Linux Networking HOWTO
Joshua Drake
(Traduction et trahison de Jacques.Chion@wanadoo.fr, un grand merci
à Jean-Albert Ferrez, Bernard Choppy, Éric Dumas et Jean-Paul Chiron
pour leur aide).
NdT : Dans cette version, l'auteur fait appel très souvent à la générosité
publique. Trop à mon goût. J'ai laissé volontairement ces appels, car ce n'est
pas le but d'un traducteur de dénaturer l'esprit d'un document. À vous de
juger.
v1.7.0, 29 Décembre 2000
2000Commandprompt, Inc
Ceci un document LinuxPorts.Com Document pour le LDP (Linux Documentation
Project : Projet de Documentation pour Linux).Il a été soutenu en partie
par le Open Source
Documentation Fund.
La version actuelle est la 1.7.0, qui est une mise à jour mineure
avec quelques corrections grammaticales.
Comment puis-je apporter mon aide?
Nous essayons de fournir un ensemble d'informations pour la compréhension
de toutes les implantations de réseaux sous Linux. Cependant, cela consomme
du temps, et ce document n'est pas une source de revenu. Nous fournissons
ces informations en espérant que ce sera utile à la communauté Linux
et aux nouveaux convertis à Linux. Nous sommes toujours intéressés par
les retours d'information! Nous ajouterons autant que possible tout sujet
pertinent dans ce document.
Prêter son concours au Net-HOWTO
Si vous vouler apporter votre aide, il existe deux voies qui sont d'un très
grand secours.
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Si vous achetez des livres OpenDocs, OpenDocs Publishing rétrocédera une partie
de la somme au
Fond de Documentation Open Source (Open Source Documentation Fund). Celui-ci aide les auteurs financièrement afin qu'ils continuent à écrire de la documentation pour les projets
Open Source.
Contribuer financièrement au document.
Avec cette contribution, vous pouvez même demander ce que vous voudriez
voir mis à jour, écrit, ou développé dans le document. Pour participer
financièrement, contactez s'il vous plaît
Command Prompt, Inc.
ou Joshua Drake.
Si vous avez écrit quelque chose sur un sujet auquel vous voudriez apporter
votre contribution, envoyez un courrier électronique à
poet@linuxports.com
Historique du document
Le premier document NET-FAQ fut écrit par Matt Welsh et Terry Dawson.
Il répondait aux questions fréquemment posées au sujet des réseaux sous
Linux, au moment où le LPD (Linux Documentation Project) démarrait tout juste.
Il s'agissait alors des toutes premières versions de développement du
noyau réseau sous Linux.
Le document NET-2-HOWTO, qui succéda au NET-FAQ, fut l'un des
premiers documents du LDP HOWTO. Il traitait de ce qui fut appelé
« version 2 » (et plus tard « version 3 ») du logiciel réseau du noyau Linux.
Ce document prend la suite à son tour et ne traite que de la version 4
du noyau réseau Linux et plus spécialement des versions du noyau 2.x et 2.2.x.
Les versions précédentes de ce document étaient devenues
plutôt énormes en raison du grand nombre de sujets
abordés. Pour résoudre ce problème, un certain nombre
de documents HOWTO ont été créés et traitent de sujets spécifiques.
Ce document fait référence à ceux qui sont pertinents
et aborde les sujets qui ne sont pas encore couverts par d'autres documents.
Retour d'informations
Nous apprécions toujours les retours d'informations.
Contactez-nous s'il vous plait à:
poet@linuxports.com.
Si vous trouvez des erreurs ou bien si vous
désirez que l'on ajoute quelque chose, contactez nous.
Ceci
vous a intéressé ? Pourquoi ne pas donner 2,50 dollars?
Comment utiliser ce document.
Ce document est organisé de manière à être lu progressivement.
Les premières sections traitent d'informations sur le matériel et peuvent
être sautées si cela ne vous intéresse pas. Puis vous trouverez
une discussion générale sur les réseaux, et vous devez être certains
de l'avoir assimilée avant de
poursuivre vers les paragraphes plus spécifiques. Le reste traite
l'aspect plus technique, et est regroupé en trois parties
principales : informations sur Ethernet et IP, les technologies concernant
le matériel PC le plus courant, et les technologies moins répandues.
La démarche que je suggère pour parcourir ce document est donc la suivante :
Lire les sections générales
Ces paragraphes s'appliquent à chaque, ou presque, technologie décrite
plus loin et il est donc important que vous les ayez comprises.
D'autre part, j'espère que de nombreux de lecteurs connaissent déjà le sujet.
Réfléchissez à votre réseau
Vous devez savoir comment votre réseau est (ou sera) conçu et quels
matériels et types de technologies vous utiliserez.
Lisez la section ``Ethernet et IP'' si vous êtes connectés en direct
sur un réseau local ou à l'Internet
Cette section traite de la configuration de base d'Ethernet et des
différentes possibilités offertes par Linux, et qui concernent le réseau,
telles que le pare-feu, le routage avancé, etc..
Lisez après si vous êtes intéressés par les réseaux locaux à bas coût
ou les connexions par téléphone
Cette section parle de PLIP, PPP, SLIP, et RNIS, les technologies utilisées
habituellement sur les stations personnelles.
Lisez la section concernant la technologie qui correspond
plus particulièrement à vos besoins.
Si vos besoins ne concernent pas IP et/ou un matériel courant, vous trouverez
à la fin des détails sur les protocoles non-IP et les matériels de
communication particuliers.
Configurez votre réseau
Si vous allez réellement essayer de configurer votre réseau, prenez
soigneusement note de tout problème éventuel.
Cherchez de l'aide si nécessaire
Si vous rencontrez des problèmes qui ne sont pas traités dans ce document,
reportez-vous au paragraphe donnant les endroits où l'on peut en obtenir ou bien
envoyer des reports de bogues.
Amusez-vous!
Le réseau est amusant, profitez-en.
Les conventions utilisées dans ce document
Il n'y a pas de convention spéciale utilisée dans ce document, mais vous
devez faire attention à la façon dont les commandes sont spécifiées. En
consultant la documentation habituelle d'Unix, toute commande qui doit être
tapée est précédée d'une invite du shell.
Ce document utilise "user%" comme invite
pour les commandes ne nécessitant pas de privilèges de superutilisateur,
et "root#"
pour les commandes que l'on doit exécuter comme super-utilisateur (root).
Je préfère utiliser "root#" à la place du
classique "#" pour éviter
toute confusion avec les extraits de scripts shell, ou le signe dièse
est utilisé pour définir les lignes de commentaires.
Lorsque les « Options de Compilation du noyau » sont mentionnées, elles
le sont avec le format utilisé par menuconfig. Elles
devraient donc être compréhensibles même si vous (comme moi) n'êtes pas
familiers avec menuconfig. Si vous avez un doute sur
l'utilisation de certaines options, faites tourner le programme une fois.
Cela ne peut que vous aider.
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Informations générales concernant le réseau sous Linux.
Informations sur la couche réseau de Linux.
Il existe un grand nombre d'endroits où l'on peut trouver de bonnes
informations sur le réseau Linux.
Il y a un tas de spécialistes disponibles. On peut en trouver une liste
sur http://www.linuxports.com/.
Alan Cox, l'actuel mainteneur du code réseau Linux entretient une page
web contenant les points principaux du réseau actuel, et ses
nouveaux développements, à l'adresse :
www.uk.linux.org.
Il existe un groupe de discussion dédié au réseau et, en ce
qui le concerne dans la hiérarchie Linux, c'est :
comp.os.linux.networking
Il existe une liste de diffusion à laquelle vous pouvez vous inscrire, et
où vous pourrez poser des questions en relation avec le réseau Linux.
Pour souscrire vous devez envoyer un message par courrier électronique :
To: majordomo@vger.rutgers.edu
Subject: (rien du tout)
Message:
subscribe linux-net
Souvenez-vous lorsque vous faites part d'un problème d'y inclure le
plus possible de détails nécessaires. Plus
spécialement indiquez les versions des logiciels que vous utilisez,
en particulier la version du noyau, les versions des outils tels que
pppd ou dip,
et la nature exacte des problèmes que vous
rencontrez. Cela veut dire prendre note de la syntaxe exacte des messages
d'erreurs que vous recevez, et les commandes que vous avez exécutées.
Ceci vous a intéressé? Pourquoi ne pas donner 2,50 dollars?
Où obtenir des informations sur le réseau, non spécifiques de Linux.
Si vous désirez des informations générales de base sur
tcp/ip, alors je vous recommande de regarder les documents suivants :
introduction à TCP/IP
ce document se trouve à la fois sur
en version texte et
en version postscript.
administration TCP/IP
ce document se trouve à la fois sur
en version texte et
en version postscript.
Si vous recherchez des informations plus détaillées je vous
recommande chaudement :
Inter Networking with TCP/IP, Volume 1 : Principes,
Protocoles et Architectures, par Douglas E. Comer,ISBN
0-13-227836-7, Prentice Hall publications, 3ème édition,
1995.
Si vous voulez apprendre comment écrire des applications réseau
dans un environnement compatible Unix, je vous recommande également
chaudement :
Unix Network Programming par W. Richard Stevens
ISBN 0-13-949876-1, Prentice Hall publications, 1990.
Une deuxième édition de ce livre va apparaitre sur les rayons : le nouveau
livre comporte 3 volumes : voyez
le site de Prentice Hall pour en savoir plus.
Vous pouvez essayer aussi le groupe de discussions :
comp.protocols.tcp-ip.
Une importante source d'informations techniques concernant l'Internet
et la suite des protocoles TCP/IP sont les RFC. RFC est l'acronyme de
`Request For Comment' et c'est le moyen habituel de soumettre et de s'informer
des normes de protocoles Internet.
Il y a beauccoup d'endroits où sont stockées ces RFC. Un grand nombre
sont des sites ftp, d'autres fournissent des accès WWW
avec un moteur de recherche qui fouille dans les bases de données RFC avec
des mots-clés particuliers.
Une source possible de RFC est :
la base de données RFC de Nexor.
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Informations générales concernant la configuration réseau
Vous devez connaître et bien comprendre les paragraphes
suivants avant d'essayer de configurer votre réseau.
Ce sont des principes de base qui s'appliquent, indépendamment de la
nature du réseau que vous voulez mettre en place.
De quoi ai-je besoin pour démarrer ?
Avant de commencer à construire ou configurer votre réseau, vous
aurez besoin de certaines choses. Les plus importantes sont :
Sources du noyau récents (Optionnel).
À noter:
La majorité des distributions actuelles sont livrées avec l'option réseau
activée, de sorte que vous n'avez pas besoin de recompiler le noyau. Si vous
utilisez du matériel bien connu, tout ira bien. Par exemple: cartes 3COM,
cartes NE2000 ou cartes Intel. Cependant si vous devez recompiler le noyau,
voyez les informations qui suivent.
Si le noyau que vous utilisez actuellement ne gère pas les types
de réseau ou les cartes que vous voulez utiliser, vous aurez
besoin des sources du noyau pour pouvoir le recompiler avec
les options adéquates.
Pour les utilisateurs des principales distributions comme RedHat, Caldera,
Debian ou Suse, ce n'est plus vrai. Tant que vous restez avec un matériel
de grande diffusion, il n'est pas nécessaire de recompiler le noyau, à moins que
vous n'ayez une exigence très spécifique.
Vous pouvez toujours obtenir les sources du dernier noyau sur :
ftp.cdrom.com.
Ce n'est pas le site officiel mais ils ont BEAUCOUP de bande passante et
BEAUCOUP d'utilisateurs peuvent se connecter en même temps. Le site officiel
est kernel.org, mais dans la mesure du possible, utilisez s'il vous plaît celui
que je viens de donner.
Souvenez-vous que ftp.kernel.org est particulièrement surchargé. Utilisez un
miroir.
(NdT : et bien sûr ftp.lip6.fr) .
Normalement les sources du noyau doivent être désarchivées
dans le répertoire /usr/src/linux.
Pour savoir comment appliquer les patches et compiler le noyau, lisez le
Kernel-HOWTO.
Pour savoir comment configurer les modules du noyau, lisez
le ``Modules-mini-HOWTO''. Enfin, le fichier
README qui
se trouve dans les sources du noyau ainsi que le répertoire
Documentation donnent de nombreux renseignements
au lecteur courageux.
Sauf indication contraire, je vous recommande de
vous en tenir à une version stable du noyau (celle avec un chiffre
pair en seconde place dans le numéro de version). Les versions
de développement (avec un chiffre impair en seconde place dans le
numéro de version) peuvent avoir une structure ou autre chose
qui peut poser problème avec les logiciels de votre
système. Si vous n'êtes pas certain de résoudre ce type
de problèmes, avec en plus ceux qui existeraient sur d'autres
logiciels, n'utilisez pas de noyau en développement.
Adresses IP : une explication.
Les adresses de protocole Internet (IP) sont composées de
quatre octets. La convention d'écriture est appelée `notation décimale
pointée'. Sous cette forme chaque octet est converti en un nombre
décimal (0-255), en omettant les zéros de tête
(à moins que ce nombre ne soit lui-même un zéro) et
chaque octet est séparé par le caractère `.'.
Par convention, chaque interface d'un hôte ou routeur possède une
adresse IP. Il se peut que la même
adresse IP soit utilisée sur différentes interfaces
d'une même machine, mais, en général, chaque interface possède
sa propre adresse.
Les réseaux IP (Protocole Internet) sont des séquences contiguës
d'adresses IP. Toutes les adresses d'un même
réseau ont des chiffres en commun.
La partie d'adresse commune à toutes les adresses d'un réseau
s'appelle la `partie réseau' de l'adresse. Les chiffres restants
s'appellent `partie hôte'. Le nombre de bits qui sont partagés
par toutes les adresses d'un même réseau est appelé masque
de réseau (netmask) et c'est le rôle du masque de réseau
de déterminer quelles adresses appartiennent à `son'
réseau et celles qui ne sont pas concernées.
Par exemple :
_______________________________________ _______________
Adresse hôte (host address) 192.168.110.23
Masque de réseau (network mask) 255.255.255.0
Partie réseau (network portion) 192.168.110.
Partie hôte (host portion) .23
_______________________________________ ________________
Adresse réseau (network address) 192.168.110.0
Adresse de diffusion (broadcast address) 192.168.110.255
_______________________________________ ________________
Toute adresse qui est un `AND bit à bit' avec son masque de
réseau révèlera l'adresse du réseau auquel elle appartient.
L'adresse du réseau est par conséquent l'adresse de plus petit
nombre dans l'ensemble des adresses et a toujours la partie hôte
codée avec des zéros.
L'adresse de diffusion est une adresse spéciale que chaque hôte
du réseau écoute en même temps que son adresse personnelle.
Cette adresse est celle à laquelle les datagrammes sont envoyés
si tous les hôtes du réseau sont en mesure de les recevoir.
Certains types de données telles que les informations de routage et les
messages d'alerte sont transmis vers l'adresse de diffusion de telle sorte que
tous les hôtes du réseau peuvent les recevoir en même temps.
Il y a deux standards utilisés de manière courante pour
définir ce que doit être l'adresse de diffusion. Le plus largement
utilisé est de prendre
l'adresse la plus haute possible du réseau comme adresse de diffusion.
Dans l'exemple ci-dessus ce serait
192.168.110.255. Pour d'autres raisons, certains
sites ont adopté la convention d'utiliser l'adresse de réseau comme adresse
de diffusion. En pratique cela n'a pas beaucoup d'importance, mais vous devez
être sûrs que tous les hôtes du réseau sont
configurés avec la même adresse de diffusion.
Pour des raisons d'administration, il y a quelque temps, lors du
développement du protocole IP, des ensembles d'adresses ont
été organisés en réseaux et ces réseaux
ont été regroupés en ce que l'on a
appellé classes. Ces classes donnent un certain nombre de réseaux
de tailles standards
auxquels on peut assigner des adresses. Ces classes sont :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
|Classe de |Masque de | Adresses de réseau |
| réseau | réseau | |
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| A | 255.0.0.0 | 0.0.0.0 - 127.255.255.255 |
| B | 255.255.0.0 | 128.0.0.0 - 191.255.255.255 |
| C | 255.255.255.0 | 192.0.0.0 - 223.255.255.255 |
|Multicast| 240.0.0.0 | 224.0.0.0 - 239.255.255.255 |
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le type d'adresse que vous devez utiliser dépend de ce que vous
voulez faire
exactement. Vous pouvez utiliser une combinaison des actions suivantes
pour obtenir l'ensemble des adresses dont vous aurez besoin :
Installer une machine Linux sur un réseau IP existant
Vous devez contacter un des administrateurs du réseau et lui
demander les informations suivantes :
Adresse hôte;
Adresse réseau;
Adresse de diffusion;
Masque de réseau;
Adresse de routage; (appelée passerelle sous Windows)
Adresse du serveur de noms de domaine (DNS).
Vous configurerez alors votre réseau Linux à l'aide de ces
données.
Vous ne pouvez pas les inventer vous-même et espérer que votre
configuration fonctionne.
Construire un réseau tout neuf non connecté à l'Internet
Si vous construisez un réseau privé et que vous n'ayez pas
l'intention de vous connecter à l'Internet, vous pouvez alors choisir
n'importe quelle adresse.
Cependant, pour des raisons de sécurité et de fiabilité,
il y a quelques adresses de réseau IP réservées à
cet usage. Elles sont spécifiées dans la RFC 1597 et sont les
suivantes :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| ALLOCATIONS POUR RÉSEAUX PRIVÉS |
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Classe | Masque de | Adresses de réseau |
| réseau | réseau | |
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| A | 255.0.0.0 | 10.0.0.0 - 10.255.255.255 |
| B | 255.255.0.0 | 172.16.0.0 - 172.31.255.255 |
| C | 255.255.255.0 | 192.168.0.0 - 192.168.255.255 |
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Vous devez d'abord décider de la dimension de votre réseau et
choisir ensuite les adresses dont vous avez besoin.
Où mettre les commandes de configuration ?
Il y a plusieurs possibilités de procédures
de démarrage d'un système Linux. Après le
démarrage du noyau,
celui-ci exécute toujours un programme appelé
`init'. Ce programme lit le fichier de configuration appelé
/etc/inittab et commence le processus de
démarrage. Il y a quelques variantes de init, bien que
maintenant tout le monde se dirige vers la variante System V (cinq),
développée par Miguel van Smoorenburg.
Bien que que le programme init soit toujours le même,
les réglages du processus de démarrage se font différemment suivant le type de
distribution.
Habituellement le fichier /etc/inittab contient
une entrée telle que :
si::sysinit:/etc/init.d/boot
Cette ligne spécifie le nom du fichier script qui prend en charge
réellement la séquence de démarrage. Ce fichier est en
quelque sorte équivalent au fichier MS-DOS
AUTOEXEC.BAT.
Il y a aussi d'autres scripts appelés par le script de
démarrage, et souvent le réseau est configuré dans l'un de ceux-ci.
Le tableau suivant peut être utilisé comme guide suivant
le système que vous avez :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Distrib. |Interface Config/Routage | Initialisation serveur
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Debian | /etc/init.d/network | /etc/rc2.d/*
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Slackware| /etc/rc.d/rc.inet1 | /etc/rc.d/rc.inet2
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
RedHat | /etc/rc.d/init.d/network | /etc/rc.d/rc3.d/*
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Notez que les distributions Debian et RedHat utilisent tout un répertoire
pour les scripts qui mettent en route les services du système (et
habituellement l'information ne se situe pas dans ces fichiers, par exemple
les systèmes RedHat stockent l'ensemble de la configuration du système
sous /etc/sysconfig, où elle est récupérée par
les scripts de démarrage). Si vous voulez saisir les détails du processus de
démarrage, je vous conseille de vérifier /etc/inittab
ainsi que la documentation accompagnant init.
Linux Journal va également publier un article
sur l'initialisation des systèmes, et nous pointerons sur lui dès qu'il sera
disponible sur le réseau.
La plupart des distributions récentes incluent un programme qui
permet de configurer de nombreux types d'interfaces réseau. Si vous en
possédez une, regardez si ce programme vous convient au lieu
de tenter une configuration manuelle.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Distrib | Programme de configuration réseau
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
RedHat | /sbin/netcfg
Slackware | /sbin/netconfig
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ceci vous a intéressé? Pourquoi ne pas donner 2,50 dollars?
Créer vos interfaces réseau
Sur un grand nombre de systèmes Unix, les périphériques
réseau apparaissent dans le répertoire
/dev . Il n'en est pas de même avec Linux. Les
périphériques réseau sont créés
dynamiquement par les logiciels et ne nécessitent donc pas de fichiers de
périphériques.
Dans la majorité des cas, le périphérique réseau
est automatiquement créé par le gestionnaire de
périphérique lors de son initialisation par le noyau.
Par exemple le pilote Ethernet crée
les interfaces eth[0..n] une par une lorsqu'il
détecte votre matériel Ethernet. La première carte Ethernet trouvée devient
eth0, la deuxième
eth1, etc.
Cependant, dans certains cas, notamment avec
SLIP et PPP, les
périphériques réseau sont créés par un programme utilisateur. Le même mécanisme
séquentiel s'applique sur les périphériques, mais ce
n'est pas au moment du démarrage du système. La raison en est
que, à l'inverse des dispositifs Ethernet, le nombre de
périphériques
slip ou ppp actifs peut varier dans
le temps. Nous y reviendrons plus tard.
Ceci vous a intéressé? Pourquoi ne pas donner 2,50 dollars?
Configurer une interface réseau. Noyaux 2.0 et 2.2
Lorsque vous avez tous les programmes requis, votre adresse et les informations
réseau, vous pouvez alors configurer vos interfaces. Lorsque nous
parlons de la configuration d'interface, nous faisons allusion au processus
d'assignation des adresses du
périphérique réseau, et au processus de réglage des paramètres configurables.
Le programme le plus utilisé pour ce faire est la commande
ifconfig (interface configure).
Typiquement vous utilisez une commande comme ci-dessous :
root# ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
Dans ce cas je configure l'interface Ethernet
`eth0' avec l'adresse IP
`192.168.0.1' et un masque de réseau
`255.255.255.0'.
Le `up' qui termine la commande enjoint à l'interface de
devenir active, mais il peut être omis, étant par défaut. Pour clore une
interface, vous faites juste
``ifconfig eth0 down''.
Le noyau suppose certaines valeurs par défaut lorsque l'on configure les
interfaces. Par exemple, vous pouvez indiquer une adresse de réseau et
une adresse de diffusion, mais si vous ne le faites pas comme nous venons
de le faire dans l'exemple ci-dessus, alors le noyau fera certaines hypothèses
fondées sur le masque de réseau que vous avez fourni, et si vous ne l'avez pas
donnée, sur la classe de l'adresse IP configurée.
Dans mon exemple, le noyau considérera que c'est un réseau de classe C et
configurera une adresse réseau de
`192.168.0.0' et une adresse de diffusion
de `192.168.0.255'.
Il y a de nombreuses autres options pour la commande
ifconfig . Les plus importantes sont :
up
active une interface (est fait par défaut).
down
désactive une interface.
[-]arp
active ou désactive le protocole de résolution
d'adresses sur cette interface.
[-]allmulti
active ou désactive la réception de tous les paquets
multicast matériel (Ndt : Les adresses multicast sont un genre d'adresses
de diffusion limitées à un groupe de machine qui n'ont pas nécessairement
besoin de se trouver sur le même sous-réseau). Le multicast matériel permet
à des groupes d'hôtes de recevoir des paquets adressés vers des destinations
spéciales. Ce peut être important si vous utilisez des applications comme la
vidéoconférence, mais la plupart du temps on ne l'utilise pas.
mtu N
ce paramètre permet de régler le MTU
(Maximum Transfert Unit) sur le périphérique.
netmask <addr>
ce paramètre permet de fixer le masque de réseau.
irq <addr>
ce paramètre ne fonctionne qu'avec certains types de
matériels, mais vous permet d'en fixer l'IRQ.
[-]broadcast [addr]
permet d'activer ou de désactiver l'acceptation
de datagrammes destinés à l'adresse de diffusion.
[-]pointopoint [addr]
permet de fixer l'adresse de la machine à
l'extrémité d'un lien point-à-point comme pour slip
ou ppp.
hw <type <addr>
permet de fixer l'adresse matérielle
de certains périphériques réseau. Ce n'est pas souvent
utilisé pour Ethernet, mais utile pour d'autres types de réseau
tels que AX.25.
Avec les versions 2.2 du noyau, il y a un certain nombre d'options que
nous n'avons pas énumérées ci-dessus. Parmi les plus intéressantes, citons
le tunneling et les options IPV6. Voici les paramètres ifconfig pour
les noyaux 2.2.
interface
Le nom de l'interface. C'est habituellement le nom d'un gestionnaire
de périphérique suivi par un numéro d'unité, par exemple eth0 pour la première
interface Ethernet.
up
Ceci provoque l'activation de l'interface. C'est implicitement
spécifié si un adresse est affectée à l'interface.
down
Ceci provoque la désactivation de l'interface.
[-]arp
Active ou désactive l'utilisation du protocole ARP sur l'interface
considérée.
[-]promisc
Active ou désactive le mode «promiscuous» sur l'interface. S'il
est choisi, tous les paquets du réseau seront reçus par
l'interface.
[-]allmulti
Active ou désactive le mode «all-multicast». S'il est choisi
tous les paquets multicast du réseau seront reçus par l'interface.
metric N
Ce paramètre positionne le paramètre «metric» de l'interface.
mtu N
Ce paramètre positionne le Maximum Transfer Unit (MTU) d'une interface.
dstaddr addri
Positionne l'adresse IP distante d'un lien point-à-point
(tel que PPP). Ce mot-clé est maintenant obsolète; utilisez
à la place le mot-clé pointopoint.
netmask addr
Positionne le masque de réseau IP de l'interface. Donne les
valeurs par défaut pour les classes habituelles de masque réseau
A, B ou C (provenant de l'adresse IP de l'interface), mais on
peut donner n'importe quelle valeur.
add addr prefixlen
Ajoute un adresse IPv6 à l'interface.
del addr prefixlen
Enlève une adresse IPv6 de l'interface.
tunnel aa.bb.cc.dd
Crée un nouveau périphérique SIT (IPv6-in-IPv4), tunnelling vers une destination donnée.
irq addr
Positionne l'interruption utilisée par ce périphérique.
