]> Manuel de référence officieux de &latex;2e (Août 2022) Ce document est un manuel de référence officieux pour &latex;, un système de préparation de documents, version « Août 2022 ». Ce manuel a été traduit du fichier LATEX.HLP v1.0a de la bibliothèque d’aide VMS. La version prétraduction a été rédigée par George D. Greenwade de l’université d’état Sam Houston, au Texas (USA). La version &latex; 2.09 a été rédigée par Stephen Gilmore. La version &latex;2e a été adaptée à partir de celle-ci par Torsten Martinsen. Karl Berry a fait d’autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec gratitude avoir utilisé comme matière de référence Hypertext Help with &latex;, de Sheldon Green, et &latex; Command Summary (pour &latex;2.09) de L. Botway et C. Biemesderfer (publié par le &tex; Users Group en tant que &tex;niques numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert Dietze d’avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son latex2e-reference. (À partir de ces références aucun texte n’a été copié directement). Tous droits réservés © 2015-2022 Vincent Belaïche — traduction. Tous droits réservés © 2007-2022 Karl Berry. Tous droits réservés © 1988, 1994, 2007 Stephen Gilmore. Tous droits réservés © 1994, 1995, 1996 Torsten Martinsen. Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel ; une traduction en est donnée en annexe, voir License translation. Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this manual provided the copyright notice and this permission notice are preserved on all copies. Permission is granted to copy and distribute modified versions of this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the entire resulting derived work is distributed under the terms of a permission notice identical to this one. Permission is granted to copy and distribute translations of this manual into another language, under the above conditions for modified versions. Ce document est un manuel de référence officieux pour &latex;, un système de préparation de documents, version « Août 2022 ». Ce manuel a été traduit du fichier LATEX.HLP v1.0a de la bibliothèque d’aide VMS. La version prétraduction a été rédigée par George D. Greenwade de l’université d’état Sam Houston, au Texas (USA). La version &latex; 2.09 a été rédigée par Stephen Gilmore. La version &latex;2e a été adaptée à partir de celle-ci par Torsten Martinsen. Karl Berry a fait d’autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec gratitude avoir utilisé comme matière de référence Hypertext Help with &latex;, de Sheldon Green, et &latex; Command Summary (pour &latex;2.09) de L. Botway et C. Biemesderfer (publié par le &tex; Users Group en tant que &tex;niques numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert Dietze d’avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son latex2e-reference. (À partir de ces références aucun texte n’a été copié directement). Tous droits réservés © 2015-2022 Vincent Belaïche — traduction. Tous droits réservés © 2007-2022 Karl Berry. Tous droits réservés © 1988, 1994, 2007 Stephen Gilmore. Tous droits réservés © 1994, 1995, 1996 Torsten Martinsen. Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel ; une traduction en est donnée en annexe, voir License translation. Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this manual provided the copyright notice and this permission notice are preserved on all copies. Permission is granted to copy and distribute modified versions of this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the entire resulting derived work is distributed under the terms of a permission notice identical to this one. Permission is granted to copy and distribute translations of this manual into another language, under the above conditions for modified versions. &latex;2e : un manuel de référence officieux Ce document est un manuel de référence officieux pour &latex;2e, un système de préparation de document, dans sa version « Août 2022 ». À propos de ce document https://latexref.xyz page d’accueil Ceci est un manuel de référence officieux pour le système &latex;2e de préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d’un paquet de macros pour le programme de composition &tex; (voir Overview). La page d’accueil de ce document est https://latexref.xyz. Cette page contient des liens vers différentes versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont consacrées ainsi que vers d’autres infrastructures. &latex; ou &latex;2e, que choisir ? Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « &latex; » plutôt que « &latex;2e », étant donné que la version précédente de &latex; (2.09) est gelée depuis des dizaines d’années. officieuse, nature de ce document L’équipe de projet &latex; latexrefman@tug.org adresse mél. &latex; est désormais maintenu par un groupe de bénévoles (http://latex-project.org). La documentation officielle écrite par le projet &latex; est disponible à partir de leur site web. Le présent document est complètement officieux et n’a pas été examiné par les mainteneurs de &latex;. rapports d’anomalies rapports de bogues bogues, rapports anomalies, rapports Ne leur envoyez donc pas de rapports d’anomalie ou quoi que ce soit d’autre. En revanche, n’hésitez pas à adresser vos commentaires à latexrefman@tug.org. Ce document est un manuel de référence. Il y a d’autres sources d’information sur &latex; : elles sont très nombreuses, et s’adressent à des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions : http://ctan.org/pkg/latex-doc-ptr latex-doc-ptr document Deux pages de références recommandées à &latex; documentation. http://ctan.org/pkg/first-latex-doc first-latex-doc document Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de mathématiques. http://ctan.org/pkg/usrguide usrguide documentation officielle Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet &latex;. Bien d’autres guides écrits par bien d’autres gens sont aussi disponibles, indépendamment du projet &latex; ; l’article suivant en est un. http://ctan.org/pkg/lshort lshort document Une courte (?) introduction à &latex;, traduite en de nombreuses langues (traduction française : http://ctan.org/pkg/lshort-french). http://tug.org/begin.html Introduction au système &tex;, y compris &latex;, et plus amples références. Vue d’ensemble de &latex; Qu’est-ce que &latex;? aperçu de &latex; bases de &latex; Knuth, Donald E. Lamport, Leslie &latex; aperçu &latex; est un système de composition de documents. Il fut à l’origine créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de volontaires (http://latex-project.org). Il est largement utilisé, en particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux impliquant des mathématiques. paquet de macro, &latex; en tant que À l’aide d’un simple éditeur de texte, un utilisateur &latex; écrit un fichier, dit fichier d’entrée, qui contient son texte ; des commandes y sont intercalées : ce sont des instructions servant à décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, &latex; est mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s’interfaçant avec le programme de composition &tex; de Donald E. Knuth (le terme technique est que &latex; est un paquet de macros pour le moteur &tex;). En donnant le fichier d’entrée au moteur &tex;, l’utilisateur produit le document de sortie qui contient son texte mis en page. Le terme &latex; est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à balises dans lequel le code source du document est écrit, c’est-à-dire pour signifier l’ensemble des commandes à la disposition d’un utilisateur de &latex;. Lamport &tex; prononciation Le nom &latex; est l’abréviation de “Lamport &tex;”. On le prononce LA-TÈQUE. Au sein du document, on produit le logo avec \LaTeX. Là où l’utilisation du logo n’est pas raisonnable, comme dans du texte brut, écrivez le ‘LaTeX’. Début et fin début et fin fin et début Bonjour le monde Les fichiers &latex; ont une structure globale simple, avec un début et une fin standards. Voici un petit exemple : \documentclass{article} \begin{document} Bonjour le monde \LaTeX. \end{document} Tout document &latex; a une ligne \begin{document} et une ligne \end{document}. classe de document, définition Ici ‘article’ est ce que l’on appelle la classe de document. Elle est implémentée dans un fichier article.cls. N’importe quelle classe de document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de document sont définies par &latex; lui-même, et un grand nombre d’autres sont largement disponibles. Voir Document classes. préambule, définition Vous pouvez inclure d’autres commandes &latex; entre les commandes \documentclass et \begin{document}. Cette zone est appelée le préambule. La paire \begin{document}, \end{document} définit un environnement environnement ; l’environnement ‘document’ (et aucun autre) est obligatoire dans tous les documents &latex; (voir document). &latex; vous fournit beaucoup d’environnements documenté ici (voir Environments). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (voir CTAN). Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à partir d’un fichier d’entrée &latex;, des documents PDF ou d’autres formats de sortie. Fichiers de sortie &latex; produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en .dvi soit en .pdf. .dvi fichier .dvi commande latex commande xdvi commande dvips commande dvipdfmx commande dvitype S’il est invoqué avec la commande système latex, alors il produit un fichier « DeVice IndependentIndépendant du périphérique de sortie, ce n’est toutefois pas un format portable de document » (.dvi). Vous pouvez visualiser ce fichier avec une commande comme xdvi, ou le convertir en fichier PostScript .ps avec dvips ou en fichier « Portable Document FormatFormat portable de document » .pdf avec dvipdfmx. Un grand nombre d’autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont disponibles (http://mirror.ctan.org/dviware). .pdf .pdf fichier pdf&tex; commande pdflatex Si &latex; est invoqué avec la commande système pdflatex, alors la sortie principale est un fichier “Portable Document Format” (.pdf). Typiquement, il s’agit d’un fichier autonome, avec toutes les polices et images incorporées. D’autres commandes (voir &tex; engines) produisent des fichiers PDF. &latex; produit toujours au moins deux fichier supplémentaires. .log fichier de transcription fichier journal fichier .log Ce fichier de transcription, ou fichier journal, contient des informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés. Il contient aussi des messages de diagnostic et, possiblement, des informations supplémentaires concernant toutes erreurs. .aux fichier auxiliaire .aux fichier double renvoi, résolution renvoi en aval, résolution renvoi, résolution De l’information auxiliaire est utilisée par &latex; pour des choses telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que &latex; trouve un renvoi en aval — une double référence à quelque chose qui n’est pas encore apparu dans le code source — il apparaîtra dans la sortie comme un double point d’interrogation ??. Quand l’endroit auquel le renvoi fait référence finit par apparaître dans le code source, alors &latex; écrit son information de localisation dans ce fichier .aux. À l’invocation suivante, &latex; lit l’information de localisation à partir de ce fichier et l’utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point d’interrogation avec la localisation mémorisée. .lof fichier liste des figures, fichier .lot fichier liste des tableaux, fichier .toc fichier table des matières, fichier matières, fichier &latex; peut produire encore d’autres fichiers, caractérisés par la terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier .lof qui est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier .lot utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier .toc utilisé pour fabriquer une table des matières (voir Table of contents etc.). Une classe de document particulière peut en créer d’autres ; cette liste n’a pas de fin définie. Les moteurs &tex; moteurs, &tex; implémentations de &tex; UTF-8 entrée Unicode, native polices TrueType polices OpenType &tex;, format format &tex;, fichier (.fmt) format &latex;, fichier (.fmt) &latex;, format, fichier (.fmt) fichier format &tex; .fmt, fichier &latex; est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un programme &tex; (voir Overview). Un tel ensemble de commande est appelé un format, et peut être matérialisé dans un fichier binaire .fmt, ce qui permet qu’il soit lu bien plus rapidement que le source &tex; correspondant. Cette rubrique donne une brève vue d’ensemble des programmes &tex; les plus répandus (voir aussi Command line interface). latexlatex pdflatexpdflatex etex, commande pdf&tex;, moteur moteur pdf&tex; e-&tex; Dans &tex; Live (http://tug.org/texlive, si &latex; est invoqué avec les commandes système latex ou pdflatex, alors le moteur pdf&tex; est exécuté (http://ctan.org/pkg/pdftex). Selon qu’on invoque latex ou pdflatex, la sortie principale est respectivement un fichier .dvi ou un fichier .pdf. pdf&tex; incorpore les extensions qu’e-&tex; apporte au programme original de Knuth (http://ctan.org/pkg/etex), ce qui inclut des caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-&tex; est lui-même disponible par la commande système etex, mais le langage du fichier d’entrée est du &tex; de base (et le fichier produit est un .dvi). Dans d’autres distributions &tex;, latex peut invoquer e-&tex; plutôt que pdf&tex;. Dans tous les cas, on peut faire l’hypothèse que les extensions e-&tex; sont disponibles en &latex;. lualatexlualatex lualatex commande Lua&tex; Si &latex; est invoqué avec la commandes systèmes lualatex, alors le moteur Lua&tex; est exécuté (http://ctan.org/pkg/luatex). Ce programme permet que du code écrit dans le langage script Lua (http://luatex.org) interagisse avec la composition faite par &tex;. Lua&tex; traite nativement l’entrée en codage Unicode UTF-8, peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un fichier .pdf par défaut. Il y a aussi dvilualatex pour produire un fichier .dvi. xelatexxelatex xelatex commande Xe&tex; .xdv fichier xdvipdfmx Si &latex; est invoqué avec la commandes système xelatex, le moteur Xe&tex; est exécuté (http://tug.org/xetex). Comme Lua&tex;, Xe&tex; prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit complètement différente, en utilisant principalement des bibliothèques externes plutôt que du code interne. Xe&tex; produit un fichier .pdf en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie DVI. En interne, Xe&tex; crée un fichier .xdv file, une variante de DVI, et traduit cela en PDF en utilisant le programme (x)dvipdfmx, mais ce processus est automatique. Le fichier .xdv n’est utile que pour le débogage. platexplatex uplatexuplatex Ces commandes fournissent une prise en charge significativement plus riche du japonais et d’autres langues ; la variante en u prend en charge l’Unicode. Voir https://ctan.org/pkg/ptex et https://ctan.org/pkg/uptex. Depuis 2019, il y a une commande compagne en -dev et un format pour tous les moteurs cités plus hauts : dvilualatex-devdvilualatex-dev latex-devlatex-dev lualatex-devlualatex-dev pdflatex-devpdflatex-dev platex-devplatex-dev uplatex-devuplatex-dev xelatex-devxelatex-dev parution, candidats avant parution, essais Ce sont les candidats pour une parution de &latex; à venir. L’usage principal est de découvrir et traiter les problèmes de compatibilité avant la parution officielle. Ces formats en -dev rendent facile pour quiconque d’aider à l’essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons, pdflatex-dev au lieu de pdflatex, sans changer quoi que ce soit d’autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et utile est de toujours d’exécuter les versions en -dev au lieu de s’embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes après une parution, ces commandes seront équivalentes. Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement non testé. L’équipe &latex; fait subir à ces commandes les mêmes essais étendus de non régression avant leur parution. Pour plus ample information, voir The &latex; release workflow and the &latex; dev formats par Frank Mittelbach, TUGboat 40:2, https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf. Syntaxe des commandes &latex; commandes, syntaxe des \ caractère de début des commandes [...] (pour les arguments optionnels) {...} (pour les arguments obligatoires) Dans le fichier d’entrée &latex;, un nom de commande commence avec une controblique, \. Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n’est pas une lettre. Les noms de commandes &latex; sont sensibles à la casse de sorte que \pagebreak diffère de \Pagebreak (ce dernier n’est pas une commande standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais quoi qu’il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la casse dans laquelle elle est définie. Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d’arguments. Ces arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les arguments obligatoires sont entre accolades, {...}. Les arguments optionnels sont entre crochets, [...]. En général, mais ce n’est pas universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en premier, avant tout argument obligatoire. Au sein d’un argument optionnel, pour utiliser le crochet fermant (]) cachez le au sein d’accolades, comme dans \item[crochet fermant {]}]. De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre accolades. &latex; obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont une forme étoilée (*) qui est en relation avec la forme sans le *, telles que \chapter et \chapter*. La différence exacte de comportement dépend de la commande. Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en * pour les commandes dont il traite (à l’exception des omissions involontaires ou bogues de ce manuel). Les environnements Synopsis : \begin{nom-environnement} ... \end{nom-environnement} Un environnement est une zone du code source &latex;, au sein de laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie en &latex; mettez les lignes entre \begin{verse} et \end{verse}. \begin{verse} Plus ne suis ce que j'ai été \\ ... \end{verse} Voir Environments, pour une liste d’environnements. En particulier, il est à noter que tout document &latex; doit avoir un environnement document : une paire \begin{document} ... \end{document}. Le nom-environnement du début doit s’accorder exactement avec celui de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où nom-environnement se termine par une étoile (*) ; l’argument à la fois de \begin et \end doit comprendre l’étoile. Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des arguments optionnels. L’exemple ci-dessous produit un tableau. Le premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il spécifie le format des colonnes du tableau). \begin{tabular}[t]{r|l} ... lignes du tableau ... \end{tabular} CTAN : The Comprehensive &tex; Archive Network CTAN Le «Comprehensive &tex; Archive Network», ou CTAN, est le dépôt de matière libre de la communauté &tex; et &latex;. C’est un ensemble de sites Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière en relation avec &latex;. Visitez le CTAN sur la Toile à l’adresse https://ctan.org. Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup d’organismes d’édition on un paquetage qui permet aux auteurs de formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme. En plus des ressources massives, le site ctan.org offre des fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité. DANTE e.V. CTAN n’est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de sites. L’un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe &tex; allemand DANTE e.V. miroirs du CTAN D’autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant, c’est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des miroirs se trouve à https://ctan.org/mirrors. Classes de documents classes de documents \documentclass La classe globale d’un document est définie avec cette commande, c’est normalement la première commande dans une fichier source &latex;. \documentclass[options]{classe} La commande \documentclass doit être la première commande dans un fichier source &latex;. classe article classe report classe book classe letter classe slides Les noms de classe de document incorporés à &latex;. (Beaucoup de classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; voir Overview.) article Pour un article de journal, une présentation, et diverses utilisations générales. book Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement incluant des pièces préliminaires telles qu’une préface, et postliminaires telles qu’un appendice (voir Front/back matter). letter Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes (voir Letters). report Pour des documents de longueur entre celle d’un article et celle d’un book, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui peuvent contenir plusieurs chapitres. slides Pour des présentations de diapositive — rarement utilisé de nos jours. À sa place la classe beamer est sans doute celle dont l’usage est le plus répandu (https://ctan.org/pkg/beamer). Voir beamer template, pour un petit patron de document beamer. Les options standardes sont décrites dans les rubriques suivantes. Options de classe de document options de classe de document options, classe de document options de classe options globales Vous pouvez spécifier ce qu’on appelle des options globales ou des options de classe en les passant entre crochet à la commande \documentclass, comme d’habitude. Pour spécifier plus d’une option, séparez les par une virgule : \documentclass [option1, option2, ...]{classe} Voici la liste des options standardes de classe. option 10pt option 11pt option 12pt Toutes les classes standardes, sauf slides acceptent les options suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l’option par défaut est 10pt): 12pt 11pt 10pt option a4paper option a5paper option b5paper option executivepaper option legalpaper option letterpaper Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) : a4paper 210 sur 297mm (environ 8,25 sur 11,75 pouces) a5paper 148 sur 210mm (environ 5,8 sur 8,3 pouces) b5paper 176 sur 250mm (environ 6,9 sur 9,8 pouces) executivepaper 7,25 sur 10,5 pouces legalpaper 8,5 sur 14 pouces letterpaper 8,5 sur 11 pouces (l’option par défaut) \pdfpagewidth \pdfpageheight paquetage geometry geometry, paquetage Lorsque on utilise l’un des moteurs pdf&latex;, Lua&latex;, ou Xe&latex; (voir &tex; engines), les options autres que letterpaper règlent la zone d’impression mais vous devez également régler la taille du papier physique. Un méthode pour faire cela est de placer \pdfpagewidth=\paperwidth et \pdfpageheight=\paperheight dans le préambule de votre document. paquetage geometry geometry, paquetage Le paquetage geometry fournit des méthodes flexibles pour régler la zone d’impression et la taille du papier physique. option draft option final option fleqn option landscape option leqno option openbib option titlepage option notitlepage Diverses autres options: draft, final boîtes noires, en omettant Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande boîte noire ; l’option par défaut est final. fleqn Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles sont centrées. landscape Pour sélectionner le format de page à l’italienne ; l’option par défaut est à la française. leqno Pour Mettre les numéros d’équation sur le côté gauche des équations ; par défaut ils sont sur le côté droit. openbib Pour utiliser le format bibliographie openbib. titlepage, notitlepage Indique si la page de titre est séparée ; l’option par défaut dépend de la classe. Ces options ne sont pas disponibles avec la classe slides : option onecolumn option twocolumn option oneside option twoside option openright option openany onecolumn twocolumn Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est onecolumn. oneside twoside \evensidemargin \oddsidemargin Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le défaut est oneside pour recto simple, sauf pour la classe book. Le paramètre \evensidemargin (\oddsidemargin) détermine la distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche de la page et la marge gauche du texte. Voir page layout parameters oddsidemargin. openright openany Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ; défaut est openright pour la classe book. La classe slide offre l’option clock pour l’impression du temps au bas de chaque note. Ajout de paquetages paquetages, le chargement chargement des paquetages supplémentaires \usepackage Les paquetages ajoutés paquo sont chargés comme ceci : \usepackage[options]{paquo} Pour spécifier plus d’un paquetage, vous pouvez les séparer par une virgule comme dans \usepackage{paquo1,paquo2,...}, ou utiliser plusieurs commandes \usepackage. options globales globales, options Toutes les options indiquées dans la commande \documentclass qui sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux paquetages chargés par \usepackage. Construction des extensions (classes et paquetages) commandes des classes de document classe de document, commandes nouvelles classes, commandes Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences locales, telles qu’un en-tête standard pour chaque page, alors vous pourriez créer une nouvelle classe cmsnote.cls et commencer vos documents par \documentclass{cmsnote}. Ce qui distingue un paquetage d’une classe de document c’est que les commandes d’une paquetage sont utilisables pour différentes classes alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages irait dans un paquetage alors qu’une commande intitulant en-têtes de pages par Note du service de mathématique de la CMS irait dans une classe. classe et paquetage, différence différence entre classe et paquetage Au sein d’un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l’arobe @ comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le code contenant la commande en question par \makeatletter et \makeatother. Voir \makeatletter & \makeatother. Ceci permet de créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir accidentellement. Une autre technique est de préfixer les commandes spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de sorte à empêcher votre classe ou paquetage d’interférer avec d’autres. Par exemple, la classe notecms pourrait avoir des commandes \cms@tolist, \cms@fromlist, etc. Structure d’une extension (classe ou paquetage) classe et paquetage, structure extension, structure classe, disposition du fichier paquetage, disposition du fichier options pour classe de document options pour paquetage classe, options paquetage, options Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties. Dans la partie d’identification le fichier dit s’il s’agit d’un paquetage ou d’une classe &latex; et s’auto-décrit, en utilisant les commandes \NeedsTeXFormat et \ProvidesClass ou \ProvidesPackage. La partie des déclarations préliminaires déclare des commandes et peut aussi charger d’autres fichiers. D’ordinaire ces commandes sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante. Par exemple, une classe notecms pourrait être appelée avec une option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes désignées comme destinataires de la note, comme \documentclass[destinataires-math]{notecms}, et donc on a besoin de définir une commande \newcommand{\defdestinataires}[1]{\def\@liste@destinataires{#1}} à utiliser dans ce fichier. Dans la partie de gestion des options la classes ou le paquetage déclare et traite ses options. Les options de classes permette à l’utilisateur de commencer leur document comme dans \documentclass[liste d'options]{nom de la classe}, pour modifier le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on déclare \documentclass[11pt]{article} pour régler la taille par défaut de la police du document. Finalement, dans la partie des déclarations supplémentaires la classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices, et chargeant d’autres fichiers. Voici le commencement d’un fichier de classe, ce qui doit être sauvegardé comme souche.cls à un emplacement où &latex; peut le trouver, par exemple dans le même répertoire que le fichier .tex. \NeedsTeXFormat{LaTeX2e} \ProvidesClass{souche}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes] \DeclareOption*{\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}} \ProcessOptions\relax \LoadClass{article} classe, fichier d’exemple Elle s’auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les passant toutes à la classe article, et puis charge la classe article de sorte à fournir la base du code de cette classe. Pour plus d’information, voir le guide officiel pour les auteurs de classes et de paquetage, le « Class Guide », http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf (la plupart des descriptions faites ici s’inspirent de ce document), ou l’article suivant https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf illustrant la construction d’une nouvelle classe. Commande pour extension (classe ou paquetage) classe et paquetage, commandes commandes pour classe ou paquetage Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d’extension (classes ou paquetages). \AtBeginDvi{specials} \AtBeginDvi Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire dans le fichier .dvi au début de l’achèvement de la première page du document. \AtEndOfClass{code} \AtEndOfPackage{code} \AtEndOfClass \AtEndOfPackage Crochet pour insérer le code à exécuter lorsque &latex; termine le traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser ces crochet plusieurs fois ; le code sera exécuté dans l’ordre d’appel. Voir aussi \AtBeginDocument. \CheckCommand{cmd}[num][défaut]{définition} \CheckCommand*{cmd}[num][défaut]{définition} \CheckCommand \CheckCommand* nouvelle commande, vérification Similaire à \newcommand (voir \newcommand & \renewcommand) mais ne définit pas cmd ; à la place vérifie que la définition actuelle de cmd est exactement celle donnée par définition et est ou n’est pas longue selon ce que l’on attend. commande longue Une commande est dite longue lorsque elle accepte \par au sein d’un argument. On attend que la commande cmd soit longue avec la version non-étoilée de \CheckCommand. Lève une erreur en cas d’échec de la vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir vous-même cmd qu’aucun paquetage ne l’a pas déjà fait. \ClassError{nom de la classe}{texte de l'erreur}{texte d'aide} \PackageError{nom du paquetage}{texte de l'erreur}{texte d'aide} \ClassWarning{nom de la classe}{texte avertissement} \PackageWarning{nom du paquetage}{texte avertissement} \ClassWarningNoLine{nom de la classe}{texte avertissement} \PackageWarningNoLine{nom du paquetage}{texte avertissement} \ClassInfo{nom de la classe}{texte info} \PackageInfo{nom du paquetage}{texte info} \ClassInfoNoLine{nom de la classe}{texte info} \PackageInfoNoLine{nom du paquetage}{texte info} \ClassError \PackageError \ClassWarning \PackageWarning \ClassWarningNoLine \PackageWarningNoLine \ClassInfo \PackageInfo \ClassInfoNoLine \PackageInfoNoLine Produit un message d’erreur, ou des messages d’avertissement ou d’information. Pour \ClassError et \PackageError le message est texte de l’erreur, suivi de l’invite d’erreur ? de &tex;. Si l’utilisateur demande de l’aide en tapant h, il voit le texte d’aide. Les quatre commandes d’avertissement (warning) sont similaires à ceci près qu’elles écrivent texte avertissement à l’écran sans invite d’erreur. Les quatre commandes d’information écrivent texte info seulement dans le fichier journal. Les versions en NoLine n’affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors que les autres versions le font. Pour formater les messages, y compris le texte d’aide : utilisez \protect pour empêcher une commande de se développer, obtenez un saut de ligne avec \MessageBreak, et obtenez une espace avec \space lorsque l’utilisation d’un caractère espace ne le permet pas, comme après une commande. Notez que &latex; ajoute un point final à chaque message. \CurrentOption \CurrentOption Se développe au contenu de l’option en cours de traitement. Peut uniquement être utilisé au sein de l’argument code soit de \DeclareOption, soit de \DeclareOption*. \DeclareOption{option}{code} \DeclareOption*{option}{code} \DeclareOption \DeclareOption* classe, options paquetage, options options de classe options de paquetage Rend un option option disponible pour l’utilisateur, de sorte à ce qu’il puisse la passer à leur commande \documentclass. Par exemple, la classe notecms pourrait avoir une option logo pour mettre le logo de leur organisation sur la première page avec \documentclass[logo]{notcms}. Le fichier de classe doit contenir \DeclareOption{logo}{code} (et plus loin, \ProcessOptions). Si vous invoquez une option qui n’a pas été déclarée, par défaut cela produit une avertissement semblable à Unused global option(s): [badoption]. Vous pouvez changer ce comportement avec la version étoilée \DeclareOption*{code}. Par exemple, beaucoup de classes étendent une classe existante en utilisant une commande du genre \LoadClass{article}, et pour passer les options supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que celui-ci : \DeclareOption*{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}% } Un autre exemple est que la classes notecms permette aux utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des fichiers externes. Par exemple l’utilisateur invoque \documentclass[math]{notecms} et la classe lit le fichier math.memo. Ce code gère le fichier s’il existe et sinon passe l’option à la classe article. \DeclareOption*{\InputIfFileExists{\CurrentOption.memo}{}{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}} \DeclareRobustCommand{cmd}[num][défaut]{définition} \DeclareRobustCommand*{cmd}[num][défaut]{définition} \DeclareRobustCommand \DeclareRobustCommand* nouvelle commande, définition Similaire à \newcommand et \newcommand* (voir \newcommand & \renewcommand) mais déclare une commande robuste, même si définition comprend du code fragile. (Pour une discussion sur les commandes robustes et fragiles voir \protect). Utilisez ces commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir des commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à \newcommand elle ne produisent pas d’erreur si la macro cmd existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier journal pour indiquer la redéfinition de la commande. Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins efficace que celle définies avec \newcommand, c’est pourquoi, à moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande soit utilisée au sein d’un argument mouvant, utilisez \newcommand. paquetage etoolbox etoolbox, paquetage Le paquetage etoolbox offre les commandes \newrobustcmd, \newrobustcmd*, \renewrobustcmd, \renewrobustcmd*, \providerobustcmd, et \providrobustcmd* qui sont similaire aux commandes standardes \newcommand, \newcommand*, \renewcommand, \renewcommand*, \providecommand, et \providecommand*, mais définissent une commande cmd robuste avec deux avantages par rapport à \DeclareRobustCommand : Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau d’e-&tex; au lieu du mécanisme de plus au niveau de &latex; utilisant \protect, ainsi elles ne subissent pas la légère perte de performance mentionnée plus haut, et Elles font la même distinction entre \new…, \renew…, et \provide… que les commandes standardes, ainsi elle ne font pas qu’envoyer un message dans le journal lorsque vous redéfinissez cmd déjà existantes, dans ce cas vous devez utiliser soit \renew… soit \provide… ou il y a une erreur. \IfFileExists{nom fichier}{si vrai}{si faux} \InputIfFileExists{nom fichier}{si vrai}{si faux} \IfFileExists \InputIfFileExists Exécute si vrai si &latex; peut trouver le fichier nom fichier et si faux sinon. Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement après exécuter si vrai. Ainsi \IfFileExists{img.pdf}{\includegraphics{img.pdf}}{\typeout{AVERTISSEMENT : img.pdf introuvable}} n’inclut le graphique img.pdf que s’il est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement. Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de recherche que that &latex; utilise, et non pas seulement dans le répertoire courant. Pour chercher uniquement dans le répertoire courant faites quelque chose du genre de \IfFileExists{./nom fichier}{si vrai}{si faux}. Si vous demandez un fichier dont le nom n’a pas d’extension .tex alors &latex; commencera par chercher le fichier en apposant .tex à son nom ; pour plus ample information sur la façon dont &latex; gère les extensions de nom de fichier voir \input. \LoadClass[liste d'options]{nom de la classe}[date de parution] \LoadClassWithOptions{nom de la classe}[date de parution] \LoadClass \LoadClassWithOptions Charge une classe, comme avec \documentclass[options list]{nom de la classe}[release info]. Voici un exemple : \LoadClass[twoside]{article}. La liste d’options, si présente, est une liste ponctuée par des virgules. La date de parution est optionnelle. Si elle est présente, elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si vous demandez une date de parution et que la date du paquetage installé sur votre système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à l’écran et dans le journal de compilation du genre de You have requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document class' is available. La variante de la commande \LoadClassWithOptions utilise la liste des options de la classe courante. Cela veut dire qu’elle ignore toute options passée via \PassOptionsToClass. Ceci est une commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle classe en l’héritant d’une classe existante, telle que la classe standarde article, sans avoir à gérer les options qui furent passée. \ExecuteOptions{liste d'options} \ExecuteOptions Pour chaque option option de la liste d’options, dans l’ordre d’apparition, cette commande exécute la commande \ds@option. Si cette commande n’est pas définie, alors l’option option est ignorée. Ceci peut être utilisé pour fournir d’un liste d’option par défaut avant le \ProcessOptions. Par exemple, si dans un fichier de classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt alors vous devriez spécifier \ExecuteOptions{11pt}\ProcessOptions\relax. \NeedsTeXFormat{format}[date du format] \NeedsTeXFormat Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée. Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon : \NeedsTeXFormat{LaTeX2e}. Lorsque un document utilisant cette classe est traité, le nom du format donné ici doit s’accorder avec le format qui est en cours d’exécution (y compris le fait que la chaîne format est sensible à la casse). Si il ne s’y accorde pas alors l’exécution est interrompue par une erreur du genre de ‘This file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'. Pour spécifier une version du format dont vous savez qu’elle prend en charge certaines fonctions, incluez l’argument optionnel date du format correspondant au format où ces fonction furent implémentés. Si cette argument est présent il doit être de la forme AAAA/MM/JJ. Si la version de format installée sur votre système est antérieure à la date du format alors vous obtiendrez un avertissement du genre de ‘You have requested release `2038/01/20' of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available. \OptionNotUsed \OptionNotUsed Ajoute l’option courante à la liste des options non utilisées. Ne peut être utilisé qu’au sein de l’argument code de \DeclareOption ou \DeclareOption*. \PassOptionsToClass{liste d'options}{nom de la classe} \PassOptionsToPackage{liste d'options}{nom du paquetage} \PassOptionsToClass \PassOptionsToPackage Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules option list aux options utilisée par toute commande ultérieure \RequirePackage ou \usepackage pour le paquetage nom du paquetage ou la classe nom de la classe. La raison d’être de ces commande est que vous pouvez charger un paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu’au premier chargement. Charger un paquetage avec des options plus d’une fois produit une erreur du genre de Option clash for package toto. (&latex; lance l’erreur même s’il n’y a pas de conflit entre les options.) Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux \RequirePackage[landscape]{geometry}\RequirePackage[margins=1in]{geometry} par un seul \RequirePackage[landscape,margins=1in]{geometry}. Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour cet autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage toto charge le paquetage geometry. Au lieu de \RequirePackage{toto}\RequirePackage[draft]{graphics} vous devez écrire \PassOptionsToPackage{draft}{graphics} \RequirePackage{toto}. (Si toto.sty charge une option en conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une modification de son code source.) Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple, supposons qu’un utilisateur veuille charger le paquetage graphicx avec l’option draft et veuille également utiliser une classe toto qui charge le paquetage graphicx, mais sans cette option. L’utilisateur peut commencer son fichier &latex; avec \PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\documentclass{toto}. \ProcessOptions \ProcessOptions*\@options \ProcessOptions \ProcessOptions* Exécute le code pour chaque option que l’utilisateur a invoquée. À inclure dans le fichier classe sous la forme \ProcessOptions\relax (à cause de l’existence de la variante étoilée de la commande). Les options tombent dans deux catégories. Les options locales sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l’argument options dans \PassOptionsToPackage{options}, \usepackage[options], ou \RequirePackage[options]. Les options globales sont celles données par l’utilisateur de la classe dans \documentclass[options]. (Si une option est spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est locale). Lorsque \ProcessOptions est appelé pour un paquetage pkg.sty, il se produit ce qui suit : Pour chaque option option déclarée jusqu’à ce point avec \DeclareOption, &latex; examine si cette option est soit globale soit locale pour pkg. Si c’est le cas, il exécute le code déclaré. Ceci est fait dans l’ordre de passage de ces options à pkg.sty. Pour chaque option locale restante, il exécute la commande \ds@option si elle a été définie quelque part (autrement que par un \DeclareOption) ; sinon, il exécute le code de traitement par défaut des options donné dans \DeclareOption*. Si aucun code de traitement par défaut n’a été déclaré, il produit un message d’erreur. Ceci est fait dans l’ordre dans lequel ces options ont été spécifiées. Lorsque \ProcessOptions est appelé pour une classe il fonctionne de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales, et que le code par défaut pour \DeclareOption* et \OptionNotUsed plutôt qu’une erreur. La version étoilée \ProcessOptions* exécute le traitement des options dans l’ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt que dans l’ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées en premier. \ProvidesClass{nom de la classe}[date de parution brève information supplémentaire] \ProvidesClass{nom de la classe}[date de parution] \ProvidesPackage{nom du paquetage}[date de parution brève information supplémentaire] \ProvidesPackage{nom du paquetage}[date de parution] \ProvidesClass \ProvidesPackage Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la console et dans le fichier journal. Lorsqu’un utilisateur écrit \documentclass{notecms} alors &latex; charge le fichier notecms.cls. De même, un utilisateur écrivant \usepackage{essai} invite &latex; à charger le fichier essai.sty. Si le nom du fichier ne s’accorde pas à l’argument nom de la classe ou nom du paquetage alors un avertissement est produit. Ainsi, si vous invoquez \documentclass{notecms}, et que le fichier the file notecms.cls comprend la déclaration statement \ProvidesClass{xxx} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de like You have requested document class `notecms', but the document class provides 'xxx'. Cet avertissement n’empêche pas &latex; de traiter le reste du fichier de la classe normalement. Si vous incluez l’argument optionnel, alors vous devez inclure la date, avant le premier espace s’il y en a, et elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Le reste de l’argument est en format libre, toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit pendant la compilation à l’écran et dans le journal. Ainsi, si votre fichier notecms.cls contient la ligne \ProvidesClass{smcmem}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS] la première ligne de votre document est \documentclass{notecms} alors vous pourrez voir Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0 Classe note CMS. La date dans l’argument optionnel permet aux utilisateurs de classe et de paquetage de demander à être avertis si la version de la classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à date de parution, en utilisant les arguments optionnels comme dans \documentclass{smcmem}[2018/10/12] ou \usepackage{toto}[[2017/07/07]]. (Notez que les utilisateurs de paquetages incluent seulement rarement une date, et les utilisateurs de classe presque jamais). \ProvidesFile{nom fichier}[information supplémentaire] \ProvidesFile Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou de paquetage, tel qu’un fichier de configuration ou un fichier de définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous obtiendrez dans le journal une information du genre de File: essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls lorsque nom fichier vaut ‘essai.config’ et que information supplémentaire vaut ‘2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls’. \RequirePackage[liste d'options]{nom du paquetage}[date de parution] \RequirePackageWithOptions{nom du paquetage}[date de parution] \RequirePackage \RequirePackageWithOptions Charge un paquetage, comme la commande \usepackage pour les auteurs de documents. Voir Additional packages. Voici un exemple : \RequirePackage[landscape,margin=1in]{geometry}. Notez que l’équipe de développement de &latex; recommande fortement l’utilisation de ces commandes de préférence à l’\input de &tex; de base ; voir le « Class Guide ». La liste d’options, si présente, est une liste ponctuée de virgules. La date de parution, si présente, doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si la date de parution du paquetage tel qu’il est installé sur votre système est antérieure à date de parution alors vous obtiendrez un avertissement du genre de You have requested, on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only version `2000/01/01' is available. La variante \RequirePackageWithOptions utilise la liste d’options de la classe courante. Ceci implique qu’elle ignore toute option passée à la classe via \PassOptionsToClass. C’est une commande de commodité pour permettre facilement de construire des classes sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont passées. La différence entre \usepackage et \RequirePackage est mince. La commande \usepackage est à l’intention du fichier document alors que \RequirePackage l’est à celle des fichiers paquetage ou classe. Ainsi, utiliser \usepackage avant la commande \documentclass amène &latex; à produire une erreur du genre de \usepackage before \documentclass, là où vous pouvez utiliser \RequirePackage. Polices de caractères polices de caractères fontes &latex; gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes capacités. Notamment, son schéma NFSS vous permet de travailler aisément avec les polices, ou familles de fontes dans votre document (par exemple, voir Font styles). De plus, les documents &latex; peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les mathématiques). La première police dans le monde &tex; était Computer Modern, développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les documents &latex; et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à une autre police n’implique la plupart du temps que peu de commandes. Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que bien d’autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer des mathématiques. (Exemple fourni par Michael Sharpe, https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf). \usepackage[osf]{newpxtext} % osf pour le texte, non les math \usepackage{cabin} % sans serif \usepackage[varqu,varl]{inconsolata} % sans serif tapuscrit \usepackage[bigdelims,vvarbb]{newpxmath} % bb de STIX \usepackage[cal=boondoxo]{mathalfa} % mathcal De plus, les moteurs xelatex ou lualatex vous permettent d’utiliser toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (voir &tex; engines). Le catalogue de polices de &latex; (https://tug.org/FontCatalogue) donne des échantillons graphiques de polices et du source à copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes les polices libres pour l’alphabet latin utilisables facilement avec &latex;. Plus ample information peut également être trouvée sur le &tex; Users Group, à https://www.tug.org/fonts/. Le paquetage <literal>fontenc</literal> fonte, codage UTF-8, prise en charge des fontes T1 OT1 fontenc Synopsis : \usepackage[codage_fonte]{fontenc} ou \usepackage[codage_fonte1, codage_fonte2, ...]{fontenc} Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés pour composer votre texte en sortie. paquetage fontspec fontspec, paquetage Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur pdflatex (voir &tex; engines). Si vous utilisez les moteurs xelatex ou lualatex alors utilisez à la place le paquetage fontspec. La police originale de &tex;, Computer Modern, comprend un nombre limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués ordinaires vous devez utiliser \accent (voir \accent) mais cela désactive la césure. Les utilisateurs de &tex; ont spécifié plusieurs normes concernant l’accès aux ensembles élargis de caractères fournis par les fontes modernes. Si vous utilisez pdflatex alors placez ceci dans le préambule : \usepackage[T1]{fontenc} cela active la prise en charge pour les langages européens les plus répandus, notamment le français, l’italien, le polonais. En particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors &latex; gérera leur césure et le document en sortie peut faire l’objet de copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper directement les caractères accentués dans votre fichier source). paquetage lmodern lmodern, paquetage paquetage cm-super cm-super, paquetage Si vous utilisez un codage tel que T1 et que les caractères ne sont pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement définies par des cartes binaires (bitmap), on parle de fontes matricielles ou Type 3. Si vous désirez des fontes vectorielles, utilisez un paquetage tel que lmodern ou cm-super pour obtenir des fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par &latex;. Pour chaque codage_fonte passé en option mais encore non déclaré, ce paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé codage_fonteenc.def. Il règle aussi \encodingdefault comme le dernier codage dans la liste d’option. Voici les valeurs usuelles pour codage_fonte. OT1 Le codage original pour &tex;. Limité quasiment aux lettres latines non accentués. OMS, OML Codage des symboles et des lettres mathématiques. T1 Texte étendu de &tex;. Appelé parfois le codage Cork du nom de la conférence du groupe d’utilisateurs &tex; durant laquelle il fut élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués européens. C’est l’option la plus fréquente pour ce paquetage. TS1 Codage Texte Companion. Par défaut &latex; charge OML, T1, OT1, et ensuite OMS, et règle le codage par défaut à OT1. Même si vous n’utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez avoir besoin d’un codage de font si la fonte que vous utilisez l’exige. Si vous utilisez des fontes codée en T1 autre que celles de la police par défaut Computer Modern, alors vous pourriez avoir besoin de charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger fontenc, de sorte à empêcher le système de charger l’une des fontes codées en T1 de la police par défaut. L’équipe du projet &latex; a réservé les noms de codage commençant par : ‘T’ pour les codages standards de texte à 256 caractères, ‘TS’ pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, ‘X’ pour les codages de test, ‘M’ pour les codages standards de math à 256 caractères, ‘A’ pour les applications spéciales, ‘OT’ pour les codages standards de texte à 128 caractères, et ‘OM’ pour les codages standards de math à 128 caractères (‘O’ est l’initiale d’‘obsolete’). Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées ci-dessous. Beaucoup d’entre elles sont spécifiques à un codage, aussi si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que le codage courant en est différent alors la commande n’est pas active. <literal>\DeclareFontEncoding</literal> fonte, déclarer le codage codage de fonte accents, définir \DeclareFontEncoding Synopsis : \DeclareFontEncoding{codage}{réglages-texte}{réglages-math} Déclare le codage de fonte codage. Sauvegarde également la valeur de codage dans \LastDeclaredEncoding (voir \LastDeclaredEncoding). Le fichier t1enc.def contient cette ligne (suivie de bien d’autres) : \DeclareFontEncoding{T1}{}{} Les réglages-texte sont les commandes que &latex; exécutera chaque fois qu’il commute d’un codage à une autre avec les commandes \selectfont et \fontencoding. Les réglages-math sont les commandes que &latex; utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu’alphabet mathématique. &latex; ignore tout espace au sein de réglages-texte et réglages-math, de sorte à prévenir toute insertion non voulue d’espace en sortie. Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou trois lettres commençant par ‘L’ pour ‘local’, ou ‘E’ pour ‘experimental’. Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont potentiellement lus plusieurs fois par &latex;, ainsi utiliser, par ex. \newcommand peut causer une erreur. De plus, il est préférable que de tels fichiers contiennent une ligne \ProvidesFile (voir Class and package commands). Notez aussi qu’il est préférable de n’utiliser les commandes en \...Default que dans un paquetage, et non dans les fichiers de définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des déclarations spécifiques à ce codage-là. <literal>\DeclareTextAccent</literal> fonte, codage accents, définir \DeclareTextAccent Synopsis : \DeclareTextAccent{cmd}{codage}{cassetin} Définit un accent, à mettre au dessus d’autres glyphe, au sein du codage codage à la position cassetin. cassetin, fonte Un cassetin est le numéro identifiant un glyphe au sein d’une fonte. La ligne suivante de t1enc.def déclare que pour fabriquer un accent circonflexe comme dans \^A, le système va mettre l’accent dans du cassetin 2 sur le caractère ‘A’, qui est représenté en ASCII comme 65. (Ceci vaut à moins qu’il y ait une déclaration DeclareTextComposite ou \DeclareTextCompositeCommand pertinente ; voir \DeclareTextComposite) : \DeclareTextAccent{\^}{T1}{2} Si cmd a déjà été défini, alors \DeclareTextAccent ne produit pas d’erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de transcription. <literal>\DeclareTextAccentDefault</literal> accents, définir \DeclareTextAccent \DeclareTextAccentDefault Synopsis : \DeclareTextAccentDefault{\cmd}{codage} S’il y a une commande d’accent \cmd spécifique à un codage mais qu’il n’y a aucun \DeclareTextAccent associé pour ce codage, alors cette commande va prendre le relais en disant de l’utiliser comme décrit pour codage. Par exemple, pour faire que le codage OT1 soit le codage par défaut pour l’accent \", déclarez ceci : \DeclareTextAccentDefault{\"}{OT1} Si vous tapez un \" alors que le codage courant n’a pas de définition pour cet accent, alors &latex; utilisera la définition issue de OT1. c.-à-d. que cette commande est équivalente l’appel suivant (voir \UseTextSymbol & \UseTextAccent) : \DeclareTextCommandDefault[1]{\cmd} {\UseTextAccent{codage}{\cmd}{#1}} Notez que \DeclareTextAccentDefault fonctionne pour l’une quelconque des commandes fontenc à un argument, et pas seulement les commandes d’accent. <literal>\DeclareTextCommand</literal> & <literal>\ProvideTextCommand</literal> \DeclareTextCommand \ProvideTextCommand Synopsis, l’un parmi : \DeclareTextCommand{\cmd}{codage}{défn} \DeclareTextCommand{\cmd}{codage}[nargs]{defn} \DeclareTextCommand{\cmd}{codage}[nargs][défautargopt]{défn} ou l’un parmi : \ProvideTextCommand{\cmd}{codage}{défn} \ProvideTextCommand{\cmd}{codage}[nargs]{défn} \ProvideTextCommand{\cmd}{codage}[nargs][défautargopt]{défn} Définit la commande \cmd, laquelle sera spécifique à un codage. Le nom cmd de la commande doit être précédé d’une controblique, \. Ces commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule. Redéfinir \cmd ne cause pas d’erreur. La commande définie sera robuste même si le code dans défn est fragile (voir \protect). Par exemple, le fichier t1enc.def contient la ligne suivante : \DeclareTextCommand{\textperthousand}{T1}{\%\char 24 } Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci : \usepackage[T1]{fontenc} % dans le préambule ... La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand. Si vous changez le codage de fonte en OT1 alors vous obtenez une erreur du genre de ‘LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in encoding OT1’. \DeclareTextSymbol La variante \ProvideTextCommand agit de même, à ceci près qu’elle ne fait rien si \cmd est déjà définie. La commande \DeclareTextSymbol est plus rapide pour une simple association d’un cassetin à un glyphe (voir \DeclareTextSymbol) Les arguments optionnels nargs et défautargopt jouent le même rôle que dans \newcommand (voir \newcommand & \renewcommand). En un mot, nargs est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d’arguments que la commande \cmd qu’on définit prend. Ce nombre inclut tout argument optionnel. Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour dire que \cmd n’a aucun argument. Et, si défautargopt est présent, alors le premier argument de \cmd est optionnel, et sa valeur par défaut est défautargopt (ce qui peut être la chaîne vide). Si défautargopt n’est pas présent alors \cmd ne prend pas d’argument optionnel. <literal>\DeclareTextCommandDefault</literal> & <literal>\ProvideTextCommandDefault </literal> \DeclareTextCommandDefault \ProvideTextCommandDefault Synopsis : \DeclareTextCommandDefault{\cmd}{défn} ou : \ProvideTextCommandDefault{\cmd}{défn} Donne une définition par défaut à \cmd, pour la situation où cette commande n’est pas définie dans le codage actuellement en vigueur. La valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme disponibles. La déclaration ci-dessous rend \copyright disponible. \DeclareTextCommandDefault{\copyright}{\textcircled{c}} Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible. La déclaration \DeclareTextCommandDefault n’est pas destinée à survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage. Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en ...Default, la déclaration \ProvideTextCommandDefault a exactement le même comportement que \DeclareTextCommandDefault à ceci près qu’elle ne fait rien si \cmd est déjà définie (voir \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand). De sorte qu’un paquetage peut l’utiliser pour fournir une définition de repli que d’autres paquetages peuvent améliorer. <literal>\DeclareTextComposite</literal> accents, définir \DeclareTextComposite Synopsis : \DeclareTextComposite{\cmd}{codage}{objet_simple}{cassetin} Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d. sans avoir à placer une accent au dessus d’un caractère séparé. La ligne suivante extraite de t1enc.def signifie que \^o aura pour effet que &latex; compose le ‘o’ bas-de-casse en prenant le caractère directement du cassetin 224 de la fonte. \DeclareTextComposite{\^}{T1}{o}{244} Voir fontenc package, pour une liste des codages usuels. L’objet_simple devrait être un seul caractère ou une seule commande. L’argument cassetin est d’ordinaire un entier positif représenté en décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient possibles). Normalement \cmd a déjà été déclarée pour ce codage, soit avec \DeclareTextAccent soit avec un \DeclareTextCommand à un argument. Dans t1enc.def, la ligne ci-dessus suit la commande \DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}. <literal>\DeclareTextCompositeCommand</literal> accents, définir \DeclareTextCompositeCommand Synopsis : \DeclareTextCompositeCommand{\cmd}{codage}{arg}{code} Une version plus générale de \DeclareTextComposite qui exécute un code arbitraire avec \cmd. Ceci permet que des accents sur ‘i’ se comportent de la même façon que des accents sur le i-sans-point, \i. \DeclareTextCompositeCommand{\'}{OT1}{i}{\'\i} Voir fontenc package, pour une liste des codages usuels. Normalement \cmd doit avoir été déjà déclarée avec \DeclareTextAccent ou avec un \DeclareTextCommand à un argument. <literal>\DeclareTextSymbol</literal> symbole, définition \DeclareTextSymbol Synopsis : \DeclareTextSymbol{\cmd}{codage}{cassetin} Définit un symbole dans le codage codage à la position cassetin. Les symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du texte, et non dans des mathématiques. Par exemple, cette ligne extraite de t1enc.def déclare le numéro du glyphe à utiliser pour «, le guillemet gauche : \DeclareTextSymbol{\guillemotleft}{T1}{19} La commande \DeclareTextCommand{\guillemotleft}{T1}{\char 19} a le même effet mais est plus lente (voir \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand). Voir fontenc package, pour une liste des codages usuels. Le cassetin peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans '023), ou hexadécimale (comme dans "13), bien que la notation décimale ait l’avantage d’être insensible à la redéfinition du guillemet anglais simple ou double par un autre paquetage. Si \cmd est déjà définie, alors \DeclareTextSymbol ne produit pas une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le fichier transcript. <literal>\DeclareTextSymbolDefault</literal> accents, définir \DeclareTextSymbol \DeclareTextSymbolDefault Synopsis : \DeclareTextSymbolDefault{\cmd}{codage} S’il y a une \cmd de symbole spécifique à un codage mais qu’il n’y a pas de \DeclareTextSymbol associé pour ce codage, alors cette commande peut prendre le relais, en disant d’obtenir le symbole selon la description faite pour codage. Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de signification à \textdollar alors on utilise celle issue d’OT1, déclarer ceci : \DeclareTextSymbolDefault{\textdollar}{OT1} c.-à-d. que cette commande est équivalente à cet appel (voir \UseTextSymbol & \UseTextAccent) : \DeclareTextCommandDefault{\cmd} {\UseTextSymbol{codage}{\cmd}} Notez que \DeclareTextSymbolDefault peut être utilisé pour définir une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de fontenc. <literal>\LastDeclaredEncoding</literal> \LastDeclaredEncoding Synopsis : \LastDeclaredEncoding Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande \DeclareFontEncoding stocke le nom de sorte qu’on puisse le retrouver avec cette commande (voir \DeclareFontEncoding). Dans l’exemple suivant, on compte sur \LastDeclaredEncoding plutôt que de donner le nom du codage explicitement : \DeclareFontEncoding{JH1}{}{} \DeclareTextAccent{\'}{\LastDeclaredEncoding}{0} <literal>\UseTextSymbol</literal> & <literal>\UseTextAccent</literal> \UseTextSymbol \UseTextAccent Synopsis : \UseTextSymbol{codage}{\cmd} ou : \UseTextAccent{codage}{\cmd}{texte} Utilise un symbole ou un accent qui n’est pas défini dans le codage courant. En général, pour utiliser une commande fontenc dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande n’a pas d’arguments, alors vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre : \UseTextSymbol{OT1}{\ss} ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment un groupe, de sorte que &latex; revient au codage précédent après le \ss) : {\fontencoding{OT1}\selectfont\ss} De même, pour utiliser une commande fontenc dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez l’utiliser ainsi : \UseTextAccent{OT1}{\'}{a} ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades externes formant un groupe) : {fontencoding{OT1}\selectfont \'{\fontencoding{cdg_en_vigueur}\selectfont a}} Ci-dessus, cdg_en_vigueur est le codage en vigueur avant cette séquence de commandes, de sorte que ‘a’ est composé en utilisant le codage courant, et seulement l’accent est pris de OT1. styles des polices styles de police styles typographiques styles de texte Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par &latex;. forme déclarative des commandes de style de police déclarative, forme des commandes de style de police Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en \text… sont utilisées avec un argument, comme dans \textit{texte}. C’est la forme préférée. Mais affichée à sa suite, entre parenthèses, est la forme déclarative correspondante, qui est souvent utile. Cette forme ne prend pas arguments comme dans {\itshape texte}. La portée la forme déclarative s’étend jusqu’à la prochaine commande de type style ou jusqu’à la fin du groupe actuel. De plus, chacune a une forme par environnement comme \begin{itshape}…\end{itshape}, que l’on décrit plus amplement à la fin de cette rubrique. Ces commandes, dans n’importe laquelle des trois formes, sont cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien \sffamily\bfseries que \bfseries\sffamily pour obtenir du gras sans empattement. \nocorrlist \nocorr Un avantage de ces commandes est qu’elles fournissent automatiquement une correction d’italique si nécessaire (voir \/). Plus précisément, elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant dans la liste \nocorrlist, cette liste consistant par défaut en le point et la virgule. Pour supprimer l’insertion automatique de la correction italique, utilisez \nocorr au début ou à la fin de l’argument de la commande, comme dans \textit{\nocorr text} ou \textsc{text \nocorr}. \textrm (\rmfamily) \textrm \rmfamily Romain. \textit (\itshape) \textit \itshape Italique. \textmd (\mdseries) \textmd \mdseries Poids moyen (par défaut). \textbf (\bfseries) \textbf \bfseries Gras. \textup (\upshape) \textup \upshape Droit (par défaut). Le contraire d’incliné. \textsl (\slshape) \textsl \slshape Inclinée. \textsf (\sffamily) \textsf \sffamily Sans empattement. \textsc (\scshape) \textsc \scshape Petites capitales. \texttt (\ttfamily) \texttt \ttfamily Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ». \textnormal (\normalfont) \textnormal \normalfont Police principale du document. emphasis \emph Bien qu’elle change également la fonte, la commande \emph{texte} est sémantique, pour que texte soit mis en valeur, et ne devrait pas être utilisé en remplacement de \textit. Par exemple, le résultat de \emph{texte début \emph{texte milieu} texte fin} est que texte début et texte fin sont en italique, mais texte milieu est en romain. &latex; fournit également les commandes suivantes, qui font passer inconditionnellement à un style donné, c.-à-d. ne sont pas cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement : {\cmd ... } au lieu de \cmd{...}. (Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il arrive qu’une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin). \bf\bf gras Passage en gras. \cal\cal lettres de script pour les mathématiques lettres calligraphiques pour les mathématiques Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques. \em\em accent Accent (italique dans romain, romain dans italiques). \il\il italique Italique. \rm\rm police romaine Romain. \sc\sc police petites capitales Les petites capitales. \sf\sf sans empattement Sans empattement. \sl\sl police inclinée police oblique Incliné (oblique). \tt\tt police machine à écrire police tapuscrit police de largeur fixe Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe). La commande \em est la version inconditionnelle de \emph. Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont pas cumulatives, ainsi \mathbf{\mathit{symbole}} ne crée pas un symbole en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique. C’est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d’être toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de ce qui les entoure. \mathrm \mathrm Romain, pour une utilisation en mode mathématique. \mathbf \mathbf Gras, pour une utilisation en mode mathématique. \mathsf \mathsf Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique. \mathtt \mathtt Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique. \mathit (\mit) Italique, pour une utilisation en mode mathématique. \mathnormal \mathnormal Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un autre déclaration de type style. \mathcal \mathcal Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique. \mathversion mathématiques, gras gras, mathématiques En outre, la commande \mathversion{bold} peut être utilisée pour commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les formules. \mathversion{normal} restaure la valeur par défaut. \oldstylenums chiffres elzéviriens elzéviriens, chiffres chiffres minuscules chiffres bas-de-casse chiffres français chiffres non alignés chiffres suspendus chiffres Didot chiffres alignés paquetage textcomp textcomp, paquetage Enfin, la commande \oldstylenums{chiffres} sert à composer des chiffres dits elzéviriens, ou non alignés, qui ont des hauteurs et profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l’alignement standard des chiffres dits Didot, ou alignés, qui ont tous la même hauteur que les lettres capitales. Les polices &latex; par défaut prennent en charge cela, et respecteront \textbf (mais pas les autres styles, il n’y a pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern). Beaucoup d’autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style par défaut. Article de FAQ : https://www.texfaq.org/FAQ-osf. tailles des polices tailles de police tailles des polices de caractères tailles de texte Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge par &latex;. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée (en points) correspondant réellement pour la police avec les options ‘10pt’, ‘11pt’, et ‘12pt’ de classe de document, respectivement (voir Document class options). \tiny \scriptsize \footnotesize \small \normalsize \large \Large \LARGE \huge \Huge commande 10pt 11pt 12pt \tiny 5 6 6 \scriptsize 7 8 8 \footnotesize 8 9 10 \small 9 10 10,95 \normalsize (par défaut) 10 10.95 12 \large 12 12 14,4 \Large 14.4 14.4 17,28 \LARGE 17.28 17.28 20,74 \huge 20,74 20,74 24,88 \Huge 24.88 24.88 24.88 déclarative, forme des commandes de contrôle de la taille de police forme déclarative des commandes de contrôle de la taille de police Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des formes par environnement), vu que c’est ainsi qu’on les utilise typiquement. Comme dans l’exemple qui suit : \begin{quotation} \small Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel. \end{quotation} Dans ce qui précède, la portée de \small s’étend jusqu’à la fin de l’environnement quotation. Elle s’arrêterait également à la prochaine commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu’on aurait pu la mettre entre accolades {\small Ce texte est en petits caractères.}. Essayer d’utiliser ces commandes en math, comme dans $\small mv^2/2$, donne l’avertissement ‘LaTeX Font Warning: Command \small invalid in math mode’, et la taille de fonte n’est pas changée. Pour travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure option est d’utiliser l’environnement displaymath (voir Math formulas), ou l’un des environnements fournis par le paquetage amsmath. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau de formules, une alternative est quelque chose du genre de {\small $mv^2/2$}. (Il arrive que \scriptsize et \scriptstyle soient pris l’un pour l’autre. Les deux changent la taille mais le dernier change nombre d’autres aspects conditionnant la composition des mathématiques. Voir Math styles). forme par environnement des commandes de contrôle de la taille de police Une forme par environnement de chacune de ces commandes est également définie ; par exemple, \begin{tiny}...\end{tiny}. Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces indésirables au début et/ou à la fin de d’environnement si on n’y prête pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d’erreur si on s’en tient à la forme déclarative. (Digression : techniquement, vu la façon dont &latex; définit \begin et \end, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d’argument on une forme par environnement. Mais dans presque tous les cas ce serait juste une source de confusion de l’utiliser. La raison pour mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de taille de police est que cet usage particulier n’est pas rare). commandes de fontes de bas niveau commandes de fontes de bas niveau commandes de fontes, de bas niveau Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble de celles disponibles. \fontencoding{codage} \fontencoding Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus usuels sont OT1, le codage original de D. Knuth pour la police Computer Modern (la police par défaut), et T1, également désigné par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand, français, italien, polonais et d’autres encore), ce qui permet à &tex; de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées. Pour plus d’information, voir https://ctan.org/pkg/encguide. \fontfamily{famille} \fontfamily famille de polices polices, catalogue Sélectionne la famille de polices. La page web https://www.tug.dk/FontCatalogue/ donne un moyen de naviguer facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec &latex;. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus usuelles : pag Avant Garde fvs Bitstream Vera Sans pbk Bookman bch Charter ccr Computer Concrete cmr Computer Modern cmss Computer Modern Sans Serif cmtt Computer Modern Typewriter pcr Courier phv Helvetica fi4 Inconsolata lmr Latin Modern lmss Latin Modern Sans lmtt Latin Modern Typewriter pnc New Century Schoolbook ppl Palatino ptm Times uncl Uncial put Utopia pzc Zapf Chancery \fontseries{série} \fontseries séries de polices Sélectionne une série de police. Une série combine une graisse et une largeur. Typiquement, une police prend en charge seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment : m Moyen (normal) b Gras c Condensé bc Condensé Gras bx Gras étendu graisses de police Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement, sont : ul Ultra maigre el Extra maigre l Maigre — ‘l’ pour light en anglais sl Semi maigre m Demi-gras — ‘m’ pour medium en anglais sb Semi gras b Gras — ‘b’ pour bold en anglais eb Extra gras ub Ultra gras Largeurs de police La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement sont : uc Ultra condensé ec Extra condensé c Condensé sc Semi condensé m Moyen sx Semi étendu x étendu ex Extra étendu ux Ultra étendu Lorsqu’on forme la chaîne de caractères série à partir de la graisse et de la largeur, on laisse tomber le m qui signifie médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en utilise juste un (‘m’). \fontshape{allure} \fontshape allure de police Sélectionne l’allure de police. Les allures valides sont : n Droit (normal) it Italique sl Incliné (oblique) — ‘sl’ pour slanted en anglais. sc Petites capitales ui Italique droit — ‘ui’ pour upright italic en anglais ol Détouré — ‘ol’ pour outline en anglais. Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart des familles de polices, et les petites capitales sont aussi souvent absentes. \fontsize{taille}{interligne} \fontsize \baselineskip Réglage de la taille de police et de l’espacement d’interligne. L’unité des deux paramètres est par défaut le point (pt). L’espacement d’interligne est l’espace vertical nominal entre ligne, de ligne de base à ligne de base. Il est stocké dans le paramètre \baselineskip. La valeur par défaut de \baselineskip pour la police Computer Modern est 1,2 fois le \fontsize. Changer directement \baselineskip est déconseillé dans la mesure où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu’un changement de taille se produit ; au lieu de cela utilisez \baselinestretch (voir \baselineskip & \baselinestretch). \linespread{facteur} \linespread Équivalent à \renewcommand{\baselinestretch}{facteur}, et donc doit être suivi de \selectfont pour prendre effet. Voir \baselineskip & \baselinestretch, pour plus ample information. \selectfont \selectfont Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte décrites ci-dessus n’entrent en vigueur qu’après que \selectfont est appelé, comme dans \fontfamily{nomfamille}\selectfont. La plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une macro : \newcommand*{\mapolice}{\fontfamily{nomfamille}\selectfont} (voir \newcommand & \renewcommand). \usefont{codage}{famille}{série}{allure} \usefont Revient à la même chose que d’invoquer \fontencoding, \fontfamily, \fontseries et \fontshape avec les paramètres donnés, suivi par \selectfont. Par exemple : \usefont{ot1}{cmr}{m}{n} Mise en page commandes de mise en page Commandes pour contrôler la disposition générale de la page. <literal>\onecolumn</literal> \onecolumn sortie à une colonne La déclaration \onecolumn commence une nouvelle page et produit une sortie à colonne unique. C’est la valeur par défaut. <literal>\twocolumn</literal> \twocolumn texte sur plusieurs colonnes sortie à deux colonnes Synopsis : \twocolumn [texte1col préliminaire] Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes. Si on a passé l’option de classe twocolumn au document alors c’est le comportement par défaut (voir Document class options). Cette commande est fragile (voir \protect). Si l’argument optionnel texte1col préliminaire est présent, il est composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux colonnes ne commence. Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en deux colonnes : \columnsep\columnsep La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la valeur avec une commande telle que \setlength{\columnsep}{40pt}. Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire. \columnseprule\columnseprule La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est 0pt, de sorte qu’il n’y a pas de filet. Autrement, le filet apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes. Changez la valeur avec une commande telle que \setlength{\columnseprule}{0.4pt}, avant que le mode en deux colonnes ne commence. \columnwidth\columnwidth La largeur d’une colonne. En mode à une colonne ceci vaut \textwidth. En mode à deux colonnes par défaut &latex; règle la largeur de chacune des deux colonnes, \columnwidth, à la moitié de \textwidth moins \columnsep. Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés table* et figure* s’étendent en largeur sur deux colonnes, alors que les environnements non étoilés table et figure n’occupe qu’une colonne (voir figure et voir table). &latex; place les flottants étoilés au sommet d’une page. Les paramètres ci-après contrôlent le comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes : \dbltopfraction\dbltopfraction Fraction maximale au sommet d’une page sur deux colonnes qui peut être occupée par des flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur. Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d’un environnement table* ou figure* ne doit pas excéder 0.7\textheight. Si la hauteur de vos environnement flottant excède cela alors vous pouvez prendre l’une des actions suivante pour l’empêcher de flotter jusqu’à la fin du document : – Utiliser le spécificateur de localisation [tp] pour dire à &latex; d’essayer de placer le flottant volumineux sur une page dédiée, ou de même au sommet d’une page. – Utiliser le spécificateur de localisation [t!] pour l’emporter sur l’effet de \dbltopfraction pour ce flottant en particulier. – Augmenter la valeur de \dbltopfraction à un nombre de grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si tôt. Vous pouvez le redéfinir, comme dans \renewcommand{\dbltopfraction}{0.9}. \dblfloatpagefraction\dblfloatpagefraction Pour une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur, c’est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les flottants. La valeur par défaut de &latex; est ‘0.5’. Se change avec \renewcommand. \dblfloatsep\dblfloatsep Sur une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur, cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en haut et en bas de la page. Par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour des documents en ‘10pt’ ou ‘11pt’, et ‘14pt plus2pt minus4pt’ pour ‘12pt’. \dbltextfloatsep\dbltextfloatsep Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en haut ou en bas d’une page et le texte principal. Par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’. \dbltopnumber\dbltopnumber Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes, ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet de la page. La valeur par défaut de &latex; est 2. L’exemple suivant utilise l’argument optionnel de \twocolumn pour crée un titre s’étendant sur les deux colonnes du document article : \documentclass[twocolumn]{article} \newcommand{\authormark}[1]{\textsuperscript{#1}} \begin{document} \twocolumn[{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne \centering \LARGE Le titre \\[1.5em] \large Auteur Un\authormark{1}, Auteur Deux\authormark{2}, Auteur Trois\authormark{1} \\[1em] \normalsize \begin{tabular}{p{.2\textwidth}@{\hspace{2em}}p{.2\textwidth}} \authormark{1}Departement Un &\authormark{2}Department Deux \\ École Un &École Deux \end{tabular}\\[3em] % espace sous la partie titre }] Le texte en deux colonnes est ici. <literal>\flushbottom</literal> \flushbottom Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la même hauteur, en dilatant l’espace vertical là où c’est nécessaire pour remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être flagrantes. Si &tex; ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l’espace vertical dans une page alors on obtient un message du genre de ‘Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active’. Lorsque on obtient cela, une option est de passer à \raggedbottom (voir \raggedbottom). Alternativement, vous pouvez ajuster la textheight pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter de l’espace vertical élastique entre les lignes ou entre les paragraphes, comme dans \setlength{\parskip}{0ex plus0.1ex}. L’option ultime est, dans une phase finale de rédaction, d’ajuster les hauteurs de page individuellement (voir \enlargethispage). L’état \flushbottom est la valeur par défaut seulement lorsque on sélectionne l’option de classe twocolumn (voir Document class options), et pour les indexes fabriqués avec makeidx. <literal>\raggedbottom</literal> \raggedbottom étirement, omettre l’étirement vertical La déclaration \raggedbottom rend toutes les pages qui la suivent de la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs élastiques n’est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso les pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes. Cette commande peut être mise n’importe où dans le corps du document. Voir \flushbottom. C’est le comportement par défaut à moins qu’on sélectionne l’option twocolumn de classe de document (voir Document class options). Paramètres de mise en page page, paramètres de mise en page paramètres, la mise en page mise en page, les paramètres de en-tête, des paramètres pour bas de page, des paramètres pour en-tête et pied de page en cours \columnsep\columnsep \columnseprule\columnseprule \columnwidth\columnwidth \columnsep \columnseprule \columnwidth La distance entre les deux colonnes, la largeur d’un filet entre les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l’option de classe de document twocolumn est en vigueur (voir Document class options). Voir \twocolumn. \headheight\headheight \headheight Hauteur de la boîte qui contient l’en-tête de page en cours. La valeur par défaut pour les classes article, report, et book est ‘12pt’ quelle que soit la taille de la police. \headsep\headsep \headsep La distance verticale entre le bas de la ligne d’en-tête et le haut du texte principal. La valeur par défaut est ‘25pt’. Dans la classe book la valeur par défaut est ‘0.25in’ pour un document réglé en 10pt, et ‘0.275in’ pour un document en 11pt ou 12pt. \footskip\footskip \footskip Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la ligne de base du pied de page. La valeur par défaut dans les classes article et report est ‘30pt’. Dans la classe book la valeur par défaut est ‘0.35in’ pour les documents réglés en 10pt, ‘0.38in’ en 11pt, et ‘30pt’ en 12pt. \linewidth\linewidth \linewidth Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque list imbriquée (voir list). c.-à-d. que la valeur nominale \linewidth vaut \textwidth mais que pour chaque liste imbriquée la largeur \linewidth est diminuée de la somme de \leftmargin et \rightmargin pour cette liste (voir itemize). \marginparpush\marginparpush \marginsep\marginsep \marginparwidth\marginparwidth \marginparpush \marginsep \marginparwidth L’espace vertical minimal entre deux notes marginales, l’espace horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la largeur horizontale des notes. Normalement les notes en marginales apparaissent à l’extérieur de la page, mais la déclaration \reversemarginpar change cela (et \normalmarginpar le rétablit). La valeur par défaut pour \marginparpush à la fois dans un document de classe book ou article est : ‘7pt’ si le document est réglé à 12pt, et ‘5pt’ s’il l’est à 11pt ou 10pt. Pour \marginsep, dans la classe article la valeur par défaut est ‘10pt’ sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en deux-colonnes où la valeur par défaut est ‘11pt’. Pour \marginsep dans la classe book la valeur par défaut est ‘10pt’ en mode deux-colonnes, et ‘7pt’ en mode mono-colonne. Pour \marginparwidth aussi bien dans les classes book que article, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou \paperwidth − \textwidth, alors qu’en mode monocolonne c’est 50% de cette distance. \oddsidemargin\oddsidemargin \evensidemargin\evensidemargin \oddsidemargin \evensidemargin marge gauche La marge gauche est la bande entre le bord gauche de la page et le corps du texte. marge gauche nominale La marge gauche nominale est la marge gauche lorsque les paramètres \oddsidemargin et \eventsidemargin sont à ‘0pt’. Sa frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance de 1in + \hoffset du bord gauche de la page en allant vers le côté droit. La longueur \hoffset vaut 0pt, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système &tex; a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La longueur \oddsidemargin est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes les pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur \evensidemargin est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro pair dans les documents en recto-verso. En d’autres termes \oddsidemargin ou \evensidemargin donnent la différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge gauche nominale. Ces distances \oddsidemargin et \evensidemargin sont donc signées vers le coté droit, c’est à dire qu’une valeur positive indique que la marge gauche réelle est plus large que la marge gauche nominale, alors qu’une valeur négative indique qu’au contraire elle est plus étroite. Dans un document en recto-verso le côté intérieur de la page est le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit pour les pages de numéro pair. Le côté extérieur est le côté opposé au côté intérieur : la longueur \oddsidemargin règle donc la position de la marge intérieure des pages de numéro impair, alors que \evensidemargin règle la position la marge extérieur des pages de numéro pair. Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : \evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : \evensidemargin\dimexpr5cm-1in \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm \paperheight\paperheight La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans \documentclass[a4paper]{article} (voir Options de classe de document). \paperwidth\paperwidth La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans \documentclass[a4paper]{article} (voir Options de classe de document). \textheight\textheight La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un document de classe article ou report, elle vaut ‘43\baselineskip’ ; pour une classe book, elle vaut ‘41\baselineskip’. Pour 11pt, c’est ‘38\baselineskip’ pour toutes les classes de document. Pour ‘12pt’ c’est ‘36\baselineskip’ pour toutes les classes aussi. \textwidth\textwidth La largeur horizontale totale de l’ensemble du corps de la page. Pour un document de classe article ou report, elle vaut ‘345pt’ à 10pt de taille de police, ‘360pt’ à 11pt, et ‘390pt’ à 12pt. Pour un document book, elle veut ‘4.5in’ à 10pt et ‘5in’ à 11pt ou 12pt. En sortie multi-colonne, \textwidth reste de la largeur de tout le corps de la page, tandis que \columnwidth est la largeur d’une colonne (voir \twocolumn). Dans les listes (voir list), \textwidth demeure la largeur du corps de la page entière (et \columnwidth est la largeur d’une colonne entière), alors que \linewidth peut diminuer au sein de listes imbriquées. À l’intérieur d’une minipage (voir minipage ) ou \parbox (voir \parbox), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à la fin du minipage ou \parbox. \hsize\hsize \hsize Par souci d’exhaustivité : \hsize est le paramètre &tex; primitif utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait pas être utilisé dans des documents &latex; en conditions normales. \topmargin\topmargin topmargin marge supérieure La marge supérieure est la bande entre le bord supérieur de la page et le bord supérieure de l’en-tête de page. marge supérieure nominale La marge supérieure nominale est la marge supérieur lorsque \topmargin vaut ‘0pt’. Sa frontière est une ligne horizontale imaginaire située à une distance de 1in + \voffset du bord supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur \voffset vaut 0pt, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système &tex; a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont le placement vertical de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La distance \topmargin sépare le haut de l’en-tête de page de la frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le bas, c’est à dire que quand \topmargin est positif la marge supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que s’il est négatif elle est au contraire plus étroite. En d’autres termes \topmargin est la différence entre la largeur de la marge supérieure réelle et la marge supérieure nominale. L’espace le haut de la page &tex; et le haut du corps de texte est 1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep. La marge inférieure vaut donc \paperheight -\textheight -\footskip - 1in - \voffset - \topmargin - \headheight - \headsep. \topskip\topskip \topskip La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la police, par exemple, ‘10pt’ à ‘10pt’. <literal>\baselineskip</literal> & <literal>\baselinestretch</literal> \baselineskip \baselinestretch \linespread espace entre les lignes interligne, espace double espacement La variable \baselineskip est une longueur élastique (voir Lengths). Elle donne l’interligne, la distance normale entre les lignes d’un paragraphe, de ligne de base à ligne de base. D’ordinaire un auteur de documents ne change pas directement \baselineskip en écrivant. Au lieu de cela, l’interligne est réglé par la commande de bas niveau de sélection de fonte \fontsize (voir low level font commands fontsize). La valeur de \baselineskip est réinitialisée chaque fois qu’un changement de fonte survient et ainsi tout changement direct de \baselineskip serait anéanti dès la prochaine commutation de fonte. Pour la façon d’influencer l’espacement des lignes, voir la discussion de \baselinestretch ci-dessous. D’habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par l’auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande \fontsize{10pt}{12pt} alors cela ne veut pas dire que les caractères dans la fonte font 10pt de haut ; par exemple, les parenthèses et les capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non plus cela ne signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12pt alors elles risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt des jugements typographiques. (Souvent, le \baselineskip est environ plus grand de 20% que la taille de fonte). Le \baselineskip n’est pas une propriété de chaque ligne, mais du paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au milieu d’un paragraphe, tel qu’un simple {\Huge Q}, est serré sur sa ligne. &tex; s’assure qu’il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il ne change par le \baselineskip pour que cette ligne-là soit surplombée d’un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème, utilisez un \strut (voir \strut). La valeur de \baselineskip que &tex; utilise pour les paragraphes est celle en vigueur à l’endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine l’unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le paragraphe ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées au lignes des paragraphes alentour. Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement d'interligne correspondant à cette taille. {\footnotesize $$a+b = c$$} \lineskip \lineskiplimit \prevdepth Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à \baselineskip alors &tex; insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la différence. Il y a deux points délicats. Le premier est que au cas où les lignes seraient trop proches l’une de l’autre, plus proches que \lineskiplimit, alors &tex; au lieu de cela utilise \lineskip comme la glue d’interligne. Le second est que &tex; n’utilise pas vraiment la profondeur de la ligne précédente. Au lieu de cela il utilise \prevdepth, ce qui d’ordinaire contient cette profondeur. Mais au début d’un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un filet, \prevdepth a la valeur de -1000pt et cette valeur spéciale dit à &tex; de ne pas insérer de glue d’interligne au démarrage du paragraphe. Dans les classes standardes \lineskiplimit vaut 0pt et \lineskip vaut 1pt. Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro (ou moins que zéro) alors un écartement de 1pt est appliqué aux lignes. Il arrive qu’un auteur doive, à des fins d’édition, mettre le document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La façon correcte d’influencer la distance d’interligne est au travers de \baselinestretch qui dilate \baselineskip, et a une valeur par défaut de ‘1.0’. C’est une commande, et non une longueur, ainsi on change le facteur d’échelle comme dans \renewcommand{\baselinestretch}{1.5}\selectfont. La façon la plus directe de changer l’interligne pour tout un document est de placer \linespread{facteur} dans le préambule. Pour un double espacement, prenez facteur à ‘1.6’ et pour un espacement un-et-demi utilisez ‘1.3’. Ces nombres sont approximatifs : par exemple puisque \baselineskip vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le multiplier par 1,6 donne un rapport entre l’interligne et la taille de fonte d’environ 2. (La commande \linespread est définie comme \renewcommand{\baselinestretch}{facteur} de sorte que son effet n’entre en vigueur que lorsqu’un réglage de fonte survient. Mais cela a toujours lieu au démarrage d’un document, de sorte que là vous n’avez pas besoin de la faire suivre d’un \selectfont). paquetage setspace setspace, paquetage Une approche plus simple est fournie par le paquetage setspace. Voici un exemple de base : \usepackage{setspace} \doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5 Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser dans le corps du document pour changer l’espacement à partir de ce point, et par conséquent il y a \singlespacing pour revenir à l’espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure qu’utiliser ces déclarations est d’utiliser les environnements, tels que \begin{doublespace} ... \end{doublespace}. Ce paquetage fournit aussi des commandes pour faire un espacement quelconque : \setstretch{factor} et \begin{spacing}{factor} ... \end{spacing}. Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c’est typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les légendes de figure. Voir la documentation du paquetage. Flottants Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux, ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au sommet d’une page ultérieure &latex; sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux classes définies par défaut, figure (voir figure) et table (voir table), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage float. Au sein d’une même classe flottante &latex; respecte l’ordre, de sorte que la première figure dans le code source d’un document est toujours composée avant la deuxième figure. Cependant, &latex; peut mélanger les classes, ainsi il peut se produire qu’alors que le premier tableau apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse après elle dans le fichier de sortie. Le placement des flottants est l’objet de paramètres, donnés ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page, et au bas de page, etc. Si à cause d’un nombre trop important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir tous dans une seule page, alors &latex; place ce qu’il peut et diffère le reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être composés loin de leur place d’origine dans le code source. En particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu’à la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin. placement des flottants spécificateur, placement de flottants En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez peaufiner l’endroit où l’algorithme de placement des flottants essaie de le placer en utilisant sont argument placement. Les valeurs possibles sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par défaut pour à la fois figure et table, dans les deux classes de document article et book, est tbp. t (pour Top) — au sommet d’une page de texte. b (pour Bottom) — au bas d’une page de texte. (Cependant, b n’est pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (figure*) en cas de sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut utiliser les paquetages stfloats ou dblfloatfix, mais voyez la discussion sur les avertissements dans la FAQ : http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat. h (pour « Here », c.-à-d.« Ici » en anglais) — à la position du texte où l’environnement figure apparaît. Cependant, h n’est pas autorisé en soi-même ; t est ajouté automatiquement. ici, placer les flottants paquetage float float, paquetage Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous pouvez charger le paquetage float et le spécificateur H qui y est défini. Pour plus ample discussion, voir l’entrée de FAQ à http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere. p page de flottants (pour Page de flottants) — sur une page de flottants séparée, qui est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants. ! Utilisé en plus de l’un des spécificateurs précédents ; pour ce flottant seulement, &latex; ignore les restrictions à la fois sur le nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités relatives de texte flottant et non-flottant sur la page. Le spécificateur ! ne signifie pas « mets le flottant ici » ; voir plus haut. Note : l’ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du paramètre placement ne change pas l’ordre dans lequel &latex; essaie de placer le flottant ; par exemple btp a le même effet que tbp. Tout ce que placement fait c’est que si une lettre n’est pas présente alors l’algorithme n’essaie pas cet endroit. Ainsi, la valeur par défaut de &latex; étant tbp consiste à essayer toutes les localisations sauf celle de placer le flottant là où il apparaît dans le code source. Pour empêcher &latex; de rejeter tous les flottants à la fin du document ou d’un chapitre, vous pouvez utiliser la commande \clearpage pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants. Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le paquetage afterpage et commettre le code \afterpage{\clearpage}. Ceci aura l’effet d’attendre la fin de la page courante et ensuite de faire passer tous les flottants encore non placés. paquetage flafter flafter, paquetage &latex; peut composer un flottant avant l’endroit où il apparaît dans le code source (quoique sur la même page de sortie) s’il y a un spécificateur t au sein du paramètre placement. Si ceci n’est pas désiré, et que supprimer t n’est acceptable car ce spécificateur empêche le flottant d’être placé au sommet de la page suivante, alors vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage flafter ou en utilisant ou en utilisant la commande \suppressfloats \suppressfloats[t], ce qui entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient du être placés au sommet de la page courante. Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec \renewcommand{paramètre}{nombre décimal entre 0 et 1}) : \bottomfraction La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est ‘.3’. \floatpagefraction\floatpagefraction La fraction minimale d’une page de flottants qui doit être occupée par des flottants ; la valeur par défaut ‘.5’. \textfraction\textfraction La fraction minimale d’une page qui doit être du texte ; si des flottants prennent trop d’espace pour préserver une telle quantité de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page. La valeur par défaut est ‘.2’. \topfraction\topfraction Fraction maximale au sommet d’une page page que peut être occupée avant des flottants ; la valeur par défaut est ‘.7’. Les paramètres en relation à l’espace vertical autour des flottants (on peut les changer avec \setlength{paramètre}{expression longueur}) : \floatsep\floatsep Espace entre les flottants au sommet ou au bas d’une page ; par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’. \intextsep\intextsep Espace au dessus et au dessous d’un flottant situé au milieu du texte principal ; vaut par défaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour les styles à ‘10pt’ et à ‘11pt’, et ‘14pt plus4pt minus4pt’ pour ‘12pt’. \textfloatsep\textfloatsep Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d’une page ; par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’. Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on peut les changer avec \setcounter{ctrname}{natural number}) : \bottomnumber\bottomnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d’une page de texte ; par défaut 1. \topnumber\topnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page de texte ; par défaut 2. \totalnumber\totalnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de texte ; par défaut 3. L’article principal de FAQ &tex; en rapport avec les flottants http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats contient des suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de &latex; de sorte à réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication complète de l’algorithme de placement des flottants se trouve dans l’article de Frank Mittelbach « How to influence the position of float environments like figure and table in &latex;? » (http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf). <literal>\caption</literal> \caption captions Synopsis : \caption{texte-légende} ou \caption[texte-légende-bref]{texte-légende} Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les environnements figure ou table (voir figure ou table). Dans l’exemple suivant, &latex; place une légende sous l’espace blanc vertical laissé par l’auteur pour l’inclusion ultérieur d’une image. \begin{figure} \vspace*{1cm} \caption{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.} \label{fig:CushingPic} \end{figure} La commande \caption crée une étiquette pour la légende texte-légende du genre de ‘Figure 1 – ’ pour un document article ou ‘Figure 1.1 – ’ pour un document book. Le texte est centré s’il est plus court que la largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s’il prend plus d’une ligne. En plus de placer le texte-légende dans la sortie, la commande \caption sauvegarde également cette information pour qu’elle soit utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (voir Table of contents etc.). Ci-dessous la commande \caption utilise l’argument optionnel texte-légende-bref, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la liste des tableaux plutôt que la version longue texte-légende. \begin{table} \centering \begin{tabular}{|*{3}{c}|} \hline 4 &9 &2 \\ 3 &5 &7 \\ 8 &1 &6 \\ \hline \end{tabular} \caption[Carré de \textit{Lo Shu}]{% Le carré de \textit{Lo Shu}, il est unique parmi les carrés d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.} \label{tab:LoShu} \end{table} &latex; crée une étiquette pour texte-légende du genre de ‘Table 1 – ’ pour un document article ou ‘Table 1.1 – ’ pour un document book. La légende peut apparaître au sommet d’une figure ou table. Cela se produirait ainsi dans l’exemple précédent en mettant la \caption entre le \centering et le \begin{tabular}. Les différents environnements flottants sont numérotés séparément, par défaut. Le compteur de l’environnement figure est nommé figure, et de même le compteur de l’environnement table est table. Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un argument mouvant. Si vous obtenez l’erreur &latex; ‘! Argument of \@caption has an extra }’ alors vous devez précéder d’un \protect toute commande fragile. Voir \protect. paquetage package package, paquetage Le paquetage caption a beaucoup d’options pour ajuster l’apparence de la légende, par ex. changer la taille de la fonte, faire que la légende soit un texte en retrait plutôt qu’un paragraphe, ou faire que la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu’un texte centré quand elle est courte. Rubricage rubricage, commandes commandes de rubricage, part partie chapter chapitre section subsection sous-section subsubsection sous-sous-section paragraph paragraphe subparagraph sous-paragraphe \part \chapter \section \subsection \subsubsection \paragraph \subparagraph Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc. Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l’une parmi : cmd-de-rubricage{titre} cmd-de-rubricage*{titre} cmd-de-rubricage[titre-tdm]{titre} Par exemple, déclarez le début d’une sous-section comme dans \subsection{Motivation}. Le tableau suivant comprend chacune des commandes cmd-de-rubricage de &latex;. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document standardes de &latex; book, report, et article, à ceci près que \chapter n’est pas disponible dans article. Type de rubrique Commande Niveau Part \part -1 (book, report), 0 (article) Chapter \chapter 0 Section \section 1 Subsection \subsection 2 Subsubsection \subsubsection 3 Paragraph \paragraph 4 Subparagraph \subparagraph 5 *, forme en * des commandes de rubricage étoilée, forme des commandes de rubricage forme étoilée des commandes de rubricage forme en * des commandes de rubricage Toutes ces commandes ont une forme en *, aussi appelée étoilée, qui imprime titre comme d’habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer une entrée dans la table des matières. Un exemple d’utilisation est pour un appendice dans un article. Entrer le code \appendix\section{Appendice} donne en sortie ‘A Appendix’ (voir \appendix). Vous pouvez ôter le numéro ‘A’ en entrant à la place \section*{Appendice} (les articles omettent couramment d’avoir une table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres différences de la commande \section peuvent être négligées). Le titre titre fournit la rubrique en tant que titre dans le texte principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières et le haut et le bas de page (voir Page styles). Vous pourriez désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal. Toute ces commandes ont un argument optionnel tdm-titre destiné à ces autres endroits. Le numéro dans la colonne «Niveau» de la table ci-dessus détermine quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la table des matières. Si le niveau de la commande de rubricage est inférieur ou égal à la valeur du compteur secnumdepth alors les rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées (voir Sectioning/secnumdepth). Et, si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur tocdepth alors la table des matières comprend une entrée pour cette rubrique (voir Sectioning/tocdepth). &latex; s’attend que avant d’avoir une \subsection vous ayez une \section et, dans un document de classe book, qu’avant une \section vous ayez un \chapter. Autrement vous pourriez obtenir quelque chose comme une sous-section numérotée ‘3.0.1’. paquetage titlesec titlesec, paquetage &latex; vous permet de changer l’apparence des rubriques. Un exemple simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type section en lettres majuscules avec \renewcommand\thesection{\Alph{section}} dans le préambule (voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol). Le CTAN a beaucoup de paquetages rendant ce genre d’ajustement plus facile, notamment titlesec. Deux compteurs sont en relation avec l’apparence des rubriques fabriquées par les commandes de rubricage. secnumdepthsecnumdepth secnumdepth compteur numéros de rubrique, composition Le compteur secnumdepth contrôle quels titres de rubriques sont numérotés. Régler le compteur avec \setcounter{secnumdepth}{niveau} supprime la numérotation des rubriques à toute profondeur supérieure à niveau (voir \setcounter). Voir la table plus haut pour la valeur des niveaux. Par exemple, si le secnumdepth vaut 1 dans un article alors la commande \section{Introduction} produit en sortie quelque chose comme ‘1 Introduction’ alors que \subsection{Discussion} produit quelque chose comme ‘Discussion’, sans numéro. La valeur par défaut de &latex; pour secnumdepth vaut 3 dans la classe article et 2 dans les classes book et report. tocdepthtocdepth tocdepth counter table des matières, impression des numéros de rubrique Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières. Régler \setcounter{tocdepth}{niveau} a pour effet que les rubriques au niveau niveau sont celles de plus petit niveau à être listées (voir \setcounter). Voir la table ci-dessus pour les numéros de niveau. Par exemple, if tocdepth vaut 1 alors la table des matières contiendra les rubriques issues de \section, mais pas celles de \subsection. La valeur par défaut de &latex; pour tocdepth vaut 3 dans la classe article et 2 dans les classes book et report. <literal>\part</literal> \part part rubricage, part Synopsis, l’un parmi : \part{titre} \part*{titre} \part[tdm-titre]{titre} Début une partie de document. Les classes standarde &latex; book, report, et article offrent toutes cette commande. L’exemple suivant produit une partie de document dans un livre : \part{VOLUME I \\ PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT} \chapter{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.} My family is American, and has been for generations, in all its branches, direct and collateral. Dans chaque classe standarde la commande \part produit en sortie un numéro de partie tel que ‘Première partie’, seul sur sa ligne, en caractère gras, et en gros caractères. Ensuite &latex; produit en sortie titre, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères encore plus gros. Dans la classe book, le comportement par défaut de &latex; est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si le livre est en recto-verso alors &latex; saute une page si nécessaire pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans un report il est également seul sur une page, mais &latex; ne force pas qu’elle soit de numéro impair. Dans un article &latex; ne le place pas sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro de partie et le titre de partie sur la même page que le document principal. La forme en * imprime titre mais n’imprime pas le numéro de partie, et n’incrémente pas le compteur part, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme le titre de la partie dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les hauts de pages (voir Page styles). S’il n’est pas présent alors titre est utilisé à sa place. Dans l’exemple suivante on met un saut de ligne dans titre mais on l’enlève dans la table des matières. \part[Up from the bottom; my life]{Up from the bottom\\ my life} Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une partie vaut -1 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage Dans la classe article, si un paragraphe suit immédiatement le titre de partie alors il n’est pas renfoncé. Pour obtenir un renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage indentfirst. paquetage titlesec titlesec, paquetage Un paquetage pour changer le comportement de \part est titlesec. Voir sa documentation sur le CTAN. <literal>\chapter</literal> \chapter chapitre Synopsis, l’un parmi : \chapter{titre} \chapter*{titre} \chapter[tdm-titre]{titre} Commence un chapitre. Les classes standardes &latex; book et report ont cette commande, mais article non. L’exemple suivant produit un chapitre. \chapter{Mirages} Appelez moi Ismaël. Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. Le comportement par défaut de &latex; est de commence chaque chapitre sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que ‘Chapitre 1’ en gros caractère gras (la taille est \huge). Ensuite il place le titre sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille \Huge). Il incrémente également le compteur chapter, ajoute une entrée à la table des matières (voir Table of contents etc.), et règle l’information de haut de page (voir Page styles). La forme étoilée, ou forme en *, affiche titre sur une nouvelle ligne, en caractère gras. Mais elle n’affiche pas le numéro de chapitre, ni n’incrémente le compteur chapter, et ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page. (Si vous utilise le style de page headings dans un document recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent). Voici un exemple illustrant cela : \chapter*{Préambule} L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme titre de chapitre dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les hauts de page (voir Page styles). Si il n’est pas présent alors titre sera à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de chapitre, \chapter[Weyl]{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)} mais seulement ‘Weyl’ sur la page de table des matières. L’exemple suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des matières \chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]{J'ai tout donné\\ mon histoire} Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’un chapitre est 0 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage paquetage mlp mlp, paquetage paquetage babel babel, paquetage paquetage polyglossia polyglossia, paquetage Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que babel, mlp ou polyglossia, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage indentfirst. Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre. Pour le changer en quelque chose du genre de ‘Cours 1’, placez dans le préambule soit \renewcommand{\chaptername}{Cours}, soit cela (voir \makeatletter & \makeatother) : \makeatletter \renewcommand{\@chapapp}{Cours} \makeatother paquetage babel babel, paquetage Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le paquetage babel. Dans un document recto-verso &latex; commence les chapitres sur des pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro pair blanche à l’exception d’un éventuel haut de page. Pour que cette page soit complètement blanche, voir \clearpage & \cleardoublepage. paquetage titlesec titlesec, paquetage Pour changer le comportement de la commande \chapter, vous pouvez copier sa définition depuis le fichier de format &latex; et faire des ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui traitent de cela. L’un d’eux est titlesec. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\chapter} {\Huge\bfseries} % format du titre {} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant Ceci omet le numéro de chapitre ‘Chapitre 1’ de la page, mais contrairement à \chapter* cela conserve le chapitre dans la table des matières et dans les hauts de page. <literal>\section</literal> \section section Synopsis, l’un parmi : \section{titre} \section*{titre} \section[tdm-titre]{titre} Commence une section. Les classes &latex; standardes article, book, et report ont toutes cette commande. L’exemple suivant produit une section : Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce comportement. \section{Machines de Turing} En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce que des mécanismes peuvent faire. Pour les classes standardes &latex; book et report la sortie par défaut est du genre de ‘1.2 titre’ (pour chapitre 1, section 2), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille de police est \Large). La même chose vaut pour article à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à ‘2 titre’. La forme en * affiche titre. Mais elle n’affiche pas le numéro de section, ni n’incrémente le compteur section, ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page. (Si vous utilisez le style de page headings dans un document recto-verso, alors le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente). L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme titre de section dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les titres de haut de page (voir Page styles). S’il n’est pas présent alors titre est à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de la section, \section[Elisabeth~II]{Elisabeth deux, Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni, du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.} mais seulement ‘Elisabeth II’ dans la table de matière et sur les hauts de page. Dans l’exemple suivant il y a un saut de ligne dans titre mais ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la table des matières et des titres de hauts de page. \section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]{La vérité c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie} Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une section est 1 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que babel, mlp ou polyglossia, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage indentfirst. paquetage titlesec titlesec, paquetage En général, pour changer le comportement de la commande \section, il y a diverses options. L’une d’elles et la commande \@startsection (voir \@startsection). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont titlesec. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\section} {\normalfont\Large\bfseries} % format du titre {\makebox[1pc][r]{\thesection\hspace{1pc}}} % étiquette {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant \titlespacing*{\section} {-1pc}{18pt}{10pt}[10pc] Cela met le numéro de section dans la marge. <literal>\subsection</literal> \subsection subsection Synopsis, l’un parmi : \subsection{titre} \subsection*{titre} \subsection[tdm-titre]{titre} Commence une sous-section. Les classes &latex; standardes article, book, et report ont toutes cette commande. L’exemple suivant produit une sous-section : Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée. \subsection{Cardinal} Nous allons commencer par deux paradoxes qui mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des tailles d'ensembles infinis. Pour les classes &latex; standardes book et report la sortie par défaut est du genre de ‘1.2.3 titre’ (pour chapitre 1, section 2, sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et un peu plus gros (la taille de police est \large). La même chose vaut dans article à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, alors cela ressemble à ‘2.3 titre’. La forme en * affiche titre. Mais elle n’affiche pas le numéro de sous-section, ni n’incrémente le compteur subsection, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme le titre de sous-section dans la table des matières (voir Table of contents etc.). S’il n’est pas présent alors titre est à la place. L’exemple suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section, \subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]{\textit{The Origin of Chemical Elements} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow} mais seulement ‘α,β,γ paper’ dans la table des matières. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-section est 2 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que babel, mlp ou polyglossia, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de sous-section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage indentfirst. paquetage titlesec titlesec, paquetage Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande \subsection. L’une d’elles et la commande \@startsection (voir \@startsection). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont titlesec. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\subsection}[runin] {\normalfont\normalsize\bfseries} % format du titre {\thesubsection} % étiquette {0.6em} % espacement entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant Cela place le numéro de sous-section et titre sur la première ligne de texte. <literal>\subsubsection</literal>, <literal>\paragraph</literal>, <literal>\subparagraph</literal> \subsubsection subsubsection \paragraph paragraph \subparagraph subparagraph Synopsis, l’un parmi les suivant : \subsubsection{titre} \subsubsection*{titre} \subsubsection[titre-tdm]{titre} ou l’un parmi : \paragraph{titre} \paragraph*{titre} \paragraph[titre-tdm]{titre} ou l’un parmi : \subparagraph{titre} \subparagraph*{titre} \subparagraph[titre-tdm]{titre} Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou sous-paragraphe. Les classes &latex; standardes article, book, et report disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation n’est pas courante. L’exemple suivant produit une sous-sous-section : \subsubsection{Piston ring compressors: structural performance} Provide exterior/interior wall cladding assemblies capable of withstanding the effects of load and stresses from consumer-grade gasoline engine piston rings. La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la même pour les classes &latex; standarde article, book, et report. Pour \subsubsection le titre est seul sur sa ligne, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour \paragraph le titre est sur la même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour \subparagraph le titre est sur la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe, en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les documents de classe article n’ont pas de chapitre, leurs sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à ‘1.2.3 titre’, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les deux autres subdivisions ne sont pas numérotées). La forme en * affiche titre. Mais elle n’incrémente pas le compteur associé et ne produit pas d’entrée dans la table des matières (et le titre produit pas \subsubsection n’a pas de numéro). L’argument optionnel titre-tdm apparaît comme le titre de la rubrique dans la table des matières (voir Table of contents etc.). S’il est omis, alors titre est utilisé à la place. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-sous-section est 3, celui d’un paragraphe est 4, et celui d’un sous-paragraphe est 5 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que babel, mlp ou polyglossia, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Une façon d’obtenir un renfoncement dans ce cas est d’utiliser le paquetage indentfirst. paquetage titlesec titlesec, paquetage Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces commandes. L’une est la commande \@startsection (voir \@startsection). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont titlesec. Voir sa documentation sur le CTAN. <literal>\appendix</literal> \appendix appendice appendices Synopsis : \appendix Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un document book ou report cela déclare que toute commande \chapter qui suit commence une annexe. Pour les documents article cela fait la même chose mais avec les commandes \section. Remet également à zéro les compteurs chapter et section dans un document book ou report, et dans un article les compteurs section et subsection. Dans ce document de classe book : \chapter{Un} ... \chapter{Deux} ... ... \appendix \chapter{Trois} ... \chapter{Quatre} ... les deux premières commandes produisent en sortie ‘Chapitre 1’ and ‘Chapitre 2’. Après la commande \appendix la numérotation devient ‘Annexe A’ et ‘Annexe B’. Voir Larger book template, pour un autre exemple. paquetage appendix appendix, paquetage Le paquetage appendix ajoute la commande \appendixpage pour créer une page de titre de partie intitulée ‘Appendices’ dans le corps du document avant la première annexe, ainsi que la commande \addappheadtotoc pour créer l’entrée correspondante dans la table des matières. On peut régler le nom ‘Appendices’ avec une commande comme \renewcommand{\appendixname}{Annexes}, et il y a plusieurs autres fonctions. Voir la documentation sur le CTAN. <literal>\frontmatter</literal>, <literal>\mainmatter</literal>, <literal>\backmatter</literal> \frontmatter book, pièces préliminaires livre, pièces préliminaires pièces préliminaires d’un livre \mainmatter book, pièces principales livre, pièces principales pièces principales d’un livre \backmatter book, pièces postliminaires book, annexes livre, pièces postliminaires livre, annexes pièces postliminaires d’un livre annexes d’un livre Synopsis, l’un ou plus parmi : \frontmatter … \mainmatter … \backmatter … Formate un document de classe book différemment selon la partie du document en cours de production. Les trois commandes sont toutes optionnelles. Traditionnellement, les pièces préliminaires (\frontmatter) d’un livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont pas numérotée). Les pièces postliminaires (\backmatter) peuvent contenir des choses telles qu’un glossaire, une bibliographie, et un index. La commande \frontmatter rend les numéros de page en chiffres romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si vous utilisez là aussi d’autres commandes de rubricage, alors utilisez la version en * (voir Sectioning). La commande \mainmatter permet de revenir au comportement attendu, et réinitialise le numéro de page. La commande \backmatter n’affecte pas la numérotation des pages, mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros. Voir Larger book template, pour un exemple d’usage de ces trois commandes. <literal>\@startsection</literal>, composer les rubriques. \@startsection section, redéfinir Synopsis : \@startsection{nom}{niveau}{retrait}{avant}{après}{style} Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de rubricage telles que \section ou \subsection. Notez que le paquetage titlesec rend la manipulation du rubricage plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les commandes de rubricage peuvent être remplies avec \@startsection, ce n’est pas le cas de certaines d’entre elles. Par exemple, dans les classes &latex; standardes book et report, les commandes \chapter et \report ne sont pas construites de cette manière. Pour fabriquer une telle commande, il est possible d’utiliser la commande \secdef. Techniquement, la commande \@startsection a la forme suivante : \@startsection{nom} {niveau} {retrait} {avant} {après} {style}*[titretdm]{titre} de sorte que faire : \renewcommand{\section}{\@startsection{nom} {niveau} {retrait} {avant} {après} {style}} redéfinit \section en gardant sa forme standarde d’appel \section*[titretdm]{titre} (dans laquelle on rappelle que l’étoile * est optionnelle). Voir Sectioning. Ceci implique que quand vous écrivez une commande comme \renewcommand{\section}{...}, le \@startsection{...} doit venir en dernier dans la définition. Voir les exemples ci-dessous. nom Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le plus communément sont section, subsection, ou paragraph. Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui de la commande elle-même, utiliser le même nom n’est pas obligatoire. Alors \thename affiche le numéro de titre, et \namemark sert aux en-têtes de page. Voir le troisième exemple plus bas. niveau Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. Voir Sectioning, pour une liste des numéros standards de niveaux. Si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur secnumdepth, alors les titres pour cette commande de rubricage sont numérotés (voir Sectioning/secnumdepth). Par exemple : dans un article, si secnumdepth vaut 1, alors une commande \section{Introduction} produira en sortie une chaîne du type « 1 Introduction », alors que \subsection{Historique} produira en sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « Historique ». Si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur tocdepth, alors la table des matières aura un article pour cette rubrique. Par exemple, dans un article, si tocdepth vaut 1, la table des matières listera les sections, mais pas les subsections. retrait Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre par rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul, utilisez 0pt. Une valeur négative telle que -1em cause un débord du titre dans la marge de gauche. avant Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l’espace vertical inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est ignoré si la rubrique commence au début d’une page. Si ce nombre est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n’est pas renfoncé, s’il est positif ou nul il l’est. (Notez que l’opposé de 1pt plus 2pt minus 3pt est -1pt plus -2pt minus -3pt). Par exemple si avant vaut -3.5ex plus -1ex minus -0.2ex alors pour commencer la nouvelle rubrique, &latex; ajoute environ 3,5 fois la hauteur d’une lettre x en espace vertical, et le premier paragraphe de la rubrique n’est pas renfoncé. Utiliser une longueur élastique, c.-à-d. comprenant plus et minus, est une bonne pratique ici car cela donne à &latex; plus de latitude lors de la fabrication de la page (voir Lengths). La quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base de la ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la rubrique est la somme du \parskip dans la police du corps de texte, du \baselineskip de la police du titre, et de la valeur absolue de l’argument avant. Cet espace est typiquement élastique de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique commence en début d’une page de sorte que cet espace soit ignoré, alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base qu’aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci commençait par du texte). après Longueur. Lorsque après est positif ou nul, il s’agit de l’espace vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne l’espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe suivant. (Notez que l’opposé de 1pt plus 2pt minus 3pt est -1pt plus -2pt minus -3pt). Comme c’est le cas avec avant, utiliser une longueur élastique avec des composantes plus et minus est une bonne pratique ici puisque elle donne à &latex; plus de latitude pour assembler la page. Si après est positif ou nul, la quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du \parskip de la police du titre, de \baselineskip de la police du corps de texte, et de la valeur de après. Cet espace est typiquement élastique de sorte qu’il puisse se dilater ou se contracter. (Notez que, du fait que le signe d’après contrôle que le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un après négatif pour annuler une partie du \parskip). style Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les commandes typiquement utilisées ici sont \centering, \raggedright, \normalfont, \hrule, ou \newpage. La dernière commande au sein de style peut être une commande prenant un argument, telle que \MakeUppercase ou \fbox. Le titre de la rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple régler style à \bfseries\MakeUppercase a pour effet de produire des titres gras et en capitales. Voici les réglages par défaut de &latex; pour les trois premiers niveaux de rubricage qui sont définis par \@startsection, pour les classes article, book, et report. Pour section : le niveau vaut 1, le retrait vaut 0pt, le avant vaut -3.5ex plus -1ex minus -0.2ex, le après vaut 2.3ex plus 0.2ex, et le style vaut \normalfont\Large\bfseries. Pour subsection : le niveau vaut 2, le retrait vaut 0pt, le avant vaut -3.25ex plus -1ex minus -0.2ex, le après vaut 1.5ex plus 0.2ex, et le style vaut \normalfont\large\bfseries. Pour subsubsection : le niveau vaut 3, le retrait vaut 0pt, le avant vaut -3.25ex plus -1ex minus -0.2ex, le après vaut 1.5ex plus 0.2ex, et le style vaut \normalfont\normalsize\bfseries. Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d’un fichier de paquetage ou de classe, soit dans le préambule d’un document &latex;. Si vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande \makeatletter et une commande \makeatother. (Le message d’erreur You can't use `\spacefactor' in vertical mode. est le plus probable lorsque on oublie de faire cela). Voir \makeatletter & \makeatother. L’exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros caractères gras. Il le fait avec \renewcommand parce que les classes standardes de &latex; ont déjà une commande \section de définie. Pour la même raison il ne définit ni un compteur section, ni les commandes \thesection et \l@section. \renewcommand\section{% \@startsection{section}% nom. {1}% niveau. {0pt}% retrait. {-3.5ex plus -1ex minus -.2ex}% avant. {2.3ex plus.2ex}% après. {\centering\normalfont\Large\bfseries}}% style. L’exemple ci-dessous met les titres de subsection en petites capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant. \renewcommand\subsection{% \@startsection{subsection}% nom. {2}% niveau. {0em}% retrait. {-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex}% avant. {-1em plus 0.2em}% après. {\scshape}% style. } Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de rubriques existantes. L’exemple suivant définit une nouvelle commande, illustrant la nécessité d’un compteur et de macros pour son affichage. \setcounter{secnumdepth}{6}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau \newcounter{subsubparagraph}[subparagraph]% compteur pour la % numérotation \renewcommand{\thesubsubparagraph}% {\thesubparagraph.\@arabic\c@subsubparagraph}% comment afficher % la numérotation \newcommand{\subsubparagraph}{\@startsection {subsubparagraph}% {6}% {0em}% {\baselineskip}% {0.5\baselineskip}% {\normalfont\normalsize}} \newcommand*\l@subsubparagraph% {\@dottedtocline{6}{10em}{5em}}% pour la table des matières \newcommand{\subsubparagraphmark}[1]{}% pour les en-têtes de page Des renvois renvois Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les équations est d’indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans « Voir la figure 3 pour plus de détails. » étiquette Souvent on désire écrire quelque chose du genre de ‘Voir théorème~31’. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une étiquette du genre \label{eq:ThmGreens} puis lui faire référence avec Voir l'équation~\ref{eq:ThmGreens}. &latex; se charge de déterminer automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer par la suite si besoin est. Cela apparaîtra avec le théorème~\ref{th:ThmGreens}. % référence déclarée en aval ... \begin{theorem} \label{th:ThmGreens} ... \end{theorem} ... Voir le théorème~\ref{th:ThmGreens} page~\pageref{th:ThmGreens}. &latex; garde trace de l’information de renvoi dans un fichier avec le même nom de base que le fichier contenant le \label{...} mais avec une extension .aux. Ainsi si \label est dans calcul.tex alors cette information est dans calcul.aux. &latex; met cette information dans ce fichier à chaque fois qu’il rencontre un \label. référence déclarée en aval aval, référence déclarée en déclaration en aval de référence L’effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit lorsque votre document a une référence déclarée en aval, c.-à-d. un \ref qui apparaît avant le \label associé. Si c’est la première fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references right. et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points d’interrogation ‘??’ en caractères gras. Ou, si vous modifiez le document de telle façon que les références changent alors vous obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l’information de référence de la fois précédente. La solution dans les deux cas est juste de recompiler le document encore une fois. paquetage cleveref cleveref, paquetage Le paquetage cleveref élargit les possibilités de faire des renvois de &latex;. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez \begin{thm}\label{th:Nerode}...\end{thm} alors \cref{th:Nerode} produit en sortie ‘théorème 3.21’, sans que vous ayez à saisir le mot « théorème ». <literal>\label</literal> \label Synopsis : \label{clef} Attribut un numéro de référence à clef. Au sein de texte ordinaire, \label{clef} attribut à clef le numéro de la rubrique courante. Au sein d’un environnement numéroté, tel que l’environnement table ou theorem, \label{clef} attribue le numéro de cet environnement à clef. On retire le numéro attribué avec la commande \ref{clef} (voir \ref). Le nom clef peut se composer de n’importe quelle séquence de lettres, chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la casse — lettres capitales ou bas-de-casse. Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même nom, l’usage est d’utiliser des étiquettes composées d’un préfixe et d’un suffixe séparés par un caractère : ou .. Certains préfixes classiquement utilisés : ch pour les chapitres sec les commandes de rubricage de niveau inférieur fig pour les figures tab pour les tableaux eq pour les équations Ainsi, \label{fig:Euler} est une étiquette pour une figure avec un portrait de ce grand homme. Dans l’exemple ci-dessous la clef sec:test se verra attribuée le numéro de la section courante et la clef fig:test se verra attribuée le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les étiquettes (\label) après les légendes (\caption) au sein des environnements figure ou table. \section{Titre de la rubrique} \label{sec:test} Dans cette rubrique~\ref{sec:test}. \begin{figure} ... \caption{Texte de la légende} \label{fig:test} \end{figure} Voir Figure~\ref{fig:test}. <literal>\pageref{<replaceable>clef</replaceable>}</literal> \pageref renvoi avec numéro de page numéro de page, renvoi Synopsis : \pageref{clef} Produit le numéro de page de l’endroit du texte où la commande correspondante \label{clef} apparaît. Dans cet exemple le \label{eq:principale} est utilisé à la fois pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document a besoin d’être compilé deux fois pour les résoudre). Le résultat principal est la formule~\ref{eq:principale} de la page~\pageref{eq:principale}. ... \begin{equation} \label{eq:principale} \mathbf{P}=\mathbf{NP} \end{equation} <literal>\ref{<replaceable>clef</replaceable>}</literal> \ref renvoi, symbolique numéro de rubrique, renvoi numéro d’équation, renvoi numéro de figure, renvoi numéro de note en bas de page, renvoi Synopsis : \ref{clef} Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page, figure, …, de la commande correspondante \label (voir \label). Elle ne produit aucun texte, tel que le mot ‘Section’ ou ‘Figure’, juste le numéro lui-même sans plus. Dans cet exemple, le \ref{populaire} produit ‘2’. Notez que ceci est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant \label{populaire}. Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref{populaire}. \begin{enumerate} \item Plain \TeX \item \label{populaire} \LaTeX \item Con\TeX t \end{enumerate} Le paquetage <literal>xr</literal> paquetage xr xr, paquetage paquetage xr-hyper xr-hyper, paquetage \externaldocument renvois entre documents Synopsis : \usepackage{xr} \externaldocument{nom-de-base-document} ou \usepackage{xr} \externaldocument[préfixe-renvoi]{nom-de-base-document} Fait des renvois vers le document externe nom-de-base-document.tex. Voici un exemple. Si cours.tex comprend ce qui suit dans le préambule : \usepackage{xr} \externaldocument{exercises} \externaldocument[IND-]{indications} \externaldocument{reponses} alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres documents. Supposons que exercises.tex a une liste énumérée qui contient ceci : \item \label{exer:ThmEuler} Que se passe-t-il si chaque nœud a un degré impair ? et que indications.tex comprend une liste énumérée avec ceci : \item \label{exer:ThmEuler} Distinguez le cas à deux nœuds. et que reponses.tex a une liste énumérée avec ceci : \item \label{rep:ThmEuler} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf s'il y a exactement deux nœuds. Après avoir compilé les documents exercises, indications, et reponses, saisir ce qui suit dans le corps de cours.tex aura pour effet qu’on a accès depuis cours aux numéros de renvoi utilisés dans les autres documents. Voir Exercice~\ref{exer:ThmEuler}, avec Indication~\ref{IND-exer:ThmEuler}. La solution est Réponse~\ref{rep:ThmEuler}. Le préfixe IND- pour les renvois depuis le fichier indications est nécessaire parce que l’étiquette dans ce fichier est la même que dans le fichier exercices. Sans ce préfixe, les deux renvois auraient le numéro correspondant à ce dernier. Note : si le document utilise le paquetage hyperref alors au lieu de xr, placez \usepackage{xr-hyper} avant le \usepackage{hyperref}. Aussi, si l’un quelconque parmi les documents utilise hyperref alors tous doivent l’utiliser. Environnements Environnements \begin \end &latex; fournit beaucoup d’environnements pour baliser un certain texte. Chaque environnement commence et se termine de la même manière : \begin{nomenv} ... \end{nomenv} <literal>abstract</literal> environnement abstract abstract, environnement résumé Synopsis : \begin{abstract} ... \end{abstract} Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes. Cet environnement n’est défini que dans les classes de document article et report (voir Document classes). Utiliser l’exemple ci-dessous au sein de la classe article produit un paragraphe détaché. L’option titlepage de la classe de document a pour effet que le résumé soit sur une page séparée (voir Document class options) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la classe report. \begin{abstract} Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee refusa. \end{abstract} L’exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d’un document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le paquetage abstract). \documentclass[twocolumn]{article} ... \begin{document} \title{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique} \author{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks{Bourse des chemins de fer.}} \twocolumn[ \begin{@twocolumnfalse} \maketitle \begin{abstract} Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout seul l'équipe du swat. \end{abstract} \end{@twocolumnfalse} ] { % by-hand insert a footnote at page bottom \renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}} \footnotetext[1]{Merci pour tout le poisson.} } <literal>array</literal> environnement array array, environnement tableaux mathématiques Synopsis : \begin{array}{patron} entrée-col-1&entrée-col-2 ... &entrée-col-n}\\ ... \end{array} ou \begin{array}[pos]{patron} entrée-col-1&entrée-col-2 ... &entrée-col-n}\\ ... \end{array} Les tableaux mathématiques sont produits avec l’environnement array. Cet environnement ne peut être utilisé qu’en mode math (voir Modes), normalement au sein d’un environnement mathématique hors texte tel qu’equation (voir equation). Les entrées dans chaque colonne sont séparées avec une esperluette (&). Les lignes sont terminées par une double controblique (voir \\). L’exemple suivant affiche un tableau trois par trois. \begin{equation*} \chi(x) = \left| % barre verticale en bordure \begin{array}{ccc} x-a &-b &-c \\ -d &x-e &-f \\ -g &-h &x-i \end{array} \right| \end{equation*} L’argument obligatoire patron décrit le nombre de colonnes, l’alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne. Par exemple, \begin{array}{rcl}...\end{array} produit trois colonnes : la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à gauche. Voir tabular pour une description complète de patron, et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y compris l’argument optionnel pos. L’environnement array diverge de tabular par deux aspects. Le premier est que les entrées de array sont composées en mode mathématique, en style texte (voir Math styles) (sauf si le patron spécifie la colonne avec p{...}, ce qui a pour effet que l’entrée est composée en mode texte). Le second est que au lieu du paramètre \tablcolsep de tabular, l’espace inter-colonne que &latex; met dans un array est contrôlé par \arraycolsep \arraycolsep, qui spécifie la moitié de la largeur entre les colonnes. La valeur par défaut est ‘5pt’ de sorte qu’un espace de 10pt sépare deux colonnes. paquetage amsmath amsmath, paquetage Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est d’utiliser le paquetage amsmath. Il comprend les environnements pmatrix pour un tableau entre parenthèses (...), bmatrix pour un tableau entre crochets [...], Bmatrix pour un tableau entre accolades {...}, vmatrix pour un tableau entre barres verticales |...|, et Vmatrix pour un tableau entre doubles barres verticales ||...||, ainsi que diverses autres constructions de tableaux. paquetage amsmath amsmath, paquetage L’exemple suivant utilise le paquetage amsmath : \usepackage{amsmath} % dans le préambule \begin{equation} \begin{vmatrix}{cc} a &b \\ c &d \end{vmatrix}=ad-bc \end{equation} paquetage array array, paquetage paquetage dcolumn dcolumn, paquetage Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le paquetage array étend utilement leur possibilités de bien des manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le paquetage dcolumn ajoute un type de colonne pour centrer sur le séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN. <literal>center</literal> environnement center center, environnement centrer du texte, environnement pour Synopsis : \begin{center} ligne1 \\ ligne2 \\ \end{center} L’environnement center vous permet de créer un paragraphe consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de droite de la page courante. On utilise une double controblique, \\, pour obtenir un saut de ligne (voir \\). \\ (pour center) Si du texte est trop long pour entrer dans une ligne, alors &latex; insère des sauts de ligne en évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace inter-mot. Cet environnement insère de l’espace au-dessus et au-dessous du corps du texte. Voir \centering pour ne pas avoir cet espace, par exemple au sein d’un environnement figure. L’exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes. \begin{center} Une thèse soumise en remplissant partiellement \\ les exigences de \\[0.5ex] l'École pour l'Ingénierie Environnementale \end{center} Dans l’exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page, &latex; pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon il en centre l’unique ligne. Ensuite &latex; faut un saut de ligne à la double controblique, et centre la partie finale. \begin{center} Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\ J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton \end{center} Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est optionnel. Lorsque elle est présente, cela n’ajoute pas d’espace vertical. Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une colonne, et non sur la page entière. <literal>\centering</literal> \centering centrer du texte, déclaration pour Synopsis : {\centering ... } ou \begin{group} \centering ... \end{group} Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent l’intérieur d’un environnement tel que figure ou dans une parbox. L’exemple suivant de déclaration \centerin a pour effet de centrer le graphique horizontalement. \begin{figure} \centering \includegraphics[width=0.6\textwidth]{ctan_lion.png} \caption{CTAN Lion} \label{fig:CTANLion} \end{figure} La portée de ce \centering finit avec le \end{figure}. Contrairement à l’environnement center, la commande \centering n’ajoute pas d’espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte. C’est son avantage dans l’exemple précédent ; il n’y a pas d’espace en trop. Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change simplement la façon dont &latex; formate les unités paragraphe. Si ww {\centering xx \\ yy} zz est entouré de lignes à blanc, alors &latex; crée un paragraphe dont la première ligne ww xx est centrée, et dont la seconde ligne, non centrée, contient yy zz. Généralement, ce qu’on désire c’est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc ou la commande \end d’un environnement tel que figure ou table qui finisse l’unité paragraphe. Ainsi, si {\centering xx \\ yy\par} zz est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe avec deux lignes centrées ‘xx’ et ‘yy’, suivi d’un nouveau paragraphe ‘zz’ qui est formaté comme d’habitude. <literal>description</literal> environnement description description, environnement listes étiquetées, créer listes de description, créer Synopsis : \begin{description} \item [étiquette du 1er article] texte du 1er article \item [étiquette du 2e article] texte du 2e article ... \end{description} \item L’environnement description est utilisé pour fabriquer des listes d’articles étiquetés. Chaque étiquette d’article est composée en gras, alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la première ligne du texte de l’article. Il doit y avoir au moins un article ; sans cela on provoque l’erreur &latex; ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. Cet exemple montre l’environnement utilisé pour une séquence de définitions. \begin{definition} \item[lama] Un prêtre. \item[lame] Une pièce coupante. Les étiquettes ‘lama’ et ‘llama’ ressortent en gras avec leur bords gauches alignés sur la marge de gauche. \item Faites démarrer la liste d’articles avec la commande \item (voir \item). Utilisez l’étiquette optionnelle, comme dans \item[Point principal], en effet il n’y a pas de valeur par défaut sensée. Après le \item se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs paragraphes. gras machine à écrire, éviter gras tapuscrit, éviter étiquette machine à écrire dans les listes étiquette tapuscrite dans les listes Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l’étiquette appelle un changement de police effectué dans la forme à argument (voir styles des polices) alors il ressortira en gras. Par exemple, si le texte de l’étiquette est en police machine à écrire comme dans \item[\texttt{texte étiquette}] alors il apparaîtra en tapuscrit gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour obtenir la police tapuscrit non grasse est d’utiliser la forme déclarative : \item[{\tt texte étiquette}]. De la même façon, obtenez la police romaine standarde avec \item[{\rm texte étiquette}]. En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à étiquettes de &latex;, voir itemize et enumerate. Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements description ne change pas l’étiquette par défaut ; elle est en gras et alignée à gauche à tous les niveaux. Pour plus d’information sur les paramètres de disposition de liste, y compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la disposition de liste, voir list. Le paquetage enumitem est utile pour personnaliser les listes. Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales. \renewcommand{\descriptionlabel}[1]{% {\hspace{\labelsep}\textsc{#1}}} <literal>displaymath</literal> environnement displaymath displaymath, environnement Synopsis : \begin{displaymath} des maths \end{displaymath} L’environnement displaymath compose le texte des maths sur sa propre ligne, centré par défaut. L’option globale fleqn justifie les équations à gauche ; voir Document class options. Aucun numéro d’équation n’est ajouté au texte de texte displaymath ; pour obtenir un numéro d’équation, vous pouvez utiliser l’environnement equation (voir equation). &latex; ne fait pas de saut de ligne au sein de des maths. paquetage amsmath amsmath, paquetage Notez que le paquetage amsmath comprend des possibilités beaucoup plus vastes en matière d’affichage d’équations. Par exemple, il offre plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de texte en mode mathématique. \[...\] displaymath La construction \[des maths\] est un synonyme de l’environnement \begin{displaymath}des maths\end{displaymath}, mais ce dernier est plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la recherche d’un caractère crochet ] peut donner des faux positifs, alors qu’il est plus probable que le mot displaymath soit unique. $$...$$ displaymath, forme approchée en &tex; de base (Digression : la construction $$des maths$$ tirée du langage &tex; de base est souvent utilisée à tort comme un synonyme de displaymath. Elle n’en est pas un, et n’est pas du tout officiellement prise en charge par &latex; ; $$ ne prend pas en charge fleqn (voir Document class options), gère l’espacement vertical différemment, et n’effectue pas de vérification de cohérence). Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne. \begin{displaymath} \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \end{displaymath} De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en ligne \( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \) produit. <literal>document</literal> environnement document document, environnement L’environnement document entoure le corps entier d’un document. Il est obligatoire dans tout document &latex;. Voir Starting and ending. \AtBeginDocument début de document, crochet Synopsis : \AtBeginDocument{code} Sauvegarde code et exécute le quand \begin{document} est exécuté, à la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les tables de sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en tant que faisant partie du préambule, c’est pourquoi on ne peut pas composer du texte avec. On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande. \AtEndDocument fin document, crochet Synopsis : \AtEndDocument{code} Sauvegarde code et l’exécute vers la fin du document. Plus précisément, il est exécuté lorsque \end{document} est exécuté, avant que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements flottant restants soient traités. Si on désire d’une partie du code soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d’inclure un \clearpage à l’endroit approprié du code. On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande. <literal>enumerate</literal> environnement enumerate enumerate, environnement listes d’articles numérotés numérotés, listes d’articles Synopsis : \begin{enumerate} \item article1 \item article2 ... \end{enumerate} L’environnement enumerate produit une liste numérotée d’articles. Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est imbriqué dans un autre ; voir plus bas. \item La liste consiste en au moins un article. L’absence d’article cause l’erreur &latex; ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. Chaque article est produit avec la commande \item. Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l’arrivée du marathon olympique de 1908 : \begin{enumerate} \item Johnny Hayes (USA) \item Charles Hefferon (RSA) \end{enumerate} Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres, jusqu’à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être imbriquées au sein d’autres environnements fabriquant des paragraphes, tels que itemize (voir itemize) et description (voir description). Le format de l’étiquette produite dépend du niveau d’imbrication de la liste. Voici les valeurs par défaut de &latex; pour le format à chaque niveau d’imbrication (où 1 est le niveau le plus externe) : numéro arabe suivi d’un point : ‘1.’, ‘2.’, … lettre en bas de casse et entre parenthèse : ‘(a)’, ‘(b)’ … numéro romain en bas de casse suivi d’un point : ‘i.’, ‘ii.’, … lettre capitale suivie d’un point : ‘A.’, ‘B.’, … \enumi \enumii \enumiii \enumiv L’environnement enumerate utilise les compteurs \enumi, …, \enumiv (voir Counters). Si vous utilisez l’argument optionnel d’\item alors le compteur n’est pas incrémenté pour cet article (voir \item). \labelenumi \labelenumii \labelenumiii \labelenumiv L’environnement enumerate utilise les commandes de \labelenumi jusqu’à \labelenumiv pour produire l’étiquette par défaut. Ainsi, vous pouvez utiliser \renewcommand pour changer le format des étiquettes (voir \newcommand & \renewcommand). Par exemple, cette liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en gras, non suivies point : \Alph exemple \renewcommand{\labelenumi}{\textbf{\Alph{enumi}}} \begin{enumerate} \item eI \item bi: \item si: \end{enumerate} Pour une liste des commandes comme \Alph utilisables pour formater le compteur d’étiquette voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol. Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme voir list. De même, le paquetage enumitem est utile pour cela. <literal>eqnarray</literal> environnement eqnarray eqnarray, environnement équations, aligner aligner des équations align environnement, d’amsmath amsmath paquetage, remplaçant eqnarray Madsen, Lars L’environnement eqnarray est obsolète. Il a des maladresses parmi lesquelles l’espacement qui est incohérent avec d’autres éléments mathématiques. (Voir l’article « Évitez eqnarray ! » de Lars Madsen (http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf). Les nouveaux documents devraient inclure le paquetage amsmath et utiliser les environnements d’affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que align. On inclut une description uniquement pour être complet et pour pouvoir travailler avec d’anciens documents. Synopsis : \begin{eqnarray} (ou eqnarray*) formula1 \\ formula2 \\ ... \end{eqnarray} \\ (for eqnarray) L’environnement eqnarray est utilisé pour afficher une séquence d’équations ou d’inégalités. Il est similaire à un environnement array à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par \\ et des articles consécutifs au sein d’une ligne séparé par une esperluette &. \\* (pour eqnarray) \\* peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne. \nonumber numéro d’équation, omettre Un numéro d’équation est placé sur chaque ligne à moins que cette ligne ait une commande \nonumber. Alternativement, la forme étoilé (en *) de l’environnement (\begin{eqnarray*} ... \end{eqnarray*}) omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par ailleurs la même chose qu’eqnarray. \lefteqn La commande \lefteqn est utilisée pour couper les longues formules sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte et le justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle. <literal>equation</literal> environnement equation equation, environnement équations, environnement pour formules, environnement pour Synopsis : \begin{equation} texte mathématique \end{equation} Même chose que l’environnement displaymath (voir displaymath) à ceci près que &latex; place un numéro d’équation aligné sur la marge de droite. Le numéro d’équation est généré en utilisant le compteur equation. Il ne faut aucune ligne vide entre \begin{equation} et \begin{equation}, sinon &latex; dit qu’il manque une signe dollar. paquetage amsmath amsmath, paquetage Le paquetage amsmath comprend des moyens étendus pour l’affichage d’équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage. <literal>figure</literal> environnement figure figure, environnement insérer des figures figures, insertion Synopsis : \begin{figure}[placement] corpsfigure \caption[titreldf]{texte} % optionnel \label{étiquette} % optionnel \end{figure} ou : \begin{figure*}[placement] corpsfigure \caption[titreldf]{texte} % optionnel \label{étiquette} % optionnel \end{figure*} Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte normal. Un exemple est de la matière qu’on ne peut pas avoir segmenté entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, &latex; ne compose pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela les fait « flotter » jusqu’à un endroit convenable, tel que le haut de la page suivante (voir Floats). Le corpsfigure peut consister de graphiques importés (voir Graphics), de texte, de commandes &latex;, etc. Il est composé une parbox de largeur \textwidth. Pour les valeurs possibles de placement sont h pour « ici » (‘here’ en anglais), t pour « en haut » (‘top’), b pour « en bas », et p pour sur un page séparée de flottants. Pour l’effet de ces options sur l’algorithme de placement des flottants, voir Floats. La version étoilée figure* est utilisée quand un document est en mode double-colonne (voir \twocolumn). elle produit une figure qui s’étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de placement b dans Floats. L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois (voir Cross references). \caption La commande optionnelle \caption spécifie la légende texte pour la figure (voir \caption). La légende est numérotée par défaut. Si titreldf est présent, il est utilisé dans la liste des figures au lieu de texte (voir Table of contents etc.). Cet exemple fabrique une figure à partir d’un graphique. Il nécessite l’un des paquetages graphics ou graphicx. Le graphique, avec sa légende, est placé au sommet d’une page ou, s’il est rejeté à la fin du document, sur une page de flottants. \begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.5\textwidth]{CTANlion.png} \caption{The CTAN lion, by Duane Bibby} \end{figure} <literal>filecontents</literal>: Écrire un fichier externe environnement filecontents filecontents, environnement environnement filecontents* filecontents*, environnement fichier externe, écrire écrire un fichier externe Synopsis : \begin{filecontents}[option]{nomfichier} texte \end{filecontents} ou \begin{filecontents*}[option]{nomfichier} texte \end{filecontents*} Crée un fichier nommé nomfichier dans le répertoire courant (ou dans le répertoire de sortie s’il a été spécifié ; voir output directory) et y écrit texte. Par défaut un fichier déjà existant n’est pas écrasé. La version non étoilée de l’environnement filecontent préfixe le contenu du ficher créé d’une en-tête de commentaires &tex; ; voir l’exemple ci-dessous. La version étoilée filecontent* n’inclut par l’en-tête. Les options possibles sont : force overwrite force, option de filecontents overwrite, option de filecontents Écrase le fichier s’il existe. noheader noheader, option de filecontents Omet l’en-tête. Équivalent à utiliser filecontents*. nosearch nosearch, option de filecontents Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant (et le répertoire de sortie, s’il a été spécifié), non dans le chemin complet de recherche. Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de &latex;. sources autonomes fichiers source, rendre autonomes Cet environnement peut être utilisé n’importe où dans le préambule, bien qu’il apparaisse souvent avant la commande \documentclass. Elle est classiquement utilisée pour créer un fichier .bib ou d’autre fichier de données similaire à partir du document source principale, de sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe, rendant ainsi encore le source autonome. Par exemple, ce document : \documentclass{article} \begin{filecontents}{JH.sty} \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron} \end{filecontents} \usepackage{JH} \begin{document} Un article de \monnom. \end{document} produit ce fichier JH.sty : %% LaTeX2e file `JH.sty' %% generated by the `filecontents' environment %% from source `test' on 2015/10/12. %% \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron} <literal>flushleft</literal> environnement flushleft flushleft, environnement justifier à gauche du texte, environnement pour texte fer à gauche, environnement pour texte ferré à gauche, environnement pour texte drapeau droit, environnement pour Synopsis : \begin{flushleft} ligne1 \\ ligne2 \\ ... \end{flushleft} \\ ’pour flushleft) L’environnement flushleft vous permet de créer un paragraphe ferré à gauche, c’est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe (fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si vous avez des lignes qui sont trop longues alors &latex; insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, \\. Pour la forme déclarative, voir \raggedright. L’exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite. \noindent\begin{minipage}{7.5cm} \begin{flushleft} Une longue phrase que \LaTeX{} coupe à l'endroit approprié. \\ Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique. \end{flushleft} \end{minipage} <literal>\raggedright</literal> \raggedright texte drapeau droit texte ferré à gauche texte fer à gauche justifié à gauche du texte justification, drapeau droit Synopsis : {\raggedright ... } ou : \begin{environnement} \raggedright ... \end{environnement} Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d. que les mots sont alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d’un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au sein d’un environnement tel que quote ou d’une parbox. Pour la forme par environnement voir flushleft. Contrairement à l’environnement flushleft, la commande \raggedright ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont &latex; formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande \end qui termine l’unité de paragraphe. Dans l’exemple ci-après \raggedright dans la deuxième colonne empêche &latex; de faire une composition très maladroite pour faire rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que \raggedright est au sein d’accolades {...} pour borner son effet. \begin{tabular}{rp{5cm}} Équipe alpha &{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.} \\ Équipe bêta &{\raggedright Cette équipe assure que le système de refroidissement ne manque jamais d'eau.} \\ \end{tabular} <literal>flushright</literal> environnement flushright flushright, environnement texte drapeau gauche, environnement pour justifier à droite, environnement pour \begin{flushright} ligne1 \\ ligne2 \\ ... \end{flushright} \\ (pour flushright) L’environnement flushright vous permet de créer un paragraphe ferré à droite et drapeau gauche, c.-à-d. consistant de lignes qui sont alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures (drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop longues pour entrer entre les marges, alors &latex; insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, \\. Pour la forme déclarative, voir \raggedleft. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir flushleft, où il suffit mutatis mutandis de changer flushright en flushleft. <literal>\raggedleft</literal> \raggedleft texte drapeau gauche justification, drapeau gauche justifier le texte à droite Synopsis : {\raggedleft ... } ou \begin{environnement} \raggedleft ... \end{environnement} Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d. que les mots sont alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d’un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au sein d’un environnement tel que quote ou d’une parbox. Pour la forme par environnement voir flushleft. Contrairement à l’environnement flushright, la commande \raggedleft ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont &latex; formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande \end qui termine l’unité de paragraphe. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir \raggedright, où il suffit mutatis mutandis de changer \raggedright en \raggedleft. <literal>itemize</literal> environnement itemize itemize, environnement \item listes d’articles listes non ordonnées listes à puces Synopsis : \begin{itemize} \item[étiquette optionnelle du 1er article] texte du 1er article \item[étiquette optionnelle du 2e article] texte du 2e article ... \end{itemize} L’environnement itemize produit une liste non ordonnée, qu’on appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande \item au sein de l’environnement ; sans quoi &latex; produit l’erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. L’exemple suivant donne une liste à deux articles. \begin{itemize} \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra \item Portrait Rice \end{itemize} Par défaut — sans charger par ex. le paquetage babel avec une autre langue que USenglish — dans une liste au premier niveau d’imbrication l’étiquette est rendue par une puce, •. Le format des étiquettes dépend du niveau d’imbrication ; voir plus bas. \item On démarre les articles de liste avec la commande \item (voir \item). Si vous passez à \item un argument optionnel en le faisant suivre de crochets, comme dans \item[étiquette optionnelle], alors par défaut étiquette optionnelle apparaît en gras et aligné à droite, de sorte qu’elle peut s’étendre dans la marge de gauche. Pour des étiquettes alignées à gauche voir l’environnement description. À la suite \item se trouve le texte que l’article qui peut être vide ou contenir plusieurs paragraphes. Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l’une dans l’autre, sur jusqu’à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être imbriquées avec d’autre environnements fabriquant des paragraphes, comme enumerate (voir enumerate). \labelitemi \labelitemii \labelitemiii \labelitemiv L’environnement itemize utilise les commandes de \labelitemi jusqu’à \labelitemiv pour produire les étiquettes par défaut (notez la convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la commande indique le niveau d’imbrication). Voici les marques de chaque niveau : • (puce, issue de \textbullet) -- (tiret demi-cadratin gras, issu du \normalfont\bfseries\textendash) * (astérisque, issu de \textasteriskcentered) . (point centré verticalement, rendu ici comme un point final, issu de \textperiodcentered) Si vous utilisez le paquetage babel avec la langue french, alors il y a des tirets pour tous les niveaux comme c’est l’habitude des Français. Utilisez \renewcommand pour changer les étiquettes. Par exemple, pour que le premier niveau utilise des losanges : \renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$} \leftmargin \leftmargini \leftmarginii \leftmarginiii \leftmarginiv \leftmarginv \leftmarginvi Les paramètres de \leftmargini jusqu’à \leftmarginvi définissent la distance entre la marge de gauche de l’environnement susjacent et la marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de nommage de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour désigner le niveau d’imbrication). Les valeurs par défaut sont : 2.5em pour le niveau 1 (2em en mode deux-colonnes), 2.2em pour le niveau 2, 1.87em pour le niveau 3 et 1.7em pour le niveau 4, avec des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués. paquetage enumitem enumitem, paquetage Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de &latex;, voir description et enumerate. Les environnements itemize, enumerate et description utilisent les mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la personnalisation de la disposition, voir list. Le paquetage enumitem est utile pour personnaliser les listes. Dans cet exemple on réduit grandement l’espace de marge pour la liste à puces la plus externe : \setlength{\leftmargini}{1.25em} % valeur par défaut 2.5em \parskip exemple En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être désirable d’élider l’espace entre les articles. Voici un exemple définissant un environnement itemize* sans espacement supplémentaire entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d’un seul article (\parskip n’est pas spécifique aux listes, voir \parindent & \parskip): \newenvironment{itemize*}% {\begin{itemize}% \setlength{\itemsep}{0pt}% \setlength{\parsep}{0pt}}% \setlength{\parskip}{0pt}}% {\end{itemize}} environnement <literal>letter</literal>: écrire des lettres postales environnement letter letter, environnement Cet environnement est utilisé pour créer des lettres. Voir Letters. <literal>list</literal> environnement list list, environnement listes d’articles, générique Synopsis : \begin{list}{étiquetage}{espacement} \item[étiquette optionnelle du premier article] texte du premier article \item[étiquette optionnelle du deuxième article] texte du deuxième aticle ... \end{list} L’environnement list est un environnement générique qui est utilisé pour construire des listes plus spécialisées. On l’utilise la plupart du temps pour créer des listes via les environnements description, enumerate, et itemize (voir description, enumerate, et itemize). Par ailleurs, beaucoup d’environnements standards de &latex; qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en utilisant list, ceci comprend quotation, quote, center, verbatim, et bien d’autres (voir quotation & quote, voir center, voir flushright). Ici, on décrit l’environnement list en définissant un nouvel environnement personnalisé. \newcounter{compteurlistenommage} % numérotes les articles \newenvironment{nommage} {\begin{list} {Article~\Roman{compteurlistenommage}.} % argument d'étiquetage {\usecounter{compteurlistenommage} % argument d'espacement \setlength{\leftmargin}{3.5em}} % ...suite argument d'espacement } {\end{list}} \begin{nommage} \item Apparaît comme « Article~I. » \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. » \item Apparaît comme « Article~II. » \end{nommage} L’argument obligatoire étiquetage, qui est le premier argument de l’environnement list, spécifie comment les articles doivent être étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes &latex;, comme dans l’exemple précédent où il contient à la fois ‘Article’ et ‘\Roman{…}’. &latex; forme l’étiquette en mettant l’argument étiquetage dans une boîte de largeur \labelwidth. Si l’étiquette est plus large que cela, la matière supplémentaire s’étend sur la droite. Lorsque vous fabriquez une instance de list vous pouvez l’emporter sur l’étiquetage par défaut en donnant à \item un argument optionnel avec des crochets et le texte, comme dans l’exemple précédent \item[Étiquette spéciale.] ; voir \item. Le second argument obligatoire espacement prend une liste de commandes. L’une de celle qu’on y retrouve est \usecounter{nomcompteur} (voir \usecounter). Utilisez la pour dire à &latex; de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni. Ce compteur est remis à zéro chaque fois que &latex; entre dans l’environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que &latex; rencontre une commande \item. \makelabel Une autre commande qu’on retrouve dans espacement est \makelabel, pour construire la boîte de l’étiquette. Par défaut elle positionne le contenu fer à droite. Elle prend un argument, l’étiquette. Elle compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa définition consiste dans l’exemple précédent nommage à ajouter avant la définition de l’environnement \newcommand{\namedmakelabel}[1]{\textsc{#1}}, et entre la commande \setlength et la parenthèse clôturant l’argument espacement à ajouter aussi \let\makelabel\namedmakelabel. Ceci composera les étiquettes en petites capitales. De même, en remplaçant cette seconde ligne de code par \let\makelabel\fbox on met les étiquettes dans une boîte encadrée. Ci-après voici un autre exemple de la commande \makelabel, dans la définition de l’environnement etiquetterouge. De même on trouve souvent au sein de espacement des commandes pour redéfinir l’espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres d’espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs par défaut pour les environnements dérivés tels que itemize soient différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la liste. Chaque paramètre est une longueur (voir Lengths). Les espaces verticaux sont d’ordinaire des longueurs élastiques, avec une composante en plus ou en minus, pour donner à &tex; de la flexibilité dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec une commande du genre de as \setlength{itemsep}{2pt plus1pt minus1pt}. Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou à une valeur négative. \itemindent\itemindent Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de leftmargin, de la première ligne de chaque article. Sa valeur par défaut est 0pt. \itemsep\itemsep Espace vertical entre les articles, ajouté à \parsep. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes de &latex; ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : 4pt plus2pt minus1pt, \parsep (c.-à-d. 2pt plus1pt minus1pt), et \topsep (c.-à-d. 2pt plus1pt minus1pt). Les valeurs par défaut à 11 points sont : 4.5pt plus2pt minus1pt, \parsep (c.-à-d. 2pt plus1pt minus1pt), et \topsep (c.-à-d. 2pt plus1pt minus1pt). Les valeurs par défaut à 12 points sont : 5pt plus2.5pt minus1pt, \parsep (c.-à-d. 2.5pt plus1pt minus1pt), et \topsep (c.-à-d. 2.5pt plus1pt minus1pt). \labelsep\labelsep Espace horizontal entre l’étiquette et le texte d’un article. La valeur par défaut pour les classes &latex; ‘article’, ‘book’, et ‘report’ est de 0.5em. \labelwidth\labelwidth Largeur horizontale. La boîte contenant l’étiquette est nominalement de cette largeur. Si \makelabel renvoie un texte qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première ligne de l’article sera augmenté pour créer l’espace nécessaire à cette matière supplémentaire. Si \makelabel renvoie un texte de largeur inférieur ou égale à \labelwidth alors le comportement par défaut de &latex; est que l’étiquette est composé fer à droite dans une boîte de cette largeur. Le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à \leftmargin+\itemindent-\labelsep-\labelwidth de la marge de gauche de l’environnement enveloppant. La valeur par défaut pour les classes &latex; ‘article’, ‘book’, et ‘report’ pour les listes de premier niveau vaut \leftmargini-\labelsep, (c.-à-d. 2em en mode à une colonne et 1.5em en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau, c’est \leftmarginii-\labelsep, et au troisième niveau \leftmarginiii-\labelsep. Ces définitions ont pour effet que le bord de gauche de l’étiquette coïncide avec la marge de gauche de l’environnement enveloppant. \leftmargin\leftmargin Espace horizontal entre la marge de gauche de l’environnement susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être positif ou nul. Dans les classes de document &latex; standardes, ce paramètre est réglé à la valeur \leftmargini pour une liste de premier niveau, alors que pour une liste de deuxième niveau, c’est à dire imbriquée dans une liste de premier niveau, il est réglé à \leftmarginii. Pour les listes aux niveaux d’imbrication suivants les valeurs de \leftmarginiii à \leftmarginvi sont utilisées. (Imbriquer des listes au delà de cinq niveaux produit le message d’erreur ‘Too deeply nested’). Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes &latex; ‘article’, ‘book’, et ‘report’ sont les suivantes : \leftmargini vaut 2.5em (ou 2em en mode deux-colonnes), \leftmarginii vaut 2.2em, et \leftmarginiii vaut 1.87em. \listparindent\listparindent débord Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de \leftmargin, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein d’un article de liste. Une valeur négative produit un débord, c.-à-d. un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est 0pt. \parsep\parsep Espace vertical entre les paragraphes d’un article. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes &latex; ‘article’, ‘book’ et ‘report’ à la taille de 10 point sont : 4pt plus2pt minus1pt, 2pt plus1pt minus1pt, and 0pt. La valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : 4.5pt plus2pt minus1pt, 2pt plus1pt minus1pt, et 0pt. La valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : 5pt plus2.5pt minus1pt, 2.5pt plus1pt minus1pt, et 0pt. \partopsep\partopsep Espace vertical ajouté, en plus de \topsep+\parskip, en haut et en bas de l’environnement tout entier lorsque la liste considérée est précédée d’une ligne à blanc. (Une ligne à blanc dans le source &latex; avant la liste change l’espacement à la fois en haut et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc est sans importance). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes &latex; ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de point sont : 2pt plus1 minus1pt, 2pt plus1pt minus1pt, et 1pt plus0pt minus1pt. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : 3pt plus1pt minus1pt, 3pt plus1pt minus1pt, et 1pt plus0pt minus1pt). Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : 3pt plus2pt minus3pt, 3pt plus2pt minus2pt, et 1pt plus0pt minus1pt. \rightmargin\rightmargin Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge de droite de l’environnement l’englobant. Vaut par défaut 0pt. Doit être positif ou nul. \topsep\topsep Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu’au bas de la liste, en plus de \parskip (voir \parindent & \parskip). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes &latex; ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : 8pt plus2pt minus4pt, 4pt plus2pt minus1pt, and 2pt plus1pt minus1pt. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : 9pt plus3pt minus5pt, 4.5pt plus2pt minus1pt, and 2pt plus1pt minus1pt. Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : 10pt plus4pt minus6pt, 5pt plus2.5pt minus1pt, et 2.5pt plus1pt minus1pt. La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales. ....................................................................... ..............Surrounding environment, preceding material.............. - | v0 |---h0--|-h1-| | ..Label.. .....First item..................................... - ............................................................ ............................................................ - | v1 ........First item, second paragraph .................. - |-h2-| | v2 | ..Label.. .....Second item.................................... - ............................................................ ............................................................ - |-h3--|-h4-| |-h5-| |v3 | ..............Surrounding environment, following material.............. - ....................................................................... Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous. La relation clef est que le bord droit du crochet pour h1 est à la même position horizontale que le bord droit du crochet pour h4, de sorte que le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à h3+h4-(h0+h1). v0 vaut \topsep + \parskip si l’environnement list ne commence pas un nouveau paragraphe, et \topsep+\parskip+\partopsep sinon v1 \parsep v2 \itemsep+\parsep v3 Même valeur que v0. (Cet espace est affecté selon qu’une ligne à blanc apparaît dans le source au dessus de l’environnement ; la présence d’une ligne à blanc au dessous de l’environnement est sans effet). h0 \labelwidth h1 \labelsep h2 \listparindent h3 \leftmargin h4 \itemindent h5 \rightmargin Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus comme h3 et h5, sont exprimées relativement à celles fournies par l’environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une liste au niveau le plus externe. La largeur de ligne utilisée pour la composition des articles de la liste est \linewidth (voir Page layout parameters). Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste à un quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de l’environnement englobant avec \setlength{\leftmargin}{0.25\linewidth}. Les sauts de page au sein d’une structure de liste sont contrôlés par les paramètres ci-dessous. Pour chacun d’eux, la valeur par défaut de &latex; est -\@lowpenalty, c.-à-d. -51. Comme c’est négatif, cela encourage d’une certaine façon un saut de page à tout endroit. On peut changer cela avec un réglage de, par ex., \@beginparpenalty=9999 ; une valeur de 10000 interdit une saut de page. \@beginparpenalty\@beginparpenalty La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut -51). \@itempenalty\@itempenalty La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par défaut -51). \@endparpenalty\@endparpenalty La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut -51). paquetage enumitem enumitem, paquetage Le paquetage enumitem est utile pour personnaliser les listes. Dans l’exemple suivant les étiquettes sont en rouge. Elles sont numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord gauche du texte des articles. Voir \usecounter. \usepackage{color} \newcounter{cnt} \newcommand{\makeredlabel}[1]{\textcolor{red}{#1.}} \newenvironment{redlabel} {\begin{list} {\arabic{cnt}} {\usecounter{cnt} \setlength{\labelwidth}{0em} \setlength{\labelsep}{0.5em} \setlength{\leftmargin}{1.5em} \setlength{\itemindent}{0.5em} % vaut \labelwidth+\labelsep \let\makelabel=\makeredlabel } } {\end{list}} <literal>\item</literal>: Une entrée dans une liste Synopsis : \item texte de l'article ou \item[étiquette optionnelle] texte de l'article Un entrée dans une liste. Les entrées sont préfixées par une étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste. Parce que l’argument optionnel étiquette optionnelle est entouré de crochets ([ et ]), pour utiliser des crochets au sein de l’argument optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme dans \item[Crochet fermant, {]}]. De même, pour utiliser un crochet ouvrant comme premier caractère du texte d’un article, cachez le aussi au sein d’accolade. Voir &latex; command syntax. Dans cet exemple la liste enumerate a deux articles qui utilise l’étiquette par défaut et une qui utilise l’étiquette optionnelle. \begin{enumerate} \item Moe \item[sometimes] Shemp \item Larry \end{enumerate} Le premier article est étiqueté ‘1.’, le deuxième article est étiqueté ‘sometimes’, et le troisième article est étiqueté ‘2.’ (notez que, à cause de l’étiquette optionnelle dans le second article, le troisième article ne reçoit pas l’étiquette ‘3.’). <literal>trivlist</literal>: Une forme restreinte de <literal>list</literal> Synopsis : \begin{trivlist} ... \end{trivlist} Une version restreinte de l’environnement list dans laquelle les marges sont sans renfoncement et \item sans l’argument optionnel ne produit pas de texte. Elle est utilisée le plus souvent au sein de macros, de sorte à définir un environnement où la commande \item fait partie de la définition de l’environnement. Par exemple, l’environnement center est défini pour l’essentiel comme ceci : \newenvironment{center} {\begin{trivlist}\centering\item\relax} {\end{trivlist}} Utiliser trivlist de la sorte permet à la macro d’hériter du code mutualisé : combiner l’espace vertical provenant de deux environnements adjacents ; détecter si le texte suivant l’environnement doit être considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d’éventuels environnements de liste imbriqués. En particulier, trivlist utilise les valeurs courantes des paramètres de liste (voir list), à ceci près que \parsep est réglé à la valeur de \parskip, et que \leftmargin, \labelwidth, et \itemindent sont réglés à zéro. Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près que (par défaut) ils n’ont pas de renfoncement de paragraphe et sont séparés verticalement. \begin{trivlist} \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau \item Hisse et ho, Santiano. \end{trivlist} <literal>math</literal> environnement math math, environnement formules en ligne Synopsis : \begin{math} maths \end{math} $ en ligne, math \(...\) en ligne, math L’environnement math insère les maths donnés au sein du texte en cours. \(...\)) et $...$ sont des synonymes. Voir Math formulas. <literal>minipage</literal> environnement minipage minipage, environnement minipage, créer une Synopsis : \begin{minipage}{largeur} matière \end{minipage} ou \begin{minipage}[position][hauteur][pos-interne]{largeur} matière \end{minipage} Place matière dans une boîte qui est largeur de large. C’est comme une version réduite d’une page ; elle peut contenir ses propres notes en bas de page, listes à puces, etc. (Il y a quelques restrictions, notamment qu’elle ne peut pas avoir de flottants). Cette boîte ne peut pas être coupée sur plusieurs pages. Ainsi minipage est similaire à la commande \parbox (voir \parbox), mais contrairement à \parbox, d’autres environnements de production de paragraphe peuvent être utilisés au sein d’une minipage. Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes. \begin{minipage}{7.5cm} Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité. Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il fut récompensé par la National Medal of Science. \end{minipage} Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au sein d’une minipage. L’argument obligatoire largeur est une longueur rigide (voir Lengths). Il donne la largeur de la boîte dans laquelle matière est composée. Il y a trois arguments optionnels, position, hauteur, et pos-interne. Il n’est pas nécessaire de fournir les trois à la fois. Par exemple, obtenez les valeurs par défaut pour position et réglez hauteur avec \begin{minipage}[c][2.54cm]{\columnwidth} matière \end{minipage}. (Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide, []). L’argument optionnel position gouverne la façon dont la minipage s’aligne verticalement avec la matière l’entourant. c (Synonyme m) Valeur par défaut. Positionne la minipage de sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes de texte adjacentes. t \vtop &tex; de base Aligne la ligne du haut de la minipage sur la ligne de base du texte l’entourant (comme \vtop en &tex; de base). b \vbox &tex; de base Aligne la ligne du bas de minipage avec la ligne de base du texte l’entourant (comme \vbox en &tex; de base). Pour voir l’effet de ces options, comparez le résultat de la compilation de ---\begin{minipage}[c]{0.25in} first\\ second\\ third \end{minipage} avec ce qui se passe en remplaçant c par b ou t. L’argument optionnel hauteur est une longueur rigide (voir Lengths). Il règle la hauteur de la minipage. Vous pouvez donner n’importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à la hauteur naturelle de la minipage sans que &latex; ne produise une erreur ou un avertissement. Vous pouvez aussi la régler à une hauteur de valeur nulle ou négative. L’argument optionnel final pos-interne contrôle la disposition de matière au sein de la boîte. Voici les valeurs possibles (la valeur par défaut est la valeur de l’argument position). t Place matière en haut de la boîte. c Centre matière verticalement. b Place matière en bas de la boîte. s Dilate matière verticalement ; elle doit contenir de l’espace dilatable verticalement. L’argument pos-interne a un sens quand l’option hauteur est réglée à une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la minipage. Pour voir l’effet des options, exécutez l’exemple suivant avec les différents choix possibles au lieu de b. Texte avant \begin{center} ---\begin{minipage}[c][8cm][b]{0.25\textwidth} premier\\ deuxième\\ troisième \end{minipage} \end{center} Texte après renfoncement des paragraphes, au sein d’une minipage paragraphes, renfoncement au sein d’une minipage \parindent Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d’un environnement minipage. Vous pouvez restaurer le renfoncement avec une commande telle que \setlength{\parindent}{1pc} placé au début de matière. notes en bas de page au sein des figures figures, notes en bas de page au sein des Les notes en bas de page au sein d’un environnement minipage sont gérées d’une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes en bas de page dans des figures ou des tableaux. Une commande \footnote ou \footnotetext met la note en bas de page au bas de la minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise le compteur \mpfootnote au lieu du compteur ordinaire footnote (voir Counters). L’exemple ci-dessous place la note argument de \footnote en bas de la table, et non en bas de la page. \begin{center} % centre la minipage sur la ligne \begin{minipage}{6.5cm} \begin{center} % centre la table au sein de la minipage \begin{tabular}{ll} \textsc{Monarque} &\textsc{Règne} \\ \hline Elizabeth II &63 ans\footnote{à ce jour} \\ Victoria &63 ans \\ George III &59 ans \end{tabular} \end{center} \end{minipage} \end{center} Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans l’utilisation des notes \footnote. Les notes apparaissent au bas du texte terminé par la prochaine \end{minipage} ce qui n’est peut-être pas leur place logique. L’exemple suivant place un tableau de données côte à côte d’un graphique. Ils sont verticalement centrés. paquetage siunitx siunitx, paquetage % siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux, % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule. \usepackage[output-decimal-marker={,}]{siunitx} \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.3\textwidth]{nyc.png}} \hspace{0.1\textwidth} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \begin{tabular}{r|S} % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres % de colonnes \multicolumn{1}{r}{Quartier} & % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un % séparateur décimal {Pop. (million)} \\ \hline The Bronx &1.5 \\ Brooklyn &2.6 \\ Manhattan &1.6 \\ Queens &2.3 \\ Staten Island &0.5 \end{tabular} \end{minipage} \end{center} <literal>picture</literal> environnement picture picture, environnement créer des images images, créer Synopsis : \begin{picture}(largeur,hauteur) commande picture \end{picture} ou \begin{picture}(largeur,hauteur)(décalagex,décalagey) commande picture \end{picture} où on a autant de commande picture(s) qu’on le désire. L’environnement picture vous permet de créer des dessins simples contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte. Cet environnement n’est pas obsolète, mais les nouveaux documents utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote. Aucun de ceux-ci n’est couvert dans ce document ; voir le CTAN. Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du parallélogramme pour additionner deux vecteurs. \unitlength \setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(6,6) % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm % de haut \put(0,0){\vector(2,1){4}} % la pente du vecteur est de 1/2 \put(2,1){\makebox(0,0)[l]{\ premier terme}} \put(4,2){\vector(1,2){2}} \put(5,4){\makebox(0,0)[l]{\ second terme}} \put(0,0){\vector(1,1){6}} \put(3,3){\makebox(0,0)[r]{somme\ }} \end{picture} L’environnement picture a un argument obligatoire qui est une paire de nombres réels positifs (largeur,hauteur). Le point est utilisé comme séparateur décimal quand ils ne sont pas entiers. En les multipliant par \unitlength on obtient la taille nominale de la sortie, c.-à-d. l’espace que &latex; réserve sur la page en sortie. Cette taille nominale n’est pas nécessairement la taille réelle de l’image ; &latex; dessine aussi les parties de l’image en dehors de la boîte de l’image. L’environnement picture a aussi un argument optionnel (décalagex,décalagey). Il sert à décaler l’origine. Contrairement aux arguments optionnels ordinaires, cet argument n’est pas contenu entre crochets. Comme pour l’argument obligatoire, c’est une paire de deux nombres. En les multipliant par \unitlength on obtient les coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de l’image. Par exemple, si \unitlength a été réglée à 1mm, la commande \begin{picture}(100,200)(10,20) produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres. Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm). Lorsque vous tracez un dessin, typiquement vous omettez l’argument optionnel, laissant l’origine au coin inférieur gauche. Si ensuite vous voulez modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter l’argument optionnel approprié. position dans picture Chaque commande picture dit à &latex; où placer quelque chose en donnant sa position. Une position est une paire telle que (2.4,-5) donnant les coordonnées en x et en y. Une coordonnée n’est pas une longueur, c’est un nombre réel (il utilise le point ‘.’ comme séparateur décimal et peut avoir un signe moins). Elle spécifie une longueur en termes de la longueur unité \unitlength, de sorte que si \unitlength a été réglée à 1cm, alors la coordonnées ‘2.54’ spécifie une longueur de 2,54 centimètres. La valeur par défaut de &latex; pour \unitlength est 1pt. C’est une longueur rigide (voir Lengths). Utilisez la commande \setlength pour la modifier (voir \setlength). Effectuez ce changement uniquement en dehors de l’environnement picture. L’environnement picture prend en charge les expressions arithmétiques standardes en plus des nombres. Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par défaut au coin en bas à gauche de l’image. Notez que lorsque une position apparaît en tant qu’argument, comme dans \put(1,2){...}, elle n’est pas entourées d’accolades puisque les parenthèses servent à délimiter l’argument. De même, contrairement à certains systèmes de dessin par ordinateur, l’axe des ordonnées y est orienté vers le haut de la page, par ex. y = 1 est au-dessus de y = 0. Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : \put, \multiput, \qbezier, et \graphpaper. La plus utilisée est \put. Le code suivant \put (11.3,-0.3){...} met l’objet spécifié par ... dans le dessin picture, avec son point de référence aux coordonnées (11.3,-0.3). Les points de référence des divers objets sont décrits plus bas. LR box La commande \put crée une LR box (voir Modes). Vous pouvez mettre tout ce qui peut aller dans une \mbox (voir \mbox & \makebox) dans l’argument texte de la commande \put. Quand vous faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche de la boîte. Dans cette image : \setlength{\unitlength}{1cm} ...\begin{picture}(1,1) \put(0,0){\line(1,0){1}} \put(0,0){\line(1,1){1}} \end{picture} les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux lignes forment un angle. (À noter aussi que \line(1,1){1} ne demande pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l’étendue selon la coordonnée x est de 1). Les commandes \multiput, qbezier, et graphpaper sont décrites plus bas. Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une matière quelconque à un emplacement exact. Par exemple : \usepackage{color,graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \setlength{\unitlength}{\textwidth} \begin{picture}(1,1) % réserve un espace large et haut de \textwidth \put(0,0){\includegraphics[width=\textwidth]{desertedisland.jpg}} \put(0.25,0.35){\textcolor{red}{X Trésor ici}} \end{picture} \end{center} Le X rouge sera précisément à un quart de \textwidth à droite de la marge de gauche, et 0.35\textwidth au dessus du bas de l’image. Un autre exemple de cette utilisation est de placer un code similaire dans l’en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur chaque page. <literal>\put</literal> \put \put(xcoord,ycoord){contenu} La commande \put place contenu aux coordonnées (xcoord,ycoord). Voir la discussion sur les coordonnées et \unitlength dans picture. Le contenu est traité en mode LR (voir Modes) de sorte qu’il ne peut pas contenir de sauts de ligne. L’exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin picture. \put(4.5,2.5){Faire la manœuvre de \textit{retrait}} Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à gauche de texte, au coin en bas à gauche du ‘F’. <literal>\multiput</literal> \multiput Synopsis : \multiput(x,y)(delta_x,delta_y){nbre-copies}{obj} La commande \multiput copie l’objet obj en tout nbre-copies fois, avec un incrément de delta_x,delta_y. Le obj est placé en premier à la position (x,y), puis à la position (x+\delta x,y+\delta y), et ainsi de suite. L’exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur cinq en gras (voir aussi \graphpaper). \begin{picture}(10,10) \linethickness{0.05mm} \multiput(0,0)(1,0){10}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,1){10}{\line(1,0){10}} \linethickness{0.5mm} \multiput(0,0)(5,0){3}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,5){3}{\line(1,0){10}} \end{picture} <literal>\qbezier</literal> \qbezier Synopsis : \qbezier(x1,y1)(x2,y2)(x3,y3) \qbezier[quant](x1,y1)(x2,y2)(x3,y3) Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle sont donnés par les trois arguments obligatoires (x1,y1), (x2,y2), et (x3,y3). c.-à-d. que la courbe va de (x1,y1) à (x3,y3), est quadratique, et est telle que la tangente en (x1,y1) passe par (x2,y2), et de même pour la tangente en (x3,y3). L’exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0). \qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0) La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente en (1,0) fait de même. L’argument optionnel quant donne le nombre de points intermédiaires calculés. Par défaut la commande dessine une courbe lisse dont le nombre maximum de points est \qbeziermax (on change cette valeur avec \renewcommand). L’exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en utilisant \qbezier pour cette courbe. \begin{picture}(8,4) \put(0,0){\vector(1,0){8}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){4}} % axe des y \put(2,0){\line(0,1){3}} % côté gauche \put(4,0){\line(0,1){3.5}} % côté droit \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25) \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5) \thicklines % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses \put(2,3){\line(4,1){2}} \put(4.5,2.5){\framebox{Méthode des trapèzes}} \end{picture} <literal>\graphpaper</literal> \graphpaper Synopsis : \graphpaper(x_init,y_init)(x_dimen,y_dimen) \graphpaper[espacement](x_init,y_init)(x_dimen,y_dimen) paquetage graphpap graphpap, paquetage Dessine un quadrillage. Le paquetage graphpap est nécessaire. L’origine du quadrillage est (x_init,y_init). Les lignes de la grille sont espacées de espacement unités (par défaut 10). Le quadrillage s’étend sur x_dimen unités vers la droite et y_dimen vers le haut. Tous les arguments doivent être des entiers positifs. L’exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et onze horizontales. \usepackage{graphpap} % dans le préambule ... \begin{picture}(6,20) % dans le corps du document \graphpaper[2](0,0)(12,20) \end{picture} Les lignes sont numérotées toutes les dix unités. <literal>\line</literal> \line Synopsis : \line(x_avance,y_monte){excursion} Dessine une ligne. Sa pente est telle que la ligne monte de y_monte verticalement pour toute avancée horizontale de x_avance. L’excursion est le déplacement horizontal total — ce n’est pas la longueur du vecteur, mais la variation en x. Dans le cas spécial des lignes verticales, où (x_avance,y_monte)=(0,1), l’excursion donne le déplacement en y. L’exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3). \put(1,3){\line(2,5){4}} Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5. Parce que excursion spécifie qu’elle avance de 4, elle monte en tout de 10. De sorte que son extrémité finale est (1,3)+(4,10)=(5,13). En particulier, notez que excursion=4 n’est pas la longueur de la ligne, mais c’est son déplacement en x. Les arguments x_avance et y_monte sont des entiers qui peuvent être positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors &latex; traite le second comme 1). Avec \put(x_init,y_init){\line(x_avance,y_monte){travel}}, si x_avance est négatif alors l’extrémité finale de la ligne a sa première coordonnée inférieure à x_init. Si y_monte est négatif alors l’extrémité finale a sa seconde coordonnées inférieure à y_init. Si excursion est négatif alors vous obtenez LaTeX Error: Bad \line or \vector argument. graphiques, paquetages paquetage pict2e pict2e, paquetage paquetage TikZ TikZ, paquetage paquetage PSTricks PSTricks, paquetage paquetage MetaPost MetaPost, paquetage paquetage Asymptote Asymptote, paquetage De base &latex; peut seulement dessiner des lignes avec une plage limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la juxtaposition de petits segments de droite issus de polices préfabriquées. Les deux nombres x_avance et y_monte prennent des valeurs entières de −6 jusqu’à 6. De plus ils doivent être premiers entre eux, de sorte que (x_avance, y_monte)=(2,1) est licite, mais pas (x_avance, y_monte)=(4,2) (is vous choisissez cette dernière forme alors au lieu de lignes vous obtiendrez des séquences de têtes de flèches ; la solution est de revenir à la première forme). Pour obtenir des lignes de pente arbitraire et plein d’autres formes dans un système tel que picture, voir le paquetage pict2e (https://ctan.org/pkg/pict2e). Une autre solution est d’utiliser un système graphique complet tel que TikZ, PSTricks, MetaPost, ou Asymptote. <literal>\linethickness</literal> \linethickness La commande \linethickness{dim} déclare que l’épaisseur des lignes horizontales et verticales dans un environnement picture vaut dim, ce qui doit être une longueur positive (voir Lengths). Elle diffère de \thinlines et \thicklines en ce qu’elle n’affecte pas l’épaisseur des lignes obliques, cercles, ou ovales (voir \oval). <literal>\thinlines</literal> \thinlines La commande \thinlines déclare que l’épaisseur de trait des lignes (voir \line), cercles (voir \circle) et ovales (voir \oval) qui suivent dans un environnement picture est réglée à 0,4pt. C’est l’épaisseur par défaut, et donc cette commande n’est nécessaire que si l’épaisseur a été changée par soit \linethickness, soit \thicklines. <literal>\thicklines</literal> \thicklines La commande \thicklines déclare que l’épaisseur de trait des lignes (voir \line), cercles (voir \circle) et ovales (voir \oval) qui suivent dans un environnement picture est réglée à 0,8pt. Voir aussi soit \linethickness, soit \thinlines. Cette commande est illustrée dans l’exemple de la méthode des trapèzes de \qbezier. <literal>\circle</literal> \circle Synopsis : \circle{diamètre} \circle*{diamètre} La commande \circle produit un cercle dont le diamètre est le plus proche possible de celui spécifié. La forme étoilée (en *) de la commande dessine un disque, c.-à-d. un cercle plein. L’exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en (5,7). \put(5,7){\circle{6}} Les rayons disponibles pour circle sont, en points, les nombres pair de 2 à 20 inclus. Pour \circle* ce sont tous les entiers de 1 à 15. <literal>\oval</literal> \oval Synopsis : \oval(largeur,hauteur)[portion] La commande \oval produit un rectangle aux coins arrondis, ci-après désigné par ovale. L’argument optionnel portion vous permet de ne produire qu’une moitié de l’ovale selon ce qui suit : t sélectionne la moitié supérieure ; b sélectionne la moitié inférieure ; r sélectionne la moitié de droite ; l sélectionne la moitié de gauche. Il est également possible de ne produire qu’un quart de l’ovale en réglant portion à tr, br, bl, ou tl. L’exemple suivant dessins la moitié supérieure d’un ovale qui est large de 3, et haut de 7. \put(5,7){\oval(3,7)[t]} Le (5,7) est le centre de l’ovale entier, et non juste le centre de la moitié supérieure. Ces formes ne sont pas des ellipses. Ce sont des rectangles dont les « coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle. Ces cercles ont un rayon maximal de 20pt (voir \circle pour les tailles). Ainsi les grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis. <literal>\shortstack</literal> \shortstack Synopsis : \shortstack[position]{ligne-1\\ ...} La commande \shortstack produit une pile verticale d’objets. L’exemple suivant étiquette l’axe des y en écrivant le mot ‘axe’ au dessus du mot ‘y’. \setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(5,2.5)(-0.75,0) \put(0,0){\vector(1,0){4}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){2}} % axe des y \put(-0.2,2){\makebox(0,0)[r]{\shortstack[r]{axe\\ $y$}}} \end{picture} Pour une pile \shortstack, le point de référence est le coin inférieur gauche de la pile. Dans l’exemple plus haut la boîte \makebox (voir \mbox & \makebox) met la pile fer à droite dans une boîte de largeur nulle, de sorte qu’au bout du compte la pile est située légèrement à la gauche de l’axe des y. Les positions valides sont : r Aligne les objets fer à droite l Aligne les objets fer à gauche c Centre les objets (position par défaut) \\ (pour les objets \shortstack) Les objets sont séparés en lignes avec \\. « Short stack » signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où, contrairement à un environnement tabular ou array, dans leur cas les lignes ne sont pas espacées d’un interligne uniforme. Ainsi, dans \shortstack{X\\o\\o\\X} les première et dernière lignes sont plus hautes que les deux du milieu, et donc l’interligne entre les deux du milieu est plus petit que celui entre la troisième et la dernière ligne. Vous pouvez ajuster les hauteurs et profondeurs de ligne en mettant l’interligne habituel avec \shortstack{X\\ \strut o\\o\\X} (voir \strut), ou explicitement, avec une boîte de largeur nulle \shortstack{X \\ \rule{0pt}{12pt} o\\o\\X}, ou encore en utilisant l’argument optionnel de \\, comme dans \shortstack{X\\[2pt] o\\o\\X}. La commande \shortstack est également disponible hors de l’environnement picture. <literal>\vector</literal> \vector Synopsis : \vector(xpente,ypente){longueur} La commande \vector dessine une ligne fléchée de la longueur et direction (xpente,ypente) spécifiées. Les valeurs de xpente et ypente doivent être comprises entre −4 and +4 y compris. <literal>\makebox</literal> \makebox (picture) Synopsis : \makebox(largeur,hauteur)[position]{texte} La commande \makebox pour l’environnement picture est similaire à la commande normale \makebox à ceci près que vous devez spécifier une largeur et une hauteur implicitement multipliés par \unitlength. L’argument optionnel, [position], spécifie le quadrant dans lequel votre texte apparaît. Vous pouvez sélectionner jusqu’à deux spécificateurs parmi les suivants : t Place l’article au sommet du rectangle. b Place l’article en bas du rectangle. l Place l’article sur la gauche. r Place l’article sur la droite. Voir \mbox & \makebox. <literal>\framebox</literal> \framebox Synopsis : \framebox(largeur,hauteur)[pos]{...} La commande \framebox est similaire à \makebox (voir section précédent), à ceci près qu’elle met un cadre autour de l’extérieur du contenu de la boîte qu’elle créée. \fboxrule \fboxsep La commande \framebox produit un filet d’épaisseur \fboxrule, et laisse un espace \fboxsep entre le filet et le contenu de la boîte. <literal>\frame</literal> \frame Synopsis : \frame{texte} La commande \frame met un cadre rectangulaire autour de texte. Le point de référence est le coin en bas à gauche du cadre. Aucun espace supplémentaire n’est mis entre le cadre et l’objet texte. <literal>\dashbox</literal> \dashbox Dessine une boîte avec une ligne en tiretés. Synopsis : \dashbox{tlong}(rlargeur,rhauteur)[pos]{texte} \dashbox crée un rectangle en tiretés autour de texte au sein d’un environnement picture. Les tirets sont long de tlong unités, et le rectangle a pour largeur totale rlargeur et hauteur totale rhauteur. Le texte est positionné par l’argument optionnel pos. Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres rlargeur et rhauteur sont des multiples de tlong. <literal>quotation</literal> et <literal>quote</literal> environnement quotation quotation, environnement citation texte cité avec renfoncement des paragraphes, affichage afficher du texte cité avec renfoncement de paragraphe renfoncement des paragraphes dans du texte cité environnement quote quote, environnement texte cité sans renfoncement des paragraphes, affichage afficher un texte cité sans renfoncement de paragraphe renfoncement des paragraphes dans un texte cité, omettre Synopsis : \begin{quotation} texte \end{quotation} ou \begin{quote} texte \end{quote} Cite du texte. Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois sur la gauche et la droite. Le texte est justifié des deux côtés sur la marge. De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc au sein du texte produit un nouveau paragraphe. Pour comparer les deux : dans l’environnement quotation, les paragraphes sont renfoncés de 1,5em et l’espace entre les paragraphes est petit, 0pt plus 1pt. Dans l’environnement quote, les paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace vertical entre les paragraphes (c’est la longueur élastique \parsep). Ainsi, l’environnement quotation convient mieux aux documents où les nouveaux paragraphes sont marqués par un renfoncement plutôt que par une séparation verticale. De plus, quote convient mieux pour des citations courtes ou une suite de citations courtes. \begin{quotation} \small\it Il y a quatre-vingt sept ans ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. \hspace{1em plus 1fill}--- Abraham Lincoln \end{quotation} <literal>tabbing</literal> environnement tabbing tabbing, environnement taquets de tabulation, utiliser aligner du texte en utilisant des taquets de tabulation alignement au moyen de tabbing Synopsis : \begin{tabbing} lgn1col1 \= lgn1col2 ... \\ lgn2col1 \> lgn2col2 ... \\ ... \end{tabbing} L’environnement tabbing fournit une technique pour aligner du texte en colonnes. Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant jusqu’à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire ordinaire. paquetage algorithm2e algorithm2e, paquetage paquetage listings listings, paquetage paquetage minted minted, paquetage paquetage fancyvrb fancyvrb, paquetage paquetage longtable longtable, paquetage L’environnement tabbing est peu utilisé, car en général, pour formater du code informatique on utilise un environnement verbatim (voir verbatim). À noter également, pour mettre en vedette la syntaxe, les paquetages algorithm2e pour du pseudo-code, et fancyvrb, listings ou minted pour du vrai code. Et pour faire un tableau, on préfère les environnements tabular (voir tabular) ou array (voir array) pour un petit tableau qu’on met dans un flottant table (voir table) et l’environnement longtable fourni par le paquetage longtable pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs pages. La description suivante n’est donc fournie que être complet. Dans l’exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à des largeurs explicites, elle se termine par une commande \kill (décrite plus bas) : \begin{tabbing} \hspace{3cm}\=\hspace{2.5cm}\=\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing} Le résultat ressemble à cela :
Navire Armement Année Sophie 14 1800 Polychrest 24 1803 Lively 38 1804 Surprise 28 1805
L’environnement tabbing se distingue de tabular notamment parce qu’avec tabbing l’utilisateur est obligé de régler la position des taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé en mode LR et s’étend sur la colonne suivante s’il est plus large que la colonne courante, alors qu’avec tabular, l’utilisateur peut selon le spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en mode LR et laisser &latex; déterminer la largeur de colonne automatiquement pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit fixer la largeur et composer le contenu des cellules dans une parbox. Une autre différence est que tabular permet de faire des filets, notamment de border les colonnes par des filets verticaux, et d’avoir un espace \tabcolsep entre le contenu et la bordure de colonne. Une autre distinction est que un tabbing peut être coupé sur plusieurs pages, alors que tabular génère une boîte, l’environnement longtable du paquetage longtable étant préféré à tabbing pour les longs tableaux. Finalement, alors que tabular peut être utilisé dans n’importe quel mode, tabbing ne peut être utilisé qu’en mode paragraphe, et il démarre un nouveau paragraphe. De plus, comme l’illustre l’exemple donné plus haut, il n’est pas nécessaire d’utiliser la forme étoilée de la commande \hspace au début d’une ligne tabulée. La marge de droite de l’environnement tabbing est la fin de ligne, de sorte que la largeur de l’environnement est \linewidth. ligne tabulée (tabbing) L’environnement tabbing contient une suite de lignes tabulées, la première ligne tabulée commence immédiatement après \begin{tabbing} et chaque ligne se termine par \\ ou \kill. Il est possible d’omettre le \\ pour la dernière ligne et de terminer juste par \end{tabbing}. motif courant de taquets de tabulation (tabbing) L’environnement tabbing a un motif courant de taquets de tabulation qui est une séquence de n taquets, avec n > 0, numérotés 0, 1, etc. Ceci crée n colonnes correspondantes. Le taquet № 0 est toujours la marge de gauche définie par l’environnement englobant. Le taquet numéro i est réglé quand on lui assigne une position horizontale sur la page avec la commande \=. Le taquet numéro i ne peut être réglé que si les autres taquets 0, …, i-1 ont déjà été réglés. taquet courant (tabbing) L’un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le taquet courant, par défaut tout texte composé par la suite au sein de l’environnement tabbing est composé en drapeau droit avec le fer à gauche sur ce taquet, c’est à dire qu’il est aligné à gauche dans la colonne courante. La composition est faite en mode LR. taquet de début de ligne courant (tabbing) Par ailleurs l’environnement tabbing a un taquet de début de ligne courant. Par défaut, immédiatement après \begin{tabbing} c’est le taquet № 0, et on peut le changer pour les lignes suivantes avec les commandes \+ et \-. Au début de chaque ligne tabulée, le taquet courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant. Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande \=, alors le taquet de début de ligne redevient le taquet № 0 à partir de la ligne suivante, à moins qu’une commande \+ le change de nouveau avant le changement de ligne par \\ ou \kill. La commande \pushtabs sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais aussi le taquet de début de ligne, et inversement \poptabs le restaure. La marge de droite de l’environnement tabbing est la fin de ligne, c.-à-d. que la largeur de l’environnement est de longueur \linewidth. Il n’y a pas par défaut de taquet correspondant à la marge de droite, même s’il serait possible avec un peu de calcul d’en définir un à cette position (voir exemples ci-après). En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet № 0, contrairement à l’environnement tabular, il n’est pas nécessaire de mettre un \noindent devant \begin{tabbing} pour éviter un renfoncement : un environnement tabbing commence toujours un nouveau paragraphe sans renfoncement. De plus il est inutile d’étoiler une commande \hspace en début de ligne tabulée pour que l’espace soit pris en compte. Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l’ordre des taquets correspond à des positions allant de gauche à droite. Il est cependant possible de positionner n’importe quel taquet, hormis le taquet № 0 à n’importe quelle position en utilisant des espacements négatifs ou nuls. En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la position du taquet № 0 n’est pas restrictif, car on peut utiliser à la place comme taquet de début de ligne le taquet № 1 grâce à la commande \+. Ainsi dans l’exemple ci-dessous, alors qu’on a le même contenu de l’environnement tabbing que dans l’exemple précédent, la première et la troisième colonne ont été interverties en changeant uniquement le motif de taquets dans la première ligne se terminant en \kill. \begin{tabbing} \hspace{5.5cm}\=\hspace{-2.5cm}\=\hspace{-3cm}\=\+\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing} Le résultat ressemble donc à cela :
Année Armement Navire 1800 14 Sophie 1803 24 Polychrest 1804 38 Lively 1805 28 Surprise
Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d’un environnement tabbing : \\ (tabbing)\\ (tabbing) Finit une ligne tabulée et la compose. Après cette commande une nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant redevient le taquet courant de début de ligne. \= (tabbing)\= (tabbing) Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le taquet courant. Si le taquet courant est le taquet № n, alors une commande \= règle la position du taquet № n+1 et fait de lui le taquet courant. Si on avait déjà au moins n+2 taquets, ceci redéfinit la position du taquet № n+1. Sinon, le nombre de taquets dans le motif courant était à ce moment (n+1), c’est à dire que dernier des taquets en numéro d’ordre était le № n, alors la commande \= en définissant le taquet № n+1, porte le nombre de taquets de n+1 à n+2. La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire. En effet il est possible de définir à la même position deux taquets de № n et № m distincts, voire de faire en sorte que les taquets № n et № m, avec n<m, soient à des positions telles que le taquet № m soit avant le taquet № n. \> (tabbing)\> (tabbing) \> Change le taquet courant au taquet suivant dans l’ordre logique, c.-à-d. si le taquet courant est le taquet № n, alors, en supposant qu’il y ait au moins n+2 taquets définis, on passe au taquet № n+1, sinon cette commande provoque une erreur. \<\< Change le taquet courant au taquet précédent dans l’ordre logique. Cette commande ne peut être utilisée qu’au début d’une ligne tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le taquet № n avec n>0. Le taquet courant devient alors le taquet № n-1. Il est en fait possible d’avoir m commandes \< consécutives à condition que mn, le taquet courant devient alors le taquet № (n-m). Si par contre m>n, alors la n+1 commande \< provoque une erreur. Il est possible, même si c’est absurde, d’avoir ensuite des commandes \> qui défont ce qu’on fait les commandes \<. Ainsi en supposant qu’au début d’une ligne tabulée le taquet de début de ligne courant soit le taquet № 2, faire commencer la ligne par \<\<\>\> n’a aucun effet. Par contre, \<\<\<\>\>\> provoquera une erreur, parce que la troisième commande \< est illicite. Dans les mêmes conditions faire \<\>\<\> provoque également une erreur, car la seconde commande \< n’est pas consécutive de la première, elle n’est donc pas, au sens où on l’entend, utilisée en début de ligne. \+\+ Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. La notion de taquet suivant dans l’ordre logique suit le même principe que pour la commande \>, c’est à dire que s’il n’y a que n+1 taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est le taquet № n, alors cette commande provoque une erreur. La commande \+ peut être invoquée n’importe où dans la ligne tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes \+ au sein de la même ligne, du moment que pour chacune d’elle un nombre suffisant de taquets est déjà défini. Par exemple le code suivant provoque une erreur parce que bien qu’à la fin de la première ligne on ait trois taquets définis, au moment où la commande \+ est invoquée le nombre de taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas passer du taquet № 0 au taquet № 1 : \begin{tabbing} Vive \+\=la \=France\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing} En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande \+ est passée on a trois taquets définis, les taquets № 0 à 2, on peut donc passer du taquet № 0 au taquet № 1. \begin{tabbing} Vive \=la \=France\+\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing} C’est pourquoi l’usage est que la ou les commandes \+ sont toujours invoquées juste avant la fin de ligne \\ ou \kill. Il est possible, même si cela est absurde, d’avoir sur la même ligne à la fois des commandes \+ et \- s’annulant l’une l’autre, du moment qu’aucune d’elle ne fasse passer sur un taquet non défini. \-\- Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. C’est à dire que si le taquet de début de ligne courant est le taquet № n, et qu’on a m commandes \- avec mn, alors le taquet de début de ligne courant de la ligne suivante devient le taquet № n-m. Par contre, si m>n, alors la (n+1)ième commande \+ provoque une erreur. \' (tabbing)\' (tabbing) Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu’alors dans la colonne courante, c.-à-d. tout ce qui suit la plus récente commande \>, \<, \', \\, ou \kill, aligné à droite dans la colonne précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant d’une longueur \tabbingsep. Voir aussi \`. \` (tabbing)\` (tabbing) Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de n’importe quel taquet, y compris le taquet 0. Les commandes \` et \' alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se distinguent fortement par deux aspects : Tout d’abord le texte qui est déplacé est, dans le cas de \`, le texte qui suit la commande \` et qui va jusqu’à la fin de la ligne tabulée, c.-à-d. jusqu’à \\ ou \end{tabbing}. Il ne doit y avoir aucune commande \> ou \' entre le \` et la commande \\ ou \end{tabbing} qui termine la ligne. Dans le cas de la commande \' au contraire, c’est le texte qui précède la commande \'. Par ailleurs, avec \' l’alignement se fait sur un taquet et avec un espacement relatif de \tabbingspace, alors qu’avec \` l’alignement se fait sur la marge de droite et sans espacement relatif. \a (tabbing)\a (tabbing) \a' (aigu, accent dans tabbing) \a` (grave, accent dans tabbing) \a= (macron, accent dans tabbing) Dans un environnement tabbing, les commandes \=, \' et \` ne produisent pas d’accents comme d’habitude (voir Accents). À leur place, on utilise les commandes \a=, \a' et \a`. \kill\kill Règles les taquets sans produire de texte. Fonctionne tout comme \\ à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de produire une sortie. L’effet de toute commande \=, \+ ou \- dans cette ligne demeure en vigueur. \poptabs\poptabs \poptabs Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne sauvegardés par le dernier \pushtabs. \pushtabs\pushtabs Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de taquets de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne. C’est utile pour changer temporairement les positions de taquets au milieu d’un environnement tabbing. Après un \pushtabs, on a un nouveau motif vierge, c.-à-d. ne contenant qu’un seul taquet, le taquet № 0 à la position de début de ligne. Pour toute commande \pushtabs il doit y avoir une commande \poptabs avant la fin de l’environnement, c’est à dire que la pile doit être explicitement vidée avant le end{tabbing}. \tabbingsep\tabbingsep Distance du texte déplacé par \' à la gauche du taquet courant. Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après \=, \> ou \< sont gobés, qu’il s’agisse d’espaces produits par la macro \space ou par le caractère espace. Par contre l’espace produit par la le caractère de contrôle espace (\ , c.-à-d. une controblique suivie d’un caractère espace) n’est pas gobé. Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format traditionnel : {\ttfamily \begin{tabbing} function \= fact(n : integer) : integer;\+\\ begin \=\+\\ if \= n $>$ 1 then\+\\ fact := n * fact(n-1)\-\\ else\+\\ fact := 1;\-\-\\ end;\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : function fact(n : integer) : integer; begin if n > 1 then fact := n * fact(n-1); else fact := 1; end; Voici un autre exemple où le taquet № 2 est entre le taquet № 0 et le taquet № 1 : {\ttfamily \begin{tabbing} 12\=34\=\kill 12345678\=9\\ 1\>2\>3\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : 123456789 1 3 2 Voici un exemple où les taquets № 0 et № 1 sont confondus, ainsi que les taquets № 2 et № 3, ce qui permet de superposer le texte aux taquets impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère _ ou un caractère . Évidemment ce n’est qu’une illustration de la flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner ou barrer un mot, d’une part parce que tabbing en soi commençant un nouveau paragraphe ne permet pas d’agir sur un seul mot, et d’autre part, parce que le paquetage soul fait cela beaucoup mieux. paquetage soul soul, paquetage {\ttfamily \begin{tabbing} \=souligne \=\=\kill soulign\a'e\> \_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\> barr\a'e\>{--}{--}{--}{--}{--}{--}\\ \end{tabbing}} Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet № 5 décalé d’une longueur \tabbingsep à droite de la marge de droite. {\ttfamily \begin{tabbing} \hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\= \hspace{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep}\=\kill 1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash'\'\\ 1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash`\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \' 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \`
