Linux VPN Masquerade HOWTO - Version française
John D. Hardin <jhardin@wolfenet.com>, version française par Yann Hirou
<hirou@linuxfr.org>
$Revision: 2.19 $ $Date: 2000-10-22 12:07:43-07 $
Ce document décrit comment configurer un pare-feu Linux pour masquer
le trafic d'un réseau privé virtuel (NdT: Virtual Private Network, VPN)
utilisant IPsec ou PPTP, vous permettant ainsi d'établir une connexion VPN
sans perdre ni la sécurité ni la flexibilité apportées par la connexion
internet de votre pare-feu Linux, et vous permettant de rendre accessible
un serveur VPN qui n'a pas d'adresse IP publique.
Des informations sur la configuration du client et du serveur VPN sont
également fournies.
Introduction
Introduction
Ce document décrit comment configurer le masquage d'un trafic VPN de
type IPsec ou PPTP. Les VPNs utilisant SSH (comme celui vendu par
F-Secure, et référencé dans le
VPN mini-HOWTO)
sont fondés sur un trafic TCP standard, et ne nécessitent aucune
modification particulière du noyau.
Le masquage de VPN vous permet d'établir une ou plusieurs sessions
IPsec et/ou PPTP vers des serveurs VPN accessibles sur internet via
votre
pare-feu internet sans que vous deviez connecter la machine sur laquelle tourne le client VPN
directement à votre
FAI (Fournisseur d'Accès Internet)
- donc en conservant tous les avantages de votre pare-feu internet sous
Linux.
Il vous est également possible de configurer un serveur VPN avec une
adresse IP de réseau privé (voir le
RFC1918)
derrière un pare-feu Linux faisant du masquage, vous permettant
ainsi de fournir de façon assez sécurisée un accès à un réseau privé
via seulement une seule adresse IP référencée - y compris si cette
adresse IP représente celle d'une connexion modem pouvant varier.
Il est très fortement recommandé que vous compreniez, configuriez
et testiez le masquage IP avant de tenter de mettre en place du masquage
VPN.
Consultez le
IP Masquerade HOWTO
et la page de ressources sur le masquage IP à l'adresse
avant de commencer.
La planification et la mise en place de votre VPN et de votre pare-feu dépassent
le cadre de ce document.
Voici quelques ressources :
Le patch pour les noyaux de la série 2.0.x fonctionne bien sur la version
2.0.36 du noyau Linux, et a été intégré dans la version 2.0.37. Il doit
également fonctionner sur les versions antérieures à la 2.0.36, et devrait
fonctionner sur les noyaux Linux jusqu'à la version 2.1.102.
Le code du masquage IP se trouvant dans le noyau a été restructuré
autour de la version 2.1.103, nécessitant un patch différent
pour les séries de noyaux 2.1.105+ et 2.2.x.. Un patch est disponible
pour les noyaux de 2.2.5 à 2.2.17, et il devrait fonctionner sur les
noyaux antérieurs.
Avis, Crédits & Ressources
Le site où trouver les patchs du noyau pour
le masquage VPN avec Linux est
N'hésitez pas à m'envoyer votre avis ou des commentaires sur ce
document à l'adresse
<jhardin@wolfenet.com>.
La version actuelle est disponible à l'adresse :
HTML:
PostScript:
SGML source:
Si vous travaillez avec un noyau dont le numéro de version est
supérieur à tous ceux mentionnés dans ce document,
merci de regarder s'il n'y a pas une version à jour
de ce HOWTO sur le site cité ci-dessus avant de me contacter directement.
Il peut également être trouvé via le
répertoire HOWTO
du
Linux Documentation Project
et le répertoire
/usr/doc/HOWTO/
sur la machine Linux la plus proche.
Ces copies ne sont pas directement mises à jour par moi, donc elles
peuvent être un peu dépassées.
J'ai personnellement de l'expérience sur le masquage de clients IPsec
et PPTP tournant sur MS W'98 et NT, sur la configuration d'un serveur
PPTP avec une adresse IP publique, et sur l'utilisation de PPTP
pour du routage inter-réseaux.
Les informations sur le masquage d'un serveur PPTP avec une adresse
IP privée proviennent de discussions avec
Len Bayles <len@isdi.com>,
Simon Cocking <simon@ibs.com.au>
et
C. Scott Ananian <cananian@lcs.mit.edu>.
Le site pour le patch du noyau concernant uniquement le masquage PPTP
pour les séries de noyaux 2.1.105+ et les premiers 2.2.x est
.
Le site pour le patch du noyau concernant la redirection de port
ipportfw
et pour l'outil de configuration des noyaux 2.0.x est
.
La redirection de port est incluse dans les noyaux 2.2.x, et
l'outil de configuration ipmasqadm
contrôlant la redirection de port des 2.2.x peut être obtenu
à l'adresse
.
Le site pour le redirecteur IP générique ipfwd
est
.
Pleins de remerciements à
Gordon Chaffee
<chaffee@cs.berkeley.edu>
pour avoir codé et partagé un patch pour traceroute qui permet de
tracer le trafic GRE. Il va se montrer d'une valeur inestimable pour
la détection d'erreurs si votre trafic GRE se trouve bloqué quelque part.
Le patch est disponible à l'adresse
Encore plus de remerciements à Steve Chinatti
<chinatti@alumni.Princeton.EDU>
pour avoir partagé sa modification du masquage IPsec,
d'où j'ai récupéré sans vergogne quelques idées très importantes...
De plus amples informations sur comment installer des règles de pare-feu
s'exécutant automatiquement - y compris comment utiliser automatiquement
la bonne adresse IP dans un environnement d'adressage IP dynamique -
peuvent se trouver à l'adresse
Le site pour Linux FreeS/WAN (IPsec pour Linux) est
- c'est la solution de VPN sous Linux conseillée.
Un serveur PPTP Linux natif appelé PoPToP est disponible
à l'adresse
- pour les informations les plus à jour sur PPTP sous
Linux, allez y.
Paul Cadach
<paul@odt.east.telecom.kz>
a écrit des patchs qui ajoutent au pppd de Linux le support
MS-CHAP-v2, MPPE et Multilink.
Allez voir
pour MS-CHAP et MPPE, et
pour Multilink.
Un autre ensemble de patchs (probablement intéressants) pour pppd est disponible
sur le site de téléchargement de PoPToP à l'adresse
.
Le site du projet original PPTP pour Linux est
et un patch pour ajouter les fonctionnalités
de serveur PPTP est disponible à l'adresse
Merci à Eric Raymond de maintenir
Le fichier du Jargon (The Jargon File), et à Denis
Howe de maintenir Le dictionnaire en ligne gratuit de l'informatique
(The Free On-line Dictionary of Computing).
Copyright & mise en garde
Ce document est Coyright © 1999-2000 par John D. Hardin.
Vous avez la permission de le redistribuer sous les termes de la
licence LDP, disponible à l'adresse
Les informations fournies dans ce document sont correctes dans la limite
de mon savoir.
Le masquage IP est expérimental, et il est possible
que j'aie fait des erreurs en écrivant ou testant le patch du noyau,
ou encore en écrivant les instructions dans ce document ; à vous de décider
si vous souhaitez effectuer les changements indiqués
dans ce document.
L'AUTEUR NE PEUT ETRE TENU RESPONSABLE POUR DES DEGATS CAUSES PAR DES
ACTIONS BASEES SUR LES INFORMATIONS CONTENUES DANS CE DOCUMENT.
SAUVEGARDEZ TOUTES LES DONNEES CRITIQUES AVANT D'EFFECTUER LES
CHANGEMENTS INDIQUES DANS CE DOCUMENT. ASSUREZ VOUS D'AVOIR UN NOYAU
QUI MARCHE, SUR LEQUEL VOUS POUVEZ DEMARRER, AVANT DE PATCHER ET
DE RECOMPILER VOTRE NOYAU COMME INDIQUE DANS CE DOCUMENT.
En d'autres mots, prenez des précautions.
Connaissances requises
Qu'est-ce qu'un VPN ?
Un Réseau Privé Virtuel (Virtual Private Network), ou "VPN", est un tunnel qui véhicule le trafic
d'un réseau privé d'un système terminal vers un autre,
en empruntant un réseau public (comme l'internet), sans que les
intermédiaires entre les deux machines terminales soient visibles
du point de vue du trafic véhiculé, et sans que les équipements intermédiaires
voient les paquets qui sont en train de transiter dans le tunnel.
Le tunnel peut en option compresser et/ou crypter les données,
fournissant des performances accrues et quelques mesures de sécurité.
La partie "Virtuelle" vient du fait que vous construisez
une liaison privée au dessus d'un réseau public, plutôt que d'acheter une
liaison en dur sur une ligne louée. Le VPN vous permet de considérer que vous
utilisez une ligne louée ou une ligne téléphonique
pour communiquer entre les deux points terminaux.
Pour information, vous pouvez trouver la FAQ sur le VPN à l'adresse
.
Qu'est-ce qu'IPsec ?
IPsec
est un ensemble de protocoles standards pour implémenter des
communications sécurisées ainsi que l'échange de clés de cryptage entre
ordinateurs. Il peut être utilisé pour mettre en place un VPN.
Un réseau privé virtuel IPsec consiste généralement en deux canaux
de communication entre les machines terminales : un canal d'échange
de clés, par lequel les informations sur l'authentification et
les clés de cryptage transitent, et un ou plusieurs canaux de données
par lesquels le trafic du réseau privé est véhiculé.
Le canal d'échange de clés est une connexion UDP standard en provenance de
et vers le port 500. Le canal de données transportant le trafic entre le
client et le serveur utilise le protocole IP numéro 50 (ESP).
Vous pouvez trouver de plus amples informations dans la FAQ IPsec de
F-Secure, à l'adresse
,
et dans les
RFC2402
(le protocole AH, protocole IP numéro 51),
RFC2406
(le protocole ESP, protocole IP numéro 50),
et
RFC2408
(le protocole d'échange de clés ISAKMP).
IPsec est un protocole de communication symétrique. Cependant, vu que la
plupart des gens vont s'y trouver confronté uniquement sous la forme d'un
client Windows accédant à une passerelle centrale de sécurité réseau,
le terme "client" va être utilisé pour désigner la machine
devant laquelle l'utilisateur est assis, et le terme "serveur"
va être utilisé pour désigner la passerelle centrale de sécurité réseau.
Note importante : si votre VPN est basé sur le protocole AH (y compris
AH+ESP), il ne peut pas être masqué. Le protocole AH utilise un contrôleur
d'intégrité cryptographique sur des parties de l'entête IP, y compris l'adresse IP.
Le masquage IP modifie l'adresse source pour les paquets sortants, et l'adresse
destination pour les paquets entrants. La passerelle de masquage ne pouvant
pas participer à l'échange de clés, elle ne peut pas régénérer correctement les
contrôleurs d'intégrité cryptographiques pour les entêtes IP
modifiés. Les paquets IP modifiés seront donc rejetés par le destinataire
comme des paquets invalides, car ils ne passeront pas le test d'intégrité
cryptographique.
Qu'est-ce que PPTP ?
PPTP
signifie Point-to-Point
Tunnelling Protocol.
C'est un protocole proposé par Microsoft pour réaliser un VPN.
Le protocole VPN PPTP consiste en deux canaux de communication entre le
client et le serveur : un canal de contrôle par lequel les
informations de gestion du lien transitent, et un canal de données par lequel
le trafic (éventuellement crypté) du réseau privé est véhiculé.
Le canal de contrôle est une connexion TCP standard vers le port 1723
du serveur. Le canal de données véhiculant le trafic du réseau privé
utilise le protocole IP numéro 47, un protocole d'encapsulation générique
décrit dans le
RFC1701.
La transmission transparente des données sur le canal de données
est réalisée par la négociation d'une connexion PPP standard
sur ce canal, simplement comme s'il s'agissait d'une connexion
modem directement du client vers le serveur.
Les options négociées sur le tunnel via le protocole PPP contrôlent
si les données sont compressées et/ou cryptées, et donc PPTP n'a
rien à voir avec le cryptage.
Les détails du protocole PPTP sont documentés dans le
RFC2637.
L'implémentation du protocole PPTP par Microsoft n'est pas
considérée comme très sécurisée. Si vous êtes intéressés par
les détails, voici trois analyses différentes :
Qu'est-ce que FWZ ?
FWZ
est un protocole de cryptage propriétaire développé par
Check Point Software Technologies.
Il est utilisé dans les VPNs qui sont construits autour de leur
produit Firewall-1.
Un pare-feu Checkpoint peut être configuré avec différents modes.
Le mode d' "encapsulation FWZ" ne peut pas
être masqué.
Le mode "IKE", qui utilise les protocoles standards IPsec,
peut être masqué avec des changements de configuration minimes sur
la passerelle VPN.
Pourquoi masquer un client VPN ?
La plupart des clients VPN actuels partent du principe que vous
allez connecter l'ordinateur client directement à internet.
Faire cela lorsque vous n'avez qu'une seule connexion d'accès internet
contourne votre pare-feu Linux, la sécurité, ainsi que les capacités
de partage d'accès qu'il fournit.