Tous les périphériques ne sont pas capables de changer
d'IRQ de manière dynamique.
io_addr addr
Positionne l'adresse d'entrée-sortie du périphérique.
mem_start addr
Positionne l'adresse de début de la mémoire partagée utilisée
par le périphérique. Seuls quelques périphériques en ont besoin.
media type
Positionne le port physique ou bien le type de matériel
qui doit être utilisé par le périphérique. Tous les
périphériques ne peuvent pas changer ce réglage, et ceux
qui peuvent le faire diffèrent quant aux valeurs qui
peuvent leur être assignées. Les valeurs typiques pour
sont 10base2 (thin Ethernet), AUI (transceiver externe)
et autres. La valeur spéciale auto peut être utilisée pour
dire au gestionnaire de périphérique de détecter automatiquement
le périphérique. Encore une fois tous les gestionnaires de
périphérique ne peuvent faire ceci.
[-]broadcast [addr]
Si une adresse est donnée en argument, positionne l'adresse
de protocole de diffusion de l'interface. Autrement, positionne
(ou efface) le drapeau IFF_BROADCAST de l'interface.
[-]pointopoint [addr]
Autorise le mode point-à-point pour l'interface, ce qui
signifie qu'il existe un lien direct entre deux machines
sans que quelqu'un d'autre puisse être à l'écoute. Si une
adresse est donnée comme argument, positionne l'adresse
protocole à l'autre extrémité du lien, tout comme le faisait
la commande dstaddr, devenue obsolète. Autrement, positionne
ou efface le drapeau IFF_POINTTOPOINT de l'interface.
hw class address
Positionne l'adresse matérielle de l'interface, si le
gestionnaire de périphérique supporte cela. Le mot-clé doit
être suivi par le nom de la classe matérielle et
l'équivalent ASCII de l'adresse matérielle. Les classes
matérielles actuellement supportées sont ether (Ethernet),
ax25 5AMPR AX.25), ARCnet et netrom (AMPR NET/ROM).
multicast
Positionne le drapeau multicast de l'interface. Normalement
on n'en a pas besoin étant donné que les gestionnaires de périphérique
positionne eux-mêmes le drapeau correctement.
address
L'adresse IP que l'on doit assigner à l'interface.
txqueuelen length
Positionne la longueur de la file de transmission du périphérique.
Il est préférable de la mettre à une valeure faible
pour les périphériques les plus lents ayant une latence (liens
modem, ISDN) pour empêcher que les grosses masses de transferts
comme telnet perturbent le trafic sur l'interface.
Vous pouvez utiliser la commande ifconfig pour toutes les
interfaces réseau. Quelques programmes utilisateurs comme
pppd et dip configurent
automatiquement les périphériques en même temps qu'ils les créent,
dès lors l'utilisation manuelle de ifconfig n'est pas
nécessaire.
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Configurer votre solveur de noms
Le `Solveur de Noms' (Name Resolver) fait partie de la
bibliothèque
standard de Linux. Sa première fonction est de convertir des noms
d'hôtes compréhensibles par l'homme, comme
`ftp.funet.fi' , en adresses IP compréhensibles
par une machine, comme 128.214.248.6.
Qu'y a-t-il dans un nom ?
Vous êtes probablement familiers avec l'aspect des noms d'hôtes
Internet, mais vous ne savez pas comment ils sont composés ou
décomposés. Les noms de domaine Internet sont
hiérarchisés par nature, c'est-à-dire qu'ils ont une
structure arborescente.
Un `domaine' est une famille, ou un groupe de noms.
Un `domaine' peut être subdivisé en
`sous-domaines'. Un `domaine de premier
niveau' est un domaine qui n'est pas un sous-domaine. Les Domaines
de Premier Niveau sont spécifiés dans la RFC-920. Quelques exemples :
COM
Organisations Commerciales
EDU
Organisations ayant rapport avec l'Éducation
GOV
Organisations Gouvernementales (NdT: parfois GOUV en France !)
MIL
Organisations Militaires
ORG
Autres organisations
NET
Organisations ayant un rapport avec l'internet
Nom de Pays
il existe des codes de deux lettres qui représentent un pays donné.
Pour des raisons historiques la plupart des domaines appartenant à des
domaines qui ne sont pas basés sur des noms de pays sont pour les
organisations situées aux États-Unis, bien que les États-Unis aient aussi
le code de pays `.us'. Ce n'est plus vrai pour
les domaines .com
et .org, qui sont couramment utilisés par des
sociétés hors des États-Unis.
Chacun de ces domaines de premier niveau possède des sous-domaines. Les
domaines de premier niveau fondés sur les noms de pays sont
divisés ensuite en sous-domaines basés sur les domaines
com, edu,
gov, mil et
org . Ainsi par exemple, vous
finissez par : com.au et
gov.au pour des organisations commerciales ou
gouvernementales situées en Australie ; notez que ce n'est pas une règle
absolue, car les politiques réelles dépendant de l'autorité qui donne les noms
pour chaque domaine.
Le niveau de division suivant représente habituellement le nom de
l'organisation. Ces sous-domaines sont variables, souvent ils sont
fondés sur la structure en départements de l'organisation mais ils
peuvent l'être également sur d'autres critères
considérés comme rationnels et compréhensibles par les
administrateurs réseau de l'organisation.
La partie tout à fait à gauche du nom est toujours le nom unique
assigné à la machine hôte et est appelée le nom
d'hôte `hostname', la partie de droite du nom est le nom
de domaine `domainname' et le nom complet s'appelle le
nom de domaine complètement qualifié
`Fully Qualified Domain Name' (ou FQDN).
Si l'on examine l'adresse de la machine de Terry par exemple,
le nom pleinement qualifié est
`perf.no.itg.telstra.com.au'. Cela veut dire
que le nom d'hôte est `perf'
et le nom de domaine `no.itg.telstra.com.au'.
Le nom de domaine est fondé sur un domaine de premier niveau basé sur son pays,
l'Australie et comme son adresse électronique appartient à une
organisation commerciale nous avons
`.com' comme domaine de niveau adjacent. Le nom
de la société est (était) `Telstra' et notre
structure interne de noms est basé sur la structure organisationnelle, dans
mon cas, ma machine appartient à l'Information Technology Group, section
Network Operations.
Habituellement, les noms sont beaucoup plus courts ; par exemple, mon
fournisseur d'accès à l'internet est ``systemy.it
'' et mon organisation à but non lucratif est
``linux.it'', sans sous-domaine
com ou org, aussi
mon propre hôte est simplement appelé
``morgana.systemy.it'' et
rubini@linux.it est une adresse
électronique valide. Notez que le propriétaire d'un domaine a le droit
d'enregistrer les noms d'hôtes aussi bien
que les noms de sous-domaine ; par exemple le Groupe d'Utilisateur Linux
auquel j'appartiens utilise le domaine
pluto.linux.it, car les propriétaires
de linux.it étaient d'accord pour créer un
sous-domaine pour ce groupe.
Les informations nécessaires
Vous devez connaître le domaine auquel votre nom d'hôte
appartient. Le solveur de nom effectue la traduction en faisant
appel à un `Serveur de Noms de Domaine'. Vous devez
connaître l'adresse IP d'un serveur de nom local que vous pouvez utiliser.
Il y a trois fichiers que vous devez éditer, nous en parlerons chacun
à leur tour.
/etc/resolv.conf
Le fichier /etc/resolv.conf est le fichier
principal de configuration de la résolution de noms. Son format est très simple.
C'est un fichier texte avec un mot-clé par ligne. Il y a trois
mots-clés typiquement utilisés, qui sont :
domain
ce mot-clé indique le nom de domaine local.
search
ce mot-clé spécifie une liste d'autres noms de
domaine pour rechercher un nom d'hôte.
name server
ce mot-clé, qui peut être utilisé
plusieurs fois, spécifie l'adresse IP d'un serveur de nom de domaine
pour la résolution de noms.
Un exemple de /etc/resolv.conf pourrait
ressembler à ceci :
domain maths.wu.edu.au
search maths.wu.edu.au wu.edu.au
name server 192.168.10.1
name server 192.168.12.1
Cet exemple spécifie que le nom de domaine par défaut à
ajouter aux noms non qualifiés (c'est-à-dire sans domaine) est
maths.wu.edu.au, et que si l'hôte n'est pas
trouvé dans ce domaine on peut aussi essayer le domaine
wu.edu.au directement. Deux entrées de serveurs
de noms sont fournies, chacune d'elles pouvant être appelée par le
solveur de noms.
/etc/host.conf
Le fichier /etc/host.conf sert à configurer
certaines choses en vue de modifier le comportement du solveur de noms. Son
format est décrit en détail dans la page de manuel
`resolv+'. Dans le plupart des cas l'exemple
suivant vous conviendra :
order hosts,bind
multi on
Cette configuration indique au solveur de nom de vérifier en
premier lieu le fichier /etc/hosts avant
d'essayer un serveur de noms. Cela permet aussi au résolveur de nom de renvoyer
toutes les adresses valables d'un hôte trouvé dans le fichier
/etc/hosts au lieu d'en donner simplement
la première.
/etc/hosts
Le fichier /etc/hosts est l'endroit où vous mettez les noms et
les adresses IP des hôtes locaux. Si vous mettez un hôte dans ce
fichier, alors vous n'avez pas à interroger le serveur de nom de domaine
pour obtenir son adresse IP. L'inconvénient est que si l'adresse de cet hôte
a changé, vous devez tenir votre fichier à jour.
Dans un système bien administré les seuls noms d'hôtes qui
apparaissent habituellement sont l'interface loopback, et le nom des
hôtes locaux.
# /etc/hosts
127.0.0.1 localhost loopback
192.168.0.1 ma.belle.machine
Vous pouvez spécifier plus d'un nom d'hôte, comme montré
dans la première entrée (qui est standard pour l'interface
loopback).
Faire tourner un serveur de noms
Si vous voulez faire tourner un serveur de nom local, vous pouvez le
faire facilement. Voyez le le DNS-HOWTO
ainsi que tous les documents inclus dans votre version de BIND
(Berkeley Internet Name Domain).
Configurer votre interface loopback
L'interface `loopback' est un type spécial d'interface qui permet
de vous connecter à vous-même. Il y a plusieurs raisons pour
faire cela. Par exemple si vous voulez faire des essais de logiciel réseau
sans interférer avec quelqu'un d'autre sur votre réseau. Par
convention, l'adresse IP
`127.0.0.1' lui a été assignée. Aussi quelle que
soit la machine où vous êtes, si vous ouvrez une
connexion telnet vers
127.0.0.1 vous atteindrez toujours l'hôte local.
Configurer l'interface loopback est simple et vous devez vous assurer de
l'avoir fait (mais notez que cette tâche est habituellement effectuée
par les scripts standards d'initialisation).
root# ifconfig lo 127.0.0.1
root# route add -host 127.0.0.1 lo
Nous en dirons plus sur la commande route dans le prochain paragraphe.
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Routage
Le routage est un vaste sujet. On peut écrire de grandes
quantités de textes sur ce sujet. La plupart d'entre vous ont
besoin d'un simple routage, et certains même de rien du tout.
Je ne parlerai
que des principes du routage. Si vous voulez plus d'informations je vous
suggère de vous reporter aux références
fournies en début du document.
Commençons par une définition. Qu'est-ce que le routage IP ?
Voici celle que j'utilise :
Le routage IP est le processus par lequel un hôte, ayant des
connexions réseau multiples, décide du chemin
par lequel délivrer les datagrammes IP qu'il a reçus.
Il peut être utile d'illustrer cela par un exemple. Imaginez un routeur
dans un bureau : il peut avoir un lien PPP sur l'Internet, un certain nombre de
segments Ethernet alimentant les stations de travail et un second lien PPP vers
un autre bureau.
Lorsque le routeur reçoit un datagramme de l'une de ses connexions, le
routage est le mécanisme utilisé pour déterminer
vers quelle interface il doit renvoyer ce datagramme. De simples hôtes ont
besoin aussi de routage, tous les hôtes Internet ayant deux
périphériques réseau, l'un étant l'interface
loopback décrite auparavant et l'autre est celui qui est utilisé
pour parler avec le reste du monde, soit un lien Ethernet, soit une interface
série PPP ou SLIP.
Ok, alors comment fonctionne le routage ? Chaque hôte possède une
liste spéciale de règles de routage, appelée une table de
routage. Cette table contient des colonnes qui contiennent au moins trois
champs, le premier étant une adresse de destination, le deuxième
étant le nom de l'interface vers lequel le datagramme doit être
routé et le troisième, qui est optionnel, l'adresse IP d'une
autre machine qui transportera le datagramme vers sa prochaine destination
sur le réseau passerelle. Sur Linux vous pouvez voir cette table en utilisant la
commande suivante :
user% cat /proc/net/route
ou bien en utilisant l'une des commandes suivantes :
user% /sbin/route -n
user% /sbin/netstat -r
Le processus de routage est plutôt simple : un datagramme entrant est
reçu, l'adresse de destination est examinée et comparée
avec chaque entrée de la table. L'entrée qui correspond le mieux
à cette adresse est choisie, et le datagramme est renvoyé vers
l'interface spécifiée. Si le champ passerelle est rempli, alors
le datagramme est renvoyé vers cet hôte via l'interface
spécifiée, sinon l'adresse de destination est
supposée comme étant sur le réseau supporté par
l'interface.
Pour manipuler ce tableau, une commande spéciale est utilisée.
Cette commande prend des arguments et les convertit en appels système
pour demander au noyau d'ajouter, supprimer ou modifier des
entrées dans la table de routage. Cette commande s'appelle
`route'.
Un exemple simple. Imaginez que vous ayez un réseau Ethernet. On vous a
dit que c'est un réseau classe C avec une adresse de
192.168.1.0. On vous fournit une adresse IP
192.168.1.10 pour votre usage et on vous a dit que
192.168.1.1 est un routeur connecté à l'Internet.
La première étape est de configurer l'interface comme
indiqué plus haut. Vous utiliserez la commande :
root# ifconfig eth0 192.168.1.10 netmask 255.255.255.0 up
Maintenant vous avez besoin d'ajouter une entrée dans la table de
routage pour indiquer au noyau que les datagrammes destinés aux
hôtes dont
les adresses correspondent à
192.168.1.* doivent être dirigés vers le
périphérique Ethernet. Vous utiliserez une commande comme ceci :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
Notez l'utilisation de l'argument `-net' pour indiquer au programme route
que cette entrée est une route réseau.
Un autre choix peut être `-host' qui est une route spécifique
d'une adresse IP.
Cette route vous permettra d'établir des connexions IP avec tous les
hôtes sur votre segment Ethernet. Mais qu'en est-il des hôtes IP
qui n'y sont pas ?
Il serait compliqué d'ajouter des routes pour chaque réseau
destinataire, aussi il y a une astuce utilisée pour simplifier la
tâche.
L'astuce est appelée route par `defaut'. La route par
defaut
s'adapte à toutes les destinations possibles, mais pas très
bien, de telle sorte que si il y a une entrée qui correspond à
l'adresse requise elle sera utilisée à la place de la route par
defaut. L'idée de la route par defaut est simplement de
pouvoir dire `et tout le reste va ici'. Dans l'exemple que j'ai
inventé, on utilisera une entrée telle que :
root# route add default gw 192.168.1.1 eth0
L'argument `gw' indique à la commande route que le prochain
argument est l'adresse IP, ou le nom, d'une passerelle (gateway) ou
d'une machine routeur
vers qui tous les datagrammes correspondant à cette entrée
seront dirigés pour routage ultérieur.
Ainsi votre configuration complète sera :
root# ifconfig eth0 192.168.1.10 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add default gw 192.168.1.1 eth0
Si vous regardez bien vos fichiers `rc' qui concernent le réseau
vous en trouverez
au moins un très semblable à celui-ci. C'est une configuration
courante.
Examinons maintenant une configuration un peu plus compliquée. Imaginons
que nous configurions le routeur examiné auparavant, celui qui avait
un lien PPP vers l'Internet et des segments LAN alimentant des stations de
travail dans le bureau. Supposons que ce routeur ait 3 segments Ethernet et un
lien PPP. Notre configuration de routage ressemblerait à ceci :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add -net 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 eth1
root# route add -net 192.168.3.0 netmask 255.255.255.0 eth2
root# route add default ppp0
Chacune des stations de travail utilisera le format plus simple
décrit ci-dessus, seul le routeur aura besoin d'indiquer les
routes réseau séparément car pour les stations de travail
le mécanisme de routage par
defaut les capturera toutes, laissant au routeur le soin de les
séparer de manière appropriée. Vous pouvez vous demander
pourquoi la route par défaut n'utilise pas
`gw'.
La raison en est très simple : les protocoles de lien série comme
PPP et SLIP ont seulement deux hôtes sur leur réseau, un à
chaque bout. Spécifier à l'hôte que l'autre bout de la
liaison est une passerelle est sans objet et redondant, car il n'a pas d'autre
choix, aussi vous n'avez pas à indiquer de passerelle pour ce type de
connexions réseau. Les autres types comme Ethernet,
arcnet ou token ring ont besoin que l'on indique une passerelle car ces
réseaux supportent un grand nombre d'hôtes.
Alors, que fait le programme routed ?
La configuration de routage décrite ci-dessus est bien adaptée
aux réseaux simples où il n'y a que des chemins
uniques entre les destinations. Lorsque vous avez un
réseau plus complexe les choses deviennent plus compliquées.
Heureusement pour la plupart d'entre vous, ce ne sera pas le cas.
Le gros problème est qu'avec le `routage manuel' ou `routage statique'
comme décrit ci-dessus, si une machine ou un lien tombe en
panne dans le réseau, alors la seule façon de diriger vos
datagrammes vers un autre chemin, s'il existe, est d'intervenir manuellement et
d'exécuter les commandes adéquates. Naturellement c'est lourd,
lent, peu pratique et source de risques. Des techniques variées ont
été développées pour régler automatiquement
les tables de routage dans le cas d'incidents sur un réseau où
il y a plusieurs routes possibles, toutes ces techniques étant
regroupées sous le nom de `protocoles de routage dynamique'.
Vous avez peut-être entendu parler des plus courants. Ce sont
RIP
(Routing Information Protocol) et OSPF (Open
Shortest Path First Protocol). RIP est très souvent utilisé
sur les petits
ou moyens réseaux d'entreprise. L'OPSF est plus moderne et plus apte
à gérer de grands réseaux et mieux adapté dans le
cas où il y a un grand nombre de chemins possibles à travers le
réseau.
Les implémentations usuelles de ces protocoles sont :
`routed' - RIP, et `gated' - RIP, OSPF et autres.
Le programme `routed' est normalement fourni avec votre distribution
Linux ou est inclus dans la paquetage `NetKit' décrit auparavant.
Un exemple pour vous montrer comment et où vous
pouvez utiliser un protocole de routage
dynamique ressemblerait à ceci :
192.168.1.0 / 192.168.2.0 /
255.255.255.0 255.255.255.0
- -
| |
| /- - -\ /- - -\ |
| | |ppp0 // ppp0| | |
eth0 |- -| A |- - - //- - - - -| B |- -| eth0
| | | // | | |
| \- - -/ \- - -/ |
| \ ppp1 ppp1 / |
- \ / -
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
\ /
ppp0\ /ppp1
/- - -\
| |
| C |
| |
\- - -/
|eth0
|
|- - - - -|
192.168.3.0 /
255.255.255.0
Nous avons trois routeurs A, B et C. Chacun supporte un segment Ethernet avec
un réseau IP de classe C
(masque de réseau 255.255.255.0). Chaque routeur a également une
liaison PPP vers chacun des autres routeurs. Ce réseau forme un triangle.
Il est évident que la table de routage sur le routeur A ressemble
à ceci :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# route add -net 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 ppp0
root# route add -net 192.168.3.0 netmask 255.255.255.0 ppp1
Cela fonctionnera bien jusqu'à ce que le lien entre A et B tombe en
panne.
Les hôtes sur le segment A (voir le diagramme ci-dessus) ne peuvent pas atteindre
les hôtes sur le segment B : leurs datagrammes seront dirigés
sur le lien ppp0 du routeur A qui est rompu.
Ils pourront encore continuer à parler aux hôtes du segment C,
et les hôtes du segment C pourront toujours parler à ceux du
segment B car la liaison reste intacte.
Si A peut parler à C et si C peut toujours parler à B,
pourquoi A ne routerait-il pas ses datagrammes pour B via C, et laisser ensuite
C les envoyer à B ? C'est exactement le type de problèmes que les
protocoles de routage dynamique comme RIP sont en mesure de résoudre.
Si chacun des routeurs A, B et C utilisent un démon de routage
(NdT: démon est une
francisation familière du vocable informatique anglais daemon, qui
signifie Disk And Extension MONitor, c'est à dire qui n'est pas invoqué
manuellement mais attend en tâche de fond que quelque chose se passe, que
quelque condition se produise. Ce terme fut introduit au départ sous CTSS
(Compatible Time Sharing System), un ancêtre du système MULTICS, lui-même
parent d'UNIX (voir la traduction de René Cougnenc de `Le système Linux' de
M. Welsh et L. Kaufman chez O'Reilly International Thomson), alors
leurs tables de routage seront automatiquement réglées pour
refléter le nouvel état du réseau même si
l'une des liaisons est défectueuse. Configurer un tel
réseau est simple, sur chaque routeur vous devez seulement faire deux
choses. Dans ce cas, pour le routeur A :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# /usr/sbin/routed
Le démon de routage `routed' trouve automatiquement tous les ports
actifs vers le réseau quand il démarre et écoute tous les
messages sur chacun des périphériques réseau ce qui lui
permet de déterminer et de mettre à jour sa table de routage.
C'était une très brève explication du routage dynamique et
de son utilisation. Si vous voulez d'avantage d'explications
reportez-vous aux références listées en
début de document.
Les points importants relatifs au routage dynamique sont :
Vous n'avez besoin d'utiliser un démon de routage
dynamique que quand votre machine Linux peut choisir entre
plusieurs routes pour une destination donnée. C'est la cas par exemple
lorsque vous envisagez d'utiliser IP masquerade.
Le démon de routage dynamique modifiera automatiquement votre
table de routage pour tenir compte des changements
survenus dans votre réseau.
RIP est adapté aux réseaux de petite et moyenne taille.
Configurer vos serveurs réseau et les services.
Les serveurs de réseau et les services sont des programmes qui
permettent à un utilisateur distant de devenir utilisateur de votre
machine Linux. Les programmes serveurs sont à l'écoute des ports réseau.
Les ports réseau permettent de demander un service particulier à un hôte
particulier et de faire la différence entre une connexion telnet entrante
et une connexion ftp entrante. L'utilisateur distant établit une connexion
réseau avec votre machine puis le programme serveur, ou
démon de réseau, à l'écoute du port, accepte la connexion et
s'exécute. Il y a deux façons d'opérer pour les démons de réseau.
Les deux sont couramment utilisés en pratique. Ce sont :
autonome
le programme démon écoute le
port réseau désigné et lorsqu'il y a une connexion, il
prend lui-même la connexion en charge pour fournir le service.
esclave du serveur inetd
le serveur inetd est un programme
démon spécial spécialisé dans la conduite
des connexions réseau. Il possède un fichier de configuration qui
indique quel programme doit être utilisé lorsqu'une connexion
entrante est reçue. Chacun des ports service doit être configuré soit avec le protocole tcp, soit avec le protocole udp.
Les ports sont décrits dans un autre fichier dont nous parlerons plus tard.
Il existe deux fichiers importants qui doivent être configurés :
/etc/services qui assigne des noms aux numéros de port et
/etc/inetd.conf qui sert pour la configuration du démon de
réseau
inetd .
/etc/services
Le fichier /etc/services est une simple base de données qui
associe des noms compréhensibles par l'homme à des ports service
compréhensibles par la machine. Son format est tout à fait
simple. Le fichier est un fichier texte dont chaque ligne représente une
entrée de la base de données. Chaque entrée comprend
trois champs séparés par des caractères espace ou tabulation. Ces champs sont :
nom port/protocole alias # commentaire
nom
un simple mot qui représente le service décrit.
port/protocole
ce champ est divisé en deux.
port
un nombre qui spécifie le numéro de port
où le service désigné sera disponible. La plupart des
services ont des numéros assignés. Ils sont décrits dans la
RFC-1340.
protocole
c'est soit tcp soit
udp.
Il est important de noter qu'une entrée comme 18/tcp est
très différente de
18/udp et qu'il n'y a pas de raisons techniques que le même
service existe sur les deux. Normalement le bon sens prévaut et c'est
vraiment pour un service particulier disponible à la fois sur
tcp
et udp que vous verrez une entrée pour les deux..
aliases
Autres noms qui peuvent être utilisés pour se référer à un service.
Tout texte apparaissant après le caractère `#' est
ignoré et traité comme commentaire.
Exemple de fichier /etc/services.
Toutes les distributions récentes de Linux fournissent un bon fichier
/etc/services.
Juste au cas où vous construiriez tout depuis
le départ, voici une
copie du fichier
/etc/services fourni avec l'ancienne distribution
Debian .