<literal>table</literal> environnement table table, environnement tableaux, créer créer des tableaux Synopsis : \begin{table}[placement] corps-du-tableau \caption[titreldt]{titre} % optionnel \label{étiquette} % également opionnel \end{table} Une classe de flottants (voir Floats). Parce qu’ils ne peuvent pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un endroit convenable, tel que le sommet d’une page suivante. Dans l’exemple suivant, l’environnement table contient un tabular : \begin{table} \centering\small \begin{tabular}{ll} \multicolumn{1}{c}{\textit{Auteur}} &\multicolumn{1}{c}{\textit{Pièce}} \\ \hline Bach &Suite Numéro 1 pour violoncelle\\ Beethoven &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\ Brahms &Sonate Numéro 1 pour violoncelle \end{tabular} \caption{Meilleures pièces pour violoncelle} \label{tab:violoncelle} \end{table} mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein d’une table : le table body peut contenir du texte, des commandes &latex;, des graphiques, etc. Il est composé dans une parbox de largeur \textwidth. Pour les valeurs possibles de placement et leur effet sur l’algorithme de placement des flottants, voir Floats. L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles renvois (voir Cross references). \caption La commande \caption est également optionnelle. Elle spécifie la légende titre pour le tableau (voir \caption). La légende est numérotée par défaut. Si titreldt est présent, il est utilisé dans la liste des tableaux au lieu de titre (voir Table of contents etc.). Dans l’exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu’au bas d’une page, à moins qu’il soit repoussé jusqu’à une page de flottants à la fin. \begin{table}[b] \centering \begin{tabular}{r|p{2in}} \hline Un &Le plus solitaire des nombres \\ Deux &Peut être aussi triste que un. C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un. \end{tabular} \caption{Vertus cardinales} \label{tab:VertusCardinales} \end{table} <literal>tabular</literal> environnement tabular tabular, environnement lignes dans des tableaux aligner du texte dans des tableaux Synopsis : \begin{tabular}[pos]{cols} article colonne 1 & article colonne 2 ... & article colonne n \\ ... \end{tabular} ou \begin{tabular*}{largeur}[pos]{cols} article colonne 1 & article colonne 2 ... & article colonne n \\ ... \end{tabular*} Ces environnements produisent une boîte consistant d’une séquence de lignes horizontales. Chaque ligne consiste en des articles qui sont alignés verticalement au sein de colonnes. Ci-après une illustration de beaucoup des caractéristiques. \begin{tabular}{l|l} \textit{Nom du joueur} &\textit{Coups de circuit de toute sa carrière} \\ \hline Hank Aaron &755 \\ Babe Ruth &714 \end{tabular} La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales entre elles. Ceci est spécifié par l’argument {l|l} de tabular. & (pour cellules de tableau) On place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec une esperluette &. La fin de chaque ligne est marquée avec une double controblique, \\. On met un filet horizontal sous une ligne en mettant \hline après sa double controblique. \\ (pour tabular) Cette \\ est optionnelle après la dernière ligne, à moins qu’une commande \hline suive, pour mettre un filet sous le tableau. Les arguments obligatoires et optionnels de tabular consistent en : pos Optionnel. Spécifie la position verticale du tableau. La valeur par défaut est d’aligner le tableau de sorte à ce que son centre vertical s’accorde à la ligne de base du texte autour. Il y a deux autres alignements possibles : t aligne le tableau de sorte que la première ligne s’accorde à la ligne de base du texte autour, et b fait la même chose pour la dernière ligne du tableau. Ceci n’a un effet que si il y a du texte autour de la table. Dans le cas usuel d’un tabular seul au sein d’un environnement center cette option ne fait aucune différence. cols Obligatoire. Spécifie le formatage des colonnes. Il consiste en une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la séquence des colonnes et de la matière inter-colonne. l Une colonne d’articles alignés à gauche. r Une colonne d’article alignés à droite. c Une colonne d’article centrés. | Une ligne verticale s’étendant complètement sur la hauteur et profondeur de l’environnement. @{texte ou espace} Ceci insère texte ou espace à cette position dans chaque ligne. La matière texte ou espace est composée en mode LR. Ce texte est fragile (voir \protect). Si entre deux spécificateurs de colonne il n’y pas d’expression en ‘@{…}’ alors les classes book, article et report de &latex; mettent de chaque côté de chaque colonne une gouttière (espace blanc vertical) de largeur \tabcolsep, qui par défaut vaut 6pt. C’est à dire que par défaut des colonnes adjacentes sont séparées de 12pt (ainsi \tabcolsep est un nom trompeur puisque ce n’est pas la séparation entre des colonnes de tableau). De plus, un espace de \tabcolsep vient aussi avant la première colonne ainsi qu’après la dernière colonne, à moins que vous placiez un ‘@{…}’ à cet endroit. Si vous l’emportez sur la valeur par défaut et utilisez une expression en ‘@{…}’ alors &latex; n’insère pas \tabcolsep et vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans @{\hspace{1em}}. Une expression vide @{} élimine l’espace, y compris l’espace au début ou à la fin, comme dans l’exemple ci-dessous où on veut que les lignes du tableau soient alignées sur la marge de gauche. \begin{flushleft} \begin{tabular}{@{}l} .. \end{tabular} \end{flushleft} L’exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres dans la table soient alignés sur cette virgule. \begin{tabular}{r@{$,$}l} $3$ &$14$ \\ $9$ &$80665$ \end{tabular} \extracolsep Une commande \extracolsep{lrg} au sein d’une expression en ‘@{…}’ a pour effet qu’une espace supplémentaire de largeur lrg apparaît sur la gauche de toutes les colonnes suivantes, jusqu’à contre-ordre d’une autre commande \extracolsep. Contrairement aux à espace inter-colonnes ordinaires, cette espace supplémentaire n’est pas supprimé par une expression en ‘@{…}’. Une commande \extracolsep peut uniquement être utilisée au sein d’une expression en ‘@{…}’ elle-même au sein de l’argument cols. Ci-dessous, &latex; insère la quantité convenable d’espace intercolonne our que le tableau fasse 10cm de large. \begin{center} \begin{tabular*}{10cm}{l@{\extracolsep{\fill}}l} Tomber sept fois, se relever huit \ldots &c'est comme ça la vie ! \end{tabular*} \end{center} Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées avant une colonne donnée, charger le paquetage array et utilisez le spécificateur >{...}. p{lrg} Chaque cellule de la colonne est composée au sein d’une parbox de largeur lrg, comme si c’était l’argument d’une commande \parbox[t]{lrg}{...}. Les sauts de ligne de type double-controblique \\ ne sont pas permis au sein d’une telle cellule, sauf à l’intérieur d’un environnement comme minipage, array, ou tabular, ou à l’intérieur d’une \parbox explicite, ou dans la portée d’une déclaration \centering, \raggedright, ou \raggedleft (quand elles sont utilisées au sein d’une cellule de colonne en p ces déclarations doivent apparaître entre accolades, comme dans {\centering .. \\ ..}. Sans quoi &latex; prendra la double controblique comme une fin de ligne de tableau. Au lieu de cela, pour obtenir un saut de ligne dans une cellule de ce type utilisez \newline (voir \newline). *{num}{cols} Équivalent à num copies de cols, où num est un entier positif et cols est toute liste de spécificateurs. Ainsi \begin{tabular}{|*{3}{l|r}|} équivaut à \begin{tabular}{|l|rl|rl|r|}. Notez que cols peut contenir une autre expression en *{…}{…}. largeur Obligatoire pour tabular*, non autorisé pour tabular. Spécifie la largeur de l’ environnement tabular*. Il doit y avoir de l’espace élastique entre les colonnes, comme avec with @{\extracolsep{\fill}}, de sorte à permettre au tableau de se dilater ou contracter pour faire la largeur spécifiée, sans quoi vous aurez probablement l’avertissement Underfull \hbox (badness 10000) in alignment ... Paramètres qui contrôlent le formatage : \arrayrulewidth\arrayrulewidth Une longueur qui est l’épaisseur du filet créé par |, \hline, et \vline au sein des environnements tabular et array. La valeur par défaut est ‘.4pt’. On peut la changer comme dans \setlength{\arrayrulewidth}{0.8pt}. \arraystretch\arraystretch Un facteur par lequel l’espacement entre les lignes au sein des environnements tabular et array est multiplié. La valeur par défaut est ‘1’ pour aucune dilatation/contraction. On peut la changer comme dans \renewcommand{\arraystretch}{1.2}. \doublerulesep\doublerulesep Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit par le spécificateur ||. La valeur par défaut est ‘2pt’. \tabcolsep\tabcolsep Une longueur qui est la moitié de l’espace entre les colonnes. La valeur par défaut est ‘6pt’. On peut la changer avec \setlength Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l’intérieur du corps d’un environnement tabular, les deux premières au sein d’un article, et les deux suivantes entre les lignes : <literal>\multicolumn</literal> \multicolumn Synopsis : \multicolumn{nbrecols}{patron}{texte} Fabrique une entrée de array ou tabular fusionnée sur plusieurs colonnes. Le premier argument, nbrecols spécifie le nombre de colonnes sur lesquelles s’étend la fusion. Le second argument, patron, est obligatoire et spécifie le format de l’entrée ; notamment c pour centré, l pour aligné à gauche, r pour aligné à droite. Le troisième argument, texte spécifie le texte à mettre dans l’entrée. Dans l’exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en le titre unique ‘Nom’. \begin{tabular}{lccl} \textit{ID} &\multicolumn{2}{c}{\textit{Nom}} &\textit{Âge}\\ \hline % ligne 1 978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick &55 \\ % ligne two ... \end{tabular} On compte comme colonne chaque partie du patron patron de l’environnement array ou tabular qui, à l’exception de la première, commence par l, c, r, ou p. Ainsi à partir de \begin{tabular}{|r|ccp{4cm}|} les parties sont |r|, c, c, et p{1.5in}|. L’argument patron l’emporte sur la spécification par défaut de zone inter-colonne de l’environnement array ou tabular contigüe à cette entrée multi-colonne. Pour affecter cette zone, cet argument peut contenir des barres verticales | indiquant le placement de filets verticaux, et d’expression @{...}. Ainsi si patron est ‘|c|’ alors l’entrée multi-colonne est centrée et un filet vertical la précède et la suit dans les espaces inter-colonne de part et d’autre. Ce tableau nous permet de décrire en détail le comportement exact. \begin{tabular}{|cc|c|c|} \multicolumn{1}{r}{w} % entrée un &\multicolumn{1}{|r|}{x} % entrée deux &\multicolumn{1}{|r}{y} % entrée trois &z % entrée quatre \end{tabular} Avant la première entrée il n’y a pas de filet verticale en sortie parce que le \multicolumn a le spécificateur ‘r’ dans patron sans barre verticales initiale. Entre les entrées un et deux il y a un filet vertical ; en effet bien que le premier patron ne se termine pas par une barre verticale, le second patron en a une à son commencement. Entre la deuxième et la troisième entré il y a un seul filet vertical ; bien que le patron dans les deux multicolumn correspondant demandent un filet vertical, vous n’en obtenez qu’un seul. Entre les entrées trois et quatre il n’y a aucun filet vertical ; la spécification par défaut en demande un mais le patron dans le \multicolumn de la troisième entrée n’en demande pas, et cela l’emporte. Finalement, à la suite de la quatrième entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification par défaut. Le nombre de colonnes fusionnées nbrecols peut être 1. En plus de donner la possibilité de changer l’alignement horizontal, ceci est aussi utile pour l’emporter pour l’une des lignes sur la définition tabular par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le placement des filets verticaux. Dans l’exemple ci-dessous, dans la définition tabular de la première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la première ligne l’entrée est centrée avec \multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}}. De même au sein de la première ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées entre elle avec \multicolumn{2}{c}{\textsc{Intervalle}}, l’emportant sur la spécification pour centrer ces deux colonnes sur le trait d’union au sein de la plage de dates. \begin{tabular}{l|r@{-}l} \multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}} &\multicolumn{2}{c}{\textsc{Dates}} \\ \hline Baroque &1600 &1760 \\ Classique &1730 &1820 \\ Romantique &1780 &1910 \\ Impressioniste &1875 &1925 \end{tabular} Notez que bien que la spécification tabular par défaut place un filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu’il n’y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons patron des commandes \multicolumn des deux premières colonne, alors aucun filet n’apparaît sur la première ligne. <literal>\vline</literal> \vline La commande \vline dessine une ligne verticale s’étendant sur la totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne. Une commande \hfill peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale vers le bord de la colonne. La commande \vline peut aussi être utilisée dans une expression @{…}. <literal>\cline</literal> \cline Synopsis : \cline{i-j} La commande \cline dessine des lignes horizontales à travers les colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la i et finissant dans la colonne j. <literal>\hline</literal> \hline La commande \hline dessine une ligne horizontale de la largeur de l’environnement tabular ou array susjacent. Elle est la plupart du temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et entre les lignes d’un tableau. <literal>thebibliography</literal> environnement thebibliography thebibliography, environnement bibliographie, créer (manuellement) Synopsis : \begin{thebibliography}{étiquette-la-plus-large} \bibitem[étiquette]{clef_de_cite} ... \end{thebibliography} L’environnement thebibliography produit une bibliographie ou une liste de références. Il y a deux façons de produire des listes bibliographiques. Cet environnement convient quand vous avez un petit nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement. Voir Using BibTeX, pour une approche plus sophistiquée. L’exemple ci-dessous illustre l’environnement avec deux articles. Ce travail s'appuie sur \cite{latexdps}. Et ensemble à \cite{latexdps, texbook}. ... \begin{thebibliography}{9} \bibitem{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017.\end{thebibliography} Cela formate la première référence comme ‘[1] Leslie ...’, de sorte que ... s'appuie sur \cite{latexdps} produit ‘... s'appuie sur [1]’. Le second \cite produit ‘[1, 2]’. On doit compile le document deux fois pour que ces numéros de référence soient résolus. L’argument obligatoire étiquette-la-plus-large est un texte qui, lorsqu’il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes d’article produit pas les commandes \bibitem. Traditionnellement on utilise 9 pour des bibliographies de moins de 10 références, 99 pour celles qui en on moins de 100, etc. \bibname \refname La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que ‘Bibliographie’. Pour le changer il y a deux cas. Dans les classes book et report, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est \chapter et le titre par défaut ‘Bibliographie’, ce titre est dans la macro \bibname. Pour article, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est \section et que le titre par défaut est ‘Références’, le titre est stocké dans la macro \refname. Pour le changer redéfinissez la commande, comme dans \renewcommand{\refname}{Références citées}, après \begin{document}. paquetage babel babel, paquetage Les paquetages de prise en charge linguistique comme babel redéfinissent automatiquement \refname ou \bibname pour s’adapter à la langue sélectionnée. Voir list, pour les paramètres de contrôle de disposition de la liste. <literal>\bibitem</literal> \bibitem Synopsis : \bibitem{clef_de_cite} ou : \bibitem[étiquette]{clef_de_cite} La commande \bibitem génère un article étiqueté par défaut par un numéro généré en utilisant le compteur enumi. L’argument clef_de_cite est une clef de référence bibliographique référence bibliographique, clef clef de référence bibliographique consistant en une chaîne quelconque de lettres, chiffres, et signes de ponctuation (hormis la virgule). Voir thebibliography, pour un exemple. L’argument optionnel étiquette, lorsqu’il est présent, sert d’étiquette et le compteur enumi n’est pas incrémenté. Dans l’exemple suivant : \begin{thebibliography} \bibitem[Lamport 1993]{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography} le premier article est formaté comme ‘[Lamport 1993] Leslie ...’ (la quantité d’espace horizontal que &latex; laisse pour l’étiquette dépend de l’argument étiquette-la-plus-large de l’environnement thebibliography ; voir thebibliography). De même, ... s'appuyant sur \cite{latexdps} produit ‘... s'appuyant sur [Lamport 1994]’. Si vous mélangez des articles \bibitem avec et sans étiquette, alors &latex; numérote ces derniers séquentiellement. Dans l’exemple ci-dessus l’article texbook apparaît comme ‘[1] Donald ...’, bien que ce soit le deuxième article. Si vous utilisez la même clef_de_cite deux fois, alors vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were multiply-defined labels’. En coulisse, &latex; se souvient de l’information clef_de_cite et étiquette parce que \bibitem écrit dans le fichier auxiliaire jobname.aux (voir Jobname). Par exemple dans l’exemple ci-dessus ce fichier contient \bibcite{latexdps}{Lamport, 1993} et \bibcite{texbook}{1}. Le fichier .aux est lu par la commande \begin{document} et alors l’information devient disponible pour les commandes \cite. Ceci explique qu’il est nécessaire d’exécuter &latex; deux fois pour que les références soient résolues : une pour l’écrire, et une pour le relire. À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un \bibitem ou changez sa clef_de_cite vous pouvez obtenir ‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross-references right’. La solution est de recompiler. <literal>\cite</literal> \cite Synopsis : \cite{clefs} ou \cite[subcite]{clefs} Cette commande génère en sortie une citation des références associées à clefs. L’argument clefs est une liste d’une ou plus de clefs de références bibliographiques (voir \bibitem), séparées par des virgules. L’exemple suivant : La source ultime est \cite{texbook}. ... \begin{thebibliography} \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography} produit une sortie du genre ‘... ultime est [1]’. (Vous pouvez changer l’apparence de la citation et de la référence en utilisant un style de bibliographie si vous générez automatiquement l’environnement thebibliography. Voir Using BibTeX, pour plus ample information). L’argument optionnel subcite est joint à la citation. Par exemple, Voir 14.3 dans \cite[p.~314]{texbook} pourrait produire ‘Voir 14.3 dans [1, p. 314]’. En plus de ce qui apparaît en sortie, \cite écrit de l’information dans le fichier auxiliaire jobname.aux (voir Jobname). Par exemple, \cite{latexdps} écrit ‘\citation{latexdps}’ dans ce fichier. Cette information est utilisée par Bib&tex; pour inclure dans vos listes de référence seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ; voir aussi \nocite. Si clefs n’est pas dans votre information de bibliographie, alors vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were undefined references’, et en sortie la citation s’affiche comme un point d’interrogation en gras entre crochets. Il y a deux causes possibles. Si vous avez fait une faute de frappe, comme dans \cite{texbok} alors il n’y a qu’à la corriger. Si par contre vous venez juste d’ajouter ou de modifier l’information bibliographique de sorte que le fichier .aux est modifié (voir \bibitem) alors la solution est d’exécuter de nouveau &latex;. <literal>\nocite</literal> \nocite Synopsis : \nocite{clefs} La commande \nocite ne produit aucun texte en sortie, mais écrit clefs dans le fichier auxiliaire jobname.aux (voir Jobname). L’argument obligatoire clefs est une liste d’une ou plusieurs clefs de référence bibliographique (voir \bibitem). Cette information est utilisée par Bib&tex; pour inclure ces ouvrages dans votre liste de références même si vous ne les avez pas cités explicitement (voir \cite). Utilisation de Bib&tex; utilisation de Bib&tex; bib&tex;, utilisation bibliographie, créer (automatiquement) \bibliographystyle \bibliography Comme décrit dans thebibliography (voir thebibliography), une approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le programme Bib&tex;. Ceci est uniquement une introduction ; voir la documentation complète sur le CTAN (voir CTAN). Avec Bib&tex; vous n’utilisez pas l’environnement thebibliography directement (voir thebibliography). Au lieu de cela, vous incluez les lignes : \bibliographystyle{stylebib} \bibliography{ficbib1,ficbib2, ...} L’argument stylebib fait référence à un fichier stylebib.bst définissant l’aspect que doivent avoir vos référence bibliographique. Les noms stylebib standards distribués avec Bib&tex; sont : alpha Les étiquettes sont formées à partir du nom de l’auteur et de l’année de publication. Les articles bibliographiques sont classés alphabétiquement. plain Les étiquettes sont des numéros. Les articles sont classés alphabétiquement. unsrt Comme plain, mais les entrées sont dans l’ordre où les références y sont faites dans le texte. abbrv Comme plain, mais les étiquettes sont plus compactes. De très nombreux autres styles Bib&tex; existent, taillés sur mesure pour satisfaire les exigences de diverses publications. Voir le sujet https://ctan.org/topic/bibtex-sty sur le CTAN. La commande \bibliography est ce qui produit pour de bon la bibliographie. L’argument de \bibliography fait référence aux fichiers nommés ficbib1.bib, ficbib2.bib, …, qui sont censés contenir votre base de données au format Bib&tex;. L’exemple suivant illustre une paire typique d’entrées dans ce format. @book{texbook, title = {Le {{\TeX}}book~: composition informatique}, author = {D.E. Knuth}, isbn = {2-7117-4819-7}, series = {Vuibert informatique}, year = {2003}, publisher = {Vuibert} } @book{sexbook, author = {W.H. Masters and V.E. Johnson}, title = {Les r{\'e}action sexuelles}, year = {1976}, publisher = {Robert Laffont} } Seules les entrées désignées par les commandes \cite ou \nocite sont listées dans la bibliographie du document. De la sorte, vous pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un seul fichier, ou un petit nombre de fichiers, et compter sur Bib&tex; pour inclure dans le document seulement celles que vous avez utilisées. *’, pour faire \nocite sur toutes les clefs \nocite {*}, pour toutes les clefs Avec Bib&tex;, l’argument clefs de \nocite peut aussi être le caractère ‘*’ tout seul. Ceci veut dire de citer implicitement tous les articles de toutes les bibliographies données. Messages d’erreur de Bib&tex; Bib&tex;, messages d’erreur messages d’erreur de Bib&tex; .aux fichier et commandes Bib&tex; Si vous oubliez d’utiliser \bibliography ou \bibliographystyle dans votre document (ou, moins vraisemblablement, faites un document sans aucune commande \cite ni \nocite), alors Bib&tex; produit un message d’erreur. Parce que Bib&tex; est utilisable avec n’importe quel programme, et pas seulement &latex;, les messages d’erreur font référence aux commandes internes lues par Bib&tex; (du fichier .aux), plutôt qu’aux commandes de niveau utilisateur décrites plus haut. Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans les erreurs Bib&tex;, et les commandes de niveau utilisateur correspondantes. \bibdata\bibdata \bibliography et \bibdata interne \bibliography \bibstyle\bibstyle \bibliographystyle et \bibstyle interne \bibliographystyle \citation\citation \cite et \citation interne \nocite et \citation interne \cite, \nocite Par exemple, si votre document n’a aucune commande \bibliographystyle, Bib&tex; s’en plaint ainsi : I found no \bibstyle command---while reading file document.aux <literal>theorem</literal> environnement theorem theorem, environnement théorèmes, composition des Synopsis : \begin{theorem} corps du théorème \end{theorem} L’environnement theorem produit « Théorème n » en gras suivi de corps du théorème, où les possibilités de numérotation pour n sont décrites par \newtheorem (voir \newtheorem). \newtheorem{lem}{Lemme} % dans le préambule \newtheorem{thm}{Théorème} ... \begin{lem} % dans le corps du document texte du lemme \end{lem} Le résultat suivant en découle immédiatement. \begin{thm}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre texte du théorème \end{thm} paquetage amsmath amsmath, paquetage paquetage amsthm amsthm, paquetage La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages amsthm et amsmath de l’American Mathematical Society. Entre autres ces paquetages incluent un grand nombre d’options pour les environnements de théorèmes, telles que des options de formatage. <literal>titlepage</literal> environnement titlepage titlepage, environnement fabriquer une page de titre pages de titre, création Synopsis : \begin{titlepage} ... texte et espacement ... \end{titlepage} L’environnement titlepage crée une page de titre, c’est à dire une page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de rubrique. Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un. Dans l’exemple suivant tout le formatage, y compris l’espacement vertical, est laissé à l’auteur. \begin{titlepage} \vspace*{\stretch{1}} \begin{center} {\huge\bfseries Thèse \\[1ex] titre} \\[6.5ex] {\large\bfseries Nom de l'auteur} \\ \vspace{4ex} Thèse soumise à \\[5pt] \textit{Nom de l'université} \\[2cm] pour obtenir le grade de \\[2cm] \textsc{\Large Docteeur en} \\[2ex] \textsc{\large Mathématiques} \\[12ex] \vfill Departement de Mathématiques \\ Adresse \\ \vfill \today \end{center} \vspace{\stretch{2}} \end{titlepage} Pour produire par contre une une page de titre standarde sans utiliser l’environnement titlepage, utilisez la commande \maketitle (voir \maketitle). <literal>verbatim</literal> environnement verbatim verbatim, environnement texte verbatim simuler du texte tapuscrit texte tapuscrit, simulation de code source, composer du programmes informatiques, composer du Synopsis : \begin{verbatim} texte-litéral \end{verbatim} L’environnement verbatim est un environnement qui fabrique des paragraphes dans lequel &latex; produit exactement ce qui vous y tapez. Par exemple au sein de texte-litéral le caractère \ ne commence pas de commande, il produit ‘\’ à l’impression, et les retours chariot et les blancs sont pris littéralement. La sortie apparaît dans une police genre tapuscrit (encore appelé « machine à écrire ») à chasse fixe (\tt). \begin{verbatim} Juron symbolique : %&$#?!. \end{verbatim} La seule restriction sur text-literale est qu’il ne peut pas inclure la chaîne \end{verbatim}. paquetage cprotect cprotect, paquetage Il est impossible d’utiliser l’environnement verbatim au sein d’un argument de macro, par exemple dans l’argument passé à \section. Ce n’est pas le même problème que celui des commandes fragiles (voir \protect), mais c’est juste impossible parce que l’environnement verbatim change le régime de catcode avant de traiter son contenu, et le rétablit juste après, or au sein d’un argument de macro le contenu de l’argument est déjà converti en une liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant à l’appel de la macro. Cependant, le paquetage cprotect peut être utile dans cette situation. paquetage listings listings, paquetage paquetage minted minted, paquetage Une utilisation courante d’entrée verbatim est de composer du code informatique. Il y a des paquetages qui améliorent l’environnement verbatim. Par exemple, une amélioration est de permettre l’inclusion verbatim de fichiers externes, totalement ou en partie. Parmi ces paquetages : listings et minted. paquetage fancyvrb fancyvrb, paquetage paquetage verbatimbox verbatimbox, paquetage Un paquetage qui offre beaucoup plus d’options pour les environnements verbatim est fancyvrb. Un autre verbatimbox. Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le CTAN (voir CTAN). <literal>\verb</literal> \verb texte verbatim, en-ligne Synopsis : \verbcartexte-littéralcar \verb*cartexte-littéralcar La commande \verb compose texte-littéral comme il est entré, en incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant la police tapuscrit (\tt). Aucun espaces n’est autorisé entre \verb ou \verb* et le délimiteur car qui marque le début et la fin du texte verbatim. Le délimiteur ne doit pas apparaître dans le texte-littéral. espace visible La forme étoilée (en *) diffère seulement en ce que les espaces sont tapés avec un caractère « espace visible ». La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de part et d’autre du mot ‘with’ : Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ... paquetage url url, paquetage Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le paquetage url est une option préférable à la commande \verb, puisque il permet les sauts de ligne. paquetage listings listings, paquetage paquetage minted minted, paquetage Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus avantageux que \verb. L’un est listings, un autre minted. paquetage cprotect cprotect, paquetage Vous ne pouvez pas utiliser \verb au sein d’un argument de macro, par exemple dans l’argument passé à \section. Ce n’est pas une question que \verb serait fragile (voir \protect), mais c’est juste impossible parce que la commande \verb change le régime de catcode avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein d’un argument de macro le contenu de l’argument a déjà été converti en une liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant l’appel de la macro. Cependant, le paquetage cprotect peut être utile dans cette situation. <literal>verse</literal> environnement verse verse, environnement poésie, un environnement pour la Synopsis : \begin{verse} line1 \\ line2 \\ ... \end{verse} L’environnement verse est conçu pour la poésie. Voici un vers tiré du Cid de Pierre Corneille : % dans le préambule : \newcommand*\Role[1]{\makebox[\linewidth][c]{\textbf{\textsc{#1}}}\\*} ... \begin{verse} ... \Role{Chimène} Va, je ne te hais point.\\ \Role{Don Rodrigue} \phantom{Va, je ne te hais point. }Tu le dois.\\ \Role{Chimène} \phantom{Va, je ne te hais point. Tu le dois. }Je ne puis.\\ ... \end{verse} \\ (pour verse) Séparez les lignes de chaque strophe avec \\, et utilisez une ou plusieurs lignes vides pour séparer les strophes. \begin{verse} \makebox[\linewidth][c]{\textit{De soy-même} --- Clément Marot} \\[1\baselineskip] Plus ne suis ce que j'ai été \\ Et plus ne saurai jamais l'être \\ Mon beau printemps et mon été \\ Ont fait le saut par la fenêtre Amour tu as été mon maître \\ Je t'ai servi sur tous les dieux \\ Ah si je pouvais deux fois naître\\ Comme je te servirais mieux \end{verse} En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les paragraphes ne le sont pas, et le texte n’est pas justifié à droite.
Saut à la ligne saut à la ligne sauter à la ligne La première chose que &latex; fait lorsqu’il traite du texte ordinaire est de traduire votre fichier d’entrée en une séquence de glyphes et d’espaces. Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages). D’ordinaire &latex; effectue pour vous les sauts de ligne (et de page) dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez manuellement les sauts. Un flux de production communément utilisé est d’obtenir une version finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et de considérer le sauts de ligne (et de page). La plupart des gens ne considèrent pas que &latex; est un traitement de texte parce qu’il n’affiche pas instantanément la sortie. Toutefois, différer la sortie encourage l’utilisateur à remettre jusqu’à la fin des ajustements de format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles de rechanger. Différer la sortie a d’autres avantages : cela permet de ne faire aucun compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu’on voit est exactement ce qu’on obtient, et cela aide également les auteurs à se concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire en faisant les deux à la fois. <literal>\\</literal> \\ (force un saut de ligne) nouvelle ligne, commencer une saut de ligne, forcer Synopsis, l’un parmi : \\ \\[espaceenplus] ou l’un parmi : \\* \\*[espaceenplus] Finit la ligne courante. L’argument optionnel espaceenplus spécifie l’espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante. C’est une longueur élastique (voir Lengths) et elle peut être négative. Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale, c.-à-d. qu’il n’est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne. Cette commande est fragile (voir \protect). \title{Mon histoire~: \\[7mm] un conte pathétique} La forme étoilée, \\*, dit à &latex; de ne pas commencer une nouvelle page entre les deux lignes, en émettant un \nobreak. Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont inhabituels en &latex;. En particulier, ne commencez pas un nouveau paragraphe avec \\, mais laissez une ligne à blanc pour le faire. De même, on mettez pas une séquence de \\ pour créer un espace vertical, mais utilisez à la place \vspace{longueur}, \leavevmode\vspace{longueur}, ou \vspace*{longueur} si on veut que l’espace ne soit pas supprimé au sommet d’une nouvelle page (voir \vspace). Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux principal de texte comme dans un environnement tabular ou array ou dans un environnement d’équation. La commande \newline est un synonyme de \\ (voir \newline) dans des circonstances ordinaires (un exemple d’exception est la colonne de type p{...} dans un environnement tabular ; voir tabular) . La commande \\ est une macro, et sa définition change selon le contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu’on est dans du texte normal, ou dans un environnement center, ou flushleft, ou tabular. Dans du texte normal quand elle force un saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour \newline. Elle ne termine ni le mode horizontal ni le paragraphe, mais insère juste un ressort et une pénalité de sorte que lorsque le paragraphe se termine un saut de ligne se produit à cet endroit, avec la ligne plus courte bourrée avec de l’espace blanc. Vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: There's no line here to end’ si vous utilisez \\ pour demander une nouvelle ligne, plutôt que pour finir la ligne courante. Par exemple si vous avez \begin{document}\\ ou, plus vraisemblablement, quelque chose du genre de : \begin{center} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \\ Dans cet espace vertical apposez votre marque. \end{minipage} \end{center} La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose du genre de \vspace{\baselineskip}. <literal>\obeycr</literal> & <literal>\restorecr</literal> \obeycr \restorecr saut de ligne, sortie semblable à l’entrée pour le La commande \obeycr a pour effet qu’un retour chariot dans le fichier d’entrée (‘^^M’, internement) soit traité de la même façon que \\ suivi d’un \relax. Ainsi chaque passage à la ligne dans l’entrée est aussi un passage à la ligne dans la sortie. La commande \restorecr restaure le comportement normal vis à vis des sauts de ligne. Ceci n’est pas la façon d’afficher textuellement du texte ou du code informatique. Utilisez plutôt verbatim (voir verbatim). Avec les réglages par défaut habituels de &latex;, l’exemple suivant : aaa bbb \obeycr ccc ddd eee \restorecr fff ggg hhh iii produit en sortie quelque chose du genre de : aaa bbb ccc ddd eee fff ggg hhh iii où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes. <literal>\newline</literal> \newline nouvelle ligne, commencer une (mode paragraphe) saut de ligne Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d’une façon qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin de ligne n’est pas étiré. c.-à-d. que, en mode paragraphe (voir Modes), la commande \newline est équivalente à une double-controblique (voir \\). Cette commande est fragile (voir \protect). Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d’un environnement tabular ou array. Dans une colonne avec un spécificateur produisant une boîte paragraphe, comme typiquement p{..}, \newline insère un saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d. insère une fin de ligne à l’intérieur de la colonne, c.-à-d. qu’elle ne rompt pas la ligne entière de tableau. Pour rompre la ligne entière utilisez \\ ou son équivalent \tabularnewline. L’exemple suivant écrit ‘Nom~:’ et ‘Adresse~:’ comme deux lignes au sein d’une seule cellule du tableau. \begin{tabular}{p{2.5cm}@{\hspace{5cm}}p{2.5cm}} Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline \end{tabular} La ‘Date~:’ sera alignée sur la ligne de base de ‘Nom~:’. <literal>\-</literal> (césure à gré) \- (césure) césure, forcer La commande \- dit à &latex; qu’il peut faire une césure du mot à cet endroit. Quand vous insérez des commandes \- dans un mot, le mot ne pourra subir de césure qu’à ces endroits et non dans aucun des autres points de césure que &latex; aurait pu choisir sinon. Cette commande est robuste (voir \protect). &latex; est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart des points corrects de césure, tout en n’en utilisant presque jamais un incorrect. La commande \- est utilisée pour les cas exceptionnels. Par ex., &latex; d’ordinaire ne fait pas de césure dans les mots contenant un trait d’union. Ci-dessous le mot long et portant une césure indique que &latex; doit insérer des espaces inacceptablement long pour composer la colonne étroite : \begin{tabular}{rp{4.5cm}} Isaac Asimov &La tradition de l'anti-intellectualisme % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir. \end{tabular} Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la quatrième, alors les choses s’ajusteront bien mieux. La commande \- ne fait qu’autoriser &latex; à faire une césure à cet endroit, elle ne force pas la césure. Vous pouvez forcer la césure avec quelque chose du genre de ef-\linebreak farons. Bien sûr, si vous changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait avoir l’air très étrange, c’est pourquoi cette approche demande de l’attention. <literal>\discretionary</literal> (point de césure généralisé) césure discrétionnaire césure à gré à gré, césure discrétionnaire, césure Synopsis : \discretionary{avant-saut}{après-saut}{sans-saut} Gère la modification d’un mot autour d’une césure. Cette commande est d’un usage rare dans les documents &latex;. Si un saut de ligne survient au point où \discretionary apparaît, alors &tex; met avant-saut à la fin de la ligne courante et met après-saut au début de la ligne suivante. S’il n’y a pas de saut à cet endroit alors &tex; met sans-saut. Dans le mot ‘difficile’ les trois lettres ffi forment une ligature. &tex; peut néanmoins faire un saut entre les deux ‘f’ avec ceci : di\discretionary{f-}{fi}{ffi}cile Notez que l’utilisateur n’a pas à faire ceci. C’est typiquement géré automatiquement par l’algorithme de césure de &tex;. Les arguments de \discretionary ne peuvent contenir que des caractères, des boîtes ou des crénages. La commande \discretionary permet de contrôler finement la césure dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard de la césure fait l’algorithme de césure de &tex; et les règles de césures données par les paquetages de gestion linguistiques, ni les moyens de contrôle explicites offerts par les commandes \hyphenation (voir \hyphenation) et \- (voir \- (césure à gré)). L’usage typique de \discretionary est par exemple de contrôler la césure au sein d’une formule mathématique en mode ligne (voir aussi Miscellanées mathématique (entrée \*)). Ci-dessous un exemple de contrôle de la césure au sein d’une adresse réticulaire, où l’on autorise la césure sur les obliques mais en utilisant une controblique violette en lieu de trait d’union : \documentclass{article} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage{xcolor} \usepackage{hyperref} \usepackage{french} \newcommand*\DiscrSlash{\discretionary{\mbox{\textcolor {purple}{\textbackslash}}}{/}{/}} \begin{document} Allez donc à \href{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue% /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire% /index.html}{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash réticulaire\DiscrSlash index.html} \end{document} <literal>\fussy</literal> & <literal>\sloppy</literal> \fussy \sloppy sauts de ligne, changer Ce sont des déclarations pour que &tex; fasse plus ou moins le difficile à propos des sauts de ligne. Déclarer \fussy évite en général trop d’espace entre les mots, au prix d’occasionnellement une boîte trop pleine ((‘overfull \hbox’)). Inversement \sloppy évite les boîtes trop pleines mais en pâtissant d’un espacement inter-mot relâché. Le réglage par défaut est \fussy. Les sauts de ligne au sein d’un paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui est en cours à la fin du paragraphe, c.-à-d. à la ligne à blanc, la commande \par ou l’équation hors texte terminant ce paragraphe. De sorte que pour affecter les sauts de ligne vous devez inclure la matière qui termine le paragraphe dans la portée de la commande. <literal>sloppypar</literal> environnement sloppypar sloppypar, environnement sloppypar, environnement Synopsis : \begin{sloppypar} ... paragraphes ... \end{sloppypar} Compose les paragraphes avec \sloppy en vigueur (voir \fussy & \sloppy). Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne, pour éviter les erreurs ‘Overfull box’ ou ‘Underfull box’. Voici un exemple simple : \begin{sloppypar} Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné, elle prit \emph{Udolphe} et s’assit, décidée à rester toute à sa lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup, faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique. \end{sloppypar} <literal>\hyphenation</literal> \hyphenation césure, définir Synopsis : \hyphenation{mot1 ...} La commande \hyphenation déclare les points de césure autorisés au sein des mots donnés dans la liste. Les mots de cette liste sont séparés par des espaces. Spécifiez les points de césure autorisés avec le caractère tiret, -. Utilisez des lettres en bas de casse. &tex; ne fera de césure que si le mot correspond exactement, aucune désinence n’est essayée. Des commandes \hyphenation multiples s’accumulent. paquetage babel babel, paquetage paquetage polyglossia polyglossia, paquetage Les paquetages d’internationalisation du genre de babel ou polyglossia chargent déjà les motifs de césure de la langue courante, aussi on n’utilise la commande \hyphenation que pour les mots qui n’y existent pas. Voici un exemple : \hyphenation{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux} paquetage fontenc fontenc, paquetage Dans une langue s’écrivant avec des diacritiques, comme le français ou le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur pdflatex qu’avec des codages modernes (voir &tex; engines). Il faut donc charger fontenc avec un autre codage qu’OT1, typiquement pour le français on utilise T1 (voir fontenc package). <literal>\linebreak</literal> & <literal>\nolinebreak</literal> \linebreak \nolinebreak sauts de ligne, forcer sauts de ligne, empêcher Synopsis, l’un parmi : \linebreak \linebreak[de-zéro-à-quatre] ou l’un parmi : \nolinebreak \nolinebreak[de-zéro-à-quatre] Encourage (\linebreak) ou décourage (\nolinebreak) un saut de ligne. L’argument optionnel de-zéro-à-quatre est un entier compris entre 0 et 4 qui vous permet d’adoucir l’instruction. Le réglage par défaut est 4, de sorte que sans l’argument optionnel respectivement la commande force ou interdit le saut. Mais par exemple, \nolinebreak[1] est une suggestion qu’il serait préférable de faire le saut à un autre endroit. Plus le nombre est grand, et plus la requête est insistante. Les deux commandes sont fragiles (voir \protect). Dans l’exemple suivant on dit à &latex; qu’un bon endroit ou faire un saut de ligne est après le \blablajuridique : \blablajuridique{}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit parmi le personnel au contact du public. Quand vous émettez un \linebreak, les espaces de la ligne sont dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de droite. Voir \\ et \newline, pour ne pas dilater les espaces. Saut de page saut de page pages, saut &latex; commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page. D’ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut désirer influencer les sauts. <literal>\clearpage</literal> & <literal>\cleardoublepage</literal> \clearpage débourrer les flottants et commencer une page commencer une nouvelle page et débourrer les flottants \cleardoublepage commencer une page de droite Synopsis : \clearpage ou \cleardoublepage Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants, tableaux et figures (voir Floats). S’il y a trop de flottants pour tenir dans la page, alors &latex; insère des pages supplémentaires contenant seulement les flottants. Dans le cas d’une impression en style twoside, \cleardoublepage fait aussi que la nouvelle page de contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si nécessaire une page à blanc. La commande \clearpage est robuste alors que \cleardouble page est fragile (voir \protect). Les sauts de page de &latex; sont optimisés, aussi, d’ordinaire, vous n’utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d’un document, ou au sein de commande. La commande \cleardoublepage insère une page à blanc, mais elle contient l’en-tête et le bas de page. Pour obtenir une page vraiment à blanc, utilisez cette commande : \let\origdoublepage\cleardoublepage \newcommand{\clearemptydoublepage}{% \clearpage {\pagestyle{empty}\origdoublepage}% } Si vous désirez que la commande standarde \chapter de &latex; agisse ainsi, alors ajoutez la ligne \let\cleardoublepage\clearemptydoublepage. La commande \newpage (voir \newpage) finit également la page en cours, mais sans débourrer les flottants pendants. Et, si &latex; est en mode deux-colonnes alors \newpage finit la colonne courante alors que \clearpage et \cleardoublepage finissent la page courante. <literal>\newpage</literal> \newpage nouvelle page, commencer commencer une nouvelle page Synopsis : \newpage La commande \newpage finit la page courante. Cette commande est robuste (voir \protect). Les sauts de page de &latex; sont optimisés de sorte que d’ordinaire on n’utilise cette commande dans le corps d’un document que pour les finitions sur la version finale, ou à l’intérieur de commandes. Alors que les commandes \clearpage et \cleardoublepage finissent également la page courante, en plus de cela elles débourrent les flottants pendants (voir \clearpage & \cleardoublepage). Et, si &latex; est en mode deux-colonnes alors \clearpage et \cleardoublepage finissent las page courante en laissant possiblement une colonne vide, alors que \newpage finit seulement la colonne courante. Contrairement à \pagebreak (voir \pagebreak & \nopagebreak), la commande \newpage n’a pas pour effet que la nouvelle page commence exactement là où la requête est faite. Dans l’exemple suivant Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, \newpage \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. la nouvelle page commence après ‘continent’, et la ligne où se produit le saut n’est pas justifiée à droite. De plus, \newpage n’étire pas verticalement la page, contrairement à \pagebreak. <literal>\enlargethispage</literal> \enlargethispage agrandir la page courante \enlargethispage{size} \enlargethispage*{size} Agrandit la \textheight de la page courante de la quantité spécifiée ; par exemple \enlargethispage{\baselineskip} permet d’avoir une ligne de plus. La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant que possible. Ceci est normalement utilisé en même temps qu’un \pagebreak explicite. <literal>\pagebreak</literal> & <literal>\nopagebreak</literal> \pagebreak \nopagebreak saut de page, forcer saut de page, empêcher Synopsis : \pagebreak[priorité] \nopagebreak[priorité] Par défaut, la commande \pagebreak (\nopagebreak) force (empêche) un saut de page à la position courante. Avec \pagebreak, l’espace verticale sur la page est dilatée où c’est possible de sorte à s’étendre jusqu’à la marge inférieure normale. Avec l’argument optionnel priorité, vous pouvez convertir la commande \pagebreak d’une demande à une exigence. Le nombre doit être compris entre 0 et 4. Plus grand est le nombre, et plus insistant est l’exigence. Notes en bas de page note en bas de page, créer bas de page, créer des notes Mettez une note en bas de la page courante avec la commande \footnote, comme ci-dessous. Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en train de faire l'amour\footnote{Je n'en sais rien, je ne lis pas les notes en bas de page.} Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page. Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page suivante. Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les commandes \footnotemark et \footnotetext, ce qui est utiles dans des circonstances spéciales. Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce comportement (voir Using BibTeX). <literal>\footnote</literal> \footnote Synopsis : \footnote[numéro]{texte} Place en bas de la page courante une note texte numérotée. Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit{Histoire Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain}\footnote{Après la lecture d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en bas de page »} d'Édouard Gibbon. L’argument optionnel numéro vous permet de spécifier le numéro de la note. Le compteur footnote donnant le numéro de la note n’est pas incrémenté si vous utilisez cette option, mais l’est dans le cas contraire. note en bas de page, symboles au lieu de numéros \fnsymbol, et note en bas de page \@fnsymbol Changez l’aspect que &latex; donne au compteur de note en bas de page avec quelque chose du genre de \renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}, ce qui utilise une séquence de symboles (voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol). Pour rendre ce changement global mettez cela dans le préambule. Si vous faites ce changement local alors vous désirerez sans doute réinitialiser le compteur avec \setcounter{footnote}{0}. Par défaut &latex; utilise des nombres arabes. Le comportement par défaut de &latex; met beaucoup de restrictions sur l’endroit où l’on peut utiliser une \footnote ; par exemple, vous ne pouvez pas l’utiliser dans l’argument d’une commande de rubricage telle que \chapter (elle ne peut être utilisée qu’en mode paragraphe externe ; voir Modes). Il y a des contournements ; voir les rubriques suivantes. notes en bas de page, au sein d’une minipage mpfootnote, compteur Au sein d’un environnement minipage la commande \footnote utilise le compteur mpfootnote au lieu de footnote, de sorte que les notes sont numérotées indépendemment. Elles apparaissent au bas de l’environnement, et non au bas de la page. Et par défaut elles apparaissent alphabétiquement. Voir minipage. <literal>\footnotemark</literal> \footnotemark Synopsis, l’un parmi : \footnotemark \footnotemark[numéro] Place dans le texte la marque de la note courante. Pour spécifier le texte associé de la note voir \footnotetext. L’argument optionnel numéro a pour effet que la commande utilise ce numéro pour déterminer la marque de note en bas de page. Cette commande peut être utilisée en mode paragraphe interne (voir Modes). Si vous utilisez \footnotemark sans l’argument optionnel alors elle incrémente le compteur footnote, mais si vous utilisez l’argument optionnel numéro, alors elle ne l’incrémente pas. L’exemple suivant produit plusieurs marques de note en bas de page faisant référence à la même note : Le premier théorème \footnote{Dû à Gauss.} et le deuxième théorème\footnotemark[\value{footnote}] ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value{footnote}]. S’il y a d’autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser la valeur du numéro de la marque commune. L’exemple suivant l’illustre : \title{Un traité sur le théorème du binôme} \newcounter{sauvenumnote} ... \setcounter{sauvenumnote}{\value{footnote}} \author{J Moriarty\thanks{University of Leeds} \and A C Doyle\thanks{Durham University} \and S Holmes\footnotemark[\value{sauvenumnote}]} \begin{document} \maketitle <literal>\footnotetext</literal> \footnotetext Synopsis, l’un des deux : \footnotetext{texte} \footnotetext[numéro]{texte} Place texte au bas de la page comme une note en bas de page. Cette commande fait équipe avec \footnotemark (voir \footnotemark) et peut apparaître n’importe où après cette commande-là, mais doit apparaître en mode paragraphe externe (voir Modes). L’argument optionnel numéro change le numéro de note affiché. Voir \footnotemark et Footnotes in a table, pour des exemples d’utilisation. Note en bas de page dont le renvoi est au sein d’un titre de rubrique notes en bas de page, dans les titres de rubrique table des matières, éviter les notes en bas de page Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans : \section{Les ensembles complets\protect\footnote{Ce texte est dû à ...