Étendre le pare-feu Linux pour aussi masquer le trafic VPN vous
permet de conserver la sécurité pare-feu fournie par le pare-feu
Linux, ainsi que d'autoriser d'autres
systèmes de votre réseau local à accéder à internet, sans avoir
à prendre en compte le fait que la connexion VPN soit active ou non.
Si votre pare-feu est utilisé en environnement professionnel, vous
pouvez également souhaiter imposer aux utilisateurs clients du VPN
de traverser ce pare-feu pour des raisons de sécurité, plutôt que de
leur fournir des modems pour qu'ils puissent se connecter tout seuls
à l'extérieur quand ils ont besoin d'utiliser le VPN.
Le masquage VPN vous permet de le faire même si les machines
clientes n'ont pas des adresses IP publiques.
Plusieurs clients sur mon réseau local peuvent-ils utiliser
IPsec simultanément ?
Oui, bien qu'il puisse y avoir parfois quelques problèmes mineurs.
Les protocoles IPsec définissent une méthode pour identifier les flux
de trafic appelée Index des Paramètres de Sécurité
(Security Parameters Index) ("SPI").
Malheureusement le SPI utilisé pour le trafic sortant est différent
du SPI utilisé pour le trafic entrant, et il n'y a pas d'autre information
permettant l'identification qui ne soit pas cryptée, donc l'association
entre le flux entrant et le flux sortant est difficile et pas parfaitement
fiable.
Le masquage IPsec tente d'associer les trafics ESP entrant et sortant
en mettant en série les nouvelles connexions. Alors que ceci fonctionne
bien pendant les tests, on ne peut pas garantir que ce soit parfaitement
fiable, et la sérialisation des nouveaux trafics peut aboutir à
des fins d'attente (timeouts) si la liaison est saturée ou si plusieurs
machines locales faisant de l'IPsec tentent d'initier des communications
ou de rééchanger leurs clés simultanément, avec la même machine distante
faisant de l'IPsec.
Il est également reconnu que ce schéma associatif peut ne pas arriver à
associer les flux de trafic correctement, les machines faisant de l'IPsec
ne vont alors pas prendre en compte le trafic mal dirigé, car il aura
de mauvaises valeurs SPI. Ce comportement est requis par le RFC sur IPsec.
Ces problèmes auraient pu être supprimés s'il y avait eu un moyen
d'écouter les nouvelles valeurs SPI provenant de l'échange de clés ISAKMP avant
que le moindre trafic ESP n'apparaisse, mais malheureusement cette partie
de l'échange de clés est cryptée.
Afin de minimiser les problèmes associés à cela, il est recommandé
d'ouvrir une fenêtre de commandes sur votre machine IPsec masquée, et
de lancer le programme "ping" vers une machine du réseau distant
pour maintenir le tunnel actif.
Regardez les notes techniques sur IPsec à la fin du document pour de
plus amples détails.
Plusieurs clients sur mon réseau local peuvent-ils utiliser
PPTP simultanément ?
Oui.
Vous devez mettre en place le masquage d'identifiant d'appel PPTP (PPTP Call ID)
lors de la configuration de votre noyau, afin de distinguer les différents
flux de données en provenance du même serveur. Le masquage PPTP avec le masquage
d'identifiant d'appel activé va permettre d'avoir plusieurs sessions masquées
simultanées sans restriction sur le choix du serveur que le client appelle.
Le RFC sur PPTP
spécifie dans la section 3.1.3 qu'il ne peut y avoir qu'un seul canal
de contrôle entre deux systèmes. Ceci devrait signifier
que vous pouvez masquer seulement une session PPTP à la fois avec un
serveur distant donné, mais dans la pratique l'implémentation PPTP de
MS ne tient pas compte de ça, tout du moins pas dans le Service Pack 4 de NT 4.0.
Si le serveur PPTP que vous cherchez à atteindre n'autorise qu'une seule
connexion à la fois, il suit correctement le protocole.
Notez que cela n'affecte pas un serveur masqué, mais seulement plusieurs clients
masqués cherchant à se connecter au même serveur distant.
Pour d'autres alternatives, voir la question suivante...
Puis-je accéder au réseau distant depuis l'ensemble de mon réseau local ?
Oui. Cependant, votre client VPN doit pouvoir faire suivre un trafic IP (IP forwarding).
Ceci signifie que vous devrez utiliser soit un client VPN Linux ou un client
VPN MS NT. La pile IP de W'95 et W'98 ne permet pas de faire suivre un
trafic IP. NT Workstation le gère, et est moins cher que
NT Server si vous ne l'utilisez que pour router un trafic crypté.
Si vous ne pouvez pas installer un client Linux ou NT, alors vous devrez
activer le masquage d'identifiant d'appel PPTP si vous utilisez PPTP, et installer
un logiciel client VPN sur toutes les machines auxquelles vous voulez fournir
un accès. Ceci est peu efficace, esthétiquement révoltant, sécuritairement mauvais,
et peut ne pas fonctionner si le serveur PPTP implémente correctement le protocole,
mais c'est moins cher que d'acheter des licences NT.
Le routage réseau à réseau avec cette méthode fonctionne très bien. C'est comme
ça que j'ai installé mon réseau à la maison. Cela requiert un petit peu plus
de connaissances réseau que de simplement donner à tout le monde son client VPN.
De par mon expérience, le routage de réseau à réseau dans un environnement
purement MS requiert l'installation de RRAS des deux côtés du tunnel.
Pourquoi masquer le serveur VPN ?
Si votre serveur VPN a une adresse IP publique, vous n'avez pas besoin de le
masquer, configurez simplement votre pare-feu pour router le trafic VPN
correctement, comme indiqué plus bas.
Si votre serveur VPN a une adresse IP de réseau privé, vous aurez besoin
de rediriger vers lui le trafic entrant, et de masquer son trafic sortant.
Le masquage vous permet de rendre le serveur VPN accessible depuis internet même
si vous n'avez qu'une seule adresse IP publique. Ceci devrait aussi fonctionner
même si votre adresse IP est assignée dynamiquement : rendez simplement publique
l'adresse IP pour les clients au travers de l'utilisation d'un service de
DNS dynamique externe, comme par exemple celui fourni par
DDNS.ORG
ou
CJB.NET
et configurez les clients pour se connecter à une machine appelée
notre-entreprise.ddns.org
ou quelque chose du genre.
Notez que ceci est une faille de sécurité, car il est possible que le client
récupère du serveur DNS dynamique une mauvaise adresse IP à cause d'une
mauvaise synchronisation, suite à un problème lors de l'enregistrement de l'adresse
IP actuelle, ou suite à l'enregistrement d'une adresse IP différente avec le
même nom par une tierce partie.
Pourquoi patcher le noyau Linux ?
Le plus gros problème dans le masquage de trafic VPN vient du fait
que le masquage IP Linux de base n'a aucune connaissance des protocoles
IP autres que TCP, UDP et ICMP.
Tout le trafic peut être redirigé et filtré par adresse IP, mais
le masquage de protocoles IP autres que TCP, UDP et ICMP nécessite
une modification du noyau.
Le canal de contrôle PPTP est du TCP pur, et ne nécessite aucune
configuration particulière autre que de le laisser passer au travers
du pare-feu et de le masquer.
Masquer les canaux de données IPsec et PPTP nécessite une modification qui
ajoute le support des protocoles ESP et GRE au code de masquage,
et le masquage du protocole d'échange de clés ISAKMP nécessite une modification
qui empêche l'opération de masquage de modifier le numéro de port UDP source
et qui remplace le suivi des valeurs de cookies ISAKMP par le suivi
du numéro de port.
État actuel
Le patch pour les noyaux 2.0.x fonctionne sur le noyau 2.0.36 et est inclus
dans les versions standards des noyaux 2.0.37 et supérieurs. Il devrait fonctionner
sur les noyaux antérieurs, mais je n'ai pas testé, et je vous recommande, si vous
utilisez un noyau plus ancien, de passer au noyau 2.0.38 pour des
questions de sécurité.
Le patch pour les noyaux 2.2.x fonctionne sur les noyaux de 2.2.5 à 2.2.17,
et devrait fonctionner sur les noyaux plus récents, mais ça n'a pas été testé.
Il a été soumis pour être inclus dans la version standard 2.2.18.
Je n'ai pas les moyens de suivre les noyaux de développement, donc
actuellement aucun travail n'a été fait sur le masquage VPN pour les 2.3.x
et 2.4.x. Si vous connaissez quelqu'un qui travaille
dessus, merci de me le faire savoir.
Le patch pour les noyaux 2.0.x a été testé et fonctionne sur les machines
à base de x86 et sparc, et le patch pour les noyaux 2.2.x a été testé et fonctionne
sur les machines à base de x86 et PowerPC, mais il ne devrait pas y
avoir de problème majeur pour le porter sur d'autres architectures.
Je crois que les dépendances vis-à-vis des architectures proviennent seulement
de la représentation interne des nombres dans la définition
de l'entête GRE utilisé pour formater les messages du journal et de déboguage.
Si quelqu'un porte ce patch pour une architecture autre qu'Intel, j'apprécierais
d'en avoir un écho, afin que je puisse intégrer les changements à la version
d'origine.
Un patch noyau spécifique à PPTP pour les noyaux 2.1.105+ et les premiers 2.2.x
est disponible à l'adresse
.
Allez voir le site sur le masquage VPN à l'adresse
pour l'état des patchs de masquage VPN, et
pour l'état du patch de masquage spécifique pour PPTP s'appliquant
aux 2.1.105+/2.2.x.
Configurer le pare-feu Linux
Exemple de réseau
Pour les exemples de configuration avec des adresses IP privées
de ce document, nous allons utiliser cet exemple de réseau :
Internet-------- 200.200.200.* ppp0 ou 200.200.200.200 eth1
Pare-feu Linux à deux cartes
.--- 10.0.0.1 eth0
|
|--- 10.0.0.2 Client ou serveur VPN
|
Pour les exemples de configuration avec des adresses IP publiques de ce document,
nous allons utiliser cet exemple de réseau :
Internet-------- 200.200.200.200 eth1
Pare-feu Linux à deux cartes
.--- 222.0.0.1 eth0
|
|--- 222.0.0.2 Client ou serveur VPN
|
Le serveur VPN auquel les clients des exemples se connecteront sera
199.0.0.1
Les clients VPN qui se connecteront au serveur des exemples seront
199.0.0.2 et 199.0.0.3
Déterminer ce qui doit être fait sur le pare-feu
Si votre client ou serveur VPN a une adresse IP publique, vous n'avez
pas besoin de faire du masquage ni de modifier votre
noyau - le noyau de base va correctement router tout trafic VPN.
Vous pouvez directement passer aux sections ci-dessous sur la mise en place avec
adresse IP publique.
Si votre client ou serveur VPN a une adresse IP de réseau privé comme
décrit dans le
RFC1918
vous avez besoin de patcher votre noyau (à moins que ce ne soit
un noyau 2.0.37 ou supérieur, dans la série 2.0.x).
Si vous installez un serveur VPN masqué, vous allez aussi devoir
récupérer les deux paquetages suivants.
Pour rediriger le trafic TCP/UDP entrant (le canal de contrôle PPTP
1723/tcp ou le canal ISAKMP 500/udp), vous avez besoin du patch noyau
de redirection de port approprié ipportfw
récupérable sur
.
La redirection de port a été incorporée dans les noyaux 2.2.x.
Regardez
man
ipmasqadm pour les détails de configuration.
Si ipmasqadm n'est pas inclus dans votre
distribution, il peut être obtenu à l'adresse
.
Pour rediriger le tunnel contenant le trafic initial entrant (GRE pour PPTP et ESP
pour IPsec), vous avez besoin du redirecteur IP générique
ipfwd, qui se trouve sur
.
Vous n'avez pas besoin de redirection de port
ni d'ipfwd si vous ne masquez que les clients.
Patcher et configurer le noyau 2.0.x pour le support de masquage VPN
Installez les sources du noyau (de préférence version 2.0.37), que vous
pouvez obtenir sur
ou un site miroir.
Les sources doivent se décompacter automatiquement dans le répertoire
/usr/src/linux.
Configurer et tester le masquage IP standard (regardez le
IP Masquerade HOWTO).
Ceci va vous permettre de vous familiariser avec la recompilation
de votre noyau, et plus largement, vous faire aborder le masquage IP.
Sauvegardez les sources de votre noyau.
Récupérez le patch noyau si nécessaire.
Si la version de votre noyau est 2.0.36 ou inférieure, récupérez
le patch du masquage VPN pour noyau 2.0.x sur le site du masquage VPN
listé dans la section "Ressources" plus haut.
Si la version de votre noyau est 2.0.37 ou plus dans la série 2.0.x,
vous n'avez pas besoin d'appliquer de patch. Le code du masquage VPN
est inclus dans le noyau. Passez la discussion sur le le patch du noyau.
Pour les besoins de ce document, nous supposerons que vous avez
sauvegardé le patch approprié sous le chemin
/usr/src/ip_masq_vpn.patch.gz.