# /etc/services:
# $Id: Net-HOWTO.sgml,v 1.1.1.1 2001/01/17 19:55:16 lx Exp $
#
# Network services, Internet style
#
# Notez que c'est la politique actuelle de l'IANA d'assigner un seul numéro
# de port à la fois pour TCP et UDP; ainsi, la plupart des ports ont deux
# entrées même si le protocole ne supporte pas UDP.
# Mis à jour d'après la RFC 1340, ``Assigned Numbers'' (Juillet 1992).
# Il n'y a pas tous les ports, seulement les plus courants.
tcpmux 1/tcp # TCP port service multiplexer
echo 7/tcp
echo 7/udp
discard 9/tcp sink null
discard 9/udp sink null
systat 11/tcp users
daytime 13/tcp
daytime 13/udp
netstat 15/tcp
qotd 17/tcp QUOTE
msp 18/tcp # message send protocol
msp 18/udp # message send protocol
chargen 19/tcp ttytst source
chargen 19/udp ttytst source
ftp-data 20/tcp
ftp 21/tcp
ssh 22/tcp # SSH Remote Login Protocol
ssh 22/udp # SSH Remote Login Protocol
telnet 23/tcp
# 24 - private
smtp 25/tcp mail
# 26 - non assigné
time 37/tcp timserver
time 37/udp timserver
rlp 39/udp resource # resource location
nameserver 42/tcp name # IEN 116
whois 43/tcp nicname
re-mail-ck 50/tcp # Remote Mail Checking Protocol
re-mail-ck 50/udp # Remote Mail Checking Protocol
domain 53/tcp nameserver # name-domain server
domain 53/udp nameserver
mtp 57/tcp # deprecated
bootps 67/tcp # BOOTP server
bootps 67/udp
bootpc 68/tcp # BOOTP client
bootpc 68/udp
tftp 69/udp
gopher 70/tcp # Internet Gopher
gopher 70/udp
rje 77/tcp netrjs
finger 79/tcp
www 80/tcp http # WorldWideWeb HTTP
www 80/udp # HyperText Transfer Protocol
link 87/tcp ttylink
kerberos 88/tcp kerberos5 krb5 # Kerberos v5
kerberos 88/udp kerberos5 krb5 # Kerberos v5
supdup 95/tcp
# 100 - reserve
hostnames 101/tcp hostname # usually from sri-nic
iso-tsap 102/tcp tsap # part of ISODE.
csnet-ns 105/tcp cso-ns # also used by CSO name server
csnet-ns 105/udp cso-ns
rtelnet 107/tcp # Remote Telnet
rtelnet 107/udp
pop-2 109/tcp postoffice # POP version 2
pop-2 109/udp
pop-3 110/tcp # POP version 3
pop-3 110/udp
sunrpc 111/tcp portmapper # RPC 4.0 portmapper TCP
sunrpc 111/udp portmapper # RPC 4.0 portmapper UDP
auth 113/tcp authentication tap ident
sftp 115/tcp
uucp-path 117/tcp
nntp 119/tcp readnews untp # USENET News Transfer Protocol
ntp 123/tcp
ntp 123/udp # Network Time Protocol
netbios-ns 137/tcp # NETBIOS Name Service
netbios-ns 137/udp
netbios-dgm 138/tcp # NETBIOS Datagram Service
netbios-dgm 138/udp
netbios-ssn 139/tcp # NETBIOS session service
netbios-ssn 139/udp
imap2 143/tcp # Interim Mail Access Proto v2
imap2 143/udp
snmp 161/udp # Simple Net Mgmt Proto
snmp-trap 162/udp snmptrap # Traps for SNMP
cmip-man 163/tcp # ISO mgmt over IP (CMOT)
cmip-man 163/udp
cmip-agent 164/tcp
cmip-agent 164/udp
xdmcp 177/tcp # X Display Mgr. Control Proto
xdmcp 177/udp
nextstep 178/tcp NeXTStep NextStep # NeXTStep window
nextstep 178/udp NeXTStep NextStep # server
bgp 179/tcp # Border Gateway Proto.
bgp 179/udp
prospero 191/tcp # Cliff Neuman's Prospero
prospero 191/udp
irc 194/tcp # Internet Relay Chat
irc 194/udp
smux 199/tcp # SNMP Unix Multiplexer
smux 199/udp
at-rtmp 201/tcp # AppleTalk routing
at-rtmp 201/udp
at-nbp 202/tcp # AppleTalk name binding
at-nbp 202/udp
at-echo 204/tcp # AppleTalk echo
at-echo 204/udp
at-zis 206/tcp # AppleTalk zone information
at-zis 206/udp
z3950 210/tcp wais # NISO Z39.50 database
z3950 210/udp wais
ipx 213/tcp # IPX
ipx 213/udp
imap3 220/tcp # Interactive Mail Access
imap3 220/udp # Protocol v3
ulistserv 372/tcp # UNIX Listserv
ulistserv 372/udp
#
# services spécifiques à UNIX
#
exec 512/tcp
biff 512/udp comsat
login 513/tcp
who 513/udp whod
shell 514/tcp cmd # no passwords used
syslog 514/udp
printer 515/tcp spooler # line printer spooler
talk 517/udp
ntalk 518/udp
route 520/udp router routed # RIP
timed 525/udp timeserver
tempo 526/tcp newdate
courier 530/tcp rpc
conference 531/tcp chat
netnews 532/tcp readnews
netwall 533/udp # -for emergency broadcasts
uucp 540/tcp uucpd # uucp daemon
remotefs 556/tcp rfs_server rfs # Brunhoff remote filesystem
klogin 543/tcp # Kerberized `rlogin' (v5)
kshell 544/tcp krcmd # Kerberized `rsh' (v5)
kerberos-adm 749/tcp # Kerberos `kadmin' (v5)
#
webster 765/tcp # Network dictionary
webster 765/udp
#
# D'après ``Assigned Numbers'' :
#
#> Les Ports Enregistrés ne sont pas contrôlés par l'IANA et peuvent être
#> utilisés sur la plupart des systèmes par des processus ordinaires
#> ou des programmes exécutés par des utilisateurs ordinaires.
#
#>Les ports sont utilisés dans le TCP [45,106] pour nommer les extrémités
#> des connexions logiques qui transportent les conversations de longue
#> durée. Pour offrir des services à des utilisateurs non connus, un port
#> de service pour contact a été défini. Cette liste spécifie le port utilisé
#> par le processus serveur ainsi que son port de contact. Comme l'IANA ne peut
#> contrôler l'usage de ces ports, on donne ici une liste d'utilisation
#> de ces ports pour être agréable à la communauté.
#
ingreslock 1524/tcp
ingreslock 1524/udp
prospero-np 1525/tcp # Prospero non-privileged
prospero-np 1525/udp
rfe 5002/tcp # Radio Free Ethernet
rfe 5002/udp # Actually uses UDP only
bbs 7000/tcp # BBS service
#
#
# services Kerberos (Project Athena/MIT)
# Notez que ceux-ci sont pour Kerberos v4, et ne sont pas officiels. Les sites
# tournant sous v4 doivent utiliser ceux-ci et annuler les entrées v5 ci-dessus.
#
kerberos4 750/udp kdc # Kerberos (server) udp
kerberos4 750/tcp kdc # Kerberos (server) tcp
kerberos_master 751/udp # Kerberos authentication
kerberos_master 751/tcp # Kerberos authentication
passwd_server 752/udp # Kerberos passwd server
krb_prop 754/tcp # Kerberos slave propagation
krbupdate 760/tcp kreg # Kerberos registration
kpasswd 761/tcp kpwd # Kerberos "passwd"
kpop 1109/tcp # Pop with Kerberos
knetd 2053/tcp # Kerberos de-multiplexor
zephyr-srv 2102/udp # Zephyr server
zephyr-clt 2103/udp # Zephyr serv-hm connection
zephyr-hm 2104/udp # Zephyr hostmanager
eklogin 2105/tcp # Kerberos encrypted rlogin
#
# Services non officiels mais nécessaires (pour NetBSD)
#
supfilesrv 871/tcp # SUP server
supfiledbg 1127/tcp # SUP debugging
#
# Services protocole de délivrance de datagrammes
#
rtmp 1/ddp # Routing Table Maintenance Protocol
nbp 2/ddp # Name Binding Protocol
echo 4/ddp # AppleTalk Echo Protocol
zip 6/ddp # Zone Information Protocol
#
# Services Debian GNU/Linux
rmtcfg 1236/tcp # Gracilis Packeten remote config server
xtel 1313/tcp # french minitel
cfinger 2003/tcp # GNU Finger
postgres 4321/tcp # POSTGRES
mandelspawn 9359/udp mandelbrot # network mandelbrot
# Services locaux
Dans la réalité, le fichier augmente toujours en taille au fur et à mesure
que de nouveaux services apparaissent. Si vous craignez que votre copie
soit incomplète, je vous suggère de copier un nouveau fichier /etc/services provenant d'une distribution récente.
/etc/inetd.conf
Le fichier /etc/inetd.conf est le fichier de configuration du serveur
démon
inetd . Il sert à dire à inetd ce qu'il doit faire
lorsqu'il reçoit une demande de connexion pour un service particulier.
Pour les services où vous acceptez une connexion vous devez dire
à inetd quel démon serveur de réseau doit tourner, et comment.
Son format est aussi très simple. C'est un fichier texte dont chaque
ligne décrit un service que vous voulez fournir. Tout texte suivant un
`&num'
est ignoré et considéré comme commentaire. Chaque ligne
contient sept champs séparés par un nombre quelconque d'espaces
(espace ou tabulation). Le format général est comme suit :
service type_de_socket protocole drapeaux utilisateur chemin arguments
service
est le nom de service applicable à cette configuration, pris
dans le fichier /etc/services.
type_de_socket
ce champ décrit le type de socket que cette
entrée considère comme pertinent. Voici les valeurs qui sont autorisées :
stream, dgram, raw, rdm, ou seqpacket.
C'est un peu technique par nature, mais par expérience, presque tous
les services basés sur tcp utilisent stream et presque tous
les services basés sur udp utilisent dgram.
Il n'y a que quelques types de serveurs démons spéciaux utilisant d'autres
valeurs.
protocole
le protocole considéré comme valide pour
cette entrée. Il doit correspondre à l'entrée appropriée dans le fichier
/etc/services et sera donc soit tcp soit udp.
Les serveurs basés sur Sun RPC (Remote Procedure Call) utilisent
rpc/tcp ou rpc/udp.
drapeaux
il n'y a en fait que deux valeurs pour ce champ. Celles-ci
disent à inetd si le programme serveur réseau libère le socket
aprés démarrage, et donc si
inetd peut prendre en compte une des prochaines demandes de connexion, ou
bien si inetd doit attendre qu'un autre démon serveur tournant
déjà prenne en charge la nouvelle demande de connexion.
C'est encore compliqué, mais en pratique tous les serveurs
tcp doivent avoir cette entrée positionnée sur
nowait et la plupart des serveurs
udp ont cette entrée positionnée sur wait.
Attention il y a quelques exceptions notables, laissez vous guider par
l'exemple suivant si vous n'êtes pas sûrs.
utilisateur
ce champ décrit quel compte utilisateur extrait de
/etc/passwd sera considéré comme propriétaire du démon
réseau lorsqu'il est lancé. C'est très utile lorsque vous voulez vous
protéger contre les trous de sécurité. Vous pouvez mettre nobody
comme utilisateur pour une entrée si bien que dans le cas où le réseau
comporte une brèche, les dommages éventuels seront minimisés.
Cependant habituellement ce champ est réglé sur root, car
de nombreux serveurs ont besoin des privilèges de root pour tourner
correctement.
chemin_de_serveur
ce champ est le véritable chemin d'accès au programme.
arguments
ce champ correspond au reste de la ligne et est optionnel.
Il sert à indiquer les arguments de commande que vous voulez passer au
programme serveur au lancement.
Exemple de fichier /etc/inetd.conf
Comme pour le fichier /etc/services, toutes les distributions modernes
incluent un bon fichier
/etc/inetd.conf pour pouvoir travailler. Ici, pour
être complet , vous trouverez le fichier
/etc/inetd.conf de la distribution
Debian.
# /etc/inetd.conf: voir inetd(8) pour d'autres informations.
#
# Base de données pour la configuration d'un serveur Internet
#
#
# Modifié pour Debian par Peter Tobias <tobias@et-inf.fho-emden.de>
#
# <service_name> <sock_type> <proto> <flags> <user> <server_path> <args>
#
# Services internes
#
#echo stream tcp nowait root internal
#echo dgram udp wait root internal
discard stream tcp nowait root internal
discard dgram udp wait root internal
daytime stream tcp nowait root internal
daytime dgram udp wait root internal
#chargen stream tcp nowait root internal
#chargen dgram udp wait root internal
time stream tcp nowait root internal
time dgram udp wait root internal
#
# Services standards.
#
telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.telnetd
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.ftpd
#fsp dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.fspd
#
# Shell, login, exec et talk sont des protocoles BSD.
#
shell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rshd
login stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind
#exec stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rexecd
talk dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.talkd
ntalk dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.ntalkd
#
# Services Mail, news et uucp.
#
smtp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.smtpd
#nntp stream tcp nowait news /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.nntpd
#uucp stream tcp nowait uucp /usr/sbin/tcpd /usr/lib/uucp/uucico
#comsat dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.comsat
#
# Pop et autres
#
#pop-2 stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.pop2d
#pop-3 stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.pop3d
#
# `cfinger' est le serveur finger GNU de Debian. (NOTE : L'implémentation
# habituelle du démon `finger' permet de le faire tourner avec `root'.)
#
#cfinger stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.cfingerd
#finger stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.fingerd
#netstat stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd /bin/netstat
#systat stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd /bin/ps -auwwx
#
# Le service tftp est fourni principalement pour démarrer. La plupart des sites
# l'utilisent seulement sur les machines servant de `serveurs de boot'.
#
#tftp dgram udp wait nobody /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.tftpd
#tftp dgram udp wait nobody /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.tftpd /boot
#bootps dgram udp wait root /usr/sbin/bootpd bootpd -i -t 120
#
# Services Kerberos (ils doivent probablement être corrigés)
#
#klogin stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind -k
#eklogin stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rlogind -k -x
#kshell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.rshd -k
#
# Services tournant UNIQUEMENT sur Kerberos (doivent être probablement corrigés)
#
#krbupdate stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/registerd
#kpasswd stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/kpasswdd
#
# Services RPC
#
#mountd/1 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.mountd
#rstatd/1-3 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rstatd
#rusersd/2-3 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rusersd
#walld/1 dgram rpc/udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/rpc.rwalld
#
# Fin de inetd.conf.
ident stream tcp nowait nobody /usr/sbin/identd identd -i
Autres fichiers de configuration ayant un rapport avec le réseau
Il y a de nombreux fichiers relatifs à la configuration réseau
sous Linux et qui sont susceptibles de vous intéresser. Vous n'aurez jamais à
modifier ces fichiers, mais il est utile de les décrire pour que
vous sachiez ce qu'ils contiennent et quelle est leur utilité.
/etc/protocols
Le fichier /etc/protocols est une base de données qui donne la
relation des numéros id de protocole avec leurs noms.
Il est utilisé
par les programmeurs pour leur permettre de spécifier les protocoles
par leur nom dans les programmes et aussi par quelques programmes tels que
tcpdump pour pouvoir afficher en sortie des noms au lieu de
chiffres. La syntaxe générale de ce fichier est :
nom du protocole numéro alias
Le fichier /etc/protocols fourni avec la distribution
Debian est le suivant :
# /etc/protocols:
# $Id: Net-HOWTO.sgml, v 1.1.1.1 2001/01/17 19:55:16 lx Exp $
#
# Protocoles Internet (IP)
#
# d'après: @(#)protocols 5.1 (Berkeley) 4/17/89
#
# Mise à jour pour NetBSD basee sur la RFC 1340, Assigned Numbers (July 1992).
ip 0 IP # internet protocol, pseudo protocol number
icmp 1 ICMP # internet control message protocol
igmp 2 IGMP # Internet Group Management
ggp 3 GGP # gateway-gateway protocol
ipencap 4 IP-ENCAP # IP encapsulated in IP (officially ``IP'')
st 5 ST # ST datagram mode
tcp 6 TCP # transmission control protocol
egp 8 EGP # exterior gateway protocol
pup 12 PUP # PARC universal packet protocol
udp 17 UDP # user datagram protocol
hmp 20 HMP # host monitoring protocol
xns-idp 22 XNS-IDP # Xerox NS IDP
rdp 27 RDP # "reliable datagram" protocol
iso-tp4 29 ISO-TP4 # ISO Transport Protocol class 4
xtp 36 XTP # Xpress Tranfer Protocol
ddp 37 DDP # Datagram Delivery Protocol
idpr-cmtp 39 IDPR-CMTP # IDPR Control Message Transport
rspf 73 RSPF # Radio Shortest Path First.
vmtp 81 VMTP # Versatile Message Transport
ospf 89 OSPFIGP # Open Shortest Path First IGP
ipip 94 IPIP # Yet Another IP encapsulation
encap 98 ENCAP # Yet Another IP encapsulation
/etc/networks
Le fichier /etc/networks a une fonction similaire au fichier
/etc/hosts. Il fournit une simple base de données de noms de
réseau avec des adresses. Son format diffère en ce qu'il n'y a
que deux champs par ligne, et que ces champs sont codés comme ceci :
Nom du réseau adresse de réseau
Un exemple :
loopnet 127.0.0.0
localnet 192.168.0.0
amprnet 44.0.0.0
Vous obtiendrez le nom du réseau (et NON son adresse) en utilisant une
commande telle que route dans l'exemple suivant :
la destination est un réseau, et ce réseau possède une entrée dans le fichier
/etc/networks.
Sécurité réseau et contrôle d'accès
Laissez-moi commencer ce paragraphe en vous avertissant que
la sécurisation de votre machine et du réseau contre les attaques
pernicieuses est un art complexe. Je ne me considère pas du tout comme
un expert dans ce domaine et bien que les mécanismes que je
vais décrire puissent vous aider, si vous êtes préoccupés
par la sécurité, alors je vous recommande
d'effectuer vous-même des recherches sur le sujet. Il existe un grand nombre
d'excellentes références sur l'Internet qui traitent du sujet, y compris le Security-HOWTO
Une importante règle pratique est :
`N'utilisez pas de serveurs dont vous n'avez pas besoin'.
Un grand nombre de distributions sont livrées avec tout un tas de services
déjà configurés et démarrant automatiquement. Pour assurer quand
même un minimum de sécurité vous devriez aller dans votre
fichier
/etc/inetd.conf et retirez (placez un `#' au début de
la ligne) toute entrée que vous ne comptez pas utiliser.
De bons candidats sont : shell, login, exec,
uucp, ftp, et les services informatifs tels que finger,
netstat and systat.
Il y a plein de sortes de sécurité et de mécanismes de
contrôle d'accès ; je vais décrire les plus
élémentaires.
/etc/ftpusers
Le fichier /etc/ftpusers est un mécanisme simple qui vous
permet d'interdire l'accès de votre machine à certains
utilisateurs de ftp. Il est lu par le programme démon
(ftpd) lorsqu'une connexion ftp est reçue. Le fichier est une
simple liste d'utilisateurs qui ne peuvent pas se connecter. Il ressemble
à :
# /etc/ftpusers - utilisateurs ne pouvant pas se connecter par ftp
root
uucp
bin
mail
/etc/securetty
Le fichier /etc/securetty vous permet de spécifier sur quels
fichiers de périphériques tty
root a le droit de se connecter. Le fichier
/etc/securetty est lu par le programme de connexion (habituellement
/bin/login). Son format est une liste de fichiers de
périphériques tty autorisés (sur tous les autres root ne peut se
connecter) :
# /etc/securetty - consoles où root peut se connecter
tty1
tty2
tty3
tty4
Le mécanisme de contrôle d'accès des hôtes tcpd.
Le programme tcpd que vous avez vu dans le fichier
/etc/inetd.conf fournit les mécanismes de contrôle
d'accès et de connexion aux services qu'il a pour but de protéger.
Lorsqu'il est invoqué par le programme inetd, il lit deux
fichiers contenant les règles d'accès et il autorise ou
interdit l'accès au serveur qu'il protège.
Il cherche dans ces deux fichiers jusqu'à ce qu'il
trouve une correspondance. S'il n'en trouve pas il suppose que l'accès
est autorisé. Il recherche dans l'ordre suivant :
/etc/hosts.allow,
/etc/hosts.deny. Je décrirai chacun d'eux plus tard. Pour une
description complète référez-vous aux pages de manuel
appropriées
(hosts_access(5) est un bon point de départ).
/etc/hosts.allow
Le fichier /etc/hosts.allow est un fichier de configuration du
programme
/usr/sbin/tcpd. Il contient les hôtes dont l'accès est
autorisé (allowed) et qui peuvent donc utiliser un service
de votre machine.
Le format du fichier est très simple :
# /etc/hosts.allow
#
# <liste des services>: <liste des hôtes> [: commande]
liste des services
c'est une liste de serveurs, séparés par des virgules,
auxquels les règles d'accès s'appliquent.
Exemples de serveur : ftpd, telnetd, et fingerd.
liste des hôtes
c'est une liste de noms d'hôtes, séparés par des virgules (vous
pouvez utiliser également des adresses IP).
Vous pouvez en plus spécifier des noms d'hôtes ou des adresses IP
avec des jokers pour obtenir des groupes d'hôtes.
Des exemples : gw.vk2ktj.ampr.orgi
pour un hôte spécifique, .uts.edu.au pour tous les
hôtes se terminant par cette chaîne
, 44. pour toutes les adresses IP commençant par ces chiffres.
Il y a quelques expressions pour simplifier la configuration, parmi lesquelles :
ALL pour tous les hôtes, LOCAL pour tout hôte dont le nom
ne contient pas de
`.' c'est à dire appartenant au même domaine que votre
machine, et PARANOID
pour tout hôte dont le nom ne correspond pas avec son adresse
(tricherie dans
le nom). Il y a enfin une expression qui peut être utile.
Il s'agit de EXCEPT qui vous permet de fournir une liste
avec des exceptions. Nous verrons un exemple plus tard.
commande
c'est un paramètre optionnel. Ce paramètre est le nom
complet d'une commande (avec son répertoire) qui sera
exécutée
chaque fois qu'il y aura correspondance.
Ce peut être par exemple une commande qui essaiera d'identifier qui se
connecte, ou de générer un message par courrier ou tout message
d'alerte pour l'administrateur système avertissant
que quelqu'un est en
train de se connecter.
On peut y inclure des extensions, par exemple :
%h donnera le nom de l'hôte qui se connecte ou bien son
adresse s'il n'a pas de nom
, %d le programme démon appelé.
Un exemple :
# /etc/hosts.allow
#
# Permet à tout le monde d'utiliser le courrier
in.smtpd: ALL
# telnet et ftp pour les hôtes de mon domaine et my.host.at.home.
telnetd, ftpd: LOCAL, myhost.athome.org.au
# finger pour tout le monde, mais garde une trace de l'identité.
fingerd: ALL: (finger @%h | mail -s "finger from %h" root)
/etc/hosts.deny
Le fichier /etc/hosts.deny est un fichier de configuration du programme
/usr/sbin/tcpd. Ce fichier contient les hôtes qui
n'ont pas l'autorisation d'accéder à
l'un des services de votre machine.
Un exemple simple ressemblerait à ceci :
# /etc/hosts.deny
#
# Interdit l'acces aux hotes ayant des noms suspects
ALL: PARANOID
#
# Interdit l'acces a tous les hotes
ALL: ALL
L'entrée PARANOID est en fait redondante car l'autre
entrée interdit tous les cas.
L'une ou l'autre entrée devrait convenir, en fonction de vos besoins
particuliers.
Mettre ALL: ALL par défaut dans le fichier
/etc/hosts.deny puis autoriser certains services, en liaison avec les
hôtes que vous avez choisis, dans le fichier
/etc/hosts.allow, est la configuration la plus sûre.
/etc/hosts.equiv
Le fichier hosts.equiv est utilisé pour concéder à
certains hôtes des droits d'accès leur permettant
d'avoir un compte sur votre
machine sans fournir de mot de passe. Cela est utile dans un environnement
sécurisé où vous contrôlez toutes les machines, sinon ce
peut être très risqué. Votre
machine est aussi sûre que le moins sûr de vos hôtes de
confiance. Pour augmenter la sécurité, n'utilisez pas cette
possiblité et encouragez vos utilisateurs à ne pas utiliser le fichier
.rhosts.
Configurer votre démon ftp correctement
Un grand nombre de sites sont intéressés à avoir
un serveur ftp
anonyme pour permettre aux autres de transférer et de
récupérer des fichiers sans avoir besoin d'une identification spéciale.
Si vous décidez d'offrir ce service soyez certains de configurer votre
démon ftp de manière adéquate pour les accès anonymes. La
plupart des pages de manuel dédiées à
ftpd(8) décrivent tous les détails pour y
arriver. Vous devez toujours vous assurer que vous avez bien
suivi les instructions.
Un règle importante est de ne pas utiliser une copie de votre fichier
/etc/passwd dans le répertoire /etc du compte
anonyme. Soyez sûrs d'avoir éliminé tous les détails
des comptes exceptés ceux qui sont nécessaires, autrement vous serez
vulnérables vis à vis de ceux qui maîtrisent
les techniques de mise en pièces des mots de passe.
Pare-feu (Firewall) sur le réseau
Ne pas permettre aux datagrammes d'atteindre votre machine ou les serveurs est
un excellent moyen de sécurisation. Ceci est abordé en
profondeur dans le Firewall-HOWTO et (de
manière plus concise) plus loin dans ce document.
Autres suggestions
Voici d'autres suggestions, potentiellement religieuses, à prendre en
considération :
sendmail
en dépit de sa popularité, le démon
sendmail apparaît avec une effrayante régularité
dans les mises en garde concernant la sécurité. Faites comme
vous voulez, mais j'ai choisi de ne pas l'utiliser.
NFS et autres services Sun RPC
soyez circonspects avec eux. Il y a
toutes sortes d'exploits possibles avec ces services. Il est difficile de
trouver une option pour les services tels que NFS, mais si vous les configurez,
soyez prudents envers ceux à qui vous accordez des droits.
Informations sur Ethernet
Cette section traite d'informations spécifiques sur Ethernet et la
configuration des cartes Ethernet.