Appliquez le patch de masquage VPN à votre noyau, si nécessaire :
Allez dans le répertoire des sources du noyau :
cd /usr/src/linux
Appliquez le patch :
zcat ../ip_masq_vpn.patch.gz | patch -l -p0 > vpn-patch.log 2>&1
Notez que les options sont "tiret L minuscule, tiret P minuscule
zero".
Vous pourriez avoir des résultats étranges si vous changez l'ordre des
arguments, car la commande patch semble sensible à l'ordre dans lequel
ils apparaissent sur la ligne de commande.
Vérifiez le contenu du fichier vpn-patch.log
pour voir si certaines étapes ont échoué.
Si certaines étapes n'ont pas fonctionné, alors vous avez sûrement
oublié des options, ou lancé le programme patch depuis le mauvais
répertoire.
Utilisez votre sauvegarde pour récupérer votre noyau, et recommencez.
Si vous masquez un serveur VPN, récupérez et installez le patch
ipportfw depuis le site indiqué plus haut.
Il existe un conflit connu entre le patch de masquage VPN et deux autres
patchs réseau : le patch de chaînes pare-feu IP (ipchains), et le patch ipportfw.
Ils cherchent tous à ajouter des options au même endroit dans
net/ipv4/Config.in,
et les changements effectués par un patch altèrent le contexte recherché
par les autres patchs.
Si vous appliquez le patch de masquage VPN et les patchs de chaînes
pare-feu IP ou ipportfw sur votre noyau 2.0.x, vous allez devoir éditer
à la main le fichier net/ipv4/Config.in
et ajouter le bloc des options de configuration du fichier patch qui
n'ont pas été appliquées.
En regardant le fichier patch vous devez trouver où les nouvelles
options doivent être ajoutées dans le fichier
net/ipv4/Config.in.
La syntaxe des fichiers patch est simple. Pour chaque bloc de changements
à effectuer, il y a 2 parties : la première indique l'état "avant"
avec une indication des lignes devant être changées ou effacées ; la seconde
indique l'état "après", avec une indications des lignes qui ont été
changées ou ajoutées. Utilisez la première partie pour trouver où ajouter les
lignes, et ajoutez les lignes qui sont indiquées dans la seconde partie.
Ceci ne devrait pas être un problème, ces patchs étant à jour
pour les noyaux 2.0.37+.
Configurez votre noyau et sélectionnez les options suivantes -
répondez YES à ce qui suit :
* Prompt for development and/or incomplete code/drivers
CONFIG_EXPERIMENTAL
- Vous devez l'activer pour voir les options de masquage VPN
* Networking support
CONFIG_NET
* Network firewalls
CONFIG_FIREWALL
* TCP/IP networking
CONFIG_INET
* IP: forwarding/gatewaying
CONFIG_IP_FORWARD
* IP: firewalling
CONFIG_IP_FIREWALL
* IP: masquerading (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE
- Option nécessaire.
* IP: PPTP masq support (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE_PPTP
- Active le masquage de canal de données PPTP, si vous
masquez un client ou un serveur PPTP.
* IP: PPTP Call ID masq support (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE_PPTP_MULTICLIENT
- Active le masquage d'identifiant d'appel PPTP; nécessaire
uniquement si vous comptez masquer plusieurs clients
se connectant au même serveur distant. N'activez PAS
cette option si vous masquez un serveur PPTP.
* IP: IPsec ESP & ISAKMP masq support (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE_IPSEC
- Active le masquage IPsec, si vous masquez une machine
IPsec.
* IP: IPSEC masq table lifetime (minutes)
- Voyez avec votre administrateur réseau pour déterminer
quel est "l'intervalle de renouvellement des clés"
ou la "durée de validité d'une clé".
La durée de validité par défaut pour les entrées de la
table de masquage est de trente minutes.
Si l'intervalle de renouvellement des clés est supérieur
à trente minutes, vous devez alors augmenter la durée
de validité jusqu'à une valeur légèrement supérieure
à l'intervalle de renouvellement des clés.
* IP: always defragment
CONFIG_IP_ALWAYS_DEFRAG
- Très fortement recommandé pour un pare-feu.
NOTE : ce ne sont que les éléments dont
vous avez besoin pour le masquage. Sélectionnez également
toutes les autres options dont vous avez besoin pour votre
configuration spécifique.
Recompilez le noyau, et installez-le pour le tester. Ne remplacez
pas un noyau qui marche par votre nouveau noyau tant que vous
n'avez pas vérifié qu'il fonctionnait.
Pour déterminer si le noyau qui tourne inclut ou non le support
du masquage VPN, lancez la commande suivante :
grep -i masq /proc/ksyms
...et cherchez les entrées suivantes :
Masquage IPsec : ip_masq_out_get_isakmp,
ip_masq_in_get_isakmp, ip_fw_masq_esp et
ip_fw_demasq_esp
Masquage PPTP : ip_fw_masq_gre
et ip_fw_demasq_gre
Masquage d'identifiant d'appel PPTP : ip_masq_pptp
Si vous ne trouvez pas ces entrées, le masquage VPN n'est probablement
pas supporté. Si vous avez des messages d'erreurs sur l'indisponibilité de
/proc/ksyms ou de
/proc, assurez-vous d'avoir activé le système
de fichiers /proc dans la configuration de votre
noyau.
Regardez le Kernel HOWTO pour plus de détails sur la configuration et la recompilation de votre
noyau.
Si vous utilisez le masquage IPsec et que votre système génère des erreurs de
protection générale (regardez
/var/log/messages) ou bien se bloque,
regardez le
site du masquage VPN pour une mise à jour.
Ce patch est pour le noyau 2.0.38, mais devrait fonctionner sur les
noyaux antérieurs. Il a été soumis à Alan Cox pour être inclus dans le
noyau 2.0.39.
Patcher et configurer le noyau 2.2.x pour le support de masquage VPN
Installez les sources du noyau (de préférence version 2.2.17 ou plus),
que vous pouvez obtenir sur
ou un miroir.
Les sources doivent être automatiquement extraites dans le répertoire
/usr/src/linux.
Configurez et testez le masquage IP standard (regardez le
IP Masquerade HOWTO).
Ceci va vous permettre de vous familiariser avec la recompilation
de votre noyau, et plus largement, vous faire aborder le masquage IP.
Sauvegardez les sources de votre noyau.
Récupérez le patch noyau depuis le site du masquage VPN indiqué
dans la section "Ressources" plus haut.
Pour les besoins de ce document, nous supposerons que vous
avez sauvegardé le patch approprié sous
/usr/src/ip_masq_vpn.patch.gz.
Appliquez le patch de masquage VPN à votre noyau, si nécessaire.
Allez dans le répertoire des sources :
cd /usr/src
Appliquez le patch :
zcat ip_masq_vpn.patch.gz | patch -l -p0 > vpn-patch.log 2>&1
Notez que les options sont "tiret L minuscule, tiret P minuscule zéro".
Vous pourriez avoir des résultats étranges si vous changez l'ordre des arguments,
car la commande patch semble sensible à l'ordre dans lequel ils apparaissent sur
la ligne de commande.
Notez également que le répertoire depuis lequel vous lancez la commande
patch est différent pour le patch noyau 2.2.x.
Vérifiez le contenu du fichier vpn-patch.log
pour voir si certaines étapes ont échoué.
Si des étapes ont échoué, alors vous avez sûrement oublié des options,
ou lancé la commande patch depuis le mauvais répertoire.
Utilisez votre sauvegarde pour récupérer votre noyau, et recommencez.
Si vous masquez un serveur VPN, vous n'avez pas besoin
du patch ipportfw car la redirection de port est
maintenant de base. Regardez la page de manuel de
ipmasqadm pour de plus amples détails.
Si ipmasqadm n'est pas inclus dans votre distribution,
vous pouvez l'obtenir à l'adresse
.
Configurez votre noyau et sélectionnez les options suivantes -
répondez YES à ce qui suit :
* Prompt for development and/or incomplete code/drivers
CONFIG_EXPERIMENTAL
- Vous devez l'activer pour voir les options de masquage VPN.
* Networking support
CONFIG_NET
* Network firewalls
CONFIG_FIREWALL
* TCP/IP networking
CONFIG_INET
* IP: firewalling
CONFIG_IP_FIREWALL
* IP: always defragment
CONFIG_IP_ALWAYS_DEFRAG
- Nécessaire pour le masquage. Cette option peut être
ou ne pas être dans la configuration de votre
noyau. Si elle n'est pas présente, vous
devez exécuter ceci dans vos scripts de démarrage :
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_always_defrag
* IP: masquerading (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE
- Option nécessaire.
* IP: masquerading special modules support
CONFIG_IP_MASQUERADE_MOD
- Option nécessaire.
* IP: ipportfw masq support (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE_IPPORTFW
- Activer cette option va vous permettre de masquer un serveur VPN.
* IP: PPTP masq support
CONFIG_IP_MASQUERADE_PPTP
- Active le masquage de canal de données PPTP, si vous
masquez un client ou un serveur PPTP. Cette option
est maintenant disponible en module.
Notez que vous n'avez plus besoin de spécifier
le masquage d'identifiant d'appel.
* IP: IPsec ESP & ISAKMP masq support (EXPERIMENTAL)
CONFIG_IP_MASQUERADE_IPSEC
- Active le masquage IPsec, si vous masquez une machine
IPsec. Cette option est maintenant disponible en module.
* IP: IPsec masq table lifetime (minutes)
- Voyez avec votre administrateur réseau pour déterminer
quel est "l'intervalle de renouvellement des clés"
ou "la durée de validité d'une clé".
La durée de validité par défaut pour les entrées de la
table de masquage est de trente minutes.
Si l'intervalle de renouvellement des clés est supérieur
à trente minutes, vous devez alors augmenter la durée
de validité jusqu'à une valeur légèrement supérieure
à l'intervalle de renouvellement des clés.
* IP: Enable parallel sessions (possible security risk - see help)
CONFIG_IP_MASQUERADE_IPSEC_PAROK
- Regardez les notes techniques sur le masquage IPsec et
la section spéciale sur les informations sur la sécurité de ce HOWTO
pour être au courant des problèmes de sécurité lorsque
vous faites du masquage. Si vous ne masquez qu'un seul client
IPsec, cette option n'a aucun effet.
Répondez NO à ce qui suit :
* IP: GRE tunnels over IP
CONFIG_NET_IPGRE
- Cette option n'a, contrairement aux apparences,
*RIEN* à voir avec PPTP. Elle active le support
pour les tunnels GRE tels qu'ils sont utilisés
par les routeurs Cisco. Le fait que vous voyiez
cette option n'implique pas que le support de
PPTP est disponible. Vous devez toujours appliquer
le patch pour le masquage VPN si les options
PPTP listées ci-dessus n'apparaissent pas lorsque
vous configurez votre noyau. N'activez PAS cette
option, sauf si vous implémentez un tunnel GRE
vers un routeur Cisco.
NOTE : ce ne sont que les options
dont vous avez besoin pour faire du masquage. Sélectionnez
également toutes les autres options dont vous avez besoin
pour votre configuration spécifique.
Recompilez le noyau et installez-le pour le tester. Ne remplacez
jamais un noyau qui fonctionne par votre nouveau noyau tant
que vous n'avez pas la preuve qu'il fonctionne.
Pour savoir si le noyau qui tourne contient le support de masquage
VPN, lancez la commande suivante :
grep -i masq /proc/ksyms
...et cherchez les entrées suivantes :
Masquage IPsec : ip_masq_esp
et ip_demasq_esp
Masquage PPTP : ip_masq_pptp_tcp
et ip_demasq_pptp_tcp
Ou lancez :
lsmod
...et cherchez les entrées suivantes :
Masquage IPsec : ip_masq_ipsec
Masquage PPTP : ip_masq_pptp
Si vous ne voyez pas ces entrées, le support de masquage VPN n'est
probablement pas activé - avez-vous bien tapé
modprobe ip_masq_pptp.o ou
modprobe ip_masq_ipsec.o
si vous les avez compilés en modules ?
Si le masquage VPN ne fonctionne plus après le redémarrage de la machine,
avez-vous inséré les commandes
modprobe
dans votre fichier de démarrage
/etc/rc.d/rc.local ?
Si vous avez des messages d'erreur sur l'indisponibilité de
/proc/ksyms ou de
/proc,
assurez-vous d'avoir activé le système de fichiers
/proc
lors de la configuration de votre noyau.
Allez voir le Kernel HOWTO pour de plus amples informations sur la configuration et la
recompilation de votre noyau.
Paramétrage de ipfwadm pour un client ou un serveur VPN avec une adresse IP privée
Le pare-feu doit maintenant être configuré pour masquer le trafic VPN sortant.
Vous pouvez souhaiter jeter un coup d'oeil sur
pour voir une interface graphique pour la commande ipfwadm qui
automatise une grande partie du paramétrage du filtrage de paquets
au niveau de la sécurité.