Cartes Ethernet supportées
3Com
3Com 3c501 - `à fuir comme la peste' (gestionnaire 3c501)
3Com 3c503 (gestionnaire 3c503), 3c505 (gestionnaire 3c505), 3c507 (gestionnaire 3c507), 3c509/3c509B (ISA) / 3c579
(EISA)
3Com Etherlink III Vortex Ethercards (3c590, 3c592, 3c595, 3c597)
(PCI), 3Com Etherlink XL Boomerang (3c900, 3c905) (PCI) et Cyclone
(3c905B, 3c980) Ethercards (gestionnaire 3c59x) et 3Com Fast EtherLink
Ethercard (3c515) (ISA) (gestionnaire 3c515)
3Com 3ccfe575 Cyclone Cardbus (gestionnaire 3c59x)
3Com 3c575 series Cardbus (gestionnaire 3c59x) (ALL PCMCIA ??)
AMD, ATT, Allied Telesis, Ansel, Apricot
AMD LANCE (79C960) / PCnet-ISA/PCI (AT1500, HP J2405A,
NE1500/NE2100)
ATT GIS WaveLAN
Allied Telesis AT1700
Allied Telesis LA100PCI-T
Allied Telesyn AT2400T/BT (module "ne")
Ansel Communications AC3200 (EISA)
Apricot Xen-II / 82596
Cabletron, Cogent, Crystal Lan
Cabletron E21xx
Cogent EM110
Crystal Lan CS8920, Cs8900
Danpex, DEC, Digi, DLink
Danpex EN-9400
DEC DE425 (EISA) / DE434/DE435 (PCI) / DE450/DE500 (gestionnaire DE4x5)
DEC DE450/DE500-XA (dc21x4x) (gestionnaire Tulip)
DEC DEPCA et EtherWORKS
DEC EtherWORKS 3 (DE203, DE204, DE205)
DECchip DC21x4x "Tulip"
DEC QSilver's (Gestionnaire Tulip)
Digi International RightSwitch
DLink DE-220P, DE-528CT, DE-530+, DFE-500TX, DFE-530TX
Fujitsu, HP, ICL, Intel
Fujitsu FMV-181/182/183/184
HP PCLAN (séries 27245 et 27xxx)
HP PCLAN PLUS (27247B et 27252A)
HP 10/100VG PCLAN (J2577, J2573, 27248B, J2585) (ISA/EISA/PCI)
ICL EtherTeam 16i / 32 (EISA)
Intel EtherExpress
Intel EtherExpress Pro
KTI, Macromate, NCR NE2000/1000, Netgear, New Media
KTI ET16/P-D2, ET16/P-DC ISA (fonctionne sans cavaliers et avec des options de configuration matérielles)
Macromate MN-220P (PnP or NE2000 mode)
NCR WaveLAN
NE2000/NE1000 (attention aux clônes)
Netgear FA-310TX (puce Tulip)
New Media Ethernet
PureData, SEEQ, SMC
PureData PDUC8028, PDI8023
SEEQ 8005
SMC Ultra / EtherEZ (ISA)
SMC 9000 series
SMC PCI EtherPower 10/100 (gestionnaire DEC Tulip)
SMC EtherPower II (gestionnaire epic100.c)
Sun Lance, Sun Intel, Schneider, WD, Zenith, IBM, Enyx
Adaptateurs Sun LANCEs (noyau kernel 2.2 et suivants)
Adaptateurs Sun Intel (noyaux kernel 2.2 et suivants)
Schneider et Koch G16
Western Digital WD80x3
Adaptateur intégré Zenith Z-Note / IBM ThinkPad 300
Ensemble Znyx 312 (gestionnaire Tulip)
Informations générales sur Ethernet
Les noms de périphériques Ethernet sont `eth0', `eth1',
`eth2' etc. La première carte détectée par le noyau devient
`eth0' et le reste est nommé dans l'ordre de détection.
Une fois que vous avez compilé convenablement
votre noyau pour supporter les
cartes Ethernet, la configuration des cartes est aisée.
Typiquement vous faites ainsi (ce que la plupart des distributions font
automatiquement
pour vous, si vous les avez configurées pour supporter votre carte ethernet) :
root# ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 eth0
La plupart des gestionnaires Ethernet furent développés par Donald Becker,
Donald Becker
Ceci vous a intéressé? Pourquoi ne pas donner 2,50 dollars?
Utiliser plusieurs cartes Ethernet sur la même machine
Si le gestionnaire est sous forme de module (habituellement avec les nouvelles distributions)
Le module pourra normalement détecter toutes les cartes installées.
Les informations concernant la détection sont stockées dans le fichier :
/etc/conf.modules.
Supposons qu'un utilisateur possède 3 cartes NE2000, une à l'adresse 0x300,
l'autre à 0x240, et la dernière à 0x220. Il faut ajouter les lignes suivantes au fichier /etc/conf.modules :
alias eth0 ne
alias eth1 ne
alias eth2 ne
options ne io=0x220,0x240,0x300
Ceci enjoint au programme modprobe de rechercher 3 cartes NE aux
adresses spécifiées. De plus cela donne l'ordre dans lequel on doit les trouver
et quel périphérique leur est assigné.
La plupart des modules ISA acceptent des valeurs d'E/S séparées par des virgules.
Par exemple :
alias eth0 3c501
alias eth1 3c501
options eth0 -o 3c501-0 io=0x280 irq=5
options eth1 -o 3c501-1 io=0x300 irq=7
L'option -o permet d'assigner un nom unique à chaque module. La raison en est que
vous ne pouvez charger deux copies du même module.
L'option irq= sert à spécifier l'IRQ matériel et l'option io= à
spécifier les différents ports entrée-sortie.
Par défaut, le noyau Linux ne peut détecter qu'un seul dispositif Ethernet, et
vous devez passer des commandes pour forcer la détection des autres
cartes.
Pour apprendre à faire fonctionner vos cartes ethernet sous Linux, voyez le
Ethernet-HOWTO.
Informations relatives à l'IP
Cette section traite d'informations spécifiques à l'IP.
Options au niveau du noyau
Cette section fournit des informations concernant la mise au point
des options IP dans le noyau au moment de l'amorçage.
À titre d'exemples, de telles options peuvent être
ip_forward ou ip_bootp_agent.
Elles sont utilisées en affectant une valeur à un fichier situé
dans le répertoire /proc/sys/net/ipv4/ Le nom du
fichier est le nom de la commande.
Par exemple, pour obtenir ip_forward enabled
vous taperez echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward
Liste des options IP générales.
ip_forward
Si ip_forwardip_forward est réglé à 0, il est désactivé. Avec tout autre nombre, il est activé.
Cette option est utilisée en conjonction avec des techniques telles que le
routage entre interfaces avec le masquage IP.IP Masquerading>.
ip_default_ttl
C'est la durée de vie d'un paquet IP. Par défaut, elle est de 64 ms.
ip_addrmask_agent
- BOOLÉEN
Répond aux requêtes ICMP ADDRESS MASK.
Par défaut TRUE (pour le routeur) et
FALSE (pour l'hôte)
ip_bootp_agent
- BOOLÉEN
Accepte des paquets ayant une adresse source du type 0.b.c.d
et destiné à cet hôte, broadcast ou multicast.
Sinon, ces paquets sont ignorés.
FALSE par défaut.
ip_no_pmtu_disc
- BOOLÉEN
Désactive la recherche du MTU du chemin.
FALSE par défaut.
ip_fib_model
-NOMBRE ENTIER
0 - (valeur par défaut) Modèle standard. Toutes les routes sont dans la classe MAIN
1 - Les routes par défaut vont dans la classe DEFAULT. Ce mode devrait être
très pratique pour les petits fournisseurs d'accès appliquant une politique de routage.
2 - Modèle conforme à la RFC1812.
Les routes interface sont dans la classe MAIN.
Les routes gateway sont dans la classe DEFAULT.
EQL - égaliseur de charge à lignes multiples
Le nom du périphérique EQL est `eql'. Avec les sources
standards du noyau vous ne pouvez avoir qu'un seul périphérique
EQL par machine. EQL permet d'utiliser plusieurs lignes point à point
telles que PPP, SLIP ou PLIP comme si c'était un seul lien logique de
transport tcp/ip. C'est souvent moins cher d'utiliser plusieurs lignes
à faible débit que d'avoir une ligne à haut débit.
Options de compilation du noyau :
Network device support --->
[*] Network device support
<*> EQL (serial line load balancing) support
Pour supporter ce mécanisme la machine à l'autre bout de la ligne
doit également supporter EQL.
Linux, Livingstone Portmasters et de nouveaux serveurs de ligne supportent
des systèmes compatibles.
Pour configurer EQL vous avez besoin des outils eql, disponibles sur :
metalab.unc.edu.
La configuration est plutôt directe. Vous commencez par configurer
l'interface eql. C'est exactement comme un autre périphérique
réseau. Vous configurez l'adresse IP et le mtu en utilissant l'outil
ifconfig , comme ceci :
root# ifconfig eql 192.168.10.1 mtu 1006
Ensuite vous devez initialiser manuellement chacune des lignes que vous allez
utiliser. Ce peut être toute combinaison de périphériques
réseau point à point. La façon d'initialiser les
connexions dépend du type de lien, voyez les paragraphes
appropriés pour d'autres informations.
Enfin vous devez associer le lien série et le dispositif EQL, cela
s'appelle `asservissement' (enslaving) et est réalisé avec la
commande
eql_enslave comme suit :
root# eql_enslave eql sl0 28800
root# eql_enslave eql ppp0 14400
Le paramètre `estimated speed' que vous fournissez à
eql_enslave ne fait rien directement. Il est utilisé par le gestionnaire
EQL pour déterminer comment les datagrammes vont se répartir
sur ce périphérique, aussi vous pouvez régler
l'équilibrage des lignes en jouant avec cette valeur.
Pour libérer une ligne d'un périphérique EQL,
utilisez la commande eql_emancipate comme ci-dessous :
root# eql_emancipate eql sl0
Vous ajoutez le routage comme vous le feriez pour tout lien point
à point, sauf que vos routes doivent se rapporter au dispositif
eql plutôt qu'aux périphériques séries
eux-mêmes. Ainsi vous devriez utiliser :
root# route add default eql
Le gestionnaire EQL fut développé par Simon Janes, simon@ncm.com.
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Enregistrement IP (IP Accounting) (pour Linux-2.0)
Les possibilités d'enregistrement IP du noyau Linux vous permettent
de recueillir et d'analyser les données d'utilisation du réseau.
Les données collectées comprennent le nombre de paquets et le
nombre d'octets en cumul depuis la dernière remise à zéro.
Vous avez à votre disposition une grande variété de
réglages pour obtenir les données que vous désirez. Cette option a été
enlevée du 2.1.102, car l'ancien dispositif pare-feu basé sur
ipfwadm a été remplacé par ``ipfwchains''.
Options de compilation noyau :
Networking options --->
[*] IP: accounting
Après avoir compilé et installé le noyau vous devez
utiliser la commande
ipfwadm pour configurer l'enregistrement IP. Il y a différentes
possibilités pour choisir les informations à enregistrer.
J'ai pris un exemple simplifié qui pourrait vous être utile;
lisez plutôt la page de manuel ipfwadm pour plus d'informations.
Scenario : Vous avez un réseau Ethernet qui est relié à
l'Internet via une liaison PPP.
Sur l'Ethernet vous avez une machine qui offre un grand nombre de services et
vous voulez savoir quel trafic est engendré par le trafic
ftp et ww, aussi bien que le trafic total tcp et udp.
Vous pouvez utiliser une commande qui ressemble à ceci, qui se présente
comme un script shell :
#!/bin/sh
#
# Donne les réglages d'enregistrement
ipfwadm -A -f
#
# Met en place les raccourcis
localnet=44.136.8.96/29
any=0/0
# Ajoute des réglages pour le segment Ethernet local
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet ftp-data
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet ftp-data
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet www
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet www
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $localnet
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $localnet
ipfwadm -A in -a -P udp -D $localnet
ipfwadm -A out -a -P udp -S $localnet
#
# Réglages par défaut
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any ftp-data
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any ftp-data
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any www
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any www
ipfwadm -A in -a -P tcp -D $any
ipfwadm -A out -a -P tcp -S $any
ipfwadm -A in -a -P udp -D $any
ipfwadm -A out -a -P udp -S $any
#
# Liste les réglages
ipfwadm -A -l -n
#
Les noms ``ftp-data'' et ``www'' se réfèrent aux lignes du fichier
/etc/services.
La dernière commande liste chacune des règles d'enregistrement et
affiche le total.
Il est important de noter, lorsque l'on analyse les
enregistrement IP,
que les totaux sont incrémentés à chaque fois,
donc pour connaitre les différences vous devez exécuter les
opérations mathématiques nécessaires.
Par exemple si je veux savoir combien de données ne venaient pas de
ftp, telnet, rlogin ou www je dois soustraire les totaux individuels
correspondant à chaque port.
root# ipfwadm -A -l -n
IP accounting rules
pkts bytes dir prot source destination ports
0 0 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> 20
0 0 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 20 -> *
10 1166 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> 80
10 572 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 80 -> *
252 10943 in tcp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> *
231 18831 out tcp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in udp 0.0.0.0/0 44.136.8.96/29 * -> *
0 0 out udp 44.136.8.96/29 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> 20
0 0 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 20 -> *
10 1166 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> 80
10 572 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 80 -> *
253 10983 in tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
231 18831 out tcp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 in udp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
0 0 out udp 0.0.0.0/0 0.0.0.0/0 * -> *
#
Enregistrement IP (IP Accounting) (pour Linux-2.2)
On accède au nouveau code d'enregistrement par des ``chaînes IP pare-feu''.
Voir
La page d'accueil des chaînes IP pour plus d'informations. Entre autres
vous devrez utiliser ipchains au lieu de ipfwadm pour configurer
vos filtres. (d'après Documentations/Changes dans les sources du
dernier noyau).
IP Aliasing
Il y a des applications où être en mesure d'affecter
plusieurs adresses IP à un seul périphérique réseau pourrait être utile.
Certains fournisseurs d'accès à l'Internet utilise souvent cette
possibilité pour fournir des offres www et ftp `à la carte' pour
leurs clients. Vous pouvez vous référer au mini-HOWTO IP-Aliasing
pour plus d'informations.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
....
[*] Network aliasing
....
<*> IP: aliasing support
Après avoir compilé et installé le noyau avec le support
IP_Alias, la configuration est très simple. Les alias sont ajoutés
aux périphériques réseau virtuels associés au périphérique réseau réel.
Une simple convention de noms s'applique pour périphériques :
<nom de périphérique> : <numéro de
périphérique virtuel>, par ex. eth0:0,
ppp0:10 etc. Notez que le gestionnaire de périphérique ifname:number
ne peut être configuré qu'après le réglage de l'interface principale.
Par exemple, supposons que vous ayez un réseau Ethernet avec
simultanément deux sous-réseaux IP et que vous vouliez que votre
machine ait un accès direct aux deux, vous pouvez faire quelque chose
comme ceci :
root# ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
root# ifconfig eth0:0 192.168.10.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.10.0 netmask 255.255.255.0 eth0:0
Pour supprimer un alias vous ajoutez simplement un `-' au bout de son nom
et et vous faites aussi simplement que ça :
root# ifconfig eth0:0- 0
Toutes les routes associées avec cet alias seront enlevées
automatiquement.
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IP Pare-feu (Firewall) (pour Linux-2.0)
Le pare-feu IP et les publications le concernant sont traités de
manière plus approfondie dans le
Firewall-HOWTO. Le pare-feu IP vous
permet de sécuriser votre machine contre les accès réseau
non-autorisés en filtrant, ou acceptant, des datagrammes venant de, ou
allant vers, des adresses IP de votre choix.
Il y a différentes règles : le filtrage en entrée, le
filtrage en sortie, et le filtrage en retransmission. Les règles en
entrée s'appliquent aux datagrammes qui sont reçus par un
dispositif réseau. Les règles en sortie s'appliquent aux
datagrammes qui sont émis par un dispositif réseau. Les
règles en retransmission s'appliquent aux datagrammes qui ne sont pas
pour cette machine, c'est à dire les datagrammes qui seront
reroutés.
Options de compilation noyau :
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
[*] IP: firewalling
[ ] IP: firewall packet logging
La configuration du pare-feu IP est réalisée en utilisant la
commande ipfwadm.
Comme mentionné plus haut, la sécurité n'est pas ma
spécialité, aussi, bien que je vous présente un exemple
utilisable par vous-même, faites des recherches et
mettez au point vos propres règlages si la sécurité est
importante pour vous.
Utiliser votre machine Linux comme routeur et passerelle pare-feu pour
protéger votre réseau local contre les accès non autorisés (venant de
l'extérieur) est vraisemblablement l'utilisation la plus courante
d'un pare-feu IP.
La configuration suivante est due à Arnt Gulbrandsen,
<agulbra@troll.no>.
L'exemple décrit une configuration de pare-feu pour une machine Linux
/pare-feu/routeur illustrée par ce diagramme :
- -
\ | 172.16.37.0
\ | /255.255.255.0
\ - - - - - |
| 172.16.174.30 | Linux | |
NET =================| f/w |- - - | ..37.19
| PPP | router| | - - - -
/ - - - - - |--| Mail |
/ | | /DNS |
/ | - - - -
- -
Les commandes suivantes doivent être normalement placées dans un
fichier rc de telle sorte qu'elles seront démarrées
automatiquement à chaque redémarrage du système. Pour une
sécurité maximum, elles devront être effectuées
après la configuration des interfaces réseau,
mais avant le montage de ces interfaces pour
éviter que quelqu'un puisse se connecter pendant que la machine
pare-feu redémarre.
#!/bin/sh
# Nettoie la table des règles de 'Forwarding'
# Change le réglage par défaut en 'accept'
#
/sbin/ipfwadm -F -f
/sbin/ipfwadm -F -p accept
#
# .. et pour 'Incoming'
#
/sbin/ipfwadm -I -f
/sbin/ipfwadm -I -p accept
# En premier, dévérouille l'interface PPP
# J'aimerais bien utiliser '-a deny' au lieu de '-a reject -y' mais
# il serait alors impossible d'établir des connexions également sur
# cette interface. L'utilisation de -o fait en sorte que tous
# les datagrammes rejetés sont enregistrés. Cela occupe de l'espace
# disque avec pour compensation la connaissance sur l'attaque due
# à une erreur de configuration.
#
/sbin/ipfwadm -I -a reject -y -o -P tcp -S 0/0 -D 172.16.174.30
# Rejette certains types de paquets visiblement faux:
# Rien ne doit venir des adresses multicast/anycast/broadcast s
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -S 224.0/3 -D 172.16.37.0/24
#
# et aucune chose venant du réseau loopback ne doit être vu sur l'air
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -S 127.0/8 -D 172.16.37.0/24
# accepte les connexions entrantes SMTP et DNS, mais seules pour
# le serveur de courrier et le serveur de noms
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.19 25 53
#
# DNS utilise UDP aussi bien que TCP, ce qui l'autorise donc quand
# le serveur de noms est interrogé
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P udp -S 0/0 -D 172.16.37.19 53
#
# mais pas de "réponses" arrivant sur les ports dangereux tels que
# NFS et l'extension NFS de Larry McVoy. Si vous utilisez squid
# ajoutez son port ici.
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -P udp -S 0/0 53 \
-D 172.16.37.0/24 2049 2050
# les réponses aux autres ports utilisateurs sont autorisées
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P udp -S 0/0 53 \
-D 172.16.37.0/24 53 1024:65535
# Rejette les connexions entrantres vers identd
# Nous utilisons 'reject' dans ce cas en sorte qu'il soit dit à l'hôte
# entrant de ne pas persévérer, sinon nous devrons attendre que
# identd s'arrête.
#
/sbin/ipfwadm -F -a reject -o -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24 113
# Accepte des connexions sur des services en provenance des réseaux
# 192.168.64 et 192.168.65, qui sont des amis de confiance.
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 192.168.64.0/23 \
-D 172.16.37.0/24 20:23
# accepte et laisse passer tout ce qui vient de l'intérieur
#
/sbin/ipfwadm -F -a accept -P tcp -S 172.16.37.0/24 -D 0/0
# rejette la plupart des autres connexions TCP entrantes et les
# enregistre (ajoutez 1:1023 si ftp ne fonctionne pas)
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -y -P tcp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24
# ... pour UDP également
#
/sbin/ipfwadm -F -a deny -o -P udp -S 0/0 -D 172.16.37.0/24
De bonnes configurations pare-feu sont difficiles à faire. Cet exemple peut
être un bon point de départ pour vous. La page de manuel
ipfwadm
vous aidera pour savoir comment utiliser cet outil. Si vous voulez
configurer un pare-feu, demandez autour de vous et recueillez des avis venant
de sources de confiance et prenez contact avec quelqu'un qui est à
l'extérieur pour tester votre
configuration et en vérifier la fiabilité.
Pare-feu IP (pour Linux-2.2)
On accède au nouveau code d'enregistrement par des ``chaînes pare-feu IP''.
Voir
La page d'accueil des chaînes IP pour plus d'informations. Entre autres
vous devrez utiliser ipchains/ au lieu de ipfwadm/ pour configurer
vos filtres. (D'après Documentations/Changes dans les sources du
dernier noyau).
Nous sommes conscients du fait que ce n'est malheureusement plus
d'actualité et nous oeuvrons actuellement pour que cette section soit
plus à jour. Vous pouvez en espérer une en 1999.
Encapsulation IPIP
Pourquoi vouloir encapsuler des paquets IP dans d'autres paquets IP? Cela
semble bizarre si vous n'avez jamais vu d'applications auparavant.
Il y a deux endroits où c'est utilisé : le Mobile-IP
et l'IP-Multicast. C'est dans un environnement qui est
peut-être le plus largement
utilisé et qui est le moins connu : le radio-amateurisme.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
[*] TCP/IP Networking
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
<*> IP tunelling
Les périphériques IP tunnel s'appellent `tunl0', `tunl1', etc..
"Mais pourquoi ?" D'accord. D'accord. Les règles de routage classiques
spécifient qu'un réseau IP comprend une adresse IP et un masque
de réseau. Ceci fournit un ensemble d'adresses contiguës qui
peuvent toutes être routées par l'intermédiaire
d'une seule entrée de
routage. Cela marche, mais signifie que vous ne pouvez utiliser
une seule adresse uniquement lorsque vous êtes
connecté à un point du réseau auquelle elle appartient.
Dans la plupart des cas, il n'y a pas de problèmes,
mais si vous êtes
en mouvement alors vous ne pouvez pas rester connecté
au même endroit tout le temps. L'encapsulation IP/IP ( IP tunneling)
vous permet de passer outre cette contrainte en permettant aux paquets
destinés à votre adresse d'être enveloppés et
redirigés vers une autre adresse. Si vous savez que vous allez
opérer depuis un autre réseau IP pour quelques temps, vous
pouvez régler une machine qui est chez vous pour accepter des
paquets destinés à votre adresse IP et les rediriger vers
l'adresse que vous allez utiliser provisoirement.
Une configuration de réseau avec tunneling.
192.168.1.24 192.168.2.24
- -
| ppp0 = ppp0 = |
| aaa.bbb.ccc.ddd fff.ggg.hhh.iii |
| |
| /- - -\ /- - -\ |
| | | // | | |
|- -| A |- - - // - - - - | B | |
| | | // | | |
| \- - -/ \- - -/ |
| |
- -
Ce diagramme montre une autre raison possible d'utiliser l'encapsulation IPIP :
le réseau privé virtuel. Cet exemple présuppose que vous
ayez deux machines chacune avec une seule connexion Internet. Chaque hôte
a une seule adresse IP. Derrière chacune de ces machines se trouve
des réseaux privés locaux configurés avec des adresses IP
réservées. Supposez que vous vouliez permettre à chacun
des hôtes du groupe A de se connecter à n'importe quel hôte
du groupe B, comme s'ils étaient vraiment connectés à
l'Internet via un routage réseau. L'encapsulation IPIP vous permettra
de le faire. À noter que l'encapsulation ne vous permettra pas
de faire en sorte que chacun des hôtes des
réseaux A et B puissent parler à n'importe qui sur l'Internet,
vous aurez toujours besoin de choses comme le masquage IP pour pouvoir le faire.
L'encapsulation est normalement accomplie par une machine fonctionnant
comme routeur.
Le routeur Linux `A' sera configuré comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=fff.ggg.hhh.iii
#
# configuration éthernet
ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask eth0
#
# ppp0 configuration (start ppp link, set default route)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du périphérique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.1.1 up
route add -net 192.168.2.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
Le routeur Linux `B' sera configuré comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=aaa.bbb.ccc.ddd
#
# configuration éthernet
ifconfig eth0 192.168.2.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.2.0 netmask $mask eth0
#
# ppp0 configuration (start ppp link, set default route)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du périphérique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.2.1 up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
La commande :
root# route add -net 192.168.1.0 netmask $mask0 gw $remotegw tunl0
dit : `Envoyer tous les datagrammes destinés à
192.168.1.0/24 dans un paquet d'encapsulation ayant pour adresses de
destination
aaa.bbb.ccc.ddd'.
Notez que les configurations sont inversées à l'autre bout.
Le périphérique tunnel utilise
`gw' dans la commande route comme destination du paquet IP
où se trouve le datagramme qu'il doit router.
Cette machine doit savoir comment `désencapsuler' les paquets IPIP,
c'est à dire qu'elle doit aussi être configurée comme
périphérique tunnel.
Une configuration d'hôte pour l'encapsulation IPIP.