Les règles pare-feu minimales sont :
# Met la politique par défaut de transmission des paquets à REFUS
ipfwadm -F -p deny
# Autorise le trafic sur le réseau local
ipfwadm -I -a accept -S 10.0.0.0/8 -D 0.0.0.0/0 -W eth0
ipfwadm -O -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 10.0.0.0/8 -W eth0
# Masque le trafic pour les adresses internet et autorise le trafic internet
ipfwadm -F -a accept -m -S 10.0.0.0/8 -D 0.0.0.0/0 -W ppp0
ipfwadm -O -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 0.0.0.0/0 -W ppp0
ipfwadm -I -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 0.0.0.0/0 -W ppp0
ou, si vous avez une connexion permanente,
ipfwadm -F -a accept -m -S 10.0.0.0/8 -D 0.0.0.0/0 -W eth1
ipfwadm -O -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 0.0.0.0/0 -W eth1
ipfwadm -I -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 0.0.0.0/0 -W eth1
Mais ce paramétrage est complètement ouvert.
Il va permettre de masquer tous les trafics
en provenance de toutes les machines du réseau
interne destiné à n'importe quelle machine sur
internet, et ne met en place absolument aucune sécurité.
Un paramétrage de pare-feu rigoureux n'autoriserait que le trafic entre le
client et le serveur, et bloquerait tout le reste :
# Met la politique par défaut à REFUS :
ipfwadm -I -p deny
ipfwadm -O -p deny
ipfwadm -F -p deny
# Autorise le trafic sur le réseau local
ipfwadm -I -a accept -S 10.0.0.0/8 -D 0.0.0.0/0 -W eth0
ipfwadm -O -a accept -S 0.0.0.0/0 -D 10.0.0.0/8 -W eth0
# Masque uniquement le trafic VPN entre le client VPN et le serveur VPN
ipfwadm -F -a accept -m -P udp -S 10.0.0.2/32 500 -D 199.0.0.1/32 500 -W ppp0
ipfwadm -F -a accept -m -P tcp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 1723 -W ppp0
ipfwadm -F -a deny -P tcp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -F -a deny -P udp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -F -a accept -m -P all -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -O -a accept -P udp -S 200.200.200.0/24 500 -D 199.0.0.1/32 500 -W ppp0
ipfwadm -O -a accept -P tcp -S 200.200.200.0/24 -D 199.0.0.1/32 1723 -W ppp0
ipfwadm -O -a deny -P tcp -S 200.200.200.0/24 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -O -a deny -P udp -S 200.200.200.0/24 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -O -a accept -P all -S 200.200.200.0/24 -D 199.0.0.1/32 -W ppp0
ipfwadm -I -a accept -P udp -S 199.0.0.1/32 500 -D 200.200.200.0/24 500 -W ppp0
ipfwadm -I -a accept -P tcp -S 199.0.0.1/32 1723 -D 200.200.200.0/24 -W ppp0
ipfwadm -I -a deny -P tcp -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.0/24 -W ppp0
ipfwadm -I -a deny -P udp -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.0/24 -W ppp0
ipfwadm -I -a accept -P all -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.0/24 -W ppp0
ou, si vous avez une connexion permanente
ipfwadm -F -a accept -m -P udp -S 10.0.0.2/32 500 -D 199.0.0.1/32 500 -W eth1
ipfwadm -F -a accept -m -P tcp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 1723 -W eth1
ipfwadm -F -a deny -P tcp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -F -a deny -P udp -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -F -a accept -m -P all -S 10.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -O -a accept -P udp -S 200.200.200.200/32 500 -D 199.0.0.1/32 500 -W eth1
ipfwadm -O -a accept -P tcp -S 200.200.200.200/32 -D 199.0.0.1/32 1723 -W eth1
ipfwadm -O -a deny -P tcp -S 200.200.200.200/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -O -a deny -P udp -S 200.200.200.200/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -O -a accept -P all -S 200.200.200.200/32 -D 199.0.0.1/32 -W eth1
ipfwadm -I -a accept -P udp -S 199.0.0.1/32 500 -D 200.200.200.200/32 500 -W eth1
ipfwadm -I -a accept -P tcp -S 199.0.0.1/32 1723 -D 200.200.200.200/32 -W eth1
ipfwadm -I -a deny -P tcp -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.200/32 -W eth1
ipfwadm -I -a deny -P udp -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.200/32 -W eth1
ipfwadm -I -a accept -P all -S 199.0.0.1/32 -D 200.200.200.200/32 -W eth1
Note : ces règles n'autorisent que le trafic VPN et bloquent
tout le reste. Vous devez ajouter des règles pour tous
les autres flux que vous voulez autoriser, comme par exemple DNS, HTTP,
POP, IMAP, etc...
Paramétrage d'ipchains pour un client ou serveur VPN avec une adresse IP privée
Les règles pare-feu ipchains minimales sont :
# Met la politique par défaut de transmission des paquets à REFUS
ipchains -P forward DENY
# Autorise le trafic sur le réseau local
ipchains -A input -j ACCEPT -s 10.0.0.0/8 -d 0.0.0.0/0 -i eth0
ipchains -A output -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 10.0.0.0/8 -i eth0
# Masque le trafic vers les adresses internet et autorise le trafic internet
ipchains -A forward -j MASQ -s 10.0.0.0/8 -d 0.0.0.0/0 -i ppp0
ipchains -A output -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 0.0.0.0/0 -i ppp0
ipchains -A input -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 0.0.0.0/0 -i ppp0
ou, si vous avez une connexion permanente,
ipchains -A forward -j MASQ -s 10.0.0.0/8 -d 0.0.0.0/0 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 0.0.0.0/0 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 0.0.0.0/0 -i eth1
Mais ce paramétrage est complètement ouvert.
Il va permettre de masquer tous les trafics
en provenance de toutes les machines du réseau
interne destiné à n'importe quelle machine sur
internet, et ne met en place absolument aucune sécurité.
Un paramétrage de pare-feu rigoureux n'autoriserait que le trafic entre le
client et le serveur, et bloquerait tout le reste :
# Met la politique par défaut à REFUS :
ipchains -P input DENY
ipchains -P output DENY
ipchains -P forward DENY
# Autorise le trafic sur le réseau local
ipchains -A input -j ACCEPT -s 10.0.0.0/8 -d 0.0.0.0/0 -i eth0
ipchains -A output -j ACCEPT -s 0.0.0.0/0 -d 10.0.0.0/8 -i eth0
# Masque uniquement le trafic VPN entre le client VPN et le serveur VPN
# IPsec
ipchains -A forward -j MASQ -p udp -s 10.0.0.2/32 500 -d 199.0.0.1/32 500 -i ppp0
ipchains -A output -j ACCEPT -p udp -s 200.200.200.0/24 500 -d 199.0.0.1/32 500 -i ppp0
ipchains -A input -j ACCEPT -p udp -s 199.0.0.1/32 500 -d 200.200.200.0/24 500 -i ppp0
ipchains -A forward -j MASQ -p 50 -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i ppp0
ipchains -A output -j ACCEPT -p 50 -s 200.200.200.0/24 -d 199.0.0.1/32 -i ppp0
ipchains -A input -j ACCEPT -p 50 -s 199.0.0.1/32 -d 200.200.200.0/24 -i ppp0
# PPTP
ipchains -A forward -j MASQ -p tcp -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 1723 -i ppp0
ipchains -A output -j ACCEPT -p tcp -s 200.200.200.0/24 -d 199.0.0.1/32 1723 -i ppp0
ipchains -A input -j ACCEPT -p tcp -s 199.0.0.1/32 1723 -d 200.200.200.0/24 -i ppp0
ipchains -A forward -j MASQ -p 47 -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i ppp0
ipchains -A output -j ACCEPT -p 47 -s 200.200.200.0/24 -d 199.0.0.1/32 -i ppp0
ipchains -A input -j ACCEPT -p 47 -s 199.0.0.1/32 -d 200.200.200.0/24 -i ppp0
ou, si vous avez une connexion permanente,
# IPsec
ipchains -A forward -j MASQ -p udp -s 10.0.0.2/32 500 -d 199.0.0.1/32 500 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p udp -s 200.200.200.200/32 500 -d 199.0.0.1/32 500 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p udp -s 199.0.0.1/32 500 -d 200.200.200.200/32 500 -i eth1
ipchains -A forward -j MASQ -p 50 -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 50 -s 200.200.200.200/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 50 -s 199.0.0.1/32 -d 200.200.200.200/32 -i eth1
# PPTP
ipchains -A forward -j MASQ -p tcp -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 1723 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p tcp -s 200.200.200.200/32 -d 199.0.0.1/32 1723 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p tcp -s 199.0.0.1/32 1723 -d 200.200.200.200/32 -i eth1
ipchains -A forward -j MASQ -p 47 -s 10.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 47 -s 200.200.200.200/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 47 -s 199.0.0.1/32 -d 200.200.200.200/32 -i eth1
Note : ces règles n'autorisent que le trafic VPN. Vous devrez ajouter
des règles pour tous les autres flux que vous souhaitez autoriser, comme
par exemple DNS, HTTP, POP, IMAP, etc...
Notez également combien ces règles sont plus propres et plus faciles à
comprendre que les règles ipfwadm équivalentes. C'est parce que ipchains
autorise la spécification de tous les protocoles IP, et pas seulement
TCP, UDP, ICMP, ou ALL.
Une note sur l'adressage IP dynamique
Si votre pare-feu se voit attribuer une adresse IP dynamique par
votre FAI (les comptes modems fonctionnent comme ça, ainsi que certains
cablo-opérateurs), alors vous devez ajouter ce qui suit au script
de démarrage
/etc/rc.d/rc.local:
echo 7 > /proc/sys/net/ipv4/ip_dynaddr
Ceci active le suivi d'adresse IP dynamique, ce qui signifie que
si votre connexion tombe et remonte, toutes les sessions actives
seront mises à jour avec la nouvelle adresse IP plutôt que de continuer
à essayer d'utiliser l'ancienne adresse IP.
Cela ne veut pas dire que les sessions resteront actives malgré l'interruption,
mais plutôt qu'elles se fermeront rapidement.
Si vous ne le faites pas, il peut y avoir une "période de latence"
après la reconnexion et avant l'expiration des anciennes entrées
de la table de masquage pendant laquelle vous serez masqué avec
la mauvaise adresse IP, ce qui vous empêchera d'établir une connexion.
Ceci est particulièrement utile si vous utilisez un démon de demande de
connexion comme
diald pour gérer votre connexion modem.
Regardez le fichier /usr/src/linux/Documentation/networking/ip_dynaddr.txt pour de plus amples détails.
Paramétrages additionnels pour un serveur VPN avec une adresse IP privée
Si vous mettez en place le masquage VPN pour un serveur VPN avec
une adresse IP privée (c'est à dire que vous voulez faire du masquage
aussi bien pour les connexions entrantes que
sortantes), vous avez également besoin d'installer
deux outils de transmission de paquets.
L'un(ipportfw) fait suivre le trafic TCP ou
UDP entrant adressé à un port spécifique du pare-feu vers une machine sur le
réseau local derrière le pare-feu. Il est utilisé pour
rediriger le canal de contrôle PPTP initial 1723/tcp en entrée, ou le
trafic ISAKMP 500/udp vers le serveur VPN.
L'autre (ipfwd) est un outil de transmission
de paquets plus générique, qui peut être utilisé pour tous les protocoles
IP. Il est utilisé pour faire suivre le trafic entrant initial 47/ip (GRE)
ou 50/ip (ESP) du canal de données vers le serveur VPN.
Les sorties en réponse au trafic entrant 1723/tcp ou 500/udp sont
masquées grâce aux fonctionnalités standard de masquage IP du
noyau Linux.
Le trafic sortant 47/ip ou 50/ip est masqué grâce au patch du noyau
pour le masquage VPN que vous avez installé précédemment.
Une fois que ces outils sont installés, vous devez les configurer pour
faire suivre le trafic vers le serveur VPN.
Paramétrer ipportfw pour les noyaux 2.0.x
Les commandes suivantes vont paramétrer ipportfw
pour faire suivre le trafic 500/udp entrant vers le serveur IPsec :
# Paramétrage d'ipportfw pour IPsec avec une adresse IP statique
# Vide la table de redirection d'ipportfw
/sbin/ipportfw -C
# Fait suivre le trafic adressé au port 500/udp du pare-feu
# au port 500/udp du serveur IPsec
/sbin/ipportfw -A -u 200.200.200.200/500 -R 10.0.0.2/500
Les commandes suivantes vont paramétrer ipportfw
pour faire suivre le trafic entrant 1723/tcp initial vers le serveur PPTP :
# Paramétrage d'ipportfw pour PPTP avec une adresse IP statique
# Vide la table de redirection d'ipportfw
/sbin/ipportfw -C
# Fait suivre le trafic adressé au port 1723/tcp du pare-feu
# vers le port 1723/tcp du serveur PPTP
/sbin/ipportfw -A -t 200.200.200.200/1723 -R 10.0.0.2/1723
Notez que les paramètres d'ipportfw contiennent l'adresse IP internet
du pare-feu, et que vous ne pouvez pas spécifier l'interface
(par exemple ppp0)
contrairement à ipfwadm.
Ceci veut dire que dans le cas d'une connexion IP dynamique (comme pour une
connexion PPP par modem) vous devez lancer ces commandes à chaque fois que
vous vous connectez à internet, et qu'une nouvelle adresse IP vous
est attribuée.
Vous pouvez le faire assez facilement - ajoutez simplement les lignes
suivantes à votre script
/etc/ppp/ip-up
ou /etc/ppp/ip-up.local :
# Paramétrage d'ippportfw pour IPsec avec une adresse IP dynamique
# Vide la table de redirection d'ipportfw
/sbin/ipportfw -C
# Fait suivre le trafic adressé au port 500/udp du pare-feu
# vers le port 500/udp du serveur IPsec
/sbin/ipportfw -A -u ${4}/500 -R 10.0.0.2/500
ou :
# Paramétrage d'ipportfw pour PPTP avec une adresse IP dynamique
# Vide la table de redirection d'ipportfw
/sbin/ipportfw -C
# Fait suivre le trafic adressé au port 1723/tcp du pare-feu
# vers le port 1723 du serveur PPTP
/sbin/ipportfw -A -t ${4}/1723 -R 10.0.0.2/1723
Allez voir
pour de plus amples détails sur la mise en place d'un pare-feu
avec une adresse IP dynamique.
Configurer ipfwd pour les noyaux 2.0.x et 2.2.x
La commande suivante va paramétrer ipfwd
pour faire suivre le trafic entrant 50/ip initial au le serveur IPsec :
/sbin/ipfwd --masq 10.0.0.2 50 &
La commande suivante va paramétrer ipfwd
pour faire suivre le trafic entrant 47/ip initial au serveur PPTP :
/sbin/ipfwd --masq 10.0.0.2 47 &
Cette commande n'a besoin d'être exécutée qu'une seule fois, depuis
votre script /etc/rc.d/rc.local.
Les techniques décrites ici peuvent être généralisées pour autoriser
le masquage de la plupart des serveurs - HTTP, FTP, SMTP, etc. Les
serveurs qui sont basés uniquement sur TCP ou UDP n'ont pas besoin
de ipfwd.
Si vous masquez un serveur PPTP, vous avez aussi besoin de vous
assurer que vous n'avez pas activé le
masquage d'identifiant d'appel PPTP dans le noyau.
L'activation du masquage d'identifiant d'appel PPTP fait croire
que vous masquez uniquement des clients PPTP, l'activer risque donc
de vous empêcher de masquer correctement le trafic du serveur PPTP.
Cela signifie également qu'avec la version 2.0.x du patch, vous ne
pouvez pas masquer simultanément un serveur PPTP et des clients PPTP.
Paramétrage d'ipfwadm pour un serveur VPN avec une adresse IP publique
Mettre en place un serveur VPN avec une adresse IP publique se trouvant derrière
un pare-feu Linux est un simple problème de routage et de filtrage
de paquets. Le masquage n'est pas nécessaire.
Malheureusement les noyaux 2.0.x ne nous permettent
pas de préciser le protocole IP 47 ou 50, donc ce pare-feu est moins
sûr que ce qu'il aurait pu être. Si cela vous pose un problème, alors
installez le patch noyau pour les chaînes pare-feu IP ou passez
à un noyau de la série 2.1.x ou 2.2.x, avec lesquels vous pouvez
faire du filtrage par protocole IP.
Les règles pare-feu vont avoir un peu cette tête là :
# Cette section doit se trouver après vos autres règles pare-feu
# Précisez explicitement les clients potentiels pour plus de sécurité
# Autorise le trafic ISAKMP IPsec entrant et sortant.
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -S 199.0.0.2/32 500 -D 222.0.0.2/32 500
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -D 199.0.0.2/32 500 -S 222.0.0.2/32 500
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -S 199.0.0.3/32 500 -D 222.0.0.2/32 500
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -D 199.0.0.3/32 500 -S 222.0.0.2/32 500
# Autorise le canal de contrôle PPTP en entrée et en sortie
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -S 199.0.0.2/32 -D 222.0.0.2/32 1723
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -D 199.0.0.2/32 -S 222.0.0.2/32 1723
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -S 199.0.0.3/32 -D 222.0.0.2/32 1723
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -D 199.0.0.3/32 -S 222.0.0.2/32 1723
# Bloque tous les autres trafics TCP et UDP en provenance d'internet
# Ceci est principalement une règle "défaut refus TCP/UDP" qui
# ne s'applique qu'à l'interface internet.
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp
# Précisez explicitement les clients potentiels pour plus de sécurité
# Notez que ce paramétrage est trop large, car nous sommes
# obligés de préciser "-P all" au lieu de "-P 47" ou "-P 50"...
# Autorise le canal de données PPTP et le trafic ESP IPsec entrant et sortant.
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -S 199.0.0.2/32 -D 222.0.0.2/32
ipfwadm -0 -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -D 199.0.0.2/32 -S 222.0.0.2/32
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -S 199.0.0.3/32 -D 222.0.0.2/32
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -D 199.0.0.3/32 -S 222.0.0.2/32
# Bloque tous les autres trafics en provenance d'internet.
# Ceci est principalement une règle du type "par défaut, refus"
# qui ne s'applique qu'à l'interface internet.
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200
Si vous installez des règles pare-feu ou des règle de transmission
de paquets sur l'interface interne, vous aurez à faire quelque chose
de semblable.
L'exemple ci-dessus ne concerne que le trafic VPN ; il vous faut l'insérer
dans votre paramétrage pare-feu actuel pour autoriser les autres trafics
dont vous avez besoin.
Paramétrage d'ipfwadm pour un client VPN avec une adresse IP publique
La mise en place d'un client VPN avec une adresse IP publique derrière un pare-feu
Linux est similaire à celle d'un serveur VPN avec une adresse IP publique.
Les règles pare-feu auront cette allure :
# Autorise le trafic ISAKMP IPsec entrant et sortant.
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -S 222.0.0.2/32 500 -D 199.0.0.1/32 500
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp -D 222.0.0.2/32 500 -S 199.0.0.1/32 500
# Autorise le canal de contrôle PPTP en entrée et en sortie.
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -S 222.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32 1723
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp -D 222.0.0.2/32 -S 199.0.0.1/32 1723
# Bloque tous les autres trafics TCP et UDP en provenance d'internet.
# Ceci est principalement une règle "par défaut, refus de TCP/UDP" qui
# ne s'applique qu'à l'interface internet.
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200 -P tcp
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200 -P udp
# Notez que ce paramétrage est trop large, car nous sommes
# obligés de préciser "-P all" au lieu de "-P 47" ou "-P 50"...
# Autorise le canal de données PPTP et le trafic ESP IPsec entrant et sortant.
ipfwadm -O -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -S 222.0.0.2/32 -D 199.0.0.1/32
ipfwadm -I -a accept -W eth1 -V 200.200.200.200 -P all -D 222.0.0.2/32 -S 199.0.0.1/32
# Bloque tous les autres trafics en provenance d'internet.
# Ceci est principalement une règle du type "par défaut, refus"
# qui ne s'applique qu'à l'interface internet.
ipfwadm -I -a deny -W eth1 -V 200.200.200.200
Paramétrage d'ipchains pour un serveur VPN avec une adresse IP publique
Mettre en place un serveur VPN avec une adresse IP publique derrière un
pare-feu Linux correspond à vérifier que les commandes de routage
et de filtrage de paquet appropriées sont bien en place.
Le masquage n'est pas nécessaire.
Les règles pare-feu auront cette allure :
# Spécifiez explicitement les clients potentiels pour plus de sécurité.
# Autorise le trafic ISAKMP IPsec entrant et sortant.
ipchains -A input -j ACCEPT -p udp -s 199.0.0.2/32 500 -d 222.0.0.2/32 500 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p udp -d 199.0.0.2/32 500 -s 222.0.0.2/32 500 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p udp -s 199.0.0.3/32 500 -d 222.0.0.2/32 500 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p udp -d 199.0.0.3/32 500 -s 222.0.0.2/32 500 -i eth1
# Autorise le trafic ESP IPsec entrant et sortant.
ipchains -A input -j ACCEPT -p 50 -s 199.0.0.2/32 -d 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 50 -d 199.0.0.2/32 -s 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 50 -s 199.0.0.3/32 -d 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 50 -d 199.0.0.3/32 -s 222.0.0.2/32 -i eth1
# Autorise le canal de contrôle PPTP en entrée et en sortie.
ipchains -A input -j ACCEPT -p tcp -s 199.0.0.2/32 -d 222.0.0.2/32 1723 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p tcp -d 199.0.0.2/32 -s 222.0.0.2/32 1723 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p tcp -s 199.0.0.3/32 -d 222.0.0.2/32 1723 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p tcp -d 199.0.0.3/32 -s 222.0.0.2/32 1723 -i eth1
# Autorise le tunnel PPTP en entrée et en sortie.
ipchains -A input -j ACCEPT -p 47 -s 199.0.0.2/32 -d 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 47 -d 199.0.0.2/32 -s 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 47 -s 199.0.0.3/32 -d 222.0.0.2/32 -i eth1
ipchains -A output -j ACCEPT -p 47 -d 199.0.0.3/32 -s 222.0.0.2/32 -i eth1
Si vous installez des règles pare-feu ou des règles de transmission
de paquets sur l'interface interne, vous aurez à faire quelque chose
de semblable.
L'exemple ci-dessus ne concerne que le trafic VPN ; il vous faut l'insérer
dans votre paramétrage pare-feu actuel pour autoriser les autres trafics
dont vous avez besoin.
Paramétrage d'ipchains pour un client VPN avec une adresse IP publique
La mise en place d'un client VPN avec une adresse IP publique derrière un pare-feu
Linux est identique à celle d'un serveur VPN avec une adresse IP publique.
Les règles pare-feu auront cette allure :
# Autorise le trafic ISAKMP IPsec entrant et sortant.
ipchains -A output -j ACCEPT -p udp -s 222.0.0.2/32 500 -d 199.0.0.1/32 500 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p udp -d 222.0.0.2/32 500 -s 199.0.0.1/32 500 -i eth1
# Autorise le trafic ESP IPsec entrant et sortant.
ipchains -A output -j ACCEPT -p 50 -s 222.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 50 -d 222.0.0.2/32 -s 199.0.0.1/32 -i eth1
# Autorise le canal de contrôle PPTP en entrée et en sortie.
ipchains -A output -j ACCEPT -p tcp -s 222.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 1723 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p tcp -d 222.0.0.2/32 -s 199.0.0.1/32 1723 -i eth1
# Autorise le tunnel PPTP en entrée et en sortie.
ipchains -A output -j ACCEPT -p 47 -s 222.0.0.2/32 -d 199.0.0.1/32 -i eth1
ipchains -A input -j ACCEPT -p 47 -d 222.0.0.2/32 -s 199.0.0.1/32 -i eth1
Masquage VPN et LRP
Le projet de routeur Linux (Linux Router Project), qui se trouve
à l'adresse ,
fournit un kit pare-feu-sur-disquette basé sur Linux.
Avec un PC '386, deux cartes réseaux, et un lecteur de disquette,
vous pouvez mettre en place un pare-feu masquant avec toutes
les fonctionnalités.
Aucun disque dur n'est nécessaire.
Le masquage VPN est censé être inclus dans la version 2.2.9 de LRP -
pour vérifier s'il est disponible, regardez si
ip_masq_ipsec ou
ip_masq_pptp sont
dans la liste des modules chargeables dans
Package Settings -> Modules,
ou faites un grep sur /proc/ksyms
comme décrit plus haut.
Si vous voulez ajouter le masquage VPN à une version antérieure du LRP,
alors quelqu'un sur la liste de diffusion du LRP pourra vous fournir
une image de disquette, ou bien vous pouvez faire votre
propre noyau en utilisant les instructions qui se trouvent sur la page
du LRP.
Les règles pare-feu seront ajoutées au script de démarrage
dans
Network Settings -> Direct Network Setup.
Masquage VPN sur un système tournant avec FreeS/WAN ou PoPToP
Si vous souhaitez utiliser le pare-feu en tant que passerelle IPsec
avec FreeS/WAN, vous ne devez pas activer
le masquage IPsec.
Si vous souhaitez utiliser le pare-feu comme serveur PPTP avec
PoPToP, ou comme client PPTP en utilisant le logiciel client PPTP pour Linux,
vous ne devez pas activer le masquage PPTP.
Le masquage VPN et le client ou serveur VPN utilisant les mêmes protocoles,
ils ne peuvent pas cohabiter sur le même ordinateur.
Votre pare-feu peut, cependant, être
une passerelle VPN IPsec FreeS/WAN et faire du masquage PPTP,
ou vice-versa.
Configurer le client VPN
Configurer un client MS W'95
Configurez votre routage pour que votre pare-feu Linux soit
votre passerelle par défaut :
Ouvrez Panneau de configuration/Réseau
ou faites un clic droit sur "Voisinage Réseau" et cliquez sur
Propriétés.
Cliquez sur l'onglet Configuration.
Dans la liste des composants réseaux installés, faites un double-clic
sur la ligne "TCP/IP -> votre-carte-réseau".
Cliquez sur l'onglet Passerelle.
Entrez l'adresse IP locale de votre pare-feu Linux. Enlevez les autres
passerelles.
Cliquez sur le bouton "OK".
Testez le masquage. Par exemple, lancez
"telnet
le.serveur.de.mail.de.mon.fai smtp" et vous
devriez voir la bannière d'accueil du serveur de mail.