Ce n'est pas tout un réseau que vous aurez à router. Vous
pouvez par exemple ne router qu'une seule adresse IP. Dans ce cas vous
devrez configurer le périphérique
tunl sur la machine `distante' avec sa propre adresse IP et à
l'extrémité A n'utiliser qu'une route hôte (avec Proxy
Arp) plutôt qu'une route réseau via le périphérique
tunnel. Refaisons et modifions notre configuration de manière
appropriée. Maintenant nous avons seulement l'hôte
`B' qui veut agir comme s'il était à la fois
connecté à l'Internet et également au réseau distant
supporté par l'hôte
`A' :
192.168.1/24
-
| ppp0 = ppp0 =
| aaa.bbb.ccc.ddd fff.ggg.hhh.iii
|
| /- - -\ /- - -\
| | | // | |
|- -| A |- - - //- - - - -| B |
| | | // | |
| \- - -/ \- - -/
| aussi: 192.168.1.12
-
Le routeur Linux `A' sera configuré comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=fff.ggg.hhh.iii
#
# configuration éthernet
ifconfig eth0 192.168.1.1 netmask $mask up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask eth0
#
# configuration de ppp0 (démarre le lien ppp link, règle la route par
# défaut)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du périphérique de tunneling
ifconfig tunl0 192.168.1.1 up
route add -host 192.168.1.12 gw $remotegw tunl0
#
# Proxy ARP pour l'hôte distant
arp -s 192.168.1.12 xx:xx:xx:xx:xx:xx pub
L'hôte Linux `B' sera configuré comme suit :
#!/bin/sh
PATH=/sbin:/usr/sbin
mask=255.255.255.0
remotegw=aaa.bbb.ccc.ddd
#
# configuration de ppp0 (démarre le lien ppp, règle la route par défaut)
pppd
route add default ppp0
#
# configuration du périphérique de tunelling
ifconfig tunl0 192.168.1.12 up
route add -net 192.168.1.0 netmask $mask gw $remotegw tunl0
Ce type de configuration est vraiment typique d'une application IP-Mobile,
où un simple hôte veut seulement se balader sur l'Internet et
maintenir une adresse IP utilisable tout le temps. Référez-vous
au paragraphe Mobile-IP pour avoir plus d'informations
et savoir comment faire en pratique.
IP Masquerade
Un grand nombre de gens ont une simple connexion par téléphone pour
aller sur l'Internet. Presque tout le monde ne se voit offrir qu'une
seule adresse IP
par le founisseur d'accès avec ce type de configuration. Ceci
est normalement suffisant pour permettre un accès complet au
réseau. IP Masquerade est une astuce intelligente qui vous permet
d'avoir plusieurs machines utilisant une seule adresse IP, en faisant croire
aux autres hôtes qu'il n'y a que la machine supportant la connexion
(NdT : d'où le terme masquerade=duperie, mascarade).
Il y a qu'une seule mise en garde, qui est que la fonction masquage ne
travaille pratiquement que dans un seul sens : les hôtes masqués
peuvent appeler mais ne peuvent accepter ou recevoir des connexions
réseau de la part d'hôtes éloignés. Cela signifie
que certains services réseau comme talk ne peuvent fonctionner et
que d'autres, comme
ftp doivent être configurés pour fonctionner en mode passif
(PASV). Heureusement la plupart des services réseau comme
telnet, World Wide Web et irc fonctionnent correctement.
Options de compilation du noyau :
Code maturity level options --->
[*] Prompt for development and/or incomplete code/drivers
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] TCP/IP networking
[*] IP: forwarding/gatewaying
....
[*] IP: masquerading (EXPERIMENTAL)
Normalement votre machine Linux supportant un lien SLIP ou PPP se comportera
comme si elle était toute seule. De plus elle peut avoir un autre
périphérique réseau configuré, par exemple une
carte Ethernet, avec des adresses réseau réservée. Les
hôtes masqués seront ceux du second réseau. Chacun
de ces hôtes aura l'adresse IP du port Ethernet réglée
comme passerelle ou routeur par défaut.
Une configuration typique ressemble à ceci :
- -
\ | 192.168.1.0
\ | /255.255.255.0
\ - - - - - |
| | Linux | .1.1 |
NET =================| masq |- - - |
| PPP/slip | router| | - - - -
/ - - - - - | -| hôte |
/ | | |
/ | - - - -
- -
Masquerading avec IPFWADM (Noyaux 2.0.x)
Les commandes adéquates pour cette configuration sont :
# Routage réseau pour éthernet
route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
#
# Route par défaut pour le reste de l'internet.
route add default ppp0
#
# Fait en sorte que tous les hôtes du réseau 192.168.1/24 soient masqués.
ipfwadm -F -a m -S 192.168.1.0/24 -D 0.0.0.0/0
Masquerading avec IPCHAINS
Cela ressemble à l'utilisation avec IPFWADM mais la structure de la commande change:
# Routage réseau pour ethernet
route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 eth0
#
# Route par défaut vers le reste de l'internet.
route add default ppp0
#
# Fait en sorte que tous les hôtes sur le réseau 192.168.1/24 soient
# masqués.
ipchains -A forward -s 192.168.1.0/24 -j MASQ
Vous pouvez obtenir plus d'informations sur IP Masquerade sur la
Page d'informations sur l'IP Masquerade.
Il existe également un document très détaillé qui est le
``IP-Masquerade-mini-HOWTO'' (qui donne en plus des renseignements
pour configurer d'autres systèmes d'exploitation pour fonctionner
avec un serveur de masquage linux).
Pour obtenir des informations concernant les applications de IP
Masquerade, voyez la page
Applications IPMASK.
IP Transparent Proxy
IP transparent proxy est un procédé qui vous permet de rediriger des
serveurs ou des services destinés à une autre machine vers les
services de votre machine.
Typiquement c'est utile lorsque vous avez une machine
Linux routeur et qui
fournit aussi un serveur proxy. Vous redirigerez toutes les connexions
à ce service distant vers le serveur proxy local.
Options de compilation du noyau :
Code maturity level options --->
[*] Prompt for development and/or incomplete code/drivers
Networking options --->
[*] Network firewalls
....
[*] TCP/IP networking
....
[*] IP: firewalling
....
[*] IP: transparent proxy support (EXPERIMENTAL)
La configuration du dispositif transparent proxy est réalisé en
utilisant la commande
ipfwadm.
Par exemple :
ipfwadm -I -a accept -D 0/0 telnet -r 2323
Cet exemple fera en sorte que toutes les tentatives de connexion vers le port
telnet (23), de n'importe quel hôte,
seront redirigées vers le port
2323 de ce même hôte. Si vous utilisez un service sur ce port, vous pouvez
rediriger des connexions telnet, les enregistrer ou exécuter tout ce qui
bon vous semble.
Un exemple plus intéressant est la redirection de tout le trafic
http au travers d'un cache local. Cependant, le protocole utlisé par
les serveurs proxy diffère du protocole natif de http : quand un client se
connecte à www.server.com:80 et demande chemin/page,
quand il se connecte au cache local il contacte proxy.local.domain:8080
et recherche www.server.com/chemin/page.
Pour filtrer une demande http au travers du proxy local, vous devez
pouvoir adapter le protocole en insérant un petit serveur, appelé
transproxy (vous pouvez le trouver sur la toile). Vous pouvez choisir
de faire tourner transproxy sur le port 8081, et exécuter la
commande :
ipfwadm -I -a accept -D 0/0 80 -r 8081
Alors le programme transproxy recevra toutes les connexions
devant aller vers des serveurs externes et les passera au proxy local
après avoir corrigé les différences de protocole.
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IPv6
À peine pensez-vous avoir commencé à comprendre comment
fonctionne le réseau IP, que les règles ont changé !
IPv6 est l'abbréviation de version 6 du `Protocole Internet'
(version 6 de IP). Il fut développé initialement pour
calmer les inquiétudes de la communauté Internet. Les utilisateurs
s'inquiétaient d'une pénurie proche d'adresses IP pouvant être allouées.
Les adresse IPv6 sont codées sur 16 octets (128 bits). IPv6 inclut un certain nombre d'autres
changements, la plupart du temps des simplifications, qui rendront les
réseaux IPv6 plus facilement gérables que les réseaux IPv4.
Linux a déjà une implémentation IPv6 qui marche, mais pas
encore complètement, dans la série des noyaux 2.2.*.
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Sources de documentation pour IPv6 sous Linux
IPv6-HOWTO
IPv6 pour Linux.
Projet RPM Linux IPv6
FAQ/HOWTO IPv6
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IP Mobile
Le terme "mobilité IP" décrit la possibilité qu'un
hôte a de transférer sa connexion réseau d'un point de
l'Internet vers un autre sans changer d'adresse IP ou sans perdre la
connectivité. Normalement quand un hôte IP change de point de
connexion, il change aussi d'adresse IP.
La mobilité IP résoud ce problème en allouant une adresse
IP fixe à l'hôte qui se déplace et en utilisant une
encapsulation IP
(tunneling) avec routage automatique pour s'assurer que les datagrammes qui lui
sont destinés seront routés vers l'adresse effectivement
utilisée à ce moment.
Un projet est en cours en vue de fournir un paquetage complet
d'outils Linux pour
la mobilité IP. L'état de ce projet et les outils peuvent
être obtenus sur :
Linux Mobile IP Home Page.
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Multicast
L'IP Multicast permet de router simultanément des datagrammes IP
vers un certain nombre d'hôtes se trouvant sur des réseaux différents.
Ce mécanisme est exploité
pour fournir sur l'Internet des
applications prenant de la bande passante, telles que les transmissions
audio et video et autres nouvelles applications.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
[*] TCP/IP networking
....
[*] IP: multicasting
Un ensemble d'outils et quelques modifications de la configuration
réseau sont nécessaires.
Pour plus d'informations sur le support multicast pour Linux, voyez
le Multicast-HOWTO.html
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Mise en forme du trafic - Changer la bande passante allouée
Le metteur en forme de trafic est un gestionnaire de périphérique qui crée
de nouvelles interfaces; celles-ci sont limitées au point de vue trafic
selon les réglages de l'utilisateur, et se connectent aux
périphériques de réseau physiques pour la transmission réelle,
et peuvent donc être utilisées comme route vers l'extérieur en vue de
trafic réseau.
Le metteur en forme fut introduit sur Linux-2.1.15 et ensuite sur
Linux-2.0.36 (il apparut dans le 2.0.36-pre-patch-2 distributé par Alan
Cox, l'auteur du dispositif de mise en forme et le mainteneur de Linux-2.0).
Le metteur en forme de trafic ne peut être compilé qu'en tant que module,
et se configure à l'aide du programme
shapecfg avec des commandes comme :
shapecfg attach shaper0 eth1
shapecfg speed shaper0 64000
Ce metteur en forme de trafic ne peut contrôler que la bande passante
du trafic sortant, car les paquets sont transmis par le metteur en forme
si l'on se réfère aux tables de routage; ainsi, le fonctionnement
suivant ``un routage par adresse de départ'' peut aider à limiter
la bande passante totale d'hôtes spécifiques utilsant un routeur Linux.
Linux-2.2 possède déjà le support pour un tel routage et si vous en avez
besoin pour Linux-2.0, voyez le patch de Mike McLagan, sur
ftp.invlogic.com. Lisez le fichier Documentationnetworking/shaper.txt
pour plus d'informations.
Si vous voulez faire (une tentative de) mise en forme pour les paquets
entrants, essayez rshaper-1.01 (ou plus récent), sur ftp.systemy.it.
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DHCP et DHCPD
DHCP est l'acronyme de «Dynamic Host Configuration Protocol» (Protocole
de configuration dynamique d'un hôte). La création de DHCP a rendu
la configuration du réseau avec plusieurs hôtes extrêmement simple.
Au lieu de configurer chaque hôte séparément vous pouvez assigner tous
les paramètres communs à l'ensemble des hôtes utilisant un serveur DHCP.
Chaque fois qu'un hôte démarre il diffuse un paquet sur le réseau. Ce paquet
est un appel vers tous les serveurs DHCP situés sur le même segment pour
configurer l'hôte.
DHCP est extrêmement utile pour assigner des choses comme l'adresse IP, le
masque de réseau et la passerelle de chaque hôte.
Réglage d'un client DHCP pour les utilisateurs de LinuxConf
Sous linux, démarrez le programme linuxconf en tant que
super-utilisateur.
Ce programme est disponible avec toutes les versions de redhat et
fonctionne sous X aussi bien qu'en mode console. Il fonctionne également avec
les distributions Suse et Caldera.
Select Networking
----------------->Basic Host Information
----------------->Select Enable
----------------->Set Config Mode DHCP
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Réglage d'un serveur DHCP sous Linux
Récupérez DHCPD s'il n'est pas déjà installé sur votre machine.
Télécharger DHCPD
Note Brève: SOYEZ CERTAINS D'AVOIR L'OPTION MULTICAST INSTALLÉE
DANS LE NOYAU.
Si vous n'avez pas de distribution binaire pour votre version de linux, vous devrez compiler DHCPD.
Éditez /etc/rc.d/rc.local pour prendre en compte l'ajout d'une route vers
255.255.255.255.
Extrait du fichier README de DHCPd :
Afin que dhcpd fonctionne correctement avec des clients difficiles
(par exemple Windows 95), il doit être en mesure d'envoyer des paquets
vers l'adresse 255.255.255.255. Malheureusement, Linux insiste pour
changer l'adresse 255.255.255.255 en l'adresse de diffusion du sous-réseau
local (ici, 192.5.5.223). Il en résulte une violation du protocole
DHCP, et alors que de nombreux clients DHCP ne s'aperçoive pas de ce
problème, d'autres (par ex, tous les clients DHCP Microsoft) le font.
Les clients ayant ce problème apparaîtront comme ne voyant pas les messages
DHCPOFFER venant du serveur.
Sous le compte root, tapez ce qui suit :
route add -host 255.255.255.255 dev eth0
Si le message suivant apparait :
255.255.255.255: Unknown host
Essayez d'ajouter la ligne suivante à votre fichier /etc/hosts :
255.255.255.255 dhcp
Puis réessayez :
route add -host dhcp dev eth0
Options de DHCPD
Maintenant vous devez configurer DHCPd. Pour cela vous devez créer ou éditer
le fichier /etc/dhcpd.conf. Il existe une interface graphique pour la
configuration de dhcpd sous
linuxconf. On configure et règle ainsi DHCPD très facilement.
Si vous voulez le configurer à la main, suivez les instructions qui suivent.
Je suggère de le faire au moins une fois à la main. Cela vous aidera pour
faire des diagnostiques, ce qu'une interface graphique ne peut vous offrir.
Malheureusement Microsoft n'y croit pas.
Le plus facile est d'assigner des adresses IP de manière aléatoire.
Ci-dessous un exemple de fichier de configuration montrant le type
de réglage.
# Exemple de /etc/dhcpd.conf
# (ajoutez vos commentaires ici)
default-lease-time 1200;
max-lease-time 9200;
option subnet-mask 255.255.255.0;
option broadcast-address 192.168.1.255;
option routers 192.168.1.254;
option domain-name-servers 192.168.1.1, 192.168.1.2;
option domain-name "mydomain.org";
subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 {
range 192.168.1.10 192.168.1.100;
range 192.168.1.150 192.168.1.200;
}
Cela permet au serveur DHCP d'assigner au client une adresse IP comprise
entre 192.168.1.10 et 192.168.1.100 ou bien 192.168.1.150 et 192.168.1.200.
Une adresse IP sera allouée pendant 1200 secondes si le client ne demande pas
plus. Autrement l'allocation maximum permise sera 9200 secondes. Le serveur
envoie les paramètres suivants au client :
Utilisez 255.255.255.0 comme masque de sous-réseau
Utilisez 192.168.1.255 comme adresse de diffusion
Utilisez 192.168.1.254 comme passerelle par défaut
Utilisez 192.168.1.1 et 192.168.1.2 comme serveurs DNS.
Si vous spécifiez un serveur WINS pour vos clients Windows, vous devez insérer
l'option suivante dans le fichier dhcpd.conf.
option netbios-name-servers 192.168.1.1;
Vous pouvez aussi assigner des adresses IP spécifiques basées sur une adresse
ethernet MAC, par exemple
host haagen {
hardware ethernet 08:00:2b:4c:59:23;
fixed-address 192.168.1.222;
}
Cela assignera l'adresse IP 192.168.1.222 au client ayant une adresse ethernet
MAC de 08:00:2b:4c:59:23.
Démarrage du serveur
Dans la plupart des cas, l'installation de DHCP ne crée pas le fichier
dhcpd.leases. Dès lors, avant de démarrer le serveur, vous devez créer un
fichier vide :
touch /var/state/dhcp/dhcpd.leases
Pour démarrer le serveur DHCP, tapez simplement (ou bien insérez-le dans
les scripts de démarrage)
/usr/sbin/dhcpd
Cela démarre dhcpd sur le dispositif eth0. Si vous devez le démarrer sur un
autre dispositif, tapez simplement
/usr/sbin/dhcpd eth1
Si vous voulez tester une configuration bizarre vous pouvez démarrer
dhcpd en mode débogage. En tapant la commande suivante, vous pourrez voir
exactement ce qui se passe sur le serveur.
/usr/sbin/dhcpd -d -f
Démarrez un client et jetez un coup d'oeil sur la console du serveur.
Vous verrez apparaître un grand nombre de messages de débogage.
C'est fini
Routage avancé avec Linux-2.2
Le noyau 2.2 a accru les possibilités de routage de Linux de manière certaine.
Malheureusement la documentation pour exploiter ces nouvelles possibilités
est presque impossible à trouver, même si elle existe.
J'y ai passé un peu de temps et ai été en mesure de faire un petit quelque chose.
J'en mettrai plus quand j'aurai le temps et l'aide nécessaire pour comprendre
tout ce qui a été dit.
Dans les versions du noyau 2.0 et antérieures, Linux utilise la commande
route standard pour positionner les routes dans une seule table de
routage. Si vous aviez tapé netstat -rn à l'invite vous auriez pu
voir un exemple.
Dans les noyaux récents (2.1 et au-delà) vous avez une autre option.
Cette option est autorisée et vous permet d'avoir plusieurs tables de routage.
Les nouvelles règles donnent beaucoup plus de souplesse sur la façon de manipuler
les paquets. Vous pouvez choisir entre des routes basées non seulement sur
l'adresse de destination, mais aussi l'adresse de départ, TOS, ou un périphérique
de réception.
Les bases
Afficher la table de routage :
ip route
Maintenant sur ma machine cela donne la sortie suivante :
207.149.43.62 dev eth0 scope link
207.149.43.0/24 dev eth0 proto kernel scope link src 207.149.43.62
default via 207.149.43.1 dev eth0
La première ligne :
207.149.43.62 dev eth0 scope link est la route vers l'interface
La deuxième :
207.149.43.0/24 dev eth0 proto kernel scope link src 207.149.43.62
est la route qui dit tout ce qui va vers 207.149.43.0 doit aller vers
207.149.43.62.
La troisième :
default via 207.149.43.1 dev eth0 est la route par défaut.
Utiliser les informations
Maintenant que nous avons vu une table de routage de base, voyons comment l'utiliser. Tout d'abord lisez
name="the Policy
routing text." Si vous êtes embêtés, ne vous en faites pas -- c'est un texte
confus. Il vous donne tout ce que les nouvelles tables de routage peuvent faire.
Ajouter une route avec les nouveaux outils ip
Dans la section précédente, nous avons mentionné comment afficher la table de
routage et comment comprendre les bases. Impeccable, la sortie ressemble
de très près à la syntaxe que nous devons utiliser pour mettre en place la table
de routage correspondant exactement à nos besoins.
ip route add 207.149.43.62 dev eth0 scope link
ip route add 207.149.43.0/24 dev eth0 proto kernel scope link src 207.149.43.62
ip route add 127.0.0.0/8 dev lo scope link
ip route add default via 207.149.43.1 dev eth0
Comme vous pouvez le constater, les entrées et sorties sont presque les mêmes,
sauf le ip route add au début de chaque ligne.
Note: Je suis conscient que la documentation sur le routage avec les
noyaux 2.2 fait cruellement défaut. Dans les faits, je pense que TOUT LE MONDE
en est conscient. Si vous avez une petite expérience, contactez-nous s'il vous
plaît à
poet@linuxports.com
nous aimerions obtenir les informations que vous avez pour nous aider
à étoffer notre documentation!
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Utiliser NAT avec le noyau 2.2
Le système de traduction d'adresse réseau (NAT: Network Address Translation)
ressemble plutôt au « grand frère » standardisé du système de masquage IP de Linux.
Il est décrit en détail dans la RFC-1631 sur votre archive RFC la plus proche.
NAT fournit des possibiltés que IP Masquerade ne sait pas faire, ce qui le
rend plus apte à une utilsation de routeur pare-feu pour un réseau d'entreprise
et des installations de plus grande dimension.
Une implémentation alpha de NAT pour le noyau 2.0.29 de Linux a été développée
par
Michael.Hasenstein, Michael.Hasenstein@informatik.tu-chemnitz.de.
La documentation et l'implémentation de Michael se trouve sur :
la page web sur l'adressage réseau sous Linux
L'empilement TCP/IP du noyau 2.2, qui a été grandement amélioré, inclut
les fonctionnalités de NAT. Ce système semble rendre obsolète le travail de
Michael Hasenstein (Michael@informatik.tu-chemnitz.de).
Pour le rendre opérationnel vous devez activer dans le noyau
CONFIG_IP_ADVANCED_ROUTER, CONFIG_IP_MULTIPLE_TABLES (pour le système
de routage) et CONFIG_IP_ROUTE_NAT (pour un NAT rapide). De plus, si vous
voulez utiliser un réglage plus fin de NAT, vous devez activer
le pare-feu (CONFIG_IP_FIREWALL) et CONFIG_IP_ROUTE_FWMARK.
Pour faire fonctionner effectivement ces possibilités incluses dans le noyau,
vous aurez besoin du programme «ip» de Alexey Kuznyetsov
récupéré sur ftp://ftp.inr.ac.ru/ip-routing/.
Datagrammes NAT entrants
Maintenant pour traduire les adresses des datagrammes entrants, on utilise
la commande suivante :
ip route add nat <ext-addr>[/<masklen>] via <int-addr>
Ceci fait qu'un paquet entrant destiné à l'adresse "ext-addr"
(l'adresse visible sur l'internet extérieur) aura son champ d'adresse
converti en "int-addr" (l'adresse de votre réseau interne, derrière votre
passerelle ou pare-feu). Le paquet est alors routé suivant la table de routage locale. Vous pouvez traduire soit une adresse hôte unique, soit des blocs complets.
Exemples:
ip route add nat 195.113.148.34 via 192.168.0.2
ip route add nat 195.113.148.32/27 via 192.168.0.0
La première commande rend l'adresse interne 192.168.0.2 accessible en tant que
195.113.148.34. Le second exemple montre une réallocation du bloc
192.168.0.0-31 en 195.113.148.32-63.
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Les commandes IP pour les noyaux 2.2 (travail en cours)
ip
Si vous avez les outils iproute2 déjà installés, exécutez la commande ip,
ce qui vous permettra d'afficher la syntaxe de base.
[root@jd Net4]# ip
Usage: ip [ OPTIONS ] OBJECT { COMMAND | help }
where OBJECT := { link | addr | route | rule | neigh | tunnel |
maddr | mroute | monitor }
OPTIONS := { -V[ersion] | -s[tatistics] | -r[esolve] |
-f[amily] { inet | ipv6 | dnet | link } | -o[neline] }
Il y a plusieurs options disponibles :
-V, -Version donne la version de l'utilitaire ip que vous employez
puis vous rend la main.
-s, -stats, -statistics donne plus d'informations concernant
le périphérique spécifié. Vous pouvez mentionner plusieurs fois cette option
pour afficher plus d'informations.
-f, family suivi d'un nom identifiant la famille de protocole tel que :
inet, inet6 ou link spécifie la famille de protocole à utiliser, inet
désignant le standard IPv4 (le standard internet actuel),
inet6 désignant IPv6 (révolutionnaire, un standard internet qui ne sera
jamais implanté), et link (un lien physique). Si
vous ne donnez pas d'options, la famille de protocole est devinée et s'il
n'y a pas assez d'informations, ip reviendra aux réglages par défaut.
-o, -oneline indique la sortie de chaque enregistrement de périphérique
en une seule ligne.
-r, -resolve utilise le résolveur du système (par exemple DNS), pour
imprimer les noms réels associés aux adresses IP.
OBJECT C'est l'objet/périphérique que l'on veut gérer ou bien
sur lequel on veut obtenir des informations. Les types de périphériques
qui sont compris par l'implémentation actuelle sont :
link -- Le périphérique réseau, par exemple eth0 ou ppp0
address -- L'adresse IP (IP ou IPv6) du périphérique spécifié
neigh -- L'entrée de cache ARP ou NDISC
route -- L'entrée de la table de routage
rule -- Les règles de la base de données de la politique de routage
maddress -- L'adresse de multidiffusion
mroute -- L'entrée de cache de la route de multidiffusion
tunnel -- Faire ou non de l'encapsulation IP
Le nombre d'options possibles avec chaque type d'objet est fonction de la
nature de l'action à entreprendre. Comme règle de base, il est possible
d'ajouter,
de supprimer, ou de montrer le ou les objets, mais parmi ceux-ci
tous ne permettront pas d'utiliser des commandes supplémentaires. Bien sûr,
une commande d'aide est disponible pour chaque objet et lors de son utilisation,
celle-ci donnera une liste des conventions de syntaxe disponibles pour l'objet
en question.
Si vous ne spécifiez pas de commande, c'est celle par défaut qui sera exécutée.
Celle-ci donne la liste des objets, ou bien, si ce n'est pas
possible, vous obtiendrez une aide de base.
ARGUMENTS est la liste des arguments qui peuvent être donnés lors de
l'exécution de la commande. Le nombre d'arguments dépend de la commande et de
l'objet. Il existe deux types d'arguments :
Les drapeaux consistant en un mot-clé suivi d'une valeur.
Pour la commodité, chaque argument possède quelques valeurs par défaut,
qui peuvent être omises pour une utilisation plus facile. Par exemple
le paramètre dev> est pris par défaut pour une commande telle que
ip link.