Installez et configurez le logiciel de VPN.
Pour le logiciel IPsec, suivez les instructions de l'éditeur.
Pour PPTP de MS :
Ouvrez Panneau de Configuration/Réseau
ou faites un clic droit sur "Voisinage Réseau"
et cliquez sur Propriétés.
Cliquez sur l'onglet Configuration.
Cliquez sur le bouton "Ajouter", et cliquez ensuite
sur la ligne "Carte".
Sélectionnez "Microsoft" comme constructeur,
et ajoutez l'adaptateur "Carte de Réseau Privé Virtuel Microsoft".
Redémarrez lorsque l'ordinateur vous le demande.
Si vous avez besoin de cryptage fort (128 bits), téléchargez
la mise à jour pour cryptage fort de DUN 1.3 sur le site
sécurisé de MS à l'adresse
et installez la, redémarrez ensuite quand l'ordinateur vous le demande.
Créez une nouvelle entrée dans votre carnet d'adresse d'appel distant
pour votre serveur PPTP.
Sélectionnez l'adaptateur VPN comme périphérique à utiliser,
et entrez l'adresse IP internet du serveur PPTP comme
numéro de téléphone.
Sélectionnez l'onglet Types de Serveur,
et cochez les cases Activer la compression
logicielle et Demander un mot de passe
crypté.
Cliquez sur le bouton "Paramétrages TCP/IP".
Renseignez les informations concernant l'adresse IP dynamique/statique
de votre client comme précisé par l'administrateur de votre
serveur PPTP.
Si vous souhaitez avoir accès à votre réseau local pendant
que votre connexion PPTP est active, décochez la case
"Utiliser la passerelle par défaut pour le réseau distant".
Redémarrez encore quelques fois, juste par habitude... :-)
Configurer un client MS W'98
Configurez le routage pour que le pare-feu Linux soit votre
passerelle par défaut, et testez le masquage comme indiqué
plus haut.
Installez et configurez le logiciel de VPN. Pour un logiciel IPsec,
suivez les instructions de l'éditeur.
Pour PPTP de MS :
Ouvrez Panneau de Configuration/Ajout/Suppression de programme
et cliquez sur l'ongletInstallation de Windows.
Cliquez sur l'option Communications
et cliquez sur le bouton "Détails...".
Assurez vous que l'option "Réseau Privé Virtuel (VPN)"
est cochée. Cliquez alors sur le bouton "OK".
Redémarrez la machine lorsqu'on vous le demande.
Si vous avez besoin d'utiliser du cryptage fort (128 bits),
téléchargez la mise à jour sécurité pour le cryptage fort VPN
sur le site sécurisé de MS à l'adresse :
et installez-la, et ensuite redémarrez encore lorsqu'on vous
le demande.
Créez et testez une nouvelle entrée pour votre serveur VPN dans
votre carnet d'adresse d'appel distant, comme décrit plus
haut.
Configurer un client MS W'ME
Je n'en ai pas vu pour l'instant.
Je suppose que la procédure est très proche de celle pour W'98.
Quelqu'un pourrait-il me dire quelles sont les différences, s'il y
en a ? Merci.
Configurer un client MS NT
Note: cette section peut être incomplète car ça fait
un petit moment que je n'ai pas installé PPTP sur un système NT.
Configurez votre routage pour que le pare-feu Linux soit votre
passerelle par défaut :
Ouvrez Panneau de Configuration/Réseau
ou faites un clic droit sur "Voisinage Réseau" et cliquez
sur Propriétés.
Cliquez sur l'onglet Protocoles
et faites un double-clic sur la ligne "Protocole TCP/IP".
Entrez l'adresse IP locale de votre pare-feu Linux dans
la zone de dialogue "Passerelle par défaut".
Cliquez sur le bouton "OK".
Testez le masquage. Par exemple, lancez "telnet
le.serveur.de.mail.de.mon.fai smtp" et vous devriez voir
apparaître la bannière d'accueil du serveur de mails.
Installez et configurez le logiciel VPN. Pour un logiciel IPsec, suivez les
instructions de l'éditeur. Pour PPTP de MS :
Ouvrez Panneau de Configuration/Réseau
ou faites un clic droit sur "Voisinage Réseau"
et cliquez sur Propriétés.
Cliquez sur l'onglet Protocoles.
Cliquez sur le bouton "Ajouter",
et faites ensuite un double-clic sur la ligne "Point to Point Tunneling
Protocol".
Quand on vous demande les numéros de Réseaux Virtuels Privés, entrez
les numéros des serveurs PPTP que vous pouvez potentiellement joindre.
Redémarrez lorsqu'on vous le demande.
Si vous avez besoin d'utiliser du cryptage fort (128 bits),
téléchargez la mise à jour de PPTP pour cryptage fort
sur le site sécurisé de MS à l'adresse
et installez la, puis redémarrez lorsqu'on vous le demande.
Créez une nouvelle entrée dans votre carnet d'adresse d'appel
distant pour votre serveur PPTP.
Sélectionnez l'adaptateur VPN comme périphérique à utiliser,
et entrez l'adresse IP internet du serveur PPTP comme
numéro de téléphone.
Sélectionnez l'onglet Types de Serveur
et cochez les cases Activer la compression
logicielle et Demander un mot de passe
crypté.
Cliquez sur le bouton "Paramètres TCP/IP".
Renseignez les informations concernant l'adresse IP dynamique/statique
de votre client comme précisé par l'administrateur de votre
serveur PPTP.
Si vous souhaitez avoir accès à votre réseau local pendant
que la connexion PPTP est active, regardez
L'article de la Base de Connaissances MS Q143168 pour modifier la base de registres.
(Hum.)
Assurez vous d'avoir ré-appliqué le dernier Service Pack, pour être
sûr que les librairies RAS et PPTP sont à jour en ce qui concerne
la sécurité et les performances.
Configuration pour du routage réseau à réseau
A écrire.
Vous devriez vraiment jeter un oeil sur FreeS/WAN (IPsec
pour Linux) à l'adresse
plutôt que de faire du masquage.
Masquer des VPNs basés sur SecuRemote de CheckPoint
Il est possible de masquer le trafic VPN basé sur SecuRemote de Checkpoint
à certaines conditions.
Pour commencer, vous devez configurer le pare-feu SecuRemote pour
autoriser les sessions masquées.
Sur le pare-feu SecuRemote, faites ce qui suit.
Exécutez fwstop
Éditez $FWDIR/conf/objects.C et après la ligne
":props (",
ajoutez ou modifiez les lignes suivantes pour avoir
:userc_NAT (true)
:userc_IKE_NAT (true)
Exécutez fwstart
Réinstallez votre politique de sécurité.
Vérifiez que les changements ont été pris en compte en vérifiant
$FWDIR/conf/objects.C et
$FWDIR/database/objects.C
Si vous utilisez les protocoles IPsec (appelés "IKE" par CheckPoint)
vous n'avez pas besoin de faire autre chose pour masquer le trafic VPN.
Configurez simplement votre passerelle de masquage pour masquer le trafic
IPsec comme décrit plus haut.
Le protocole propriétaire FWZ de CheckPoint est plus compliqué.
Il y a deux modes dans lesquels FWZ peut être utilisé :
le mode encapsulé, et le mode de transport.
En mode encapsulé, la vérification d'intégrité est faite sur
l'ensemble du paquet IP, comme avec le protocole AH d'IPsec.
Changer l'adresse IP casse cette garantie d'intégrité, donc les
tunnels FWZ encapsulés ne peuvent pas être
masqués.
En mode transport, seule la portion du paquet contenant les données
est cryptée, et les entêtes IP ne sont pas vérifiés pour voir s'ils ont
été modifiés. Dans ce mode, le masquage doit fonctionner avec les modifications
indiquées plus haut.
La configuration pour choisir entre le mode encapsulé ou le mode
transport se fait via l'IHM FireWall-1. Dans l'objet réseau correspondant au
pare-feu, sur l'onglet VPN, éditez les propriétés FWZ. Le
troisième onglet dans les propriétés FWZ vous permet de choisir
le mode encapsulé.
Vous ne pourrez masquer qu'un seul client à la fois.
Vous trouverez de plus amples informations aux adresses :
,
Dépannage
Tests
Pour tester le masquage VPN :
Activez la connexion à votre FAI depuis votre machine Linux, et
vérifiez qu'elle fonctionne correctement.
Vérifiez que le masquage fonctionne correctement,
par exemple en utilisant une machine de votre réseau local
masquée pour aller surfer sur un site web, ou pour
accéder à un serveur FTP.
PPTP : vérifiez que vous avez correctement configuré le
masquage du canal de contrôle PPTP : essayez de faire un telnet depuis
la machine cliente PPTP vers le port 1723 de votre serveur PPTP.
Ne vous attendez pas à voir quelque chose, mais si vous avez
une erreur disant que la connexion a échoué ou si vous n'avez pas de
réponse, jetez un coup d'oeil aux règles de masquage sur votre
machine Linux, pour vous assurer que vous masquez bien le trafic
en provenance du poste client PPTP vers le port TCP 1723 du
serveur PPTP.
PPTP : essayez d'établir une connexion PPTP. Je vous recommande
de lancer également RASMON
s'il est disponible, car il va vous donner un minimum d'informations
sur l'état de la connexion. Si vous établissez une connexion PPTP
lors de votre première tentative, félicitations ! Vous avez réussi !
IPsec : essayez d'établir une connexion IPsec.
Problèmes possibles
Il y a plusieurs éléments qui peuvent empêcher d'établir une session VPN.
Nous allons les considérer en partant du client vers le serveur, puis dans
l'autre sens.
Pour les exemples, nous partirons du principe que le client est un client
Windows, ce qui correspond au cas le plus courant.
Information sur la connexion : le "numéro de téléphone"
dans l'écran de configuration VPN distant doit être l'adresse IP internet
du serveur VPN, ou l'adresse du pare-feu si le serveur est masqué.
PPTP et cryptage fort : si le client et le serveur n'ont pas
le fichier NDISWAN.SYS ou le logiciel PPTP pour
W'95/'98 128 bits, vous n'arriverez pas à établir une session
avec cryptage fort. Malheureusement, au cours de mon expérience
j'ai constaté que ce problème ne génère pas de message d'erreur,
et que le client cherche à se connecter sans cesse...
Vous pouvez récupérer la mise à jour pour le cryptage fort
sur le site sécurisé de Microsoft dont l'URL est donnée
dans la section"Configurer un client MS".
Ceci va également affecter les clients IPsec, s'ils utilisent les
librairies de cryptage fournies par MS plutôt que leurs propres
librairies.
Routage : vérifiez que la route par défaut sur votre client VPN
pointe bien vers la machine de masquage Linux.
Lancez la commande route print
et cherchez l'entrée 0.0.0.0.
Si d'autres services masqués (comme HTTP, FTP, IRC, etc...) fonctionnent
sur votre machine cliente VPN, alors ce n'est pas un problème
de routage.
Masquage : il y a deux parties dans la session VPN.
Pour IPsec, le service d'authentification et d'échange de clés (ISAKMP),
qui est une session UDP sur le port 500 de la machine IPsec distante,
le pare-feu doit être configuré pour le masquage
comme pour tout autre service UDP (par exemple DNS).
Pour PPTP, le canal de contrôle, qui est une session TCP normale vers
le port 1723 du serveur PPTP, le pare-feu doit être configuré pour le
masquage comme pour tout autre service TCP (par exemple HTTP).
Le canal de données crypté avec IPsec est transporté au dessus d'ESP,
le protocole IP 50. Le canal de données crypté avec PPTP est transporté
au dessus de GRE, le protocole IP 47.
(Notez que ce ne sont pas des numéros de ports TCP ou UDP !)
Le noyau Linux 2.0 ne vous permettant de préciser que les protocoles IP
TCP, UDP,
ICMP et ALL
lors de la création des règles de masquage, vous devez masquer le trafic du
protocole ALL
même si vous masquez uniquement des services spécifiques.
Si vous masquez tout, ne vous en inquiétez pas.
Afin d'isoler les problèmes issus des règles du pare-feu de ceux
provenant du code de masquage du noyau,
essayez d'établir une connexion VPN avec votre pare-feu complètement
ouvert, et si ça marche, resserrez alors les règles du pare-feu.
Pare-feu complètement ouvert avec ipfwadm et un noyau 2.0.x :
ipfwadm -I -p accept
ipfwadm -O -p accept
ipfwadm -F -a accept -m
Pare-feu complètement ouvert avec ipchains et un noyau 2.2.x :
ipchains -P input ACCEPT
ipchains -P output ACCEPT
ipchains -P forward MASQ
Ne laissez pas votre pare-feu complètement ouvert
plus de temps qu'il n'en faut pour prouver qu'une connexion VPN masquée
peut être établie !
Équipements intermédiaires et Internet :
Tous les routeurs entre votre pare-feu Linux et la machine IPsec
distante doivent autoriser le passage des paquets porteurs
du protocole IP 50.
Tous les routeurs entre votre pare-feu Linux et le serveur PPTP
doivent autoriser le passage des paquets porteurs du protocole IP 47.
Si IPsec ou PPTP fonctionne lorsque votre client VPN est directement
connecté à votre FAI, alors le problème ne vient probablement pas de là.