Les erreurs... rendons grâce aux codeurs intelligents
Toutes les actions induites par les commandes sont dynamiques. Si la syntaxe
est incorrecte, il n'y aura pas de changement dans la configuration du
système. Comme toujours, il existe une exception : la commande ip link
, utilisée pour changer certains paramètres d'un périphérique.
Il est difficile de donner la liste de tous les messages d'erreur
(en particulier les erreurs de syntaxe), mais normalement leur signification
est explicite suivant le contexte de la commande.
Les erreurs les plus fréquentes sont :
1. Le réseau n'est pas configuré dans le noyau. Le message est :
Cannot open netlink socket: Invalid value (ne peut ouvrir la socket : valeur incorrecte).
2. RTNETLINK n'est pas configuré dans le noyau. Dans ce cas on obtiendra l'un
des messages suivants, selon la commande :
Cannot talk to rtnetlink: Connection refused (ne peut dialoguer avec rtnetlink: connexion refusée)
Cannot send dump request: Connection refused (ne peut envoyer
une demande de vidage (dump): connexion refusée).
3. L'option CONFIG_IP_MULTIPLE_TABLES n'a pas été choisie lors de la
configuration du noyau. Dans ce cas toute tentative d'utilisation de
la commande ip échouera, par exemple :
jd@home $ ip rule list RTNETLINK error: Invalid argument dump terminated
(erreur de règle ip dans la liste RTNETLINK: argument incorrect, vidage (dump) terminé).
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Utilisation du matériel courant pour PC
RNIS
Le Réseau Numérique à Intégration de Service (RNIS) (en anglais ISDN:
Integrated Services Digital Network)
est une série de normes donnant les spécifications d'un
réseau de données numériques à usage
général. Un `appel' RNIS crée un service synchrone de
données point à point vers la destination. RNIS est
généralement délivré sur une ligne à haut
débit divisée en un certain nombre de canaux discrets.
Il y a deux types de canaux, les `canaux B' qui transportent
effectivement les données utilisateurs, et un canal unique appelé
`canal D' qui est utilisé pour envoyer les informations de
contrôle pendant l'échange RNIS en vue d'établir des appels et
autres fonctions. En Australie, par exemple, RNIS peut être fourni sur
une liaison 2 Mps qui est divisée en 30 canaux B discrets de
64 kps et un canal D de 64 kps.
N'importe quel nombre de canaux peuvent être utilisés en
même temps et ceci dans toutes les combinaisons possibles.
Vous pouvez par
exemple établir 30 appels différents de 64 kps vers 30
destinations différentes, ou bien 15 appels de 128 kps chacun vers 15
destinations différentes (2 canaux utilisés par appel), ou
seulement un petit nombre d'appels, le reste étant inactif.
Un canal peut être utilisé pour des appels entrant ou sortant.
Le but initial de RNIS était de permettre aux sociétés de
Télécommunications de fournir un seul service de données
pouvant délivrer soit le téléphone (avec une voix
numérisée) ou bien des services de données vers votre domicile ou
votre bureau sans avoir à effectuer de changements pour
obtenir une configuration spéciale.
Il y a plusieurs façons de connecter votre
ordinateur à un service RNIS. L'une consiste à utiliser un
dispositif appelé `Adaptateur de Terminal' qui se branche sur
l'unité de terminal réseau que votre opérateur de
télécommunications a installé au moment de l'obtention de
votre service RNIS, et qui présente des interfaces séries.
L'une de ces interfaces est utilisée pour entrer les commandes pour
établir les appels et la configuration, et les autres sont
reliées aux périphériques réseau qui utiliseront
les circuits de données quand la connexion sera faite. Linux peut
travailler avec ce type de configuration sans modification, vous devez juste
traiter le port de l'adaptateur de terminal comme vous traitez tout
périphérique série. Une autre façon, qui est la raison d'être
pour le support RNIS dans le noyau, vous permet d'installer une carte RNIS
dans votre
machine Linux et le logiciel Linux prend en charge les protocoles et fait
les appels lui-même.
Options de compilation noyau :
ISDN subsystem --->
<<*> ISDN support
[ ] Support synchronous PPP
[ ] Support audio via ISDN
< > ICN 2B and 4B support
< > PCBIT-D support
< > Teles/NICCY1016PC/Creatix support
L'implémentation Linux de RNIS supporte différents types de cartes
internes RNIS.
Il y a celles énumérées dans les options de configuration noyau :
ICN 2B and 4B
Octal PCBIT-D
Teles ISDN-cards et compatibles
Certaines de ces cartes ont besoin de logiciels devant être
téléchargés pour les rendre opérationnelles. Il y a un
utilitaire séparé pour le faire.
Tous les détails pour configurer le support RNIS Linux se trouvent dans
le répertoire
/usr/src/linux/Documentation/isdn/ et un document FAQ
dédié à
isdn4linux est disponible sur
www.lrz-muenchen.de
(vous pouvez cliquer sur le drapeau anglais pour obtenir la version anglaise).
Note au sujet de PPP. L'ensemble des protocoles PPP peut travailler sur
des lignes série synchrone ou asynchrone. Le démon PPP
`pppd' couramment distribué pour Linux ne supporte que le mode
asynchrone. Si vous désirez utiliser les protocoles PPP avec votre
service RNIS vous aurez besoin d'une version spéciale. Les
détails pour la trouver se trouvent dans la documentation
mentionnée ci-dessus.
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PLIP pour Linux-2.0
Les noms de périphériques PLIP sont `plip0', `plip1', `plip2'.
Options de compilation du noyau :
Networking options ---i>
<*> PLIP (parallel port) support
PLIP (Parallel Line IP) est, comme SLIP,
utilisé pour fournir une connexion réseau point à
point entre deux machines, sauf qu'il est conçu pour
utiliser les ports parallèles de votre machine au lieu des ports
séries. Parce qu'il est possible de transmettre plus d'un bit en
même temps avec un port parallèle, on peut atteindre des
plus hautes vitesses avec l'interface
PLIP qu'avec une sortie série standard (un schéma de
câblage est donné plus loin dans ce document).
De plus, même
le plus simple des ports parallèles, le port imprimante, peut
être utilisé, au lieu d'acheter un UART 16550AFN relativement cher
pour vos ports séries. PLIP utilise beaucoup de CPU en comparaison d'une
liaison série et ce n'est sûrement pas un bon choix si vous avez
la possibilité d'avoir des cartes éthernet pas chères, mais ça fonctionne
lorsque rien d'autre n'est disponible, et ça fonctionne très bien.
Les gestionnaires PLIP entrent en compétition avec les autres gestionnaires du matériel
branché sur le port parallèle. Si vous voulez utiliser les deux, vous devez alors
les compiler en tant que modules pour pouvoir choisir quel port vous voulez
utiliser pour PLIP et quel port pour l'imprimante.
Voyez le document « Modules-mini-HOWTO » pour plus
d'informations sur la configuration des modules noyau.
Attention, notez que certains portables utilisent des circuits qui ne
peuvent pas
fonctionner avec PLIP car ils n'autorisent pas certaines combinaisons dont
PLIP a besoin et que les imprimantes n'utilisent pas.
L'interface Linux PLIP est compatible avec le Gestionnaire PLIP Crynwyr
Packet
et ceci signifie que vous pouvez connecter votre machine Linux avec une
machine DOS tournant avec n'importe quel logiciel TCP/IP
via PLIP.
Dans la série des noyaux 2.0.* les gestionnaires de périphérique PLIP sont affectés
aux ports e/s et IRQ comme suit :
device i/o addr IRQ
- - - - - - - - - -
plip0 0x3BC 5
plip1 0x378 7
plip2 0x278 2
Si vos ports parallèles ne correspondent pas aux combinaisons
précédentes alors vous pouvez changer les IRQ en utilisant la
commande
ifconfig avec le paramètre
`irq'. N'oubliez pas de valider les IRQ pour vos ports imprimantes dans
votre ROM BIOS s'il supporte cette option. Un autre moyen consiste à
spécifier les options ``io='' et ``irq='' sur la ligne de
commande de insmod, si vous utilisez les modules. Par exemple :
root# insmod plip.o io=0x288 irq=5
Le fonctionnement de PLIP est contrôlé par deux temporisations de
dépassement de temps, dont les valeurs par défaut devraient convenir la
plupart du temps. Vous devrez peut-être les augmenter si vous avez un ordinateur
particulièrement lent, auquel cas les valeurs devant être augmentées se trouvent
sur l'autre ordinateur. Il existe un programme appelé plipconfig qui
permet d'effectuer ces réglages sans recompiler le noyau. Il est fourni
avec de nombreuses distributions Linux.
Pour configurer une interface plip, vous devez invoquer les commandes
suivantes (ou les ajouter à vos scripts d'initialisation) :
root# /sbin/ifconfig plip1 localplip pointopoint remoteplip
root# /sbin/route add remoteplip plip1
Dans ce cas, le port utilisé est celui qui a l'adresse 0x378 ;
localplip et remoteplip sont les adresses IP utilisées
sur le câble PLIP. Je les mets personnellement dans la base de données
/etc/host :
# entrées plip
192.168.3.1 localplip
192.168.3.2 remoteplip
Le paramètre pointopoint a la même signification que
pour SLIP,
c'est-à-dire qu'il spécifie l'adresse de la machine
à l'autre bout de la liaison.
Dans la plupart des cas vous pouvez traiter l'interface PLIP comme si elle était une interface
SLIP, sauf que ni dip ni
slattach ne doivent, ou ne peuvent, être utilisés.
Plus d'information sur PLIP peut être obtenu avec
le document ``PLIP-mini-HOWTO''.
PLIP pour Linux-2.2
Durant le développement des versions 2.1 du noyau, le support concernant
les ports parallèles s'est amélioré.
Options de compilation du noyau :
General setup --->
[*] Parallel port support
Network device support --->
<*> PLIP (parallel port) support
Le nouveau code concernant PLIP se comporte comme l'ancien (on utilise
les mêmes commandes ifconfig et route comme dans le paragraphe
précédent), mais l'initialisation du système est différente en raison
du support port parallèle amélioré.
Le ``premier'' périphérique PLIP est toujours appelé ``plip0'', premier
signifiant celui qui est détecté en premier par le système, comme
pour les périphériques Ethernet. Le port parallèle utilisé de fait est
l'un de ceux qui sont disponibles, comme indiqué dans /proc/parport.
Par exemple, si vous n'avez qu'un seul port parallèle, vous n'aurez qu'un seul
répertoire appelé /proc/parport/0.
Si votre noyau ne détecte pas l'IRQ utilisée par votre port parallèle,
``insmod plip'' échouera ; dans ce cas, vous écrivez juste le chiffre
adéquat dans /proc/parport/0/irq et vous invoquez de nouveau
insmod.
Une information complète sur la gestion des ports parallèles est
disponible dans le fichier Documentation/parport.txt, qui se
trouve dans les sources du noyau.
PPP
En raison de la nature de PPP, sa taille, sa complexité, et sa souplesse
son propre HOWTO a été créé. Le PPP-HOWTO est toujours un
document du LDP mais son site
officiel est sur le site LinuxPorts à la section PPP.
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Client SLIP (Antique)
Les fichiers de périphériques SLIP sont nommés
`sl0', `sl1', etc. Le premier configuré étant
`0' et les autres s'incrémentant au fur et à mesure de leur configuration.
Options de compilation du noyau :
Network device support ---i>
[*] Network device support
<*> SLIP (serial line) support
[ ] CSLIP compressed headers
[ ] Keepalive and linefill
[ ] Six bit SLIP encapsulation
SLIP (Serial Line Internet Protocol) vous permet d'utiliser TCP/IP avec une
ligne série, ce peut être un téléphone et un modem,
ou tout autre ligne dédiée.
Bien sûr pour utiliser SLIP vous devez avoir accès à un
serveur SLIP dans votre entourage.
De nombreuses universités et de sociétés fournissent des
accès SLIP de par le monde.
SLIP utilise les ports séries de votre machine pour transporter les
datagrammes IP. Pour cela il doit prendre le contrôle du
périphérique série. Les noms de périphériques SLIP sont
sl0, sl1, etc. Comment ceux-ci correspondent avec vos
périphériques série ? Le code réseau utilise ce que l'on nomme un appel
ioctl (i/o control) pour transformer les périphériques série en
périphériques SLIP. Il y a deux programmes qui peuvent faire
cela, ce sont dip et slattach.
dip
dip (Dialup IP) est un programme élégant
capable de régler la vitesse du dispositif série, de demander
à votre modem d'appeler l'autre extrémité de la ligne, de
vous connecter automatiquement au serveur distant, de chercher des messages qui
vous ont été envoyés par le serveur et d'en extraire des
informations telles que votre adresse IP et de faire le
ioctl nécessaire pour basculer votre port série en mode SLIP.
dip est très flexible quant à l'utilisation de scripts et
grâce à ceci vous pouvez automatiser vos procédures de connexion.
On peut le trouver sur :
metalab.unc.edu.
Pour l'installer faites :
user% tar xvfz dip337o-uri.tgz
user% cd dip-3.3.7o
user% vi Makefile
root# make install
Le fichier Makefile suppose l'existence d'un groupe nommé
uucp,
mais vous pouvez le changer en dip ou SLIP, selon votre
configuration.
slattach
slattach au contraire de dip est un programme très
simple, très facile à utiliser, mais qui n'a pas la sophistication de
dip.
Il n'a pas la possiblité d'accepter des scripts, tout ce qu'il fait étant
de configurer votre périphérique série en
périphérique SLIP. Il suppose que vous avez toutes les
informations nécessaires et que la liaison série est
établie avant de l'invoquer.
slattach est idéal quand vous avez une liaison permanente avec
votre serveur, comme un câble physique ou une ligne dédiée.
Quand utiliser quoi ?
Vous devriez utiliser dip lorsque votre liaison vers la machine qui est
votre serveur SLIP est un modem, ou tout autre lien intermittent. Vous devriez
utiliser slattach quand vous avez une ligne dédiée,
peut-être un câble, entre votre machine et le serveur et qu'il n'y
a pas d'action spéciale nécessaire pour garder la ligne en
activité. Voir la section `Connexion SLIP permanente' pour plus de détails.
Configurer SLIP est analogue à la configuration
d'une interface Ethernet (voir la
section `Configurer un périphérique Ethernet' ci-dessus).
Cependant, il existe quelques différences.
Tout d'abord, les liens SLIP ne sont pas des réseaux Ethernet en ce sens
qu'il n'y a que deux hôtes sur le réseau, un à chaque
extrémité de la liaison. À la différence de l'Ethernet qui
est disponible dès que vous êtes câblé, avec SLIP,
en fonction du type de lien que vous avez, vous serez amené à
initialiser votre connexion réseau d'une manière spéciale.
Si vous utilisez dip, alors cela ne sera pas fait au moment du
démarrage de la machine, mais plus tard, quand vous serez prêt à
utiliser la liaison.
Il est possible d'automatiser la procédure. Si vous utilisez
slattach vous voudrez probablement ajouter une section dans votre
fichier
rc.inet1.
Ceci sera décrit bientôt.
Il y a deux types principaux de serveurs SLIP : serveurs avec adressage IP
dynamique et serveurs avec adressage IP statique. Presque tous les serveurs
SLIP vous demanderont à la connexion d'utiliser un nom d'utilisateur et
un mot de passe quand vous composez le numéro.
dip peut prendre en charge la connexion automatiquement.
Serveur SLIP statique avec une ligne téléphonique
et DIP
Le serveur SLIP statique est celui qui vous fournit une adresse IP qui reste
exclusivement la vôtre. À chaque fois que vous vous connectez à ce
serveur, vous configurez votre port SLIP avec cette adresse. Le serveur SLIP
statique répond à votre appel par modem, vous demande probablement
un nom d'utilisateur et un mot de passe, et ensuite dirige tous
les datagrammes destinés à votre adresse au travers de
cette connexion. Si vous avez un serveur statique, alors vous mettez des
entrées pour votre nom d'hôte et votre adresse IP (puisque vous
savez ce qu'elle sera) dans votre fichier
/etc/hosts. Vous devez aussi configurer d'autres fichiers
comme :
rc.inet2, host.conf, resolv.conf,
/etc/HOSTNAME et rc.local. N'oubliez pas qu'en configurant
rc.inet1, vous n'avez pas besoin d'ajouter de commandes
spéciales pendant la connexion SLIP puisque c'est
dip qui fait tout le dur labeur à votre place en configurant
votre interface. Vous avez besoin de donner à
dip les informations adéquates et il configure l'interface
pour vous après avoir demandé au modem d'établir
l'appel et de vous connecter au serveur.
Si votre serveur SLIP fonctionne comme cela alors vous pouvez directement
aller à la section `Utiliser Dip' pour apprendre à configurer
dip convenablement.
Serveur SLIP dynamique avec une ligne téléphonique et DIP
Le serveur SLIP dynamique vous alloue une adresse IP de
manière aléatoire, à partir d'un groupe d'adresses,
à chaque fois que vous vous connectez. Cela signifie qu'il n'y a
aucune garantie d'avoir la même adresse à chaque fois, et que
celle-ci peut être utilisée par quelqu'un d'autre
après la déconnexion. L'administrateur réseau qui a
configuré le serveur SLIP a assigné un groupe d'adresses que
le serveur SLIP peut utiliser quand il reçoit un appel entrant. Il
prend alors la première adresse inutilisée, guide l'appelant au
travers du processus de connexion et envoie un message de bienvenue contenant
l'adresse IP qu'il a allouée et continue d'utiliser cette adresse tout
le temps de l'appel.
Configurer ce type de serveur revient à configurer un serveur statique,
sauf que vous devez ajouter une étape pour obtenir
l'adresse IP allouée par le serveur puis configurer le
périphérique SLIP avec celle-ci.
Encore une fois, dip fait le sale boulot et les nouvelles versions
sont suffisamment élégantes pour non seulement établir la
connexion, mais aussi pour lire l'adresse IP inscrite dans le message de
bienvenue et la stocker de telle sorte que vous puissiez configurer votre
périphérique SLIP avec.
Si votre serveur SLIP fonctionne ainsi, alors vous
pouvez aller à la section `Utiliser DIP' pour savoir comment configurer
dip de manière adéquate.
Utiliser DIP
Comme expliqué plus haut, dip est un programme puissant
qui simplifie et automatise le processus de composition d'un numéro
vers un serveur SLIP, se connecte dessus, démarre la connexion et
configure les périphériques SLIP à l'aide des commandes
ifconfig et route appropriées.
Essentiellement, pour utiliser dip vous écrivez un `script dip'
qui est tout simplement une liste de commandes que
dip comprend et qui lui dit
comment réaliser chacune des actions que vous voulez qu'il
fasse. Voyez le fichier
sample.dip fourni avec dip pour avoir une idée de
la manière dont il travaille.
dip est vraiment un programme puissant, avec beaucoup d'options.
Au lieu de regarder chacune d'elles, il vaut mieux jeter un coup d'oeil dans
la page de manuel, le fichier README et les fichiers d'exemple qui sont fournis
avec votre version de dip.
Vous pouvez noter que le script sample.dip suppose que vous utilisez
un serveur SLIP statique, aussi vous connaissez votre adresse IP à
l'avance. Pour les serveurs SLIP dynamiques, les nouvelles versions de
dip incluent une commande que vous pouvez utiliser pour lire
et configurer automatiquement votre périphérique SLIP avec
l'adresse IP donnée par le serveur dynamique. L'exemple suivant
est une version modifiée du fichier
sample.dip fourni avec
dip337j-uri.tgz et qui est probablement un bon point de départ
pour vous. Vous pouvez le sauvegarder sous le nom de
/etc/dipscript et l'éditer pour l'adapter à votre
configuration :
#
# sample.dip Programme de support pour connexion IP.
#
# Ce programme (devrait montrer) montre comment utiliser DIP
# Il devrait fonctionner avec des serveurs dynamiques de type Annex,
# et si vous utilsez un serveur avec adresse statique utilsez alors le
# fichier sample.dip livré avec le paquetage dip337-uri.tgz.
#
#
# Version: @(#)sample.dip 1.40 07/20/93
#
# Auteur: Fred N. van Kempen, <waltje@uWalt.NL.Mugnet.ORG>
#
main:
# Après, postionner l'adresse et le nom de l'hôte distant.
# Ma machine s'appelle 'xs4all.hacktic.nl' (== 193.78.33.42)
get $remote xs4all.hacktic.nl
# Positionne le masque de réseau sur sl0 à 255.255.255.0
netmask 255.255.255.0
# Règle le port série et la vitesse.
port cua02
speed 38400
# Reset le modem et la ligne de terminal.
# Cela semble poser problème à certains!
reset
# Notez! Valeurs "standards" prédéfinies de "errlevel":
# 0 - OK
# 1 - CONNECT
# 2 - ERROR
#
# Vous pouvez les changer en faisant un grep dans *.c avec "addchat()"...
# On se prépare pour numéroter.
send ATQ0V1E1X4\r
wait OK 2
if $errlvl != 0 goto modem_trouble
dial 555-1234567
if $errlvl != 1 goto modem_trouble
# Nous sommes connectés. Nous nous enregistrons sur le système.
login:
sleep 2
wait ogin: 20
if $errlvl != 0 goto login_trouble
send MYLOGIN\n
wait ord: 20
if $errlvl != 0 goto password_error
send MYPASSWD\n
loggedin:
# Maintenant nous sommes enregistrés.
wait SOMEPROMPT 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# Demande au serveur de basculer en mode SLIP
send SLIP\n
wait SLIP 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# Obtenir et ajuster notre adresse IP grâce au serveur.
# Ici nous supposons qu'après le basculement du serveur en mode SLIP, celui-ci
# nous donne l'adresse IP
# mode that it prints your IP address
get $locip remote 30
if $errlvl != 0 goto prompt_error
# réglage des paramètres SLIP.
get $mtu 296
# S'assurer que "route add -net default xs4all.hacktic.nl" sera fait
default
# Dire bonjour, et en avant!
done:
print CONNECTED $locip ---> $rmtip
mode CSLIP
goto exit
prompt_error:
print TIME-OUT waiting for sliplogin to fire up...
goto error
login_trouble:
print Trouble waiting for the Login: prompt...
goto error
password:error:
print Trouble waiting for the Password: prompt...
goto error
modem_trouble:
print Trouble occurred with the modem...
error:
print CONNECT FAILED to $remote
quit
exit:
exit
L'exemple précédent suppose que vous appeliez un serveur SLIP
dynamique ; si vous appelez un serveur SLIP
statique, alors le fichier sample.dip fourni avec
dip337j-uri.tgz devrait vous convenir.
Quand on donne à dip la commande get $local,
il cherche dans le texte venant de l'extrémité de la ligne
une chaîne de caractères ressemblant à une adresse IP,
c'est à dire des ensembles de nombres séparés par des
caractères `.'. Cette modification fut mise en place plus
spécialement pour les serveurs SLIP
dynamiques, afin que le processus de lecture de l'adresse IP
fournie par le serveur soit automatisé.
L'exemple ci-dessus crée automatiquement une route par défaut
via votre liaison SLIP, et si ce n'est pas ce que vous voulez, car vous
avez une connexion Ethernet qui devrait être votre route par
défaut, alors enlevez la commande
default du script.
Après que le script ait fini de tourner, tapez la commande
ifconfig, et vous verrez que vous avez un périphérique
sl0. C'est votre périphérique SLIP. Si le besoin s'en
fait sentir, vous pouvez modifier manuellement sa configuration, après
que la commande dip soit finie, en utilisant les commandes
ifconfig et
route.
Notez que dip vous permet de choisir parmi différents
protocoles en utilisant la commande mode, l'exemple le plus
courant étant cSLIP pour utiliser SLIP avec compression.
Notez encore que les deux extrémités de la liaison doivent
être d'accord, aussi assurez-vous que ce que vous avez choisi est
en accord avec les réglages du serveur.
L'exemple montré ci-dessus est plutôt robuste et devrait
faire face à la plupart des erreurs. Référez-vous
à la page de manuel de dip pour plus d'informations.
Naturellement, vous pouvez, par exemple, modifier le script pour réaliser
des choses comme recomposer le numéro vers le serveur si la connexion
n'a pas été faite au bout d'un certain temps, ou même
essayer une série de serveurs si vous avez accès à
plus d'un d'entre eux.
Connexion permanente SLIP utilisant une ligne et slattach
Si vous avez deux machines reliées par un câble, ou si vous
êtes suffisamment riche pour avoir une ligne dédiée,
ou un autre type de connexion permanente entre votre machine et une autre,
alors vous n'avez pas besoin de vous casser la tête avec dip
pour régler votre liaison série.
slattach est un utilitaire très simple à utiliser
et vous permet d'avoir les fonctionnalités juste nécessaires
pour configurer votre connexion.
Puisque votre connexion est permanente, vous ajoutez quelques commandes
dans votre fichier rc.inet1. Tout ce dont vous avez besoin pour
une connexion permanente est de vous assurer que vous avez configuré
votre périphérique série à la bonne vitesse et
basculer votre périphérique série en mode SLIP.
slattach vous permet de faire ceci avec une seule commande.
Ajoutez ce qui suit à votre fichier
rc.inet1 :
#
# Attache une connexion SLIP statique sur une ligne dédiée
#
# configure /dev/cua0 à la vitesse de 19.2kbps et cslip
/sbin/slattach -p cslip -s 19200 /dev/cua0 &
/sbin/ifconfig sl0 IPA.IPA.IPA.IPA pointopoint IPR.IPR.IPR.IPR up
#
# Fin de SLIP statique.
Où :
IPA.IPA.IPA.IPA
représente votre adresse IP.
IPR.IPR.IPR.IPR
représente l'adresse IP de
l'hôte distant.
slattach alloue le premier périphérique SLIP disponible
au périphérique série spécifié.
slattach démarre avec sl0. Par conséquent la
première commande slattach relie le périphérique
sl0 au périphérique spécifé, puis sl1 la fois suivante, etc.
slattach vous permet de configurer un certain nombre de protocoles
grâce à l'argument -p. Dans votre cas vous utilisez
soit SLIP soit cSLIP suivant que vous voulez utiliser la
compression ou non.
Note : les deux extrémités doivent être d'accord sur
l'utilisation de la compression.
Serveur SLIP
Vous avez peut-être une machine connectée au réseau
et vous aimeriez que d'autres personnes puissent s'y connecter pour y chercher
des services de réseau, alors vous devez configurer votre machine
comme serveur. Si vous voulez utiliser SLIP comme protocole de ligne
série, vous avez trois possiblités pour configurer votre
machine Linux comme serveur SLIP. Ma préférence est la
première présentée, sliplogin, car elle semble
la plus facile à configurer et à comprendre, mais je
présenterai un résumé pour chacune, ainsi vous pourrez
décider par vous-même.
Serveur SLIP utilisant sliplogin.
sliplogin est un programme que vous pouvez utiliser à la place
du shell normal de connexion pour les utilisateurs SLIP, et qui convertit
la ligne terminal en ligne SLIP. Il vous permet de configurer votre
machine Linux soit en serveur à adresse statique (les utilisateurs
obtiennent toujours la même adresse à chaque connexion), soit
en serveur à adresse dynamique (les utilisateurs obtiennent
une adresse qui n'est pas forcément la même
que lors de la connexion précédente).
L'appelant se connecte comme sur un terminal standard, en donnant son
nom d'utilisateur et son mot de passe, mais au lieu d'avoir une invite de
shell après la connexion, sliplogin est exécuté
et cherche dans son fichier de configuration une entrée dont le nom
correspond à celui de l'appelant. S'il en détecte
une, il configure la ligne avec 8 bits de données,
et utilise un appel ioctl pour basculer celle-ci en ligne SLIP.
Quand ce processus est fini, la dernière étape de la
configuration prend place, sliplogin invoquant un script qui configure
l'interface SLIP avec l'adresse IP adéquate, ainsi que le masque de
réseau et positionne le routage approprié. Ce script est
appelé habituellement /etc/slip.login, mais tout comme
getty, si certains appelants nécessitent une initialisation
spéciale, alors vous pouvez créer des scripts de configuration
appelés /etc/slip.login.loginname qui seront utilisés
à la place du script par défaut.
Il y a quelques fichiers que vous devez configurer pour que
sliplogin travaille pour vous. Je décrirai comment et où
obtenir les logiciels et comment chacun est configuré. Ces fichiers sont :
/etc/passwd, pour l'acceptation des utilisateurs entrants;
/etc/slip.hosts, qui contient une information spécifique de chaque utilisateur entrant;
/etc/slip.login, qui s'occupe de la configuration du routage;
/etc/slip.tty, requis uniquement si vous configurez votre
serveur avec allocation d'adresse dynamique : il contient une
table des adresses à allouer.
/etc/slip.logout, qui contient les commandes de `nettoyage'
après une déconnexion volontaire ou intempestive.
Où obtenir sliplogin
Votre distribution contient peut-être déjà le paquetage;
si ce n'est pas le cas alors sliplogin peut être obtenu sur
metalab.unc.edu.
Le fichier tar contient à la fois les sources, les binaires
précompilés et une page de manuel.
Pour s'assurer que seuls les utilisateurs autorisés pourront faire
tourner le programme sliplogin, vous devez ajouter une entrée
dans votre fichier /etc/group similaire à la suivante :
..
slip::13:radio,fred
..
Lorsque vous installez le paquetage sliplogin, Makefile
change le groupe du programme sliplogin en slip, et cela
signifie que seuls les utilisateurs qui appartiennent à ce groupe
pourront l'exécuter. L'exemple donné ci-dessus ne permet
qu'aux utilisateurs radio et fred de pouvoir faire tourner
le programme sliplogin.
Pour installer les binaires dans le répertoire /sbin
et les pages de manuel dans la section 8, faites :
root# cd /usr/src
root# gzip -dc .../sliplogin-2.1.1.tar.gz | tar xvf -
root# cd sliplogin-2.1.1
root# <..éditez le Makefile si vous n'utilisez pas les shadow passwords..>
root# make install
Si vous voulez recompiler les binaires avant de les installer, faites
make clean avant de faire make install. Si vous voulez installer
les binaires autre part, vous devez éditer le fichier Makefile
et le modifier en conséquence.
Configurer /etc/passwd pour utiliser SLIP
Normalement vous devez créer des noms d'utilisateurs spéciaux,
pour ceux qui appellent avec SLIP, dans votre fichier /etc/passwd.
Une convention souvent suivie est d'utiliser le nom d'utilisateur de
l'appelant préfixée avec la lettre capitale `S'.
Ainsi, par exemple, si l'appelant s'appelle radio alors
vous pouvez créer une entrée dans le fichier /etc/passwd
ressemblant à ceci :
Sradio:FvKurok73:1427:1:radio SLIP login:/tmp:/sbin/sliplogin
Le nom du compte n'a pas réellement d'importance, du moment qu'il
ait une signification pour vous.
Note : l'appelant n'a pas besoin de répertoire home spécial
car il n'utilisera pas de shell sur la machine, dès lors /tmp
est un bon choix. Notez bien que sliplogin est utilisé
à la place du shell de connexion normal.
Configurer /etc/slip.hosts
Le fichier /etc/slip.hosts est le fichier où sliplogin
cherche les entrées correspondant au nom de connexion pour obtenir
les détails de configuration. C'est le fichier
où sont indiqués l'adresse IP et le masque de réseau qui
seront assignés à l'appelant et configurés pour leur
usage. Des exemples d'entrées pour deux utilisateurs, une
statique pour radio et l'autre dynamique pour albert ressemblent
à ceci :
#
Sradio 44.136.8.99 44.136.8.100 255.255.255.0 normal -1
Salbert 44.136.8.99 DYNAMIC 255.255.255.0 compressed 60
#
Les entrées du fichier /etc/slip.hosts sont :
Le nom de connexion de l'appelant.
L'adesse IP de la machine serveur, donc de la machine contenant ce fichier.
L'adresse IP qui sera attribuée à l'appelant. Si le champ vaut
DYNAMIC alors l'adresse IP sera allouée suivant les informations
contenues dans le fichier
/etc/slip.tty décrit plus loin. Note :
vous devez utiliser au moins la version 1.3 de sliplogin pour que cela
fonctionne.
Le masque de réseau assigné à la machine
appelante, en notation décimale, par exemple 255.255.255.0 pour un
masque de réseau de classe C.
Un réglage du mode SLIP qui active/désactive la compression. Les valeurs autorisées sont "normal" et "compressed".
Un paramètre de délai qui spécifie
combien de temps la ligne
peut rester inactive (aucun datagramme reçu) avant une
déconnexion automatique. Une valeur négative désactive
cette possiblité.
arguments optionnels.
Note : Vous pouvez mettre soit les noms d'hôtes soit les adresses IP en
notation décimale pointée pour les champs 2 et 3.
Si vous utilisez les noms d'hôtes, alors ces hôtes doivent
être résolubles, c'est à dire que votre machine
est capable de déterminer une adresse IP pour ces noms d'hôtes,
sinon le script échouera pendant l'appel. Vous pouvez le tester
en faisant telnet vers un nom d'hôte : si vous obtenez le message
`Trying nnn.nnn.nnn...' alors votre machine est capable de trouver une
adresse ip pour ce nom d'hôte. Si vous obtenez le message
`Unknown host', alors il n'en a pas. Dans ce cas essayez d'utiliser
l'adress IP en notation décimale pointée, ou bien voyez
du côté de votre configuration de solveur de noms (voir
la section Résolution de noms).
Les modes les plus courants de SLIP sont :
normal
mode SLIP normal non compressé.
compressed
mode avec compression van Jacobsen des en-têtes (cSLIP)
Bien sûr ils sont mutuellement exclusifs, vous devez utiliser l'un ou
l'autre. Pour plus d'informations sur les options disponibles, voir les pages
de manuels.
Configurer le fichier /etc/slip.login.
Après que sliplogin ait exploré le fichier
/etc/slip.hosts et ait trouvé une entrée qui
convient, il essaye d'exécuter le fichier
/etc/slip.login pour effectivement configurer l'interface SLIP avec
son adresse IP et son masque de réseau.
L'exemple de fichier /etc/slip.login fourni avec le paquetage
sliplogin ressemble à ceci :
#!/bin/sh -
#
# @(#)slip.login 5.1 (Berkeley) 7/1/90
#
# fichier générique de connexion pour une ligne SLIP. Invoqué par sliplogin
# avec les paramètres:
# $1 $2 $3 $4, $5, $6 ...
# unité SLIP vitesse pid arguments tirés de slip.host
#
/sbin/ifconfig $1 $5 pointopoint $6 mtu 1500 -trailers up
/sbin/route add $6
arp -s $6 <hw_addr> pub
exit 0
#
Notez que ce script utilise seulement les commandes ifconfig
et route pour configurer le périphérique SLIP
avec sa propre adresse IP, l'adresse IP de l'hôte distant
, le masque de réseau puis crée une route vers l'adresse distante
via le périphérique SLIP. C'est-à-dire la même
chose que si vous utilisiez la commande slattach.
Notez aussi l'utilisation de Proxy ARP pour s'assurer que les
hôtes placés sur le même segment éthernet que la machine serveur
sauront comment atteindre l'hôte qui s'est connecté.
Le champ <hw_addr> doit être l'adresse matérielle
de la carte Ethernet de la machine. Si votre machine serveur n'est pas sur un
réseau Ethernet, vous pouvez ignorer cette ligne.
Configurer le fichier /etc/slip.logout
Quand la connexion s'est arrêtée, assurez-vous que le
périphérique série soit revenu à son état
normal de telle sorte que les appelants suivants puissent se connecter
correctement. Ceci est accompli en utilisant le fichier
/etc/slip.logout. Il est de format très simple et est
appelé avec le même argument que le fichier
/etc/slip.login.
#!/bin/sh -
#
# slip.logout
#
/sbin/ifconfig $1 down
arp -d $6
exit 0
#
Tout ce qu'il fait est de `mettre à zéro' l'interface
qui supprimera la route précédemment créée.
Il utilise aussi la commande arp pour supprimer tout arp proxy en
place, encore une fois vous n'avez pas besoin de la commande arp
dans le script si votre machine serveur ne possède pas de port Ethernet.
Configurer le fichier /etc/slip.tty
Si vous utilisez une allocation d'adresse ip dynamique (tous les hôtes
configurés avec le mot-clé
DYNAMIC dans le fichier /etc/slip.hosts) alors vous devez
configurer le fichier
/etc/slip.tty pour afficher les adresses qui seront
assignées aux ports. Vous n'aurez besoin de ce fichier
que si vous voulez que votre serveur alloue des adresses aux utilisateurs
de manière dynamique.
Ce fichier est un tableau qui liste les périphériques
tty supportant les connexions SLIP entrantes et l'adresse
ip qui sera assignée aux utilisateurs se connectant à ceux-ci.
Son format est le suivant :
# slip.tty mappage d'adresses tty -> IP pour SLIP dynamique
# format: /dev/tty?? xxx.xxx.xxx.xxx
#
/dev/ttyS0 192.168.0.100
/dev/ttyS1 192.168.0.101
#
Ce que dit ce tableau est que les appelants qui se connectent sur le port
/dev/ttyS0 et dont le champ adresse dans le fichier
/etc/slip.hosts vaut sur
DYNAMIC auront l'adresse 192.168.0.100.
De cette manière vous n'avez besoin d'allouer qu'une seule adresse
par port pour tous les utilisateurs n'ayant pas besoin d'adresse
fixe. Ceci vous permet d'avoir le nombre minimum
d'adresses
nécessaires pour éviter du gaspillage.
Serveur Slip utilisant dip
Tout d'abord laissez-moi dire que certaines informations ci-dessous
proviennent des pages de manuel de dip, où la manière
de faire tourner Linux comme serveur SLIP est brièvement
décrite. Faites attention aussi que ce qui suit est fondé
sur le paquetage
dip337o-uri.tgz et ne s'applique vraisemblablement pas à
d'autres versions de dip.
dip possède un mode de traitement des données
d'entrée qui permet de localiser automatiquement
un utilisateur entrant
et qui configure la ligne série comme lien SLIP
suivant les informations trouvées dans le fichier
/etc/diphosts.
Ce mode est activé en invoquant dip
avec diplogin. Voilà donc comment utiliser dip comme
serveur SLIP, en créant des comptes spéciaux où
diplogin est utilisé comme shell de connexion.
La première chose à faire est de créer un lien
symbolique comme suit :
# ln -sf /usr/sbin/dip /usr/sbin/diplogin
Ensuite vous devez ajouter des entrées à la fois dans vos
fichiers /etc/passwd et
/etc/diphosts. Les entrées que vous devez
y mettre sont formatées comme suit :
Pour configurer Linux comme serveur SLIP avec dip, vous devez
créer quelques comptes SLIP spéciaux pour les utilisateurs,
où dip (en mode d'entrée) est utilisé comme
shell de connexion. Une convention suggérée est d'avoir
tous les comptes SLIP commençant avec la lettre
`S' majuscule, par exemple `Sfredm'.
Un exemple d'entrée dans /etc/passwd pour un utilisateur
SLIP ressemble à ceci :
Sfredm:ij/SMxiTlGVCo:1004:10:Fred:/tmp:/usr/sbin/diplogin
^^ ^^ ^^ ^^ ^^ ^^ ^^
| | | | | | \_ _ diplogin comme shell de connexion
| | | | | \_ _ _ _ Répertoire personnel
| | | | \_ _ _ _ _ _ _ Nom complet d'utilisateur
| | | \_ _ _ _ _ _ _ _ _ GID
| | \_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ UID
| \_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Mot de passe chiffré
\_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Nom de connexion Slip
Après la connexion de l'utilisateur, le programme login
(s'il trouve et accepte l'utilisateur) exécute la commande
diplogin. dip, lorsqu'il est invoqué en tant que
diplogin sait qu'il sera automatiquement
utilisé comme shell de connexion.
Quand il est démarré comme diplogin la
première chose qu'il fait est d'utiliser l'appel de la fonction
getuid() pour obtenir l'identificateur de l'utilisateur
appelant. Il regarde ensuite dans le fichier
/etc/diphosts pour trouver la première entrée
qui corresponde soit à l'utilisateur soit au
périphérique tty où l'appel est entré
et se configure lui-même de manière appropriée.
Par un choix judicieux : soit de donner à l'utilisateur
une entrée dans le fichier
diphosts, soit de laisser à l'utilisateur la
configuration par défaut, vous pouvez construire votre serveur de telle
manière que vous puissiez faire cohabiter des utilisateurs ayant
des adresses allouées statiquement ou dynamiquement.
dip ajoutera automatiquement une entrée `Proxy-ARP' si elle
est invoquée en mode d'entrée, aussi vous n'avez pas à
vous soucier d'ajouter de telles entrées manuellement.
Configurer /etc/diphosts
/etc/diphosts est utilisé par dip pour
examiner des configurations préétablies concernant
des hôtes éloignés. Ceux-ci peuvent être des
hôtes se connectant sur votre machine, ou bien des machines sur
lesquelles vous vous connectez.
Le format général de /etc/diphosts est :
..
Suwalt::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:CSLIP,1006
ttyS1::145.71.34.3:145.71.34.2:255.255.255.0:Dynamic ttyS1:CSLIP,296
..
Les champs sont :
nom de connexion : comme retourné par getpwuid(getuid())
ou bien le nom de tty.
inutilisé : pour compatibilité avec passwd
Adresse distante : adresse IP de l'appelant, soit
numérique soit nominative
Adresse locale : adresse IP de cette machine, soit
numérique soit nominative.
Masque de réseau : en notation décimale
pointée
Commentaires : vous y mettez ce que vous voulez.
protocole : Slip, CSlip, etc.
MTU : nombre décimal
Un exemple d'entrée /etc/net/diphosts pour un hôte
distant peut être :
Sfredm::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:SLIP,296
qui spécifie une liaison SLIP avec une adresse distante de 145.71.34.1
et un MTU de 296,
ou :
Sfredm::145.71.34.1:145.71.34.2:255.255.255.0:SLIP uwalt:CSLIP,1006
qui spécifie une liaison compatible cSLIP avec une adresse distante
de 145.71.34.1 et un MTU de 1006.
Dès lors, tous les utilisateurs à qui vous permettez
d'avoir une connexion avec allocation d'adresse IP statique auront une
entrée dans /etc/diphosts. Si vous voulez que des
utilisateurs qui appellent sur un port particulier aient leur adresse
allouée dynamiquement, vous devez avoir une entrée pour
le périphérique tty, mais pas d'entrée
pour l'utilisateur lui-même. Vous devez vous souvenir de configurer
au moins une entrée pour chaque périphérique tty
que vos utilisateurs entrants utiliseront pour être sûrs
qu'une configuration adéquate soit disponible, indépendamment
du modem sur lequel ils se connectent.
Quand un utilisateur se connecte, il recevra une invite normal de login
et une demande de mot de passe, pour lesquels il devra entrer son
identificateur SLIP et son mot de passe. Si tout est correct, l'utilisateur
ne verra pas de message spécial, il devra juste basculer en mode SLIP
chez lui et ensuite il sera connecté et configuré avec
les paramètres contenus dans le fichier diphosts.
Serveur SLIP utilisant l'ensemble dSLIP
Matt Dillon <dillon@apollo.west.oic.com> a écrit
un paquetage qui permet des liaisons SLIP non seulement entrantes mais aussi
sortantes. Le paquetage de Matt est une combinaison de petits programmes
et de scripts qui prennent en charge les connexions à votre place.
Vous aurez besoin de tcsh car au moins l'un des scripts en a
besoin. Matt fournit une copie binaire de l'utilitaire expect
car il est aussi nécessaire pour l'un des scripts.
Il serait préférable
d'avoir une certaine expérience de expect pour que ce
paquetage soit utile pour vous, mais que cela ne vous décourage pas.
Matt a écrit une bonne procédure d'installation dans le fichier
README, aussi je ne me fatiguerai pas à la répéter.
Vous pouvez récupérer le paquetage dSLIP sur son site
d'origine :
apollo.west.oic.com
/pub/linux/dillon_src/dSLIP203.tgz
ou bien sur :
metalab.unc.edu
/pub/Linux/system/Network/serial/dSLIP203.tgz
Lisez le fichier README et créez les entrées
/etc/passwd et
/etc/group avant de faire make install.
Autres technologies réseau
Les paragraphes suivants traitent de sujets spécifiques concernant
des technologies liées au réseau. Les informations qui y sont contenues
ne s'appliquent pas forcément aux autres types de technologies réseau.
Les sujets sont traités par ordre alphabétique.
ARCNet
Les noms de fichier périphériques de ARCNet sont `arc0e',
`arc1e', `arc2e' ... ou bien `arc0s', `arc1s', `arc2s', etc. La première carte détectée par le noyau devient
`arc0e' ou `arc0s' et les autres sont nommées en suivant dans
l'ordre de leur détection.
La lettre finale dépend de votre choix : soit un format d'encapsulation
de paquets Ethernet, soit un format de paquets suivant RFC1051.
Options de compilation du noyau :
Network device support --->
[*] Network device support
<*> ARCnet support
[ ] Enable arc0e (ARCnet "Ether-Encap" packet format)
[ ] Enable arc0s (ARCnet RFC1051 packet format)
Si vous avez construit convenablement votre noyau pour supporter
votre carte Ethernet, alors la configuration de la carte est facile.
Typiquement vous devriez utiliser quelque chose comme ceci :
root# ifconfig arc0e 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
root# route add -net 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 arc0e
Merci de vous référer aux documents
/usr/src/linux/Documentation/networking/arcnet.txt et
/usr/src/linux/Documentation/networking/arcnet-hardware.txt
pour d'autres informations.
Le support ARCNet fut développé par Avery Pennarun,
apenwarr@foxnet.net.
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Appletalk (AF_APPLETALK)
Le support Appletalk ne possède pas de noms de
périphériques spécifiques car il utilise les périphériques réseau existants.
Options de compilation noyau :
Networking options --->
<*> Appletalk DDP
Le support Appletalk permet à votre machine Linux de dialoguer avec
les réseaux Apple.
Son utilisation principale est de pouvoir partager des ressources,
comme les imprimantes et
les disques, entre vos ordinateurs Linux et Apple. Un logiciel
supplémentaire est requis, il s'appelle
netatalk. Wesley Craig netatalk@umich.edu représente
une équipe appelée le
`Research Systems Unix Group' à l'université du Michigan.
Celle-ci a élaboré le paquetage
netatalk, qui fournit un logiciel implémentant la pile protocole
Appletalk et quelques utilitaires.
Soit ce paquetage netatalk vous a été fourni avec votre
distribution Linux, soit vous pouvez le récupérer
par ftp depuis le site
University of Michigan
Pour construire et installer le paquetage, vous faites :
user% tar xvfz .../netatalk-1.4b2.tar.Z
user% make
root# make install
Vous pouvez éditer le fichier `Makefile' avant de faire appel à
make, plus
précisément pour changer la valeur de la variable
DESTDIR qui définit l'endroit où les fichiers seront
installés plus tard.
Le répertoire par défaut, /usr/local/atalk, semble
très raisonnable.
Configurer le support Appletalk.
La première chose à faire pour que tout fonctionne est de vérifier que
les entrées adéquates sont présentes dans le fichier
/etc/services. Ces entrées sont :
rtmp 1/ddp # Routing Table Maintenance Protocol
nbp 2/ddp # Name Binding Protocol
echo 4/ddp # AppleTalk Echo Protocol
zip 6/ddp # Zone Information Protocol
L'étape suivante consiste à créer les fichiers de
configuration Appletalk dans le répertoire
/usr/local/atalk/etc (ou bien à l'endroit où vous avez
installé le paquetage).
Le premier fichier à créer est /usr/local/atalk/etc/atalkd.conf.
Initialement ce fichier ne nécessite qu'une ligne qui indique le
périphérique supportant le réseau sur lequel sont vos
machines Apple :
eth0
Le programme démon Appletalk ajoutera d'autres détails quand il tournera.
Exporter un système de fichiers Linux avec Appletalk.
Vous pouvez exporter des systèmes de fichiers depuis votre machine Linux
vers le réseau en sorte qu'une machine Apple puisse les partager.
Pour cela vous devez configurer le fichier
/usr/local/atalk/etc/AppleVolumes.system. Il y a une autre fichier de configuration appelé
/usr/local/atalk/etc/AppleVolumes.default
qui a exactement le même format et qui décrit quels
systèmes de fichiers les utilisateurs connectés pourront recevoir
avec des privilèges d'invités.
Tous les détails, qui vous diront comment configurer ces fichiers et avec
quelles options, peuvent être trouvés dans la page de manuel
de afpd.
Un simple exemple :
/tmp Scratch
/home/ftp/pub "Public Area"
Ce qui exportera votre système de fichiers /tmp comme volume
AppleShare
`Scratch' et votre répertoire public ftp comme volume AppleShare
`Public Area'.
Les noms de volume ne sont pas obligatoires, le programme démon
pouvant les choisir pour vous, mais ça ne coûte rien de les
spécifier quand même.
Partager votre imprimante Linux avec Appletalk.
Partager votre imprimante Linux avec vos machines Apple est
très simple. Vous devez faire tourner le programme
papd qui est le démon protocole d'accès aux
imprimantes de Appletalk. Lorsque vous faites tourner ce programme il acceptera
les requêtes émanant de vos machines Apple et spoulera le travail
d'impression vers votre démon local d'impression.
Vous devrez éditer le fichier /usr/local/atalk/etc/papd.conf
pour configurer le démon.
La syntaxe de ce fichier est la même que le fichier habituel
/etc/printcap. Le nom que vous donnez à la définition
de l'imprimante
doit être conforme au protocole de désignation Appletalk, NBP.
Un exemple de configuration ressemble à ceci :
TricWriter:\
:pr=lp:op=cg:
Ce qui fera une imprimante nommée `TricWriter' disponible pour le
réseau Appletalk
et tous les travaux acceptés seront imprimés sur l'imprimante
linux `lp'
(telle que définie dans le fichier /etc/printcap) utilisant
lpd. L'entrée
`op=cg' indique que l'utilisateur linux `cg' est l'opérateur
de l'imprimante.
Démarrer Appletalk.
Bon, vous devriez être prêts pour essayer cette configuration de
base. Le fichier
rc.atalk fourni avec le paquetage netatalk devrait vous
convenir, alors vous faites ceci :
# /usr/local/atalk/etc/rc.atalk
et tout devrait démarrer et tourner sans problémes. Vous ne
devriez voir aucun message d'erreurs et le programme devrait vous envoyer des
messages sur la console indiquant chaque étape qui démarre.
Tester Appletalk.
Pour tester si le programme fonctionne correctement, allez sur une des
machines Apple, déroulez le menu Pomme, cliquez sur AppleShare,
et votre boîte Linux devrait apparaître.
Mises en garde sur Appletalk.
Vous aurez peut-être besoin de démarrer votre support
Appletalk avant de configurer votre réseau IP. Si vous avez des
problèmes pour démarrer vos programmes Appletalk, ou si
après les avoir démarrés vous avez des ennuis avec votre
réseau IP, essayez alors de mettre en route votre programme Appletalk
avant de faire démarrer
/etc/rc.d/rc.inet1.
Le démon afpd (Apple Filing Protocol Daemon) SECOUE
SÉVÈREMENT VOTRE DISQUE DUR. Derrière les points de
montage il crée deux répertoires appelés
.AppleDesktop et Network Trash Folder. Ensuite, pour chaque
répertoire auquel vous accédez il crée un
sous-répertoire
.AppleDouble pour pouvoir stocker des fichiers de ressource, etc.
Réfléchissez bien avant d'exporter /,
vous aurez besoin de pas mal de temps pour tout nettoyer.
Le programme afpd attend des mots de passe en clair venant des
Macs. La sécurité pouvant être un problème,
soyez donc
attentifs lors de l'utilisation de ce démon sur une machine
connectée sur l'Internet et ne vous en prenez qu'à
vous-même si quelqu'un de mal intentionné vous fait des
misères.