Pour savoir si un équipement intermédiaire bloque le trafic GRE,
utilisez un traceroute patché pour
suivre la progression des paquets GRE. Regardez la section des ressources
pour de plus amples informations sur le patch de traceroute.
Un patch similaire pour ESP est en cours de codage.
Le pare-feu distant : le pare-feu du côté du serveur doit autoriser
une machine ayant la même adresse IP que celle attribuée à votre machine Linux
par votre FAI à se connecter au port 500/udp de la machine IPsec
ou sur le port 1723/tcp du serveur PPTP.
Si le VPN fonctionne lorsque votre client VPN est connecté directement
à votre FAI, alors le problème ne vient probablement pas de là.
Le pare-feu côté serveur et ESP : les données cryptées IPsec sont
transportées au dessus du protocole IP 50. Si le pare-feu
derrière lequel se trouve la machine IPsec distante ne fait
pas suivre le trafic ESP dans les deux sens, IPsec ne pourra pas
marcher.
Une fois de plus, si IPsec fonctionne lorsque votre client IPsec
est connecté directement à votre FAI, alors le problème
ne vient probablement pas de là.
Le pare-feu côté serveur et GRE : le canal de données PPTP est transporté
comme une session PPP encapsulée dans GRE (protocole IP 47). Si
le pare-feu derrière lequel votre serveur PPTP se trouve ne fait
pas suivre le trafic GRE dans les deux sens, PPTP ne pourra
pas fonctionner.
Une fois de plus, si PPTP fonctionne lorsque votre client IPsec
est connecté directement à votre FAI, alors le problème
ne vient probablement pas de là.
Le patch : si votre client IPsec s'authentifie correctement mais ne peut
pas établir de connexion réseau, le patch peut ne pas masquer le trafic
ESP correctement. Si votre client PPTP établit le canal de contrôle
(RASMON bipe et le petit téléphone clignote) et qu'un trafic GRE
est généré (la lumière en haut de RASMON clignote) mais qu'il n'y a
pas de trafic GRE en retour (la lumière en bas de RASMON ne clignote
pas en réponse), le patch peut ne pas masquer le trafic GRE correctement.
Regardez dans /var/log/messages
pour trouver les entrées des journaux qui montrent que le trafic VPN a été
vu. Activez le déboguage du VPN pour vous aider à déterminer si le
patch est responsable ou non.
Faites aussi tourner un sniffeur sur votre connexion internet en cherchant
le trafic VPN sortant (voir plus bas).
Clients multiples : l'ancien patch PPTP ne supporte PAS le masquage
de plusieurs clients PPTP cherchant à accéder au même
serveur PPTP. Si vous essayez de le faire, vous devriez reconsidérer votre
architecture réseau et voir si vous ne devriez pas installer
un routeur PPTP pour vos clients locaux. Le patch 2.0 inclus le masquage
d'identifiant d'appel, qui permet plusieurs sessions simultanées.
Note : n'activez pas le masquage d'identifiant d'appel
PPTP si vous masquez un serveur PPTP. Cela empêcherait le trafic sortant
en provenance du serveur d'être masqué.
Dépannage
La plupart des problèmes peuvent être identifiés
en faisant tourner un sniffeur de paquets (par exemple
tcpdump avec l'option
-v) sur votre pare-feu
passerelle VPN. Si tout fonctionne correctement, vous
allez voir le trafic suivant.
Réseau local du client :
IPsec : le trafic UDP (destination UDP port 500) et ESP (protocole IP 50)
en provenance de votre client local IPsec à destination de l'adresse IP
internet de la machine IPsec distante. Si vous ne le voyez pas, votre
client IPsec est mal configuré.
PPTP : le trafic TCP (destination TCP port 1723) et GRE (protocole IP 47)
en provenance de votre client local PPTP à destination de l'adresse IP
internet du serveur PPTP. Si vous ne le voyez pas, votre client PPTP
est mal configuré.
Du côté FAI de votre pare-feu client : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE
en provenance de l'adresse IP internet du pare-feu client (souvenez vous,
on fait du masquage) vers l'adresse IP internet du serveur VPN.
Si vous ne le voyez pas, votre masquage est mal configuré, ou bien
le patch ne fonctionne pas.
Du côté FAI de votre pare-feu serveur : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE
en provenance de l'adresse IP internet de votre client vers l'adresse
IP internet du serveur VPN.
Si vous ne le voyez pas, internet ne marche pas
:) ou des équipements intermédiaires bloquent
le trafic ESP ou GRE.
Du côté DMZ de votre pare-feu serveur : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE
en provenance de l'adresse IP internet du client vers l'adresse IP du serveur.
Si vous ne le voyez pas, vérifiez les règles pare-feu concernant le
suivi de paquets UDP port 500 ainsi que ceux porteurs du protocole IP 50
ou TCP port 1723 et protocole IP 47, ainsi que la configuration
d'ipportfw et de ipfwd
si vous masquez le serveur.
Du côté interne du pare-feu serveur : un trafic UDP (port source 500) et
ESP ou TCP (port source 1723) et GRE en provenance de l'adresse
IP du serveur VPN et à destination de l'adresse IP internet du client.
Si vous ne le voyez pas, vérifiez la configuration du serveur VPN,
y compris les règles de filtrage de paquets sur le serveur VPN.
Du côté FAI du pare-feu serveur : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE
en provenance de l'adresse IP du serveur VPN (ou l'adresse IP
du pare-feu si le serveur est masqué) vers l'adresse IP internet du client.
Si vous ne le voyez pas, vérifiez les règles de votre pare-feu concernant
la transmission de paquets UDP port 500 ainsi que de ceux porteurs du protocole IP 50
ou TCP port 1723 et protocole IP 47.
Du côté FAI de votre pare-feu client : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE
en provenance de l'adresse IP du serveur VPN et à destination de l'adresse IP
internet du pare-feu client. Si vous ne le voyez pas, internet se révolte
encore.
Du côté réseau local client : un trafic UDP et ESP ou TCP et GRE en
provenance de l'adresse IP internet du serveur VPN à destination de
l'adresse IP sur le réseau local du client VPN. Si vous voyez
le trafic UDP mais pas le trafic ESP, ou bien le trafic TCP mais pas
le trafic GRE, le patch ne fonctionne pas ou n'a pas été installé
correctement.
Vous pouvez trouver utile d'activer le déboguage du VPN et de
recompiler votre noyau. Ajoutez ce qui suit au fichier
/etc/syslog.conf
# déboguage
*.=debug /var/log/debug
et regardez /var/log/messages
et /var/log/debug
pour les messages concernant le trafic VPN. Notez que l'enregistrement -
particulièrement l'enregistrement bavard (verbose log) - va engendrer
une grande activité disque et va faire grossir très rapidement les
journaux. N'activez pas le déboguage si vous n'en avez pas besoin,
et coupez le quand vous avez fini.
Clients MS PTPP et noms de domaines
Merci à Charles Curley <ccurley@trib.com> pour ce qui suit :
Si vous utilisez PPTP (Point to Point Tunneling Protocol)
pour accéder à un environnement Réseau Microsoft (SMB) et que
vous avez votre propre environnement Réseau Microsoft sur votre
réseau local (Samba ou Windows), donnez à votre groupe de travail
local un nom qui n'est pas connu dans l'environnement distant.
La raison est que tant que votre client PPTP est connecté
à l'environnement distant, il va voir les serveurs de noms de
domaine de l'environnement distant, et il ne va voir que les machines
distantes appartenant à ce groupe de travail.
Vous devez éviter l'option paresseuse. Microsoft livre Windows
pré-configuré pour un groupe de travail par défaut nommé WORKGROUP.
Il y a des gens paresseux qui vont garder ce nom pour leur groupe
de travail quand ils installeront leurs ordinateurs.
Donc il y a une bonne chance pour que l'environnement distant ait
un groupe de travail appelé WORKGROUP, que cela plaise ou non aux
administrateurs.
Je pense que ceci s'applique indépendamment de l'utilisation du VPN, car
les services de nommage sont indépendants du transport. Si votre (ou vos) client
peut voir les serveurs WINS sur le réseau distant, vous aurez le problème,
avec ou sans PPTP.
Clients PPTP MS et IPX Novell
Si vous avez des problèmes avec le trafic IPX sur votre liaison PPTP, lisez
les sections 3.5 et 5.2 de cet article de la base de connaissances MS :
Les mêmes considérations s'appliquent probablement également à W'98.
Merci à David Griswold <dgriswol@ix.netcom.com>
Problèmes de mots de passe réseau MS
Lorsque vous utilisez un VPN pour accéder à un réseau MS, souvenez-vous
qu'il vous faut fournir deux jetons d'authentification
différents - un pour se connecter au serveur VPN (le mot de passe VPN)
et l'autre pour accéder aux ressources du réseau distant une fois que la
connexion est établie (le mot de passe réseau).
Le mot de passe VPN - le nom d'utilisateur et le mot de passe que vous
avez entré dans votre client VPN lorsque vous avez initié la connexion
au serveur VPN - n'est utilisé que par le serveur VPN pour vous autoriser
à vous connecter au réseau via le VPN. Il n'est utilisé pour rien
d'autre une fois que vous êtes connecté.
Le mot de passe VPN n'est pas
utilisé pour prouver votre identité aux autres ordinateurs du
réseau distant. Pour cela vous devez fournir une autre paire
nom d'utilisateur/mot de passe - votre mot de passe réseau.
Il y a deux méthodes pour fournir un mot de passe réseau.
Votre mot de passe réseau peut provenir de la même paire nom d'utilisateur/mot de passe
que celle que vous utilisez lorsque vous vous connectez sur le réseau local en
allumant votre ordinateur. S'il est différent, vous pouvez configurer
votre client VPN pour vous demander votre mot de passe pour le réseau distant
une fois que la connexion VPN est établie.
Si vous arrivez à vous connecter au serveur VPN sans
pouvoir accéder aux ressources disponibles sur le réseau distant,
alors vous n'avez pas fourni une paire nom d'utilisateur/mot de passe
valide sur le réseau distant.
Vérifiez que le nom d'utilisateur et le mot de passe pour votre réseau
local fonctionnent aussi sur le réseau distant, ou configurez votre client VPN
pour vous demander un nom d'utilisateur et un mot de passe à utiliser
sur le réseau distant, et pour vous "enregistrer" sur le réseau
distant une fois que la connexion VPN est établie.
Si votre session IPsec meurt automatiquement après un certain laps de temps
Si vous avez des problèmes avec votre tunnel IPsec qui meurt régulièrement,
plus particulièrement si une vérification des enregistrements sur le pare-feu
montrent que des paquets ISAKMP avec des valeurs "zero cookie" passent,
voici ce qui arrive.
Les versions antérieures du patch pour le masquage IPsec ne changeaient
pas le délai de fin d'attente (timeout) pour les entrées de la table
de masquage des paquets ISAKMP UDP. Les entrées de la table de masquage
pour le trafic ISAKMP UDP vont arriver en fin d'attente assez rapidement
(comparativement au canal de données) et vont être supprimées ;
si l'hôte IPsec distant décide alors d'initialiser un renouvellement des
clés avant que la machine IPsec locale ne le fasse, le trafic ISAKMP
entrant pour le renouvellement des clés ne pourra alors pas être routé
vers la machine masquée. Le trafic de renouvellement des clés sera
rejeté, l'hôte IPsec distant pensera que le lien est tombé, et que la
connexion va être terminée.
Le patch 2.0.x a été modifié depuis sa version initiale pour augmenter
le délai de fin d'attente des entrées de la table de masquage concernant
les paquets ISAKMP UDP. Récupérez la version actuelle du patch, disponible
sur les sites indiqués dans la section Ressources, ré-appliquez le patch
et recompilez votre noyau.
Vérifiez également que votre paramètre
Durée de vie de la table de masquage IPsec (IPsec Masq Table Lifetime)
est configuré pour être égal, ou légèrement supérieur, à votre intervalle
de renouvellement des clés.
Si le masquage VPN ne fonctionne pas après le redémarrage
Vous souvenez-vous d'avoir mis les commandes
modprobe ip_masq_pptp.o ou
modprobe ip_masq_ipsec.o
dans votre script de démarrage
/etc/rc.d/rc.local
au cas où vous avez compilé le support de masquage VPN en modules ?
Si votre seconde session PPTP tue votre première session
La RFC de PPTP
précise qu'il ne peut y avoir qu'un seul canal de contrôle entre
deux systèmes. Cela peut vouloir dire qu'un seul client masqué
est capable de contacter un serveur PPTP donné à un instant donné.
Regardez
pour de plus amples détails.
Notes techniques sur le masquage IPsec et considérations spéciales sur la sécurité
Limites et faiblesses du masquage IPsec
Le trafic utilisant le protocole AH ne peut pas
être masqué. Le protocole AH inclut un contrôleur d'intégrité cryptographique
qui couvre les adresses IP, et que la passerelle de masquage ne peut
pas régénérer correctement. Donc tout le trafic AH masqué va être rejeté
car il aura des contrôleurs d'intégrité non valides.
Le trafic IPsec utilisant le mode de transport ESP ne peut pas
non plus être correctement masqué.