Les outils de diagnostic existants tels que netstat et
ifconfig ne supportent pas Appletalk. Les informations peuvent
être trouvées dans le répertoire
/proc/net/ si vous en avez besoin.
Autres informations
Pour en savoir plus sur la configuration de Appletalk pour Linux,
référez vous à la page de
Anders Brownworth Linux Netatalk-HOWTO disponible à l'url
thehamptons.com.
ATM
Werner Almesberger <werner.almesberger@lrc.di.epfl.ch> dirige
un projet en vue de fournir un support Mode de Transfert Asynchrone
(Asynchronous Transfer Mode) pour Linux.
Les informations sur l'état du projet se trouvent sur :
lrcwww.epfl.ch.
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AX25 (AF_AX25)
Les noms de périphériques AX.25 sont `sl0', `sl1', etc. avec les noyaux 2.0.* ou
`ax0', `ax1', etc. avec les noyaux 2.1.*.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont couverts par le document
AX25-HOWTO.
Ces protocoles sont utilisés par les radio-amateurs du monde entier
pour l'expérimentation packet-radio.
L'essentiel du travail d'implémentation de ces protocoles a
été réalisé par
Jonathon Naylor, jsn@cs.nott.ac.uk.
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DECNet
Le support pour DECNet est en cours d'élaboration. Vous devriez le voir
apparaitre dans l'un des prochains noyaux
2.1.*.
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FDDI (Fiber Distributed Data Interface)
Les noms de périphériques FDDI sont `fddi0', `fddi1',
`fddi2' etc. La première carte détectée par le noyau
s'appelle
`fddi0' et le reste est nommé dans l'ordre de détection.
Larry Stefani, lstefani@ultranet.com, a développé un
gestionnaire pour les cartes
Digital Equipment Corporation FDDI EISA et PCI.
Options de compilation noyau :
Network device support --->
[*] FDDI driver support
[*] Digital DEFEA and DEFPA adapter support
Lorsque vous avez construit et installé votre noyau pour supporter
le gestionnaire FDDI, la configuration de l'interface FDDI est presque
identique à celle d'une interface Ethernet. Vous devez spécifier
le nom de l'interface FDDI appropriée dans les commandes
ifconfig et route.
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Relais de trames (Frame Relay)
Les noms de périphériques de `relais de trames' sont `dlci00',
`dlci01' etc pour les systèmes d'encapsulation
DLCI et `sdla0', `sdla1' etc pour les FRAD(s) (Frame Relay Access
Device).
Le relais de trames est une nouvelle technologie réseau conçue pour
s'adapter au trafic de transmission de données `par à coups'
ou de nature intermittente.
Vous vous connectez à un réseau de ce type
en utilisant un dispositif d'accès par relais de trames (FRAD).
Les supports Linux relais de trames supportent IP par-dessus celui-ci comme
décrit dans la RFC-1490.
Options de compilation noyau :
Network device support --->
<*> Frame relay DLCI support (EXPERIMENTAL)
(24) Max open DLCI
(8) Max DLCI per device
<*> SDLA (Sangoma S502/S508) support
Mike McLagan, mike.mclagan@linux.org, a développé le support Frame Relay et les outils de configuration.
À l'heure actuelle le seul FRAD supporté est, à ma connaissance,
Sangoma Technologies
S502A, S502E et S508.
et Emerging Technologies. Leur site se trouve sur
ici.
Je voudrais dire quelquechose. J'ai une expérience personnelle avec
Emerging Technologies et je vous les recommande pas. Je les ai trouvés
absolument pas professionnels et très grossiers. Si quelqu'un d'autre
a eu une bonne expérience avec eux, faites le moi savoir. A leur décharge,
leur produit est souple d'utilisation et paraît stable.
Pour configurer les systèmes FRAD et DLCI après avoir reconstruit
votre noyau, vous aurez besoin des outils de configuration. Ils sont
disponibles sur
ftp.invlogic.com.
Compiler et installer les outils est très facile, mais le manque de
fichier Makefile au premier niveau oblige à le faire à la main :
user% tar xvfz .../frad-0.15.tgz
user% cd frad-0.15
user% for i in common dlci frad; make -C $i clean; make -C $i; done
root# mkdir /etc/frad
root# install -m 644 -o root -g root bin/*.sfm /etc/frad
root# install -m 700 -o root -g root frad/fradcfg /sbin
root# install -m 700 -o root -g root dlci/dlcicfg /sbin
Notez que ces commandes utilisent la syntaxe du shell sh,
et si vous utilisez csh (comme tcsh),
la boucle for sera
différente.
Après l'installation vous devez créer un fichier
/etc/frad/router.conf
Vous pouvez utiliser cet exemple, qui est une version modifiée de l'un
des fichiers donné en exemple :
# /etc/frad/router.conf
# C'est un modèle de configuration pour relais de trames.
# Tout y est inclus. Les valeurs par défaut sont fondées sur le code
# fourni avec les gestionnaires DOS de la carte Sangoma S502A.
#
# Une ligne avec '#' est un commentaire
# Les blancs sont ignorés (vous pouvez utiliser des tabulations aussi).
# Les sections [] inconnues et les entrées inconnues sont ignorées.
#
[Devices]
Count=1 # nombre de périphériques à configurer
Dev_1=sdla0 # nom d'un périphérique
#Dev_2=sdla1 # nom d'un périphérique
# Ce qui est spécifie ici s'applique à tous les périphériques, et peut être
# mis à jour pour chaque carte individuelle.
#
Access=CPE
Clock=Internal
KBaud=64
Flags=TX
#
# MTU=1500 # Taille maximum de l'unité de transfert 4096 par défaut
# T391=10 # valeur de T391 5 - 30, 10 par défaut
# T392=15 # valeur de T392 5 - 30, 15 par défaut
# N391=6 # valeur de N391 1 - 255, 6 par défaut
# N392=3 # valeur de N392 1 - 10, 3 par défaut
# N393=4 # valeur de N393 1 - 10, 4 par défaut
# On spécifie ici les valeurs par défaut pour toutes les cartes
# CIRfwd=16 # CIR forward 1 - 64
# Bc_fwd=16 # Bc forward 1 - 512
# Be_fwd=0 # Be forward 0 - 511
# CIRbak=16 # CIR backward 1 - 64
# Bc_bak=16 # Bc backward 1 - 512
# Be_bak=0 # Be backward 0 - 511
#
#
# Configurations spécifiques
#
#
#
# Sangoma S502E
#
[sdla0]
Type=Sangoma # Type de périphérique à configurer, actuellement seul
# SANGOMA est reconnu
#
# Spécifique des types 'Sangoma'
#
# cartes S502A, S502E, S508
Board=S502E
#
# Le nom du logiciel de carte en essai pour Sangoma
# Testware=/usr/src/frad-0.10/bin/sdla_tst.502
#
# Le nom du logiciel de carte FR
# Firmware=/usr/src/frad-0.10/bin/frm_rel.502
#
Port=360 # Port pour cette carte particulière
Mem=C8 # Adresse de fenêtre mémoire, A0-EE, dépend de la carte
IRQ=5 # numéro d'IRQ, pas nécessaire pour S502A
DLCIs=1 # Nombre de DLCI attachés à ce périphérique
DLCI_1=16 # numéro du premier DLCI, de 16 à 991
# DLCI_2=17
# DLCI_3=18
# DLCI_4=19
# DLCI_5=20
#
# Ce qui est spécifie ici s'applique au périphérique seulement,
# et remplace les valeurs par défaut
#
# Access=CPE # CPE ou NODE, CPE par défaut
# Flags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames,DropAborted,Stats,MCI,AutoDLCI
# Clock=Internal # Externe ou Interne, Interne par défaut
# Baud=128 # Débit spécifié du CSU/DSU attaché
# MTU=2048 # Taille maximum de l'unité de transfert 4096 par défaut
# T391=10 # valeur de T391 5 - 30, 10 par défaut
# T392=15 # valeur de T392 5 - 30, 15 par défaut
# N391=6 # valeur de N391 1 - 255, 6 par défaut
# N392=3 # valeur de N392 1 - 10, 3 par défaut
# N393=4 # valeur de N393 1 - 10, 4 par défaut
#
# Le second periphérique est une autre carte
#
# [sdla1]
# Type=FancyCard # Type de périphérique à configurer.
# Board= # Type de carte Sangoma
# Key=Value # valeurs spécifiques pour ce type de périphérique
#
# Paramètres de configuration DLCI par défaut.
# Peuvent être écrasés par des configurations spécifiques
#
CIRfwd=64 # CIR forward 1 - 64
# Bc_fwd=16 # Bc forward 1 - 512
# Be_fwd=0 # Be forward 0 - 511
# CIRbak=16 # CIR backward 1 - 64
# Bc_bak=16 # Bc backward 1 - 512
# Be_bak=0 # Be backward 0 - 511
#
# Configuration DLCI
# Optionnel. La convention d'appellation est
# [DLCI_D<devicenum>_<DLCI_Num>]
#
[DLCI_D1_16]
# IP=
# Net=
# Mask=
# Drapeaux définis par Sangoma: TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# DLCIFlags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# CIRfwd=64
# Bc_fwd=512
# Be_fwd=0
# CIRbak=64
# Bc_bak=512
# Be_bak=0
[DLCI_D2_16]
# IP=
# Net=
# Mask=
# Drapeaux définis par Sangoma: TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# DLCIFlags=TXIgnore,RXIgnore,BufferFrames
# CIRfwd=16
# Bc_fwd=16
# Be_fwd=0
# CIRbak=16
# Bc_bak=16
# Be_bak=0
Lorsque vous avez construit votre fichier /etc/frad/router.conf,
la seule étape restante est de configurer les périphériques eux-mêmes.
C'est un tout petit peu plus compliqué que la configuration normale d'un
périphérique réseau; vous devez vous souvenir de monter
le périphérique FRAD avant les périphériques d'encapsulation DLCI.
#!/bin/sh
# Configure le materiel frad et les parametres DLCI
/sbin/fradcfg /etc/frad/router.conf || exit 1
/sbin/dlcicfg file /etc/frad/router.conf
#
# Montage du dispositif FRAD
ifconfig sdla0 up
#
# Configure les interfaces d'encapsulation DLCI et le routage
ifconfig dlci00 192.168.10.1 pointopoint 192.168.10.2 up
route add -net 192.168.10.0 netmask 255.255.255.0 dlci00
#
ifconfig dlci01 192.168.11.1 pointopoint 192.168.11.2 up
route add -net 192.168.11.0 netmask 255.255.255.0 dlci00
#
route add default dev dlci00
#
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IPX (AF_IPX)
Le protocole IPX est la plupart du temps utilisé dans les environnements
réseaux locaux Novell NetWare(tm).
Linux offre un support pour ce protocole, et peut être
configuré pour agir comme extrémité réseau, ou
comme routeur pour les environnements réseaux IPX.
Options de compilation du noyau :
Networking options ---i>
[*] The IPX protocol
[ ] Full internal IPX network
Le protocole IPX et le NCPFS sont traités en détail dans le
document IPX-HOWTO.
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NetRom (AF_NETROM)
Les noms de périphériques NetRom sont `nr0', `nr1', etc.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
[*] Amateur Radio NET/ROM
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont décrits dans le document
AX25-HOWTO.
Ces protocoles sont utilisés par les radio-amateurs dans le monde
entier pour l'expérimentation du packet-radio.
L'essentiel du travail d'implémentation a été fait par
Jonathon Naylor, jsn@cs.not.ac.uk.
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Protocole Rose (AF_ROSE)
Les noms de périphériques Rose sont `rs0', `rs1', etc.
.
Rose est disponible dans la série des noyaux 2.1.*.
Options de compilation du noyau :
Networking options --->
[*] Amateur Radio AX.25 Level 2
<*> Amateur Radio X.25 PLP (Rose)
Les protocoles AX25, Netrom et Rose sont expliqués dans le
AX25-HOWTO.
Ces protocoles sont utilisés par les opérateurs radio-amateur du
monde entier pour l'expérimentation du packet-radio.
L'essentiel du travail d'implémentation de ces protocoles a
été réalisé par
Jonathon Naylor, jsn@cs.not.ac.uki.
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Support SAMBA - `NetBEUI', `NetBios', `CIFS'.
SAMBA est une implémentation du protocole Session Management Block. Samba
permet aux Systèmes Microsoft et autres de monter et d'utiliser
vos disques et imprimantes.
SAMBA et sa configuration sont décrits en détail dans le
SMB-HOWTO.
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Support STRIP (Starmode Radio IP)
Les noms de périphériques STRIP sont `st0', `st1', etc.
Options de compilation du noyau :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Radio network interfaces
< > STRIP (Metricom starmode radio IP)
STRIP est un protocole conçu spécialement pour un certain type
de modems radio Metricom dans le cadre d'un projet de recherche conduit par
l'Université de Stanford appelé
MosquitoNet Project.
Il y a un tas de choses intéressantes à lire, même si vous
n'êtes pas directement concerné par le projet.
Les radios Metricom se connectent sur un port série et emploient
la technologie à large bande spectrale et peuvent aller jusqu'à
100kbps.
Des informations sur ceux-ci sont disponibles sur :
Le serveur web de Metricom.
À l'heure actuelle, les outils réseau habituels ne
supportent pas le gestionnaire
STRIP, vous devez donc télécharger des outils
personnalisés à partir du serveur web MosquitoNet. Pour avoir
des détails sur les logiciels à utiliser allez voir :
MosquitoNet STRIP Page.
En résumé la configuration consiste à utiliser un
programme slattach modifié pour régler la discipline
de ligne d'un périphérique série pour SLIP,
puis à configurer le périphérique `st[0-9]'
résultant comme vous le feriez pour Ethernet avec une exception
importante : pour des raisons techniques STRIP ne supporte pas le protocole
ARP , vous devez alors configurer manuellement les entrées ARP pour
chacun des hôtes de votre sous-réseau. Cela ne devrait pas
être trop contraignant.
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Token Ring
Le noms de périphériques Token ring sont `tr0', `tr1'
etc. Token Ring est un protocole LAN standard IBM en vue d'éviter
les collisions en fournissant un mécanisme qui n'autorise qu'une
seule station du LAN à transmettre à un moment donné.
Un `jeton' est détenu par une station à un moment donné,
et celle-ci est la seule autorisée à émettre. Lorque c'est
fait, elle passe le jeton à la station suivante. Le jeton fait
le tour de toutes les stations actives, d'où le nom de `Token Ring'
(anneau à jeton).
Options de compilation du noyau :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Token Ring driver support
< > IBM Tropic chipset based adaptor support
La configuration de token ring est identique à celle de l'Ethernet
à l'exception du nom de périphérique réseau à configurer.
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X.25
X.25 est un protocole de circuit basé sur la commutation de paquets
défini par le
C.C.I.T.T. (un groupe de normalisation reconnu par les compagnies de
télécommunications dans la plupart du monde). Une
implémentation de X.25 et LAPB est en cours dans les noyaux
récents 2.1.*.
Jonathon Naylor jsn@cs.nott.ac.uk dirige le développement
et une liste de diffusion a été créée pour discuter
des affaires relatives à X.25 pour Linux. Pour y souscrire, envoyez
un message à :
majordomo@vger.rutgers.edu avec le texte
"subscribe linux-x25" dans le corps du message.
Les dernières versions des outils de configuration peuvent être
obtenues sur le site ftp de Jonathon à
ftp.cs.nott.ac.uk.
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Carte WaveLan
Les noms de périphériques Wavelan sont `eth0', `eth1',
etc.
Options de compilation du noyau :
Network device support --->
[*] Network device support
....
[*] Radio network interfaces
....
<*> WaveLAN support
La carte WaveLAN est une carte LAN sans-fil à large bande. Elle ressemble
beaucoup en pratique à une carte Ethernet et se configure presque de la
même manière.
Vous pouvez avoir des informations sur la carte Wavelan sur
Wavelan.com.
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Câbles et câblages
Ceux qui sont habiles du fer à souder peuvent vouloir fabriquer leurs
propres câbles pour relier deux machines Linux. Les schémas de
câblage suivants pourront les y aider.
Câble série NULL Modem
Tous les câbles NULL modem ne se ressemblent pas. Une grosse partie
d'entre eux ne font
que faire croire à votre ordinateur que tous les signaux
appropriés sont présents et échangent les
données de
transmission et de réception. C'est bien, mais cela signifie que
vous devez utiliser le contrôle de flux logiciel (XON/XOFF) qui est
moins efficace que le contrôle de flux matériel. Le câble
suivant donne la meilleure transmission de signal entre les deux machines
et vous permet d'utiliser le contrôle de flux matériel (RTS/CTS).
Pin Name Pin Pin
Tx Data 2 - - - - - - - - - - - - - - - -3
Rx Data 3 - - - - - - - - - - - - - - - -2
RTS 4 - - - - - - - - - - - - - - - -5
CTS 5 - - - - - - - - - - - - - - - -4
Ground 7 - - - - - - - - - - - - - - - -7
DTR 20 -\- - - - - - - - - - - - - - -8
DSR 6 -/
RLSD/DCD 8 - - - - - - - - - - - - - -/- 20
\- 6
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Câble port parallèle (câble PLIP)
Si vous avez l'intention d'utiliser le protocole PLIP entre deux machines
alors ce câble vous conviendra indépendamment du type de
port parallèle installé.
Pin Name pin pin
STROBE 1*
D0->ERROR 2 - - - - - - 15
D1->SLCT 3 - - - - - - 13
D2->PAPOUT 4 - - - - - - 12
D3->ACK 5 - - - - - - 10
D4->BUSY 6 - - - - - - 11
D5 7*
D6 8*
D7 9*
ACK->D3 10 - - - - - - 5
BUSY->D4 11 - - - - - - 6
PAPOUT->D2 12 - - - - - - 4
SLCT->D1 13 - - - - - - 3
FEED 14*
ERROR->D0 15 - - - - - - 2
INIT 16*
SLCTIN 17*
GROUND 25- - - - - - -25
Notes :
Ne pas connecter les broches marquées avec un astérisque
`*'.
Les masses supplémentaires sont 18,19,20,21,22,23 et 24.
Si le câble que vous utilisez possède un blindage,
il doit être connecté à une des prises DB-25 et
une seule extrémité.
Attention : un câble PLIP mal branché peut détruire
votre carte contrôleur. Soyez attentifs et vérifiez
chaque connexion deux fois pour être sûr de ne pas vous
créer de travail inutile ou de gros ennuis.
Bien que l'on puisse utiliser des câbles PLIP sur des longues distances,
évitez-le si possible. Les spécifications du câble
permettent d'avoir une longueur d'environ 1 mètre. Faites attention
si vous utilisez de grandes longueurs, car les sources de champs
magnétiques élevés comme la foudre, les lignes de
puissance et les émetteurs radio peuvent interférer et
parfois endommager votre carte contrôleur. Si vous voulez vraiment
connecter deux de vos ordinateurs sur une grande distance, utilisez plutôt
des cartes Ethernet et un câble coaxial.
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Câblage Ethernet 10base2 (coaxial fin)
10base2 est un standard de câblage Ethernet spécifiant
l'utilisation d'un câble coaxial 50 ohms avec un diamètre
d'environ 5 mm. Il faut se souvenir d'un nombre important de règles
quand on relie deux machines avec un câblage 10base2.
La première est que vous devez utiliser des terminaisons à
chaque extrémité du câble. Un terminateur est une
résistance de 50 ohms qui sert à s'assurer que le signal
est absorbé et non réfléchi à
l'extrémité du câble. Sans terminaison à chaque
extrémité vous pourriez trouver que l'Ethernet n'est pas
fiable ou ne marche pas du tout. Normalement vous utilisez des `T' pour
interconnecter les machines, en sorte que vous finirez par avoir quelque
chose qui ressemble à ceci :
|==========T=============T=============T==========T==========|
| | | |
| | | |
- - - - - - - - - - - -
| | | | | | | |
- - - - - - - - - - - -
Les `|' à chaque extrémité
représentent une terminaison, les
`======' représentent une longueur de câble coaxial avec
des prises BNC en bout et les
`T' représentent un connecteur en `T'. Gardez la longueur de
câble entre les connecteurs en `T' et les cartes Ethernet aussi courte
que possible, l'idéal étant que ces connecteurs soient
branchés directement sur la carte Ethernet.
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Câblage Ethernet à paires torsadées
Si vous n'avez que deux cartes Ethernet avec paires torsadées
et que vous voulez les relier, vous n'avez pas besoin de répartiteur.
Vous pouvez câbler les deux cartes directement ensemble.
Un schéma montrant comment faire est inclus dans le document
Ethernet-HOWTO
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Glossaire des termes utilisés dans ce document.
Ci-dessous une liste des termes les plus importants utilisés dans ce document.
ARP
C'est l'acronyme de Address Resolution Protocol
(protocole de résolution d'adresses), permettant à une machine du
réseau d'associer une adresse IP à une adresse matérielle.
ATM
C'est l'acronyme de Asynchronous Transfer Mode
(mode de transfert asynchrone). Un réseau ATM enveloppe les
données en blocs de taille standard pour pouvoir les convoyer
efficacement d'un point à un autre. ATM est une technologie
réseau à commutation de paquets.
client
C'est habituellement le morceau de logiciel
d'un système du côté où se trouve l'utilisateur.
Il y a des exceptions, par exemple, dans le système de fenêtres
X11 c'est en fait le serveur qui est avec l'utilisateur et
le client qui est sur la
machine distante. Le client est le programme ou l'extrémité d'un
système qui utilise le service fourni par un
serveur. Dans le cas de
systèmes d'égal à égal tels que slip ou
ppp le client se trouve à l'extrémité qui a
initialisé la connexion, l'autre extrémité, étant
considérée comme le serveur.
datagramme
Un datagramme est un paquet discret de données
qui contient les adresses, et qui est l'unité de base de transmission
sur un réseau IP. On peut aussi l'appeler `paquet'.
DLCI
DLCI veut dire `Data Link Connection Identifier'(identifieur
de connexion de liaison de données), et est utilisé pour
identifier une liaison virtuelle unique point à point via un
réseau à relais de trames (Frame Relay). Les DLCI sont
normalement assignés par le fournisseur de réseau à
relais de trames.
Relais de trames
Frame Relay (Relais de trames) est une technologie
réseau idéale lorsque l'on a un
trafic de nature cahotique ou sporadique. Les coûts peuvent être
réduits quand on a de nombreux clients partageant la
même capacité réseau et on compte sur le fait que
les clients utilisent le réseau à des instants
différents.
Adresse matérielle
C'est un nombre qui identifie de
manière unique un hôte sur un réseau physique au niveau
de la couche accès. Par exemple :
Adresses Ethernet
et Adresses AX.25.
ISDN
C'est l'acronyme de Integrated Services Digital
Network(Réseau Numérique à Intégration de
Services=RNIS). Il fournit des moyens standardisés avec lesquels
les compagnies de télécommunications peuvent délivrer
soit de la voix soit des informations vers des clients.
Techniquement c'est un réseau de données à commutation de paquets.
ISP
C'est l'acronyme de `Internet Service Provider' (fournisseur
d'accès à l'Internet=FAI). Ce sont des organisations ou des
sociétés qui fournissent une connexion réseau à l'Internet au public.
Adresse IP
C'est un nombre qui identifie de manière unique
un hôte TCP/IP sur le réseau. Cette adresse est
codée sur 4 octets et
se présente habituellement sous la forme appelée "notation
décimale pointée", où chaque octet est sous forme
décimale, avec un point `.' entre chaque.
MSS
Le Maximum Segment Size (MSS) (Taille Maximum de
Segment) est la plus grande quantité de données qui peut
être transmise en une seule fois. Si vous voulez éviter
des fragmentations MSS doit être égal à l'en-tête
MTU-IP.
MTU
Le Maximum Transmission Unit (MTU) (taille maximum
de l'unité de transfert) est un paramètre qui détermine
le plus long datagramme pouvant être transmis par une interface IP
sans avoir besoin d'être fragmenté en unités plus petites.
Le MTU doit être plus grand que le datagramme le plus grand que vous
voulez transmettre sans être fragmenté. Note : ceci protège
de la fragmentation uniquement de manière locale, d'autres liens
sur le chemin peuvent avoir un MTU plus petit et les datagrammes seront
fragmentés à cet endroit. Les valeurs typiques sont de 1500 octets
pour une interface Ethernet, ou de 576 octets pour une interface SLIP.
route
La route est le chemin que les datagrammes suivent
à travers le réseau pour atteindre leur destination.
serveur
C'est habituellement le morceau de logiciel ou
l'extrémité d'un système éloigné de
l'utilisateur. Le serveur fournit un service vers un ou plusieurs clients.
Des exemples de serveurs sont
ftp, Networked File System (NFS), ou
Domain Name Server (DNS). Dans le cas de systèmes égal
à égal comme
SLIP ou PPP le serveur est considéré comme étant
l'extrémité de la liaison qui est appelée et
l'extrémité appeleante est le client.
fenêtre
La fenêtre (window) est la plus
grande quantité de données que l'extrémité
réceptrice peut accepter à un certain moment.
Auteurs :
Actuels
Joshua D. Drake
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Passés
Terry Dawson
Allessandro Rubini
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Copyright.
Information de copyright
Les documents NET-3/4-HOWTO,NET-3 et Networking-HOWTO donnent des informations concernant l'installation
et la configuration du support réseau pour Linux.
Copyright (c) 1997 Terry Dawson, 1998 Alessandro Rubini, 1999 & 2000 Joshua D. Drake {POET}/CommandPrompt, Inc - http://www.linuxports.com
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Note du traducteur
Voir les autres HOWTO traduits en français.
Lire également le livre «Administration réseau sous Linux, éditions O'Reilly».
Enfin voyez le site www.linux-france.com où vous trouverez de très bons articles décrivant en détail différents
points évoqués dans ce document.