Le mode de transport ESP crypte tout ce qui se trouve après
l'entête IP. Or, par exemple, les contrôleurs d'intégrité
de TCP et UDP incluent les adresses IP source et destination,
ils se trouvent dans la partie cryptée, et ne peuvent
donc pas être recalculés après que la passerelle de masquage
ait modifié les adresses IP.
L'entête TCP/UDP ne va donc
pas passer les contrôles d'intégrité sur la passerelle distante,
et le paquet va être rejeté.
Les protocoles n'incluant pas les informations sur les adresses IP
source ou destination peuvent utiliser le masquage du mode de transport.
Ces limites mises à part, le masquage IPsec est sûr et fiable
à condition qu'un seul hôte IPsec soit masqué à un instant donné, ou
que chaque hôte masqué communique avec un serveur distant différent.
Lorsque plusieurs machines masquées communiquent avec la même
machine distante, quelques faiblesses apparaissent :
Les communications du mode transport sont sujettes à collisions.
Si deux machines masquées ou plus utilisent le mode transport
pour communiquer avec le même hôte distant, et si la politique de
sécurité sur l'hôte distant permet plusieurs sessions de mode transport
avec la même machine, il est possible que les sessions aient des
collisions. Ceci arrive parce que l'adresse IP de la passerelle
de masquage va être utilisée pour identifier les sessions,
et que les autres informations d'identification ne pourront
pas être masquées puisqu'elles sont dans la portion cryptée
du paquet.
Si la politique de sécurité de l'hôte distant n'autorise pas
plusieurs sessions simultanées en mode transport avec la même machine,
la situation est pire : la session en mode transport négociée
en dernier va écraser tout le trafic de la
session précédente, entraînant sa "mort".
Alors que les sessions établies via l'ancienne session IPsec en mode
transport vont être rapidement réinitialisées si l'hôte distant
n'attend pas de trafic, au moins un paquet de données va être
envoyé à la mauvaise machine. Ce paquet va probablement être
ignoré par le destinataire, mais il va tout de même être envoyé.
Donc une collision du mode transport peut
avoir comme conséquence une fuite d'information entre les deux sessions
ou bien la fin de l'une des deux sessions.
L'utilisation d'IPsec en mode transport via une passerelle de
masquage n'est pas recommandée s'il y a une
possibilité que d'autres sessions IPsec en mode transport soient
initialisées via la même passerelle de masquage vers le
même hôte IPsec distant.
IPsec en mode tunnel avec une adresse de réseau externe (l'hôte IPsec
masqué se voit attribuer une adresse IP du réseau de l'hôte distant)
n'est pas sujet à ces problèmes, car
l'adresse IP fournie par le réseau distant sera utilisée pour
identifier les sessions plutôt que l'adresse IP de
la machine masquante.
Les communications ISAKMP sont sujettes à des collisions de cookies.
Si deux ou plusieurs machines masquées établissant une session
avec la même machine distante utilisent le même cookie lors
de l'initialisation du trafic ISAKMP, la passerelle de masquage
va router tout le trafic ISAKMP vers la seconde machine. Il y a une
chance sur 2ˆ64 (ie. très petite) pour que cette collision
ait lieu lorsque la connexion ISAKMP initiale
est établie.
Pour corriger cela, il faut inclure le cookie de réponse dans la
clé utilisée pour router le trafic ISAKMP entrant. Cette modification
est incluse dans le code de masquage IPsec des noyaux 2.2.x, et
la courte période entre le moment où l'hôte masqué initialise l'échange
ISAKMP et la réponse de l'hôte distant est protégée par le bloquage de
tout nouveau trafic ISAKMP qui pourrait entrer en collision avec le trafic
actuel. Cette modification va bientôt être portée sur le code des 2.0.x.
Il peut y avoir une collision entre les valeurs SPI du trafic entrant.
Deux ou plusieurs hôtes IPsec masqués communiquant avec
la même machine IPsec distante peuvent négocier pour utiliser
la même valeur SPI pour le trafic entrant.
Si cela arrive, la passerelle de masquage va router tout
le trafic entrant vers la première machine qui va recevoir tout
le trafic entrant avec ce SPI.
La probabilité est de 1 sur 2ˆ32 pour chaque session ESP,
et le cas peut se présenter à chaque renouvellement de clés.
Les valeurs SPI sont rattachées à différents SA ayant
différentes clés de cryptage, le premier hôte ne sera donc pas capable
de décrire les données destinées aux autres machines, donc il
n'y aura aucune fuite de données. Il n'y a aucun
moyen pour la passerelle de masquage de détecter ou d'empêcher
cette collision.
La seule façon d'empêcher cette collision est que l'hôte IPsec
distant vérifie la valeur SPI proposée par la machine masquée pour
voir si cette valeur SPI est déjà utilisée par un autre SA depuis
la même adresse IP. Il est peu probable que ceci soit implémenté un jour,
car cela imposerait une charge supplémentaire à une opération
déjà coûteuse (le renouvellement des clés) pour un bénéfice concernant
un nombre réduit de personnes et un type d'évènement assez rare.
Les valeurs SPI entrantes et sortantes peuvent être dissociées.
Ceci sera vu en détail dans la section suivante.
Pour éviter ces problèmes, le code des noyaux 2.2.x empêche
par défaut l'établissement de plusieurs connexions vers la
même machine distante. Si vous estimez que la faiblesse liée
à plusieurs connexions vers la même machine distante est
acceptable, vous pouvez activer les "sessions parallèles".
Il peut être gênant de bloquer pour des raisons de sécurité
les sessions parallèles : il n'y a aucun moyen pour le code de masquage
IPsec de sniffer la session et de voir quand elle se termine, donc
les entrées de la table de masquage vont être conservées pendant leur durée
de vie standard, même si la session se termine juste après qu'elle ait
été établie. Si l'on empêche les sessions parallèles, cela signifie
que le serveur n'acceptera pas d'autre client tant que l'entrée
de la table de masquage la plus récente sera présente. Cela peut prendre
plusieurs heures.
Routage correct du trafic crypté entrant
La partie de l'échange de clés ISAKMP où les valeurs SPI d'ESP sont
communiquées est cryptée, donc les valeurs SPI d'ESP doivent
être déterminées en étudiant le trafic ESP actuel. Le trafic ESP
sortant ne contient aucune indication sur ce que sera le SPI entrant.
Cela signifie qu'il n'y a aucune méthode fiable pour associer le trafic
ESP entrant avec le trafic ESP sortant.
Le masquage IPsec tente d'associer le trafic ESP entrant et sortant
en sérialisant le trafic ESP par machine distante. Concrètement :
Si un paquet ESP sortant avec une valeur SPI qui n'a pas encore
été vue (ou dont l'entrée dans la table de masquage a expiré) est
reçu (il sera appelé par la suite un "paquet initial"),
une entrée dans la table de masquage est créée pour cette combinaison
AdresseSource+SPI+AdresseDest.
Elle est marquée comme "en attente", ce qui signifie
qu'aucun trafic correspondant à cette entrée n'a été pour l'instant reçu.
Le marquage se fait en mettant la valeur "SPI entrant" dans
l'entrée de la table de masquage à zéro, qui est une valeur réservée
pour cela. Ceci arrivera lors de l'initialisation
d'une nouvelle connexion ESP et à intervalles réguliers lors
du renouvellement de clés d'une connexion ESP existante.
Tant que l'entrée de la table de masquage est en attente, aucun autre
paquet ESP initial à destination du même hôte distant
n'est traité.
Les paquets sont immédiatement rejetés, et une entrée du journal système
est ajoutée, précisant que le trafic est temporairement bloqué.
Ceci s'applique également au trafic initial en provenance de la même
machine masquée à destination du même hôte distant, si les
valeurs SPI sont différentes.
Le trafic vers d'autres hôtes distants, et le trafic où les
deux valeurs SPI sont connues (trafic déjà "établi") n'est
pas affecté.
Ceci peut facilement mener à un déni de service sur la machine distante,
c'est pour cela que la durée de vie de cette entrée en attente de la table
de masquage ESP est faible, et que seul un nombre limité
de tentatives pour le même trafic est autorisé. Ceci permet de faire
un accès via round-robin à la machine distante si plusieurs machines
masquées tentent d'initialiser simultanément la connexion et que les
réponses n'arrivent pas très vite, par exemple à cause d'une congestion
réseau, ou d'une machine distante lente.
Le décompte des tentatives commence dès qu'il y a une collision,
donc l'hôte IPsec masqué peut attendre une réponse aussi longtemps qu'il le faut
jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de faire une mise en série des connexions.
Quand un paquet ESP est reçu en provenance de l'hôte distant en attente,
et que la valeur SPI n'apparaît dans aucune entrée de la table
de masquage, il est supposé que le paquet est la réponse au paquet
en attente initial.
La valeur SPI est stockée dans l'entrée courante de la table de masquage
associant les valeurs SPI, et le trafic ESP entrant est alors routé
vers la machine masquée. A ce point un autre paquet initial destiné
au serveur distant peut être traité.
Tout trafic ESP avec une valeur SPI de zéro est rejeté comme étant
invalide, conformément au RFC.
Il y a plusieurs possibilités pour que l'association de trafic ne se fasse pas
proprement :
La latence du réseau ou la lenteur d'une machine distante peuvent retarder
suffisamment la réponse au paquet initial pour que l'entrée
de la table de masquage ait expiré, et qu'une autre machine masquée
ait eu sa chance d'initialiser un trafic.
Ceci peut faire que la réponse sera associée au mauvais SPI sortant,
et donc le trafic entrant sera routé vers la mauvaise machine masquée.
Si cela arrive, la machine masquée recevant le trafic par erreur le
rejettera parce qu'il n'aura pas la valeur SPI attendue, et
tout le monde risque de patienter jusqu'à la fin du temps
d'attente pour faire un nouvel échange de clés, et réessayer.
On peut y remédier en éditant
/usr/src/linux/net/ipv4/ip_masq.c
(ip_masq_ipsec.c dans le 2.2.x)
et en augmentant la durée de vie d'INIT ou le nombre de tentatives INIT
autorisées, avec pour coût l'agrandissement de la fenêtre de bloquage (et
de déni de service).
Les sessions inactives ou semi-inactives (avec un trafic entrant
peu fréquent et aucun trafic sortant) sur une longue période
peuvent le rester suffisamment longtemps pour que l'entrée de la table
de masquage expire. Si la machine distante envoie du trafic
d'une session ayant déjà expiré au niveau de la table de masquage
pendant qu'une initialisation est en cours vers la même machine, le trafic
peut être incorrectement routé, pour la même raison que plus haut.
On peut y remédier en s'assurant que le paramètre de configuration du noyau
IPsec Masq Table Lifetime
est légèrement plus grand que l'intervalle de renouvellement des clés, qui est
la durée la plus longue que les paires SPI peuvent utiliser.
Le problème ici est que vous ne pouvez pas connaître tous les
intervalles de renouvellement des clés si vous masquez plusieurs serveurs
distants, ou que certains peuvent avoir leurs intervalles de renouvellement
des clés positionnés à des valeurs déraisonnablement élevées, comme
plusieurs heures.
S'il y a un délai entre un renouvellement de clés et la transmission
du trafic ESP sortant utilisant le nouveau SPI, et si durant ce délai
un trafic ESP entrant utilisant ce nouveau SPI est reçu, il n'y a
pas d'entrée de la table de masquage décrivant comment router le
trafic entrant. Si une autre machine masquée a une initialisation en
attente avec le même hôte distant, le trafic va être dissocié.
Notez que la sérialisation du trafic ESP initial n'affecte
pas le trafic de renouvellement des clés ISAKMP.
La meilleure solution est d'avoir un moyen de pré-charger la table
de masquage avec les bonnes paires SPI-sortie/SPI-entrée, ou
une autre forme d'association machine_distante + SPI_entrée avec
la machine_masquée.
Cela ne peut pas être fait en suivant l'échange de clés ISAKMP, car il
est crypté. Il peut être possible d'utiliser RSIP (également connu
en tant que Translation d'Adresse Réseau pour un hôte (NdT : Host-NAT))
pour communiquer avec l'hôte IPsec masqué et demander une notification
sur les informations SPI une fois que la négociation a eu lieu.
Ce point est à étudier. Si quelque chose est fait pour l'implémenter,
ce ne sera pas fait avant les séries 2.3.x, car RSIP est
un protocole NAT client/serveur assez complexe.
Quand un paquet ESP entrant avec un nouveau SPI est reçu,
le pare-feu de masquage tente de deviner à quel(s) hôte(s) masqué(s)
ce trafic entrant est destiné. Si le trafic ESP entrant ne correspond
pas à une session établie, ou à une session en cours d'initialisation,
alors le paquet est envoyé à la (aux) machine(s) masquée(s) qui a (ont)
renouvelé en dernier ses (leurs) clés avec cet hôte distant.
Les machines masquées "incorrectement" vont rejeter le trafic
comme n'étant pas correctement crypté, et la machine "correctement"
masquée va recevoir des données. Lorsque la machine "correctement"
masquée répond, le processus normal de sérialisation de l'initialisation
ESP a lieu.