}} paquetage footmisc footmisc, paquetage stable, option du paquetage footmisc option stable du paquetage footmisc a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la table des matières, ce qui vraisemblablement n’est pas voulu. Pour qu’elle n’apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage footmisc avec l’option stable. \usepackage[stable]{footmisc} .. \begin{document} .. \section{Les ensembles complets\footnote{Ce texte est dû à R~Jones.}} Notez que le \protect a disparu ; l’inclure aurait pour effet que la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des matières. Notes en bas de page dans un tableau Notes en bas de page, dans un tableau Au sein d’un environnement tabular ou array la commande \footnote ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans la cellule du tableau mais le texte de la note n’apparaît pas. La solution est d’utiliser un environnement minipage, comme ci-après (voir minipage). \begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Navire} &\textsc{Roman} \\ \hline \textit{HMS Sophie} &Maître à bord \\ \textit{HMS Polychrest} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Lively} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Surprise} &Plusieurs romans\footnote{Le premier étant \textit{La Surprise}.} \end{tabular} \end{minipage} \end{center} Au sein d’une minipage, les marques de note sont des lettres en bas de casse. On peut changer cela avec quelque chose du genre de \renewcommand{\thempfootnote}{\arabic{mpfootnote}} (voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol). Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la minipage. Pour qu’elles apparaissent en bas de la page principale et fassent partie de la séquence normales des notes en bas de page, utilisez la pair \footnotemark et \footnotetext ainsi qu’une instanciation de compteur. \newcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote} \begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \setcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}{\value{footnote}} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Femme} &\textsc{Relation} \\ \hline Mona &Liaison\footnotemark \\ Diana Villiers &Épouse, à la fin\\ Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark \end{tabular} \end{minipage}% le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note % et la minipage \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Les circonstances de sa mort sont peu connues.}% \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.} \end{center} paquetage tablefootnote tablefootnote, paquetage Pour un environnement flottant table (voir table) utilisez le paquetage tablefootnote. \usepackage{tablefootnote} % dans le préambule ... \begin{table} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Date} &\textsc{Campagne} \\ \hline 1862 &Fort Donelson \\ 1863 &Vicksburg \\ 1865 &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote{Fin de la guerre.} \end{tabular} \caption{Forces capturées par le général Grant} \end{table} La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même séquence que les autres notes en bas de page. Notes en bas de page sur d’autres notes note en bas de page portant sur une autre note note en bas de page, récursivement paquetage bigfoot bigfoot, paquetage En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de page qui porte sur une autre note en bas de page. Le paquetage bigfoot étend le mécanisme de note en bas de page par défaut de &latex; de bien des manières, y compris pour permettre de faire les deux notes de l’exemple ci-dessous : \usepackage{bigfoot} % dans le préambule \DeclareNewFootnote{Default} \DeclareNewFootnote{from}[alph] % crée la classe \footnotefrom{} ... Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom{% Remarqué par Wilson.\footnote{Deuxième édition seulement.}} Paramètres des notes en bas de page notes en bas de page, paramètres paramètres, pour notes en bas de page \footnoterule\footnoterule Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page et les notes en bas de cette page. Les dimensions par défaut : épaisseur (ou largeur) 0.4pt, et longueur 0.4\columnwidth dans les classes standard de document (à l’exception slide, où elle n’apparaît pas). \footnotesep\footnotesep étai La hauteur de l’étai placé au début de la note en bas de page. Par défaut, c’est réglé à l’étai normal pour des polices de taille \footnotesize (voir Font sizes), donc il n’y a pas d’espace supplémentaire entre les notes. Cela vaut ‘6.65pt’ pour des polices à ‘10pt’, ‘7.7pt’ pour ‘11pt’, et ‘8.4pt’ pour ‘12pt’. Définitions définitions &latex; prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des genres. <literal>\newcommand</literal> & <literal>\renewcommand</literal> \newcommand \renewcommand commandes, en définir de nouvelles commandes, redéfinir définir une nouvelle commande redéfinir une commande nouvelle commandes, définir Synopsis, l’un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) : \newcommand{\cmd}{défn} \newcommand{\cmd}[nargs]{défn} \newcommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \newcommand*{\cmd}{défn} \newcommand*{\cmd}[nargs]{défn} \newcommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} ou toutes les mêmes possibilités avec \renewcommand au lieu de \newcommand : \renewcommand{\cmd}{défn} \renewcommand{\cmd}[nargs]{défn} \renewcommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \renewcommand*{\cmd}{défn} \renewcommand*{\cmd}[nargs]{défn} \renewcommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} Définit ou redéfinit une commande (voir aussi \DeclareRobustCommand dans Class and package commands). forme en *, définir de nouvelles commandes forme étoilée, définir de nouvelles commandes \long La forme étoilée (en *) de ces commandes interdit que les arguments contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la commande n’est pas \long, dans la terminologie de &tex; de base). Avec la forme par défaut, il est possible qu’un argument soit une multiplicité de paragraphes. Description des paramètres (des exemples suivront) : cmd Obligatoire ; \cmd est le nom de la commande. Il doit commencer par une controblique, \, et ne doit pas commencer avec la chaîne de 4 caractères \end. Pour \newcommand, il ne doit pas être déjà défini et ne doit pas commencer avec \end ; pour \renewcommand, il doit être déjà défini. nargs Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre d’arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument optionnel. Si cet argument n’est pas présent, alors la spécification par défaut est que la commande ne prend aucun argument. Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d’arguments par rapport à l’ancienne. optargdéfaut optionnels, arguments, définir et utiliser arguments optionnels, définir et utiliser Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument de la commande \cmd en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est optargdéfaut (qui peut être une chaîne vide). Si cet argument n’est pas présent, alors \cmd ne prend pas d’argument optionnel. C’est à dire que si \cmd est appelée avec à la suite un argument entre crochets, comme dans \cmd[valopt], alors au sein de défn le paramètre #1 est réglé à valopt. Par contre si \cmd est appelé sans crochet à la suite, alors au sein de défn le paramètre #1 est réglé à optargdéfaut. Dans les deux cas, les arguments obligatoires commencent par #2. Omettre [optargdéfaut] d’une définition est très différent de mettre des crochets vides, comme dans []. Dans le premier cas on dit que la commande ainsi définie ne prend pas d’argument optionnel, de sorte que #1 est le premier argument obligatoire (à supposer que nargs ≥ 1) ; dans le second cas on règle l’argument optionnel #1 à être une chaîne vide par défaut, c.-à-d. si aucun argument optionnel n’est donné à l’appel. De même, omettre [valopt] d’un appel est également très différent que de donner des crochets vides, comme dans []. Dans le premier cas on règle #1 à la valeur de valopt (à supposer que la commande a été définie pour prendre un argument optionnel) ; alors que dans le second on règle #1 à la chaîne vide, comme on le ferait pour n’importe quelle autre valeur. Si une commande n’est pas définie pour prendre un argument optionnel, mais qu’elle est appelée avec un argument optionnel, les résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur &latex;, une sortie incorrectement composée, ou les deux. défn paramètres, substitution Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de \cmd. Les paramètres #1, #2, …, #nargs sont remplacés par les valeurs fournies en appelant la commande (ou par optargdéfaut dans le cas d’un argument optionnel non spécifié dans l’appel, comme cela vient d’être expliqué). blancs, après une séquence de contrôle &tex; ignore les blancs dans le code source à la suite d’un mot de contrôle (voir Control sequences), comme dans ‘\cmd ’. Si vous désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper {} après la commande (‘\cmd{} ’), et une autre est d’utiliser un espace de contrôle explicite (‘\cmd\ ’). Un exemple simple de définition d’une nouvelle commande : \newcommand{\JM}{Jean Martin} a pour effet le remplacement de \JM par le texte plus long de la définition. La redéfinition d’une commande existante est similaire : \renewcommand{\symbolecqfd}{{\small CQFD}}. Si vous utilisez \newcommand et que le nom de commande a déjà été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual’. Si vous utilisez \renewcommand et que le nom de commande n’a pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: \hank undefined’. Dans l’exemple suivant la première définition crée une commande sans argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire : \newcommand{\etudiant}{Melle~O'Leary} \newcommand{\defref}[1]{Définition~\ref{#1}} Utilisez la première commande comme dans Je confie \etudiant{} à vos bons soins. La seconde commande a un argument variable, de sorte que \defref{def:base} se développe en Definition~\ref{def:base}, ce qui en fin de compte se développera en quelque chose du genre de ‘Définition~3.14’. Un exemple avec deux arguments obligatoires : \newcommand{\nbym}[2]{$#1 \times #2$} est invoqué comme \nbym{2}{k}. Un exemple avec un argument optionnel : \newcommand{\salutation}[1][Madame, Monsieur]{#1,} Alors, \salutation donne ‘Madame, Monsieur,’ alors \salutation[Cher Jean] donne ‘Cher Jean,’. Et \salutation[] donne ‘,’. Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires. \newcommand{\avocats}[3][cie]{#2, #3, et~#1} J'emploie \avocats[Odette]{Devoie}{Trichou}. En sortie on a ‘J'emploie Devoie, Trichou, et Odette’. L’argument optionnel, c.-à-d. Odette, est associé à #1, alors que Devoie et Trichou le sont à #2 et #3. À cause de l’argument optionnel, \avocats{Devoie}{Trichou} donne en sortie ‘J'emploie Devoie, Trichou, et cie’. Les accolades autour de défn ne définissent pas un groupe, c.-à-d. qu’elle ne délimitent pas la portée du résultat du développement de défn. Ainsi la définition \newcommand{\nomnavire}[1]{\it #1} est problématique dans cette phrase : Le \nomnavire{Monitor} rencontra le \nomnavire{Merrimac}. les mots ‘rencontra le’, et le point, sont mis incorrectement en italique. La solution est de mettre une paire supplémentaire d’accolades au sein de la définition : \newcommand{\nomnavire}[1]{{\it #1}}. Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle séquences de contrôle En lisant l’entrée &tex; convertit le flux des caractères lus en une séquence d’unités lexicales, encore appelées lexèmesEn anglais c’est le terme jeton — token — qui est utilisé.. Lorsque &tex; voit une controblique \, il gère les caractères suivants d’une manière spéciale de sorte à former une unité lexicale séquence de contrôle. Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories : mot de contrôle, défini Les mots de contrôle, quand la séquence de contrôle est formée à partir d’une \ suivie par au moins une lettre ASCII (A-Z et a-z), suivie par au moins une non-lettre. symboles de contrôle, défini Les symboles de contrôle, quand la séquence de contrôle est formée à partir d’une \ suivi d’un unique caractère non-lettre. La séquence des caractères ainsi trouvés après le \ est aussi appelé le nom de la séquence de contrôle. Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent aucun espace blanc en sortie (voir \newcommand & \renewcommand et \(SPACE)). Étant donné que la commande \relax ne fait rien, l’exemple suivant imprime simplement ‘Bonjour !’ : Bon\relax␣␣␣ ␣␣␣jour ! Ceci parce que les blancs suivant \relax, y compris le caractère saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont aussi ignorés (voir Leading blanks). <literal>\providecommand</literal> \providecommand commandes, définir de nouvelles définir une nouvelle commande nouvelles commandes, définir Synopsis, l’un parmi : \providecommand{\cmd}{défn} \providecommand{\cmd}[nargs]{défn} \providecommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \providecommand*{\cmd}{défn} \providecommand*{\cmd}[nargs]{défn} \providecommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} Définit une commande, du moment qu’aucune commande de même nom n’existe déjà. Si aucune commande de ce nom n’existe alors ceci a le même effet que \newcommand (voir \newcommand & \renewcommand). Si une commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans effet. Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible d’être chargé plus d’une fois, tel qu’un fichier de style. Voir \newcommand & \renewcommand, pour la description des arguments. Dans l’exemple suivant : \providecommand{\monaffiliation}{Saint Michael's College} \providecommand{\monaffiliation}{Lycée Henri IV} Depuis \monaffiliation. on a en sortie ‘Depuis Saint Michael's College’. Contrairement à \newcommand, l’utilisation répétée de \providecommand pour (essayer de) définir \monaffiliation ne produit pas d’erreur. <literal>\makeatletter</literal> et <literal>\makeatother</literal> \makeatother \makeatother Synopsis : \makeatletter ... définition de commande comprenant @ dans leur nom .. \makeatother Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les commandes &latex; dont le nom comprend un caractère arobe ‘@’. La déclaration \makeatletter a pour effet que le caractère arobe ait le code de catégorie des lettres, c.-à-d. le code 11. La déclaration \makeatother règle de code de catégorie de l’arobe au code 12, sa valeur d’origine. À mesure que chaque caractère est lu par &tex;, un code de catégorie lui est assigné. On appelle aussi ce code catcode code de catégorie de caractère catégorie, code de caractère catcode pour faire court. Par exemple, la controblique \ reçoit le catcode 0. Les noms de commande consistent en un caractère de catégorie 0, d’ordinaire une controblique, suivi par des lettres, c.-à-d. des caractères de catégorie 11 (à ceci près qu’une commande peut également consister en un caractère de catégorie 0 suivi d’un unique caractère qui n’est pas une lettre). Le code source de &latex; suit la convention que certaines commandes utilisent @ dans leur nom. Ces commandes sont principalement destinées aux auteurs de paquetages ou de classes. Cette convention empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d’un paquetage ou d’une classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande définie par eux, puisque par défaut l’arobe a le catcode 12 (other). Utilisez la paire \makeatletter et \makeatother au sein d’un fichier .tex, typiquement dans le préambule, quand vous définissez ou redéfinissez des commandes dont le nom comprend @, en entourant votre définition par elles. Ne les utilisez pas au sein de fichiers .sty ou .cls puisque les commandes \usepackage et \documentclass font déjà le nécessaire pour que l’arobe ait le catcode d’une lettre, à savoir 11. paquetage macros2e macros2e, paquetage Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom, voir le document http://ctan.org/pkg/macros2e. Dans l’exemple suivant une commande \these@nomuniversite se trouve dans le fichier de classe, et l’utilisateur veut changer sa définition. Pour cela, il suffit d’insérer les trois lignes suivantes dans le préambule, avant le \begin{document} : \makeatletter \renewcommand{\these@nomuniversite}{Université Lyon III Jean Moulin} \makeatother <literal>\@ifstar</literal> \@ifstar commandes, variantes étoilées étoilées, variantes de commandes Synopsis : \newcommand{\macmd}{\@ifstar{\macmd@star}{\macmd@nostar}} \newcommand{\macmd@nostar}[nostar-nbre-args]{nostar-corps} \newcommand{\macmd@star}[star-nbre-args]{star-corps} Vous l’avez sans doute remarqué, beaucoup d’environnements ou commandes standards de &latex; existent sous une variante avec le même nom mais finissant avec le caractère étoile *, un astérisque. Par exemple c’est le cas des environnements table et table*, et des commandes \section et \section*. Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque \newenvironment et \renewenvironment autorisent que le nom de l’environnement contienne un astérisque. Il vous suffit donc d’écrire \newenvironment{monenv} ou \newenvironment{monenv*} et de continuer la définition comme d’habitude. Pour les commandes, c’est plus compliqué car l’étoile n’étant pas une lettre ne peut pas faire partie du nom de la commande. Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une commande utilisateur, donnée ci-dessus comme \macmd, qui doit être capable de regarder si elle est ou non suivie d’une étoile. Par exemple, &latex; n’a pas réellement une commande \section* ; au lieu de cela la commande \section regarde ce qui la suit. Cette première commande n’accepte d’argument, mais au lieu de cela se développe en l’une de deux commandes qui elle accepte des arguments. Dans le synopsis ces commandes sont \macmd@nostar et \macmd@star. Elles peuvent prendre le même nombre d’arguments ou un nombre différent, ou pas d’argument du tout. Comme d’habitude, dans un document &latex; une commande utilisant l’arobe @ dans son nom doit être comprise au sein d’un bloc \makeatletter ... \makeatother (voir \makeatletter & \makeatother). Dans cet exemple, on définit \ciel comme une commande avec un argument obligatoire et admettant une variante étoilée \ciel* également avec un argument obligatoire. Ainsi, \ciel{bleu} composera « ciel bleu non étoilé » tandis que \ciel*{nocturne} composera « ciel nocturne étoilé ». \makeatletter \newcommand*\ciel@starred[1]{ciel #1 étoilé} \newcommand*\ciel@unstarred[1]{ciel #1 non étoilé} \newcommand\ciel{\@ifstar{\ciel@starred}{\ciel@unstarred}} \makeatother Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre d’arguments différent de la non étoilée. Avec cette définition, la célèbre réplique de l’agent 007 « Mon nom est \agentsecret*{Bond}, \agentsecret{James}{Bond}. » est équivalente à saisir les commandes « Je m'appelle \textsc{Bond}, \textit{James} textsc{Bond}. » \makeatletter \newcommand*\agentsecret@starred[1]{\textsc{#1}} \newcommand*\agentsecret@unstarred[2]{\textit{#1} \textsc{#2}} \newcommand\agentsecret{\@ifstar{\agentsecret@starred}{\agentsecret@unstarred}} \makeatother Après le nom d’une commande, l’étoile est traitée d’une manière similaire à un argument optionnel. (Ceci est différent des noms d’environnement, où l’étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc être à n’importe quelle position). D’un point de vue purement technique il est donc possible de mettre un nombre indéfini d’espaces entre la commande et l’étoile. Ainsi \agentsecret*{Bond} et \agentsecret *{Bond} sont équivalents. Toutefois, la pratique normale est de ne pas insérer de tels espaces. paquetage suffix suffix, paquetage paquetage xparse xparse, paquetage Il y a deux manières pouvant être plus commodes d’accomplir la même tâche que \@ifstar. Le paquetage suffix permet la construction \newcommand\macommande{variante-non-étoilée} suivie de \WithSuffix\newcommand\macommande*{variante-étoilée}. Et &latex;3 a le paquetage xparse qui permet ce code. \NewDocumentCommand\toto{s}{\IfBooleanTF#1 {variante-étoilée}% {variante-non-étoilée}% } <literal>\newcounter</literal> : allouer un compteur \newcounter compteurs, définir de nouveaux Synopsis : \newcounter{nomcompteur} \newcounter{nomcompteur}[super] La commande \newcounter définit un nouveau compteur nommé nomcompteur. Le nouveau compteur est initialisé à zéro. Quand l’argument optionnel [super] est fourni, le compteur nomcompteur est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur nommé super. Voir Counters, pour plus d’information à propos des compteurs. <literal>\newlength</literal> \newlength longueurs, allouer de nouvelles longueurs élastiques, définir de nouvelles élastiques, définir de nouvelles longueurs pas, registre de, &tex; de base ressort, registre de, &tex; de base Synopsis : \newlength{\longueur} Alloue un nouveau registre de longueur (voir Lengths). L’argument obligatoire \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. Le nouveau registre détient des longueurs (élastiques) telles que 72.27pt ou 1in plus.2in minus.1in (un registre de longueur &latex; est ce que &tex; de base appelle un registre skip, ou registre de pas). Le registre est créé avec une valeur initiale de zéro. La séquence de contrôle \longueur doit ne pas être déjà définie. Voici une exemple : \newlength{\graphichgt} Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l’erreur ‘Missing control sequence inserted’. Si la séquence de contrôle existe déjà alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command \graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual’. <literal>\newsavebox</literal> : allouer une boîte \newsavebox boîte, allouer une nouvelle Alloue un « baquet » pour détenir une boîte. Synopsis : \newsavebox{\cmd} Définit \cmd pour se référer à un nouveau baquet pour stocker des boîtes. Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour l’utiliser plusieurs fois (voir Boxes) ou pour le mesurer ou le manipuler. Le nom \cmd doit commencer par une controblique, et ne doit pas être déjà défini. L’allocation d’une boîte est globale. Cette commande est fragile (voir \protect). <literal>\newenvironment</literal> & <literal>\renewenvironment</literal> \newenvironment \renewenvironment environnements, définir définir de nouveaux environnements redéfinir des environnements Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement env, c.-à-d., \begin{env} corps \end{env}. Synopsis : \newenvironment{env}[nargs][argoptdéfaut]{défdébut}{déffin} \newenvironment*{env}[nargs][argoptdéfaut]{défdébut}{déffin} \renewenvironment{env}[nargs]{défdébut}{déffin} \renewenvironment*{env}[nargs]{défdébut}{déffin} forme étoilée des commandes d’environnement forme en * des commandes d’environnement La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas confondre avec le corps de l’environnement) ne contiennent pas de paragraphes de texte. env Obligatoire ; le nom de l’environnement. Il est constitué seulement de lettres ou du caractère astérisque *, et donc ne commence pas par une controblique \. Il ne doit pas commencer par la chaîne end. Pour \newenvironment, env ne doit pas être le nom d’un environnement déjà existant, et la commande \env ne doit pas être définie. Pour \renewenvironment, env doit être le nom d’un environnement déjà existant. nargs Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d’arguments que l’environnement attend. Quand l’environnement est utilisé, ces arguments apparaissent après le \begin, comme dans \begin{env}{arg1}…{argn}. Si cet argument n’est pas présent, alors par défaut l’environnement n’attend pas d’argument. Lorsqu’on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d’arguments que la précédente. argoptdéfaut Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument de l’environnement en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est argoptdéfaut (éventuellement une chaîne vide). Si cet argument n’est pas présent alors l’environnement ne prend pas d’argument optionnel. c.-à-d. que si [argoptdéfaut] est présent dans la définition de l’environnement alors vous pouvez commencer l’environnement avec des crochets, comme dans \begin{env}[valopt]{...} ... \end{env}. Dans ce cas, au sein de défdébut, le paramètre #1 est réglé à la valeur de valopt. Si par contre \begin{env} est appelé sans être suivi de crochet, alors, au sein de défdébut, le paramètre #1 est réglé à la valeur par défaut optargdéfaut. Dans les deux cas, le premier paramètre obligatoire, s’il en est, est #2. Omettre [valopt] dans l’appel est différent d’avoir des crochets sans contenu, comme dans []. Dans le premier cas #1 se développe en argoptdéfaut, et dans le second en une chaîne vide. défdébut Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de \begin{env} ; au sein de défdébut, le nième paramètre positionnel, (c.-à-d. #n), est remplacé au sein de défdébut par le texte du nième argument. déffin Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de \end{env}. Il ne doit contenir aucun paramètre positionnel, ainsi #n ne peut pas être utilisé ici (mais voyez l’exemple final ci-après). Tous les environnements, c’est à dire le code de défdébut, le corps de l’environnement, et le code déffin, sont traités au sein d’un groupe. Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l’effet de \small est limité à la citation et ne s’étend pas à la matière qui suit l’environnement. Cet exemple dont un environnement semblable à quotation de &latex; à ceci près qu’il sera composé dans une taille de police plus petite : \newenvironment{smallquote}{% \small\begin{quotation} }{% \end{quotation} } Celui-ci montre l’utilisation des arguments ; cela donne un environnement de citation qui affiche l’auteur : \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \begin{quotation} \noindent\textit{#1}: }{% \end{quotation} } Le nom de l’auteur est optionnel, et vaut par défaut ‘Corneille’. Dans le document, utilisez l’environnement comme ceci : \begin{citequote}[Clovis, roi des Francs] ... \end{citequote} Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d’un argument pour l’utiliser dans déffin, dans ce cas dans une boîte (voir \sbox & \savebox). \newsavebox{\quoteauthor} \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \sbox\quoteauthor{#1}% \begin{quotation} }{% \hspace{1em plus 1fill}---\usebox{\quoteauthor} \end{quotation} } <literal>\newtheorem</literal> \newtheorem théorèmes, définition définir de nouveaux théorèmes théorème, environnement simili- environnement simili-théorème Synopsis : \newtheorem{nom}{titre} \newtheorem{nom}{titre}[numéroté_au_sein_de] \newtheorem{nom}[numéroté_comme]{titre} Définit un nouvel environnement simili-théorème. Vous pouvez spécifier l’un seul de numéroté_au_sein_de ou numéroté_comme, ou ni l’un ni l’autre, mais non les deux à la fois. La première forme, \newtheorem{nom}{titre}, crée un environnement qui sera étiqueté avec titre ; voir le premier exemple ci-dessous. La seconde forme, \newtheorem{nom}{titre}[numéroté_au_sein_de], crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà existant numéroté_au_sein_de, c.-à-d. qui est réinitialisé à chaque réinitialisation de numéroté_au_sein_de. Voir le second exemple ci-dessous. La troisième forme \newtheorem{nom}[numéroté_comme]{titre}, avec l’argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini numéroté_comme. Voir le troisième exemple. Cette déclaration est globale. Elle est fragile (voir \protect). Arguments : nom Le nom de l’environnement. C’est une chaîne de lettres. Il ne doit pas commencer avec une controblique (‘\’). Il ne doit pas être le nom d’un environnement déjà existant ; en fait le nom de commande \nom ne doit pas être déjà défini de quelque façon que ce soit. titre Le texte imprimé au début de l’environnement, avant le numéro. Par exemple, ‘Théorème’. numéroté_au_sein_de Optionnel ; le nom d’un compteur déjà défini, d’ordinaire une unité sectionnelle telle que chapter ou section. Lorsque le compteur numéroté_au_sein_de est réinitialisé, alors le compteur de l’environnement nom l’est aussi. Si cet argument optionnel est omis alors la commande \thenom est définie comme \arabic{nom}. numéroté_comme Optionnel ; le nom d’un environnement simili-théorème déjà défini. Le nouvel environnement se numérote en séquence avec numéroté_comme. En l’absence des arguments optionnels les environnements sont numérotés en séquence. L’exemple suivant a une déclaration dans le préambule qui résulte en ‘Définition 1’ et ‘Définition 2’ en sortie. \newtheorem{defn}{Définition} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} L’exemple suivant reprend le même corps de document que l’exemple précédent. Mais ici l’argument optionnel numéroté_au_sein_de de \newtheorem est spécifié comme section, aussi la sortie est du genre de ‘Définition 1.1’ et ‘Définition 2.1’. \newtheorem{defn}{Definition}[section] \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} Dans l’exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la seconde desquelles appelle le nouvel environnement thm pour utiliser le même compteur que defn. Cela donne ‘Définition 1.1’, suivi de ‘Théorème 2.1’ et ‘Définition 2.2’. \newtheorem{defn}{Définition}[section] \newtheorem{thm}[defn]{Théorème} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{thm} Premier théorème \end{thm} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} \section{...} <literal>\newfont</literal>: définit une nouvelle police (obsolète) \newfont polices, commandes pour déclarer de nouvelles définir de nouvelles polices \newfont, désormais obsolète, définit une commande qui commute la police de caractère. Synopsis : \newfont{\cmd}{description_police} Ceci définit une séquence de contrôle \cmd qui change la police courante. &latex; cherche sur votre système un fichier nommé nompolice.tfm. La séquence de contrôle ne doit pas être déjà définie. Elle doit commencer par une controblique (‘\’). .fd fichier Cette commande est obsolète. c’est une commande de bas niveau pour mettre en place une police individuelle. De nos jours, les polices sont pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par exemple, d’associer un gras et un romain) au travers de ce qu’il est convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de caractère », soit en utilisant des fichiers .fd ou à travers l’utilisation d’un moteur qui sait accéder au système de polices de caractère, tel que Xe&latex; (voir Les moteurs &tex;). clause at, au sein d’une définition de police taille de conception, au sein d’une définition de police Mais puisque cela fait partie de &latex;, voici l’explication : le paramètre description_police consiste en un nompolice et une clause at optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme at dimen ou scaled facteur, où un facteur de ‘1000’ signifie aucune dilatation/contraction. Pour l’usage de &latex;, tout ce que ceci fait est de dilater ou contracter le caractère et les autres dimensions relatives à la taille de conception de la police, ce qui est une valeur définie dans le fichier en .tfm. Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques caractères dans chacune d’elles : \newfont{\testpoliceat}{cmb10 at 11pt} \newfont{\testpolicedilatee}{cmb10 scaled 1100} \testpoliceat abc \testpolicedilatee abc <literal>\protect</literal> \protect commandes fragiles commandes robustes fragile, commande robuste, commande Toutes les commandes de &latex; sont soit fragiles soit robustes. Les notes en bas de page, les sauts de ligne, toute commande prenant un argument optionnel, et bien d’autres, sont fragiles. Une commande fragile peut se disloquer et causer une erreur lorsque elle est utilisée au sein de l’argument de certaines commandes. Pour empêcher la dislocation de ces commandes l’une des solutions est de les précéder de la commande \protect. Par exemple, lorsque &latex; exécute la commande \section{nom-rubrique} il écrit le texte nom-rubrique dans le fichier auxiliaire .aux, de sorte à pouvoir le tirer de là pour l’utiliser dans d’autres parties du document comme la table des matières. On appelle arguments mouvants argument mouvant tout argument qui est développé en interne par &latex; sans être directement composé en sortie. Une commande est dite fragile si elle se développe pendant ce processus en un code &tex; non valide. Certains exemples d’arguments mouvants sont ceux qui apparaissent au sein des commandes \caption{...} (voir figure), dans la commande \thanks{...} (voir \maketitle), et dans les expressions en @ des environnements tabular et array (voir tabular). Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein d’arguments mouvants, essayez des les précéder d’un \protect. Il faut un \protect pour chacune des commandes fragiles. Bien qu’en général la commande \protect ne fait pas de mal, les commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être précédées d’une commande \protect. Une commande \protect ne peut pas non plus être utilisée au sein de l’argument d’une commande \addtocounter ou \setcounter. Dans l’exemple qui suit la commande \caption produit une erreur mystérieuse \begin{figure} ... \caption{Company headquarters of A\raisebox{1pt}{B}\raisebox{-1pt}{C}} \end{figure} Dans l’exemple suivant la commande \tableofcontents produit une erreur à cause du \(..\) dans le titre de section qui se développe en code incorrect &tex; dans le fichier .toc. Vous pouvez résoudre ceci en remplaçant \(..\) par \protect\(..\protect\). \begin{document} \tableofcontents ... \section{Einstein's \( e=mc^2 \)} ... <literal>\ignorespaces & \ignorespacesafterend</literal> \ignorespaces \ignorespacesafterend espaces, ignorer au voisinage d’une commande commandes, ignorer les espaces Synopsis : \ignorespaces ou \ignorespacesafterend Les deux commandes ont pour effet que &latex; ignore l’espace blanc après la commande et jusqu’à rencontrer une boîte ou un caractère non blanc. La première commande est une commande primitive de &tex;, et la seconde est spécifique à &latex;. La commande \ignorespaces est souvent utilisée quand on définit des commandes au moyen de \newcommand, ou \newenvironment, ou \def. Ceci est illustré par l’exemple plus bas. Il permet à un utilisateur d’afficher dans la marge combien de points rapporte chaque questions d’un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme illustré dans la liste enumerate, l’utilisateur ne doit pas mettre d’espace entre la commande et le texte de la question. \newcommand{\points}[1]{\makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}} \begin{enumerate} \item\points{10}aucun espace superflu inséré ici \item\points{15} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici » \end{enumerate} La solution est de modifier comme ci-dessous : \newcommand{\points}[1]{% \makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}}\ignorespaces} Dans le second exemple on illustre comment l’espace blanc est enlevé de devant le texte. Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur d’attacher uniformément une civilité à un nom. Mais si, quand il est donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors \nomcomplet le reproduira. \newcommand{\honorific}[1]{\def\honorific{#1}} % mémorise le titre \newcommand{\fullname}[1]{\honorific~#1} % met le titre devant le nom \begin{tabular}{|l|} \honorific{M./Mme} \fullname{Jean} \\ % sans espace superflu \honorific{ M./Mme} \fullname{Jean} % espace superflu devant la civilité \end{tabular} Pour réparer cela, modifier le en \newcommand{\fullname}[1]{\ignorespaces\honorific~#1}. Le \ignorespaces est aussi souvent utilisé dans un \newenvironment à la fin de la clause begin, comme dans \begin{newenvironment}{env name}{... \ignorespaces}{...}. Pour enlever l’espace blanc venant immédiatement après un environnement utilisez \ignorespacesafterend. Dans l’exemple ci-dessous on affiche un espace vertical bien plus grand entre le premier et le deuxième environnements qu’entre le deuxième et le troisième. \newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}} \begin{eq} e=mc^2 \end{eq} \begin{equation} F=ma \end{equation} \begin{equation} E=IR \end{equation} On peut faire disparaître l’espace vertical en mettant un caractère % de commentaire immédiatement après le \end{eq}, mais cela est malcommode. La solution est de modifier en \newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}\ignorespacesafterend}. xspace package \xspace paquetage xspace xspace, paquetage espaces, ignorer autour des commandes commandes, ignorer les espaces Synopsis : \usepackage{xspace} ... \newcommand{...}{...\xspace} La macro \xspace, quand utilisée à la fin de la définition d’une commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de certains caractères de ponctuation. Après la séquence de contrôle d’une commande qui est un mot de contrôle (voir Control sequences, contrairement aux symboles de contrôle tels que \$), &tex; avale les caractères blancs. Ainsi, dans la première phrase ci-dessous, en sortie on a ‘Provence’ placé parfaitement contre le point, sans espace entre les deux. \newcommand{\PR}{Provence} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables. Mais à cause de l’avalement, la seconde phrase a besoin de l’adjonction d’accolades vides {}, sans quoi il n’y aurait pas d’espace entre ‘Provence’ et ‘sont’. (Beaucoup d’auteurs utilisent plutôt un \ pour cela. Voir \(SPACE).) Le paquetage xspace fournit la commande \xspace. Elle sert à écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement dans du texte. Elle doit être placée à la toute fin de la définition de ces commandes. Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui la suive immédiatement soit dans une liste d’exceptions. Dans l’exemple suivant, on peut se passer de l’adjonction d’accolades vides. \newcommand{\PR}{Provence\xspace} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables. La liste d’exceptions par défaut contient les caractères ,.'/?;:!~-), ainsi que l’accolade ouvrante, la commande controblique-espace discutée plus haut, et les commandes \footnote ou \footnotemark. On peut ajouter des éléments à cette liste comme avec \xspaceaddexceptions{\manotebdpi \manotebdpii} qui rajoute les séquences de contrôle \manotebdpi et \manotebdpii à la liste, et retrancher un élément de la liste comme avec \xspaceremoveexception{!}. Comment : nombre d’experts préfèrent ne pas utiliser \xspace. La mettre dans une définition signifie que la commande sera en général suivie du bon espacement. Mais il n’est pas aisé de prédire quand ajouter les accolades vides {} parce que \xspace se sera trompé, comme lorsque elle est suivie d’une autre commande, et donc \xspace peut rendre l’édition d’une matière plus difficile et plus faillible que de mettre systématiquement les accolades vides. Compteurs compteurs, une liste de variables, une liste de Tout ce que &latex; numérote pour vous a un compteur associé avec soi. Le nom du compteur est le même que le nom de l’environnement ou de la commande qui produit le numéro, sauf qu’il ne pas de \. (enumienumiv sont utilisés pour les environnements enumerate imbriqués). Ci-dessous se trouve une liste des compteurs utilisée dans les classes standardes de documents &latex; pour contrôler la numérotation. part, compteur chapter, compteur section, compteur subsection, compteur subsubsection, compteur paragraph, compteur subparagraph, compteur page, compteur equation, compteur figure, compteur table, compteur footnote, compteur mpfootnote, compteur enumi, compteur enumii, compteur enumiii, compteur enumiv, compteur part paragraph figure enumi chapter subparagraph table enumii section page footnote enumiii subsection equation mpfootnote enumiv subsubsection <literal>\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol</literal>: Taper des compteurs Toutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par exemple, \alph{enumi}. \alph\alph tape compteur en utilisant des lettres en bas de casse : ‘a’, ‘b’, ... \Alph\Alph Utilise des lettres capitales : ‘A’, ‘B’, ... \arabic\arabic Utilise des numéros en chiffres arabes : ‘1’, ‘2’, ... \roman\roman Utilise des nombres romains en bas de casse : ‘i’, ‘ii’, ... \Roman\Roman Utilise des nombres romains en capitales : ‘I’, ‘II’, ... \fnsymbol\fnsymbol Tape la valeur de compteur dans une séquence spécifique de neuf symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en bas de page). La valeur de compteur doit être comprise entre 1 et 9 inclus. Voici ces symboles : NomCommandeÉquivalent Unicode astérisque\ast* obèle\daggerdouble-obèle\ddaggermarque-de-section\S§ marque-de-paragraphe\Pparallèle\parallelastérisque-double\ast\ast** obèle-double\dagger\dagger†† double-obèle-double\ddagger\ddagger‡‡ <literal>\usecounter{<replaceable>compteur</replaceable>}</literal> \usecounter article d’une liste, compteur spécifiant articles numérotés, compteur spécifiant Synopsis : \usecounter{compteur} La commande \usecounter est utilisée dans le second argument de l’environnement list pour spécifier le compteur à utiliser pour numéroter les articles de la liste. <literal>\value{<replaceable>compteur</replaceable>}</literal> \value compteurs, obtenir la valeur d’un Synopsis : \value{compteur} Cette commande se développe en la valeur de compteur. Elle est souvent utilisé dans \setcounter ou \addtocoutner, mais \value peut être utilisé partout là où &latex; attend un nombre. Elle ne doit pas être précédée par \protect (voir \protect). La commande \value n’est pas utiliser pour composer la valeur du compteur. Voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol. Cet exemple produit en sortie ‘Le compteur essai vaut 6. Le compteur autre vaut 5’. \newcounter{essai} \setcounter{essai}{5} \newcounter{autre} \setcounter{autre}{\value{essai}} \addtocounter{essai}{1} Le compteur essai vaut \arabic{essai}. Le compteur autre vaut \arabic{autre}. Cet exemple insère \hspace{4\parindent}. \setcounter{moncptr}{3} \addtocounter{moncptr}{1} \hspace{\value{moncptr}\parindent} <literal>\setcounter{<replaceable>compteur</replaceable>}{<replaceable>value</replaceable>}</literal> \setcounter compteurs, réglage réglage de compteurs Synopsis : \setcounter{compteur}{value} La commande \setcounter règle la valeur de compteur à l’argument value. <literal>\addtocounter{<replaceable>compteur</replaceable>}{<replaceable>valeur</replaceable>}</literal> \addtocounter La commande \addtocounter incrémente compteur de la quantité spécifiée par l’argument valeur, qui peut être négatif. <literal>\refstepcounter{<replaceable>compteur</replaceable>}</literal> \refstepcounter La commande \refstepcounter fonctionne de la même façon que \stepcounter Voir \stepcounter, à ceci près qu’elle définit également la valeur courante de \ref comme le résultat de \thecounter. <literal>\stepcounter{<replaceable>compteur</replaceable>}</literal> \stepcounter La commande \stepcounter ajoute un à compteur et réinitialise tous les compteurs subsidiaires. <literal>\day</literal> & <literal>\month</literal> & <literal>\year</literal> \day \month \year &latex; définit des compteurs pour \day le quantième du mois (nominalement avec une valeur entre 1 et 31), \month pour le mois de l’année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et \year pour l’année. Quand &tex; démarre, ils sont mis à la valeur courante du système sur lequel &tex; s’exécute. En relation avec ces compteurs, la commande \today produit une chaîne représentant le jour courant (voir \today). Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par &tex; progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin. De plus, &tex; n’effectue aucun contrôle sanitaire : \day=-2 \month=13 \year=-4 \today ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie ‘-2, -4’ (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie). Voir Command line input, pour forcer la date à une valeur donnée sur la ligne de commande. Longueurs longueurs, définir et utiliser Une longueur est une mesure de distance. Beaucoup de commandes &latex; prennent une longueur en argument. rigides, longueurs élastiques, longueurs dimen &tex; de base skip &tex; de base glue &tex; de base Il y a deux types de longueur. Une longueur rigide telle que 10pt ne contient pas de composante en plus ou minus. (En &tex; de base on appelle cela une dimen). Une longueur élastique (ce qu’en &tex; de base on appel un skip ou une glue) telle que dans 1cm plus0.05cm minus0.01cm peut contenir l’un ou l’autre de ces composantes ou les deux. Dans cette longueur élastique, le 1cm est la longueur naturelle alors que les deux autres, les composantes en plus et minus, permette à &tex; à dilater ou contracter la longueur pour optimiser la disposition. Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes. % Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large \newcommand{\blackbar}[1]{\rule{#1}{10pt}} % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure) \newcommand{\showhbox}[2]{% \fboxsep=0pt\fbox{\hbox to #1{#2}}} Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de 100 points de long entre ‘XXX’ et ‘YYY’. Cette longueur est rigide. XXX\showhbox{100pt}{\blackbar{100pt}}YYY Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des deux : avec 1cm minus 0.05cm, la longueur naturelle est 1cm mais &tex; peut la contracter jusqu’à 0,95cm. &tex; refuse de contracter plus que cela. Ainsi, ci-dessous le premier \showhbox fonctionne bien, un espace de 98 points étant produit entre les deux barres. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{101pt}\hspace{100pt minus 2pt}\blackbar{101pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{105pt}\hspace{100pt minus 1pt}\blackbar{105pt}}YYY Mais le second produit un avertissement du genre de ‘Overfull \hbox (1.0pt too wide) detected at line 17’. En sortie le premier ‘Y’ est écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par la boîte est plus large que les 300pt alloués, et que &tex; a refusé de contracter le total en deçà de 309 points. Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si &tex; doit dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait. Ci-dessous la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points entre les barres. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 10pt}\blackbar{95pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 1pt}\blackbar{95pt}}YYY Dans la seconde ligne &tex; a besoin de dilater de 10 points alors que seulement 1 point a été spécifié. &tex; dilate l’espace jusqu’à la longueur requise mais il produit un avertissement du genre de ‘Underfull \hbox (badness 10000) detected at line 22’. (On ne discute pas ici de ce que signifie « badness »). Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la contraction dans la même longueur, comme dans 1ex plus 0.05ex minus 0.02ex. Si &tex; ajuste plus d’une longueur élastique alors il alloue la dilatation ou la contraction proportionnellement. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{100pt}% gauche \hspace{0pt plus 50pt}\blackbar{80pt}\hspace{0pt plus 10pt}% milieu \blackbar{100pt}}YYY % droite Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que celle du milieu a besoin également de 100. La barre du milieu fait 80 points et donc les deux \hspace doivent se dilater de 20 points. Comme les deux sont plus 50pt et plus 10pt, &tex; obtient 5/6 de la dilatation du premier espace et 1/6 du second. La composante plus ou minus d’une longueur élastique peut contenir un composante en fill, comme dans 1in plus2fill. Cela donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de sorte que &tex; puisse l’ajuster à n’importe quelle distance. Dans l’exemple suivant les deux figures sont également espacées horizontalement sur la page. \begin{minipage}{\linewidth} \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{godel.png}% \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{einstein.png}% \hspace{0pt plus 1fill} \end{minipage} &tex; a trois niveaux d’infinité pour les composantes élastiques : fil, fill, et filll dans l’ordre d’infinité croissante. D’ordinaire les auteurs de documents n’utilisent que celle du milieu (voir \hfill et voir \vfill). Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une longueur rigide, de sorte qu’après \setlength{\ylength}{2.5cm plus 0.5cm} et \setlength{\zlength}{3\ylength} alors la valeur de \zlength est 2.5cm. Unités de longueur unités, de longueur &tex; et &latex; connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique qu’en dehors de celui-ci. ptpt point Point (1/72,27)pouce. La conversion (approximative) en unités métriques est 1point = 0,35146mm = 0,035146cm. pcpc pica Pica, 12pt inin pouce (inch) Pouce, 72,27pt bpbp big point point PostScript Big point, 1/72 pouce. Cette longueur est la définition d’un point en PostScript et dans beaucoup d’autres systèmes bureautiques d’éditique (PAO). mmmm millimètre Millimètre, 2,845pt cmcm centimètre Centimètre, 10mm dddd point Didot Point Didot, 1,07pt cccc cicéro douze Cicéro, 12dd, encore appelé douze. spsp point proportionné (scaled point) Point proportionné, (1/65536)pt Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante, plutôt que comme des dimensions absolues. exex x, hauteur d’un ex La hauteur ex d’un x de la fonte courante , traditionnellement la hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour les longueurs verticales. emem cadratin m, largeur d’un em De même le em, traditionnellement la largeur de la lettre M capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales. C’est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple une fonte nominalement en 10pt a 1em = 10pt. &latex; a plusieurs commandes pour produire de l’espace horizontal basé sur le em (voir \enspace & \quad & \qquad). mumu mu, unité mathématique Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont exprimées dans l’unité mathématique mu donnée par 1em = 18mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques. Voir Spacing in math mode. L’utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement d’une définition lors des changements de fonte. Par exemple, il est plus probable qu’une définition de l’espace verticale entre les articles d’une liste donnée comme \setlength{\itemsep}{1ex plus 0.05ex minus 0.01ex} reste raisonnable si la fonte est changée que si elle était exprimée en points. <literal>\setlength</literal> \setlength longueur, régler une Synopsis : \setlength{\longueur}{quantité} La commande \setlength règle la longueur \longueur à quantité. Le nom \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. La quantité peut être une longueur élastique (voir Lengths). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe quelle unité comprise par &latex; (voir Units of length). Ci-dessous, avec les réglages par défaut de &latex; le premier paragraphe est renfoncé alors que le second ne l’est pas. J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. \setlength{\parindent}{0em} Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits. Si vous n’avez pas déclaré \longueur avec \newlength, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans \newlength{\specparindent}\setlength{\sepcparindent}{...}, alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \sepcindent’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Missing number, treated as zero.’. <literal>\addtolength</literal> \addtolength longueur, ajouter à une Synopsis : \addtolength{\longueur}{quantité} Incrémente la longueur \longueur par quantité. Le nom \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. La quantité peut être une longueur élastique (voir Lengths). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe quelle unité comprise par &latex; (voir Units of length). Dans l’exemple ci-dessous, si \parskip commence avec la valeur 0pt plus 1pt Docteur : comment va le garçon qui a avalé une monnaie en argent ? \addtolength{\parskip}{1pt} Infirmière : aucun changement. alors il a la valeur 1pt plus 1pt pour le second paragraphe. Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec \newlength, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans \newlength{\specparindent}\addtolength{\sepcparindent}{...}, alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \sepcindent’. Si c’est la quantité qui utilise une longueur qui n’a pas été déclarée, par exemple si vous faites la faute de frappe comme cela \addtolength{\specparindent}{0.6\praindent}, alors vous obtenez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \praindent’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans \addtolength{parindent}{1pt}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘You can't use `the letter p' after \advance’. <literal>\settodepth</literal> \settodepth Synopsis : \settodepth{\longueur}{texte} La commande \settodepth règle la longueur \longueur à la profondeur de la boîte que &latex; obtient en composant l’argument texte. Le nom \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. L’exemple ci-dessous imprime la profondeur maximale des descendantes de l’alphabet : \newlength{\alphabetdepth} \settodepth{\alphabetdepth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetdepth Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec \newlength, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans \settodepth{\aplhabetdepth}{abc...}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans \settodepth{alphabetdepth}{...} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. <to be read again> \setbox’. <literal>\settoheight</literal> \settoheight Synopsis : \settoheight{\longueur}{texte} La commande \settoheight règle la longueur \longueur à la hauteur de la boîte que &latex; obtient en composant l’argument texte. Le nom \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. L’exemple suivant imprime la hauteur maximale des ascendantes de l’alphabet ASCII bas de casse : \newlength{\alphabetheight} \settoheight{\alphabetheight}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetheight Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec \newlength, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans \settoheight{\aplhabetheight}{abc...}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début de \longueur, comme dans \settoheight{alphabetheight}{...} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. <to be read again> \setbox’. <literal>\settowidth</literal> \settowidth Synopsis : \settowidth{\longueur}{texte} La commande \settowidth règle la longueur \longueur à la largeur de la boîte que &latex; obtient en composant l’argument texte. Le nom \longueur doit être une séquence de contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une controblique \ dans les circonstances normales. L’exemple suivant imprime la largeur de l’alphabet ASCII bas de casse : \newlength{\alphabetwidth} \settowidth{\alphabetwidth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetwidth Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec \newlength, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans \settowidth{\aplhabetwidth}{abc...}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \aplhabetwidth’. Si vous oubliez la controblique au début de \longueur, comme dans \settowidth{alphabetwidth}{...} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. <to be read again> \setbox’. Expressions expressions Synopsis, l’un parmi : \numexpr expression \dimexpr expression \glueexpr expression \muglue expression En tout lieu où vous pourriez écrire un entier, une dimen, une muglue ou une glue de &tex;, vous pouvez à la place écrire une expression pour écrire ce genre de quantité. Un exemple est que \the\dimexpr\linewidth-4pt\relax produit en sortie la longueur égale à quatre points de moins que la largeur de la ligne (le seul usage de \the est d’afficher le résultat dans le document). De même, \romannumeral\numexpr6+3\relax produit ‘ix’, et \the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax produit ‘10.0pt plus 2.0pt’. Une commodité ici par rapport à effectuer les calculs en allouant des registres et en utilisant \advance, etc., est que l’évaluation d’expression n’implique par d’affectations et peut donc être effectuée à des endroits où les affectations ne sont pas autorisées. L’exemple suivant calcule la largeur de la \parbox. \newlength{\offset}\setlength{\offset}{2em} \begin{center} \parbox{\dimexpr\linewidth-\offset*3}{Sans animosité envers quiconque, charitables envers tous, et sûrs de notre droit en tant que Dieu nous en accorde conscience, mettons-nous à l'œuvre afin d'achever la tâche qui nous occupe, de panser les blessures de notre nation, de porter soin à l'homme qui a affronté le combat et soulagement à sa veuve et à son orphelin, enfin de faire tout pour réaliser et honorer une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations. --- Abraham Lincoln, second discours d'investiture, inscrit dans le mémorial Lincoln} \end{center} L’expression consiste en un ou plusieurs termes du même type (entier, dimension, etc.) qui sont ajoutés ou soustraits. Un terme est un type de nombre, dimension, etc., et consiste en un facteur de ce type, optionnellement multiplié ou divisé par des facteurs. Un facteur d’un type est soit une quantité de ce type ou une sous-expression parenthésés. L’expression produit un résultat du type donné, de sorte que \numexpr produit un entier, \dimexpr produit une dimension dimension, etc. Dans l’exemple de citation donné plus haut, changer l’expression en \dimexpr\linewidth-3*\offset produit l’erreur Illegal unit of measure (pt inserted). La raison en est que pour \dimexpr et \glueexpr, l’entrée consiste en une valeur de dimension ou de glue suivie par un facteur multiplicatif optionnel, et non l’inverse. Ainsi \the\dimexpr 1pt*10\relax est valide et produit ‘10.0pt’, mais \the\dimexpr 10*1pt\relax produit l’erreur Illegal unit. Les expressions absorbent les unités lexicales et effectuent les opérations mathématiques appropriées jusqu’à ce qu’un \relax (qui est absorbé), ou jusqu’à ce que la première unité lexicale non valide soit rencontrée. Ainsi, \the\numexpr2+3px imprime ‘5px’, parce que &latex; lit le \numexpr2+3, ce qui est composé de nombres, et ensuite trouve la lettre p, qui ne peut pas faire partie d’un nombre. Il termine alors l’expression et produit le ‘5’, suivi par le texte ordinaire ‘px’. Ce comportement de terminaison est utile dans les comparaisons. Dans \ifnum\numexpr\parindent*2 < 10pt Oui\else Non\fi, le signe inférieur à termine l’expression et le résultat est ‘Non’ (dans un document de classe &latex; standarde article). Les expressions peuvent utiliser les opérateurs +, -, * et / ainsi que les parenthèses pour les sous-expressions, (...). Dans les expressions glue les parties en plus et minus ne nécessitent pas de parenthèses pour être affectés par un facteur. Ainsi le résultat de \the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax est ‘10pt plus 2pt’. &tex; convertit les autres types numériques de la même façon que lorsqu’il fait une affectation à un registre. Ainsi le résultat de \the\numexpr\dimexpr 1pt\relax\relax est ‘65536’, ce qui est 1pt exprimé en points proportionnés (voir sp, l’unité interne de &tex;) et ensuite converti en entier. Si ça avait été une \glueexpr, on aurait laissé tomber la dilatation et la contraction. Dans l’autre sens, une \numexpr au sein d’une \dimexpr ou d’une \glueexpr nécessite l’ajout d’unité appropriées, comme dans \the\dimexpr\numexpr 1 + 2\relax pt\relax, ce qui produit ‘3.0pt’. Voici les détails de l’arithmétique : chaque facteur est vérifié comme étant compris dans l’intervalle autorisé, les nombres doivent être inférieurs à 2^{31} en valeur absolue, et les composantes de dimensions ou glues doivent être inférieures à 2^{14} points, ou mu, ou fil, etc. Les opérations arithmétiques sont effectuées individuellement, sauf pour les opérations de dilatation (une multiplication immédiatement suivie d’une division) qui sont faites comme une opération combinée avec un produit sur 64-bit comme valeur intermédiaire. Le résultat de chaque opération est de nouveau vérifié comme appartenant à l’intervalle autorisé. Finalement, on notera que les divisions et dilatations sont faites avec un arrondi au plus proche (contrairement à l’opération \divide de &tex; qui prend un arrondi vers zéro). Ainsi \the\dimexpr 5pt*(3/2)\relax met ‘10.0pt’ dans le document, parce qu’il arrondit 3/2 en 2, tandis que \the\dimexpr 5pt*(4/3)\relax produit ‘5.0pt’. Faire des paragraphes Faire des paragraphes paragraphes Pour démarrer un paragraphe, tapez juste du texte. Pour finir le paragraphe courant, mettez une ligne vide. Dans l’exemple ci-dessous on a trois paragraphes, dont la séparation est assurée par deux lignes vides : C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considère sur-le-champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles. « Savez-vous mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que Netherfield Park est enfin loué ? » Mr Bennet répondit qu'il l'ignorait. Le séparateur de paragraphe peut consister en une séquence quelconque d’au moins une ligne à blanc, dans laquelle au moins une ligne n’est pas terminée par un commentaire. Une ligne à blanc est une ligne qui est vide ou ne contient que des caractères blancs tel que l’espace ou la tabulation. Les commentaires dans le code source sont démarrés par un % et s’étendent jusqu’à la fin de la ligne. Dans l’exemple suivant les deux colonnes sont identiques : \documentclass[twocolumn]{article} \begin{document} First paragraph. Second paragraph. \newpage First paragraph. % les lignes de séparation peuvent contenir des blancs. Second paragraph. \end{document} Une fois que &latex; a rassemblé tout le contenu d’un paragraphe il divise le paragraphe en lignes d’une manière qui est optimisée sur l’entièreté du paragraphe (voir Line breaking). Il y a des endroits où un nouveau paragraphe n’a pas le droit de commencer. Ne mettez pas de lignes à blanc en mode math (voir Modes) ; dans l’exemple suivant la ligne à blanc précédent \end{equation} \begin{equation} 2^{|S|} > |S| \end{equation} produit l’erreur ‘Missing $ inserted’. De même, la ligne à blanc au sein de l’argument de ce \section : \section{aaa bbb} produit l’erreur ‘Runaway argument? {aaa ! Paragraph ended before \@sect was complete’. <literal>\par</literal> \par paragraphe, terminaison Synopsis (notez que, alors qu’il lit l’entrée, &tex; convertit toute séquence d’au moins une ligne à blanc en un \par, voir Making paragraphs) : \par Termine le paragraphe en cours. La manière habituelle de séparer les paragraphes est avec une ligne à blanc, mais la commande \par est entièrement équivalente. Cette commande est robuste (voir \protect). L’exemple suivant utilise \par plutôt qu’une ligne à blanc simplement pour la lisibilité. \newcommand{\coursEnJargonLegal}{% \CeQuEstLaTricherie\par\CeQuiTArriveQuandOnTAttrape} En mode LR la commande \par ne fait rien et est ignorée. En mode paragraphe la commande \par termine le mode paragraphe, et commute &latex; vers le mode vertical (voir Modes). Vous ne pouvez pas utiliser la commande \par en mode mathématique. Vous ne pouvez pas non plus l’utiliser au sein de l’argument de beaucoup de commandes, telles que les commandes de rubricage, par ex. \section (voir Making paragraphs et \newcommand & \renewcommand). La commande \par ne fait pas la même chose que la commande \paragraph. Cette dernière, comme \section ou \subsection, est une commande de rubricage utilisée par les classes standardes de document &latex; (voir \subsubsection & \paragraph & \subparagraph). La commande \par ne fait pas la même chose que \newline ou que le saut de ligne en double controblique, \\. La différence c’est que \par termine le paragraphe, et non pas seulement la ligne, et ajoute également de l’espace vertical inter-paragraphe \parskip (voir \parindent & \parskip). En sortie de l’exemple suivant xyz \setlength{\parindent}{8cm} \setlength{\parskip}{13cm} \noindent test\indent test1\par test2 on a : après ‘xyz’ il y a un saut vertical de 13cm et ensuite ‘test’ apparaît, aligné sur la marge de gauche. Sur la même ligne on a un espace horizontal vide de 8cm et ensuite ‘test1’ apparaît. Finalement. il y a un espace vertical de 13cm, suivi par un nouveau paragraphe avec un renfoncement de 8cm, et ensuite &latex; met le texte ‘test2’. <literal>\indent</literal> & <literal>\noindent</literal> \indent \noindent renfoncement, forcer Synopsis: \indent ou \noindent Passe en mode horizontal (voir Modes). La commande \indent commence par produire une boîte vide dont la largeur est \parindent. Ces commandes sont robustes (voir \protect). D’ordinaire on crée un nouveau paragraphe en insérant une ligne à blanc. Voir \par, pour la différence entre cette commande et \par. Pour commencer un paragraphe sans renfoncement, ou pour continuer un paragraphe interrompu, utiliser \noindent. Au milieu d’un paragraphe la commande \noindent est sans effet, parce que &latex; y est déjà en mode horizontal. La commande \indent n’a pour seul effet que de produire une espace en sortie. L’exemple suivant démarre un nouveau paragraphe. ... fin du paragraphe précédent. \noindent Ce paragraphe n'est pas renfoncé. et cet exemple-là continue un paragraphe interrompu : Les données \begin{center} \begin{tabular}{rl} ... \end{tabular} \end{center} \noindent montrent clairement ceci. \parindent Pour éliminer le renfoncement de paragraphe dans tout un document, mettez \setlength{\parindent}{0pt} dans le préambule. Si vous faites cela, vous désirerez peut-être régler également la longueur des espaces inter-paragraphes, \parskip (voir \parindent & \parskip). paquetage indentfirst indentfirst, paquetage Les styles &latex; par défaut ont le premier paragraphe suivant une rubrique qui n’est pas renfoncé, comme cela est traditionnel en typographie anglo-saxonne. Pour changer cela, chercher sur le CTAN le paquetage indentfirst. <literal>\parindent</literal> & <literal>\parskip</literal> \parindent \parskip renfoncement d’un paragraphe retrait d’un paragraphe horizontal, renfoncement d’un paragraphe espace vertical avant les paragraphes Synopsis : \setlength{\parindent}{longueur-horizontale} \setlength{\parskip}{longueur-verticale} Toutes deux sont des longueurs élastiques (voir Lengths). Elles affectent respectivement le renfoncement des paragraphes ordinaires, non des paragraphes au sein de minipages (voir minipage), et l’espace vertical entre les paragraphes, respectivement. Par exemple, si ce qui suit est mis dans le préambule : \setlength{\parindent}{0em} \setlength{\parskip}{1ex} Alors le document aura des paragraphes qui ne sont pas renfoncés, mais par contre qui sont verticalement séparés d’environ la hauteur d’un ‘x’ bas-de-casse. Dans les documents de classes &latex; standardes, la valeur par défaut de \parindent pour les documents à une colonne est 15pt quand la taille par défaut du texte est 10pt, 17pt pour 11pt, et 1.5em pour 12pt. Dans les documents en deux-colonnes c’est 1em. (Ces valeurs sont réglées avant que &latex; appelle \normalfont de sorte que em est dérivé de la fonte par défaut, Computer Modern. Si vous utilisez une fonte différente alors pour régler \parindent à 1em en accord avec cette fonte, mettez dans votre préambule \AtBeginDocument{\setlength{\parindent}{1em}}). La valeur par défaut de \parskip dans les documents de classes standardes &latex; est 0pt plus1pt. Notes en marge Notes en marge notes dans la marge remarques dans la marge \marginpar Synopsis, l’un parmi : \marginpar{droite} \marginpar[gauche]{droite} La commande \marginpar crée une note dans la marge. La première ligne de la note a la même ligne de base que la ligne dans le texte où le \marginpar se trouve. Lorsque vous spécifiez seulement l’argument obligatoire droite, le texte est placé – dans la marge de droite pour une disposition en recto simple (option oneside, voir Document class options) ; – dans la marge extérieure pour une disposition en recto-verso (option twoside, voir Document class options) ; – dans la plus proche pour une disposition à deux-colonnes (option twocolumn, voir Document class options). \reversemarginpar \normalmarginpar La commande \reversemarginpar place les notes en marge suivante sur la marge opposée (interne). \normalmarginpar les replace dans la position par défaut. Lorsque vous spécifier les deux arguments, gauche est utilisé pour is used la marge de gauche, et droite est utilisé pour la marge de is used droite. Le premier mot doit normalement ne pas être sujet à une césure ; Vous pouvez activer la césure à cet endroit en commençant le nœud avec \hspace{0pt}. Ces paramètres affectent le formatage de la note : \marginparpush\marginparpush Espace verticale minimale entre les notes ; par défaut ‘7pt’ pour des documents à ‘12pt’, ‘5pt’ sinon. \marginparsep\marginparsep Espace horizontale entre le texte principal et la note ; par défaut ‘11pt’ pour des documents à ‘10pt’, ‘10pt’ sinon. \marginparwidth\marginparwidth Largeur de la note même ; la valeur par défaut est ‘90pt’ pour un document en recto simple et à ‘10pt’ , ‘83pt’ pour ‘11pt’, et ‘68pt’ pour ‘12pt’ ; ‘17pt’ de plus dans chacun de ces cas pour un document recto-verso. En mode deux-colonnes, la valeur par défaut est ‘48pt’. La routine standarde de &latex; pour les notes en marge n’empêche pas les notes de déborder hors du bas de la page. Formules mathématiques formules mathématiques formules, math mode mathématique, entrer environnement math math, environnement environnement displaymath displaymath, environnement environnement equation equation, environnement On produit du texte mathématique en mettant &latex; en mode math ou mode math d’affichage (voir Modes). L’exemple qui suit illustre les deux : L'équation d'onde de \( u \) est : \begin{displaymath} \frac{\partial^2u}{\partial t^2} = c^2\nabla^2u \end{displaymath} où \( \nabla^2 \) est le Laplacien spatial et \( c \) une constante. Le mode math est pour des mathématiques en ligne dans le texte. Dans l’exemple ci-dessus il est invoqué pour démarrer avec le \( et pour finir avec le \) correspondant. Le mode math d’affichage est pour des équations hors texte et il est ici invoqué par l’environnement displaymath. Notez que tout texte mathématique, y compris consistant d’un seul caractère, est géré en mode math. Quand il est en math mode ou mode math d’affichage, &latex; gère beaucoup d’aspects du texte que vous entrez différemment que dans les autres mode texte. Par exemple, comparez x+y et \( x+y \) en mode math les lettres sont en italique et l’espacement autour du signe plus est différent. Il y a trois manières de mettre &latex; en mode math pour fabriquer des formules en ligne dans le texte : \( matière mathématique \) $ matière mathématique $ \begin{math} matière mathématique \end{math} La première forme est préférée et la deuxième est assez fréquente, mais la troisième est rarement utilisée. Vous pouvez utiliser n’importe laquelle des trois, comme dans \(x\) and $y$. Vous pouvez les utiliser en mode paragraphe ou en mode LR (voir Modes). Pour fabriquer des formules hors texte, faites passer &latex; en mode math d’affichage avec l’un des deux environnements suivants : \begin{displaymath} matière mathématique \end{displaymath} ou \begin{equation} matière mathématique \end{equation} (voir displaymath, voir equation). La seule différence est qu’avec l’environnement equation, &latex; place un numéro de formule sur le côté de la formule. La construction \[ math \] est équivalente à \begin{displaymath} math \end{displaymath}. Ces environnements ne peuvent être utilisés qu’en mode paragraphe (voir Modes). paquetage amsmath amsmath, paquetage paquetage amsfonts amsfonts, paquetage paquetage mathtools mathtools, paquetage La American Mathematical Society a publié un ensemble de paquetages libres d’accès qui étendent largement vos possibilités pour écrire des mathématiques, amsmath et amssymb (et notez également le paquetage mathtools qui est une extension d’amsmath et le charge). Les nouveaux documents contenant du texte mathématique devraient utiliser ces paquetages. Une description des ces paquetages est hors du champ d’application de ce document ; se référer à leur documentation sur le CTAN. Indices inférieurs & supérieurs indice supérieur indice inférieur ^ indice supérieur _ indice inférieur exposant Synopsis (en mode math en ligne ou d’affichage), l’un parmi : base^exp base^{exp} ou, l’un parmi : base_exp base_{exp} Met exp en indice supérieur de base (avec le caractère caret ^) ou inférieur (avec le tiret bas _). Dans cet exemple le 0 et le 1 apparaissent comme indices inférieurs alors que le 2 est un indice supérieur. \( (x_0+x_1)^2 \leq (x_0)^2+(x_1)^2 \) Pour avoir plus d’un caractère au sein de l’indice inférieur ou supérieur exp, entourez l’expression exp par des des accolades comme dans e^{-2x}. La quatrième ligne de l’exemple suivant illustre l’utilisation d’accolades pour grouper une expression pour l’indice supérieur. \begin{displaymath} (3^3)^3=27^3=19\,683 \qquad 3^{(3^3)}=3^{27}=7\,625\,597\,484\,987 \end{displaymath} &latex; sait gérer un indice supérieur sur un indice inférieur, ou inférieur sur inférieur, ou supérieur sur inférieur, ou inférieur sur supérieur. Ainsi des expressions telles que e^{x^2} et x_{a_0} seront composées comme il faut. Notez l’utilisation d’accolade pour donner à base un indice exp déterminé. Si vous saisissez \(3^3^3\), c’est interprété comme \(3^{3}^{3}\) et vous obtiendrez l’erreur &tex; ‘Double superscript’. &latex; fait ce qu’il faut quand quelque chose a à la fois un indice inférieur et un indice supérieur. Dans cet exemple l’intégrale a les deux, ils sont rendus à la bonne place sans intervention de l’auteur. \begin{displaymath} \int_{x=a}^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a) \end{displaymath} Notez les accolades autour de x=a pour faire de toute l’expression un indice inférieur. Vous pouvez mettre un indice supérieur ou inférieur avant un symbole avec une construction telle que {}_t K^2. Les accolades vides {} donnent à l’indice inférieur quelque chose sur quoi s’attacher et l’empêchent d’être attaché par accident à quelque symbole qui le précède dans l’expression. En dehors du mode math, ou math d’affichage, l’utilisation d’un indice inférieur ou supérieur, comme dans l'expression x^2, vous vaudra l’erreur &tex; ‘Missing $ inserted’. paquetage mhchem mhchem, paquetage Une raison usuelle de désirer des indices inférieurs hors d’un mode math est de composer des formules chimiques. Il y a des paquetages spécialisés pour cela, tels que mhchem ; voir le CTAN. Symboles mathématiques symboles mathématiques Lettre grecques paquetage comprehensive comprehensive, paquetage &latex; fournit presque tout symbole mathématique dont vous êtes susceptible d’avoir besoin. Par exemple, si vous incluez $\pi$ dans votre code source, alors vous obtenez le symbole pi π. Voir le paquetage « Comprehensive &latex; Symbol List », https://ctan.org/pkg/comprehensive. Ci-dessous se trouve une liste de symboles usuels. Ce n’est en aucun cas une liste exhaustive. Chaque symbole y est décrit brièvement et avec sa classe de symbole (qui détermine l’espacement autour de lui) qui est donnée entre parenthèses. Les commandes pour ces symboles peuvent, sauf mention contraire, être utilisées seulement en mode mathématique. Pour redéfinir une commande de sorte à pouvoir l’utiliser quel que soit le mode, voir \ensuremath. \|\| ∥ Parallèle (relation). Synonyme : \parallel. \aleph\aleph ℵ Aleph, cardinal transfini (ordinaire). \alpha\alpha α Lettre grecque en bas de casse alpha (ordinaire). \amalg\amalg ⨿ Union disjointe (binaire) \angle\angle ∠ Angle géométrique (ordinaire). Similaire : signe inférieur-à < et chevron \langle. \approx\approx ≈ Presque égal à (relation). \ast\ast ∗ Opérateur astérisque, convolution, à six branches (binaire). Synonyme : *, ce qui est souvent un indice supérieur ou inférieur, comme dans l’étoile de Kleene. Similaire : \star, qui est à cinq branches, et est quelquefois utilisée comme une opération binaire générale, et quelquefois réservée pour la corrélation croisée. \asymp\asymp ≍ Équivalent asymptotiquement (relation). \backslash\backslash \ controblique (ordinaire). Similaire : soustraction d’ensemble \setminus, et \textbackslash pour une controblique en dehors du mode mathématique. \beta\beta β Lettre grecque en bas de casse bêta (ordinaire). \bigcap\bigcap ⋂ De taille Variable, ou n-aire, intersection (opérateur). Similaire : intersection binaire \cap. \bigcirc\bigcirc ⚪ Cercle, plus grand (binaire). Similaire : composition de fonction \circ. \bigcup\bigcup ⋃ De taille variable, ou n-aire, union (opérateur). Similaire : union binaire \cup. \bigodot\bigodot ⨀ De taille variable, ou n-aire, opérateur point encerclé (opérateur). \bigoplus\bigoplus ⨁ De taille variable, ou n-aire, opérateur plus encerclé (opérateur). \bigotimes\bigotimes ⨂ De taille variable, ou n-aire, opérateur multiplié encerclé (opérateur). \bigtriangledown\bigtriangledown ▽ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le bas(opérateur). \bigtriangleup\bigtriangleup △ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le haut (opérateur). \bigsqcup\bigsqcup ⨆ De taille variable, ou n-aire, union carrée (opérateur). \biguplus\biguplus ⨄ De taille variable, ou n-aire, opérateur union avec un plus (opérateur). (Notez que le nom a juste un p.) \bigvee\bigvee ⋁ De taille variable, ou n-aire, ou-logique (opérateur). \bigwedge\bigwedge ⋀ De taille variable, ou n-aire, et-logique (opérateur). \bot\bot ⊥ Taquet vers le haut, minimum, plus petit élément d’un ensemble partiellement ordonné, ou une contradiction (ordinaire). Voir aussi \top. \bowtie\bowtie ⋈ Jonction naturelle de deux relations (relation). \Box\Box □ Opérateur modal pour la nécessité ; boîte ouverte carrée (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \bullet\bullet symbole puce • Puce (binaire). Similaire : point de multiplication \cdot. \cap\cap ∩ Intersection de deux ensembles (binaire). Similaire : opérateur de taille variable \bigcap. \cdot\cdot ⋅ Multiplication (binaire). Similaire : Point puce \bullet. \chi\chi χ Lettre grecque en bas de casse chi (ordinaire). \circ\circ ∘ Composition de fonctions, opérateur rond (binaire). Similaire : opérateur de taille variable \bigcirc. \clubsuit\clubsuit ♣ Trèfle de carte à jouer (ordinaire). \complement\complement ∁ Complément d’ensemble, utilisée en indice supérieur comme dans $S^\complement$ (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. On utilise aussi : $S^{\mathsf{c}}$ ou $\bar{S}$. \cong\cong ≅ Congruent (relation). \coprod\coprod ∐ Coproduit (opérateur). \cup\cup ∪ Réunion de deux ensembles (binaire). opérateur de taille variable \bigcup. \dagger\dagger † Relation obèle (binaire). \dashv\dashv ⊣ Taquet gauche, tiret avec barre verticale à droite, tourniquet pour gauchers (relation). Similaire : taquet droit, tourniquet \vdash. \ddagger\ddagger ‡ Relation double obèle (binaire). \Delta\Delta Δ Delta grec capital, utilisé pour indiquer une incrémentation (ordinaire). \delta\delta δ Delta grec bas-de-casse (ordinaire). \Diamond\Diamond ◇ Opérateur grand carreau (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \diamond\diamond ⋄ Opérateur Carreau, ou puce carreau (binaire). Similaire : grand carreau \Diamond, puce disque \bullet. \diamondsuit\diamondsuit ♢ Carreau de carte à jouer (ordinaire). \div\div ÷ Signe de division, obélus (binaire). \doteq\doteq ≐ Approche la limite (relation). Similaire : géométriquement égal à \Doteq. \downarrow\downarrow ↓ Flèche vers le bas, converge (relation). Similaire : flèche à ligne double vers le bas \Downarrow. \Downarrow\Downarrow ⇓ Flèche à ligne double vers le bas (relation). Similaire : flèche à ligne simple vers le bas \downarrow. \ell\ell ℓ Lettre l bas de casse cursive (ordinaire). \emptyset\emptyset ∅ Symbole ensemble vide (ordinaire). La forme en variante est \varnothing. \epsilon\epsilon ϵ Lettre grecque bas de casse epsilon lunaire (ordinaire). Semblable à la lettre en texte grec. En mathématiques on utilise plus fréquemment l’epsilon minuscule de ronde \varepsilon ε. En relation avec : la relation ensembliste « appartenir à » \in ∈. \equiv\equiv ≡ Équivalence (relation). \eta\eta η Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \exists\exists ∃ Quanteur « Il existe » (ordinaire). \flat\flat ♭ Bémol (ordinaire). \forall\forall ∀ Quanteur « Pour tout » (ordinaire). \frown\frown ⌢ Moue (ordinaire). \Gamma\Gamma Γ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \gamma\gamma γ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \ge\ge ≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : \geq. \geq\geq ≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : \ge. \gets\gets ← Auquel est assignée la valeur (relation). Synonyme : \leftarrow. \gg\gg ≫ Beaucoup plus grand que (relation). Similaire : Beaucoup plus petit que \ll. \hbar\hbar ℏ Constante de Planck sur deux pi (ordinaire). \heartsuit\heartsuit ♡ Cœur de carte jouer (ordinaire). \hookleftarrow\hookleftarrow ↩ Flèche vers la gauche avec crochet (relation). \hookrightarrow\hookrightarrow ↪ Flèche vers la gauche avec crochet (relation). \iff\iff ⟷ Si et seulement si (relation). C’est un \Longleftrightarrow avec un \thickmuskip de chaque côté. \Im\Im ℑ Partie imaginaire (ordinaire). Voir aussi : partie réelle \Re. \imath\imath sans point, i, math i sans point en math i sans point ; utilisé quand on place un accent sur un i (voir Math accents). \in\in ∈ Appartient à (relation). Voir aussi : lettre grecque bas de casse epsilon lunaire \epsilon ϵ et l’epsilon minuscule de ronde \varepsilon. \infty\infty ∞ Infini (ordinaire). \int\int ∫ Intégrale (opérateur). \iota\iota ι Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \Join\Join ⨝ Symbole jointure condensé (relation). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. \jmath\jmath sans point, j, math j sans point en math j sans point ; utilisé quand on place un accent sur un j (voir Math accents). \kappa\kappa κ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \Lambda\Lambda Λ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \lambda\lambda λ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \land\land ∧ Et logique (binaire). Synonyme : \wedge. Voir aussi ou-logique \lor. \langle\langle ⟨ Chevron mathématique gauche, ou séquence, crochet (ouvrant). Similaire : inférieur à <. Correspond à \rangle. \lbrace\lbrace { Accolade gauche (ouvrant). Synonyme : \{. Correspond à \rbrace. \lbrack\lbrack [ Crochet gauche (ouvrant). Synonyme : [. Correspond à \rbrack. \lceil\lceil ⌈ Plafond à gauche, ressemble à un crochet mais avec le pied coupé (ouvrant). Correspond à \rceil. \le\le ≤ Inférieur ou égal à (relation). C’est un synonyme de \leq. \leadsto\leadsto ⇝ flèche vers la droite en tire-bouchon (relation). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \Leftarrow\Leftarrow ⇐ Est impliqué par, flèche vers la gauche à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la gauche à simple ligne \leftarrow. \leftarrow\leftarrow ← Flèche vers la gauche à simple ligne (relation). Synonyme : \gets. Similaire : Flèche vers la gauche à double-ligne \Leftarrow. \leftharpoondown\leftharpoondown ↽ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le bas (relation). \leftharpoonup\leftharpoonup ↼ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le haut (relation). \Leftrightarrow\Leftrightarrow ⇔ Bi-implication ; double flèche bilatérale (relation). Similaire : flèche bilatérale \leftrightarrow. \leftrightarrow\leftrightarrow ↔ Flèche bilatérale (relation). Similaire : double flèche bilatérale \Leftrightarrow. \leq\leq ≤ Inférieur ou égal à (relation). Synonyme : \le. \lfloor\lfloor ⌊ Plancher à gauche (ouvrant). Correspond à : \rfloor. \lhd\lhd ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. triangle pointant vers la gauche (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe on doit charger amssymb et utiliser \vartriangleleft (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \ll\ll ≪ Beaucoup plus petit que (relation). Similaire : Beaucoup plus grand que \gg. \lnot\lnot ¬ Négation logique (ordinaire). Synonyme : \neg. \longleftarrow\longleftarrow ⟵ Longue flèche vers la gauche à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche gauche à ligne double \Longleftarrow. \longleftrightarrow\longleftrightarrow ⟷ Longue flèche bilatérale à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche bilatérale à ligne double \Longleftrightarrow. \longmapsto\longmapsto ⟼ Longue flèche d’un taquet vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : version courte \mapsto. \longrightarrow\longrightarrow ⟶ Longue flèche vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche vers la droite à ligne double \Longrightarrow. \lor\lor ∨ Ou-logique (binaire). Synonyme : \vee. Voir aussi et-logique \land. \mapsto\mapsto ↦ Flèche d’un taquet vers la droite (relation). Similaire : version longue \longmapsto. \mho\mho ℧ Conductance, symbole Ohm culbuté (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \mid\mid ∣ Barre verticale à ligne simple (relation). une utilisation typique de \mid est pour un ensemble \{\, x \mid x\geq 5 \,\}. Similaire : \vert et | produisent le même symbole de barre verticale à ligne simple mais sans aucun espacement (on les classe comme « ordinaires ») et vous ne devriez pas les utiliser comme symbole de relation mais seulement comme des ordinaux, c.-à-d. comme des symboles de note en bas de page. Pour dénoter une valeur absolue, voir l’entrée de \vert et pour une norme voir l’entrée de \Vert. \models\models ⊨ inclut ; portillon/tourniquet à double barre, barre verticale et double tiret court (relation). Similaire : barre verticale et double tiret long \vDash. \mp\mp ∓ Moins ou plus (relation). \mu\mu μ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \nabla\nabla ∇ Del de Hamilton, ou nabla, ou différentiel, opérateur (ordinaire). \natural\natural ♮ Bécarre (ordinaire). \ne\ne ≠ Non égal (relation). Synonyme : \neq. \nearrow\nearrow ↗ Flèche nord-est (relation). \neg\neg ¬ Négation logique (ordinaire). Synonyme : \lnot. Utilisé parfois au lieu du symbole de négation: \sim. \neq\neq ≠ Non égal (relation). Synonyme : \ne. \ni\ni ∋ Signe d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : \owns. Similaire : « appartient à » \in. \not\not ̸ Barre oblique longue utilisée pour rayer un opérateur la suivant (relation). Beaucoup opérateurs en négation qui n’ont pas besoin de \not sont disponibles, en particulier avec le paquetage amssymb. Par exemple, \notin est sans doute préférable à \not\in d’un point de vue typographique. \notin\notin ∉ N’appartient pas à (relation). Similaire : non contenu dans \nsubseteq. \nu\nu ν Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \nwarrow\nwarrow ↖ Flèche nord-ouest (relation). \odot\odot ⊙ Point cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable \bigodot. \oint\oint ∮ Intégrale de contour, intégrale avec un cercle au milieu (opérateur). \Omega\Omega Ω Lettre grecque en capitale (ordinaire). \omega\omega ω Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \ominus\ominus ⊖ Signe moins, ou tiret, cerclé (binaire). \oplus\oplus ⊕ Signe plus cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable \bigoplus. \oslash\oslash ⊘ Barre de fraction, ou barre oblique, cerclée (binaire). \otimes\otimes ⊗ Signe de multiplication, ou croix, cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable \bigotimes. \owns\owns ∋ Epsilon d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : \ni. Similaire : appartient à \in. \parallel\parallel ∥ Parallèle (relation). Synonyme : \|. \partial\partial ∂ Différentielle partielle (ordinaire). \perp\perp ⟂ Perpendiculaire (relation). Similaire : \bot utilise le même glyphe mais l’espacement est différent parce qu’il est dans la classe ordinaire. \Phi\Phi Φ Lettre grecque capitale (ordinaire). \phi\phi ϕ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est \varphi φ. \Pi\Pi Π Lettre grecque en capitale (ordinaire). \pi\pi π Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est \varpi ϖ. \pm\pm ± Plus or minus (binaire). \prec\prec ≺ Précède (relation). Similaire : inférieur à <. \preceq\preceq ⪯ Précède ou égal, précède par-dessus signe égal à une ligne (relation). Similaire : inférieur ou égal \leq. \prime\prime ′ Prime, ou minute au sein d’une expression temporelle (ordinaire). Typiquement utilisé en indice supérieur $A^\prime$. Il est à noter que $f^\prime$ et $f'$ produisent le même résultat. Un avantage de la seconde forme est que $f'''$ produit le symbole désiré, c.-à-d. le même résultat que $f^{\prime\prime\prime}$, mais en nécessitant moins de saisie. Il est à noter que vous ne pouvez utiliser \prime qu’en mode mathématique. Utiliser le quote ' en mode texte produit un caractère différent (apostrophe ou guillemet anglais simple de droite). \prod\prod ∏ Produit (opérateur). \propto\propto ∝ Proportionnel à (relation) \Psi\Psi Ψ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \psi\psi ψ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \rangle\rangle ⟩ Chevron mathématique droit, ou séquence, crochet (fermant). Similaire : supérieur à >. Correspond à \langle. \rbrace\rbrace } Accolade de droite (fermante). Synonyme : \}. Correspond à \lbrace. \rbrack\rbrack ] Crochet droit (fermant). Synonyme : ]. Correspond à \lbrack. \rceil\rceil ⌉ Plafond droit (fermant). Correspond à \lceil. \Re\Re ℜ Partie réelle, nombres réels, R capital gothique (ordinaire). En relation avec : R majuscule ajouré, ou gras de tableau d’école \mathbb{R} ; pour accéder à cela charger le paquetage amsfonts. \restriction\restriction ↾ Restriction d’une fonction (relation). Synonyme : \upharpoonright. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \revemptyset\revemptyset ⦰ Symbole ensemble vide inversé (ordinaire). En relation avec : \varnothing. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage stix. \rfloor\rfloor ⌋ Plancher droit, un crochet droit avec la dent du haut coupée (fermant). Correspond à \lfloor. \rhd\rhd ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. u triangle pointant vers la droite (binaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole normal de sous-groupe vous devriez plutôt charger amssymb et utiliser \vartriangleright (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \rho\rho ρ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est \varrho ϱ. \Rightarrow\Rightarrow ⇒ Implique, flèche vers la droite à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la droite \rightarrow. \rightarrow\rightarrow → Flèche vers la droite à ligne simple (relation). Synonyme : \to. Similaire : flèche vers droite à ligne double \Rightarrow. \rightharpoondown\rightharpoondown ⇁ Harpon vers la droite avec crochet vers le bas (relation). \rightharpoonup\rightharpoonup ⇀ Harpon vers la droite avec crochet vers la haut (relation). \rightleftharpoons\rightleftharpoons ⇌ Harpon vers la droite avec crochet vers le haut au dessus d’un harpon vers la gauche avec crochet vers le bas (relation). \searrow\searrow ↘ Flèche pointant sud-est (relation). \setminus\setminus ⧵ Différence ensembliste, barre de faction inversée ou controblique, comme \ (binaire). Similaire : controblique \backslash et aussi \textbackslash hors du mode mathématique. \sharp\sharp ♯ Dièse (ordinaire). \Sigma\Sigma Σ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \sigma\sigma σ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est \varsigma ς. \sim\sim ∼ Similaire à, dans une relation (relation). \simeq\simeq ≃ Similaire ou égal à, dans une relation (relation). \smallint\smallint ∫ Signe intégrale qui ne change pas en taille plus grande au sein d’une formule hors texte (opérateur). \smile\smile ⌣ Arc concave en haut, sourire (ordinaire). \spadesuit\spadesuit ♠ Pique de carte à jouer (ordinaire). \sqcap\sqcap ⊓ Symbole d’intersection carré (binaire). Similaire : intersection cap. \sqcup\sqcup ⊔ Symbole d’union carré (binaire). Similaire : union \cup. En relation avec : opérateur de taille variable \bigsqcup. \sqsubset\sqsubset ⊏ Symbole carré de sous-ensemble (relation). Similaire : sous-ensemble \subset. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \sqsubseteq\sqsubseteq ⊑ Symbole carré de sous-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sous-ensemble ou égal \subseteq. \sqsupset\sqsupset ⊐ Symbole carré de sur-ensemble (relation). Similaire : superset \supset. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \sqsupseteq\sqsupseteq ⊒ Symbole carré de sur-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sur-ensemble ou égal \supseteq. \star\star ⋆ Étoile à cinq branches, quelquefois utilisée comme une opération binaire générale mais quelquefois réservée pour la corrélation croisée (binaire). Similaire : les synonymes astérisque * et \ast, qui sont à six branches, et apparaissent plus souvent comme indice supérieur et inférieur, comme c’est le cas avec l’étoile de Kleene. \subset\subset ⊂ Est contenu (occasionnellement, est impliqué par) (relation). \subseteq\subseteq ⊆ Est contenu ou égal à (relation). \succ\succ ≻ Vient après, suit (relation). Similaire : inférieur à >. \succeq\succeq ⪰ Suit ou est égal à (relation). Similaire : inférieur ou égal à \leq. \sum\sum ∑ Summation (opérateur). Similaire : Lettre grecque capitale \Sigma. \supset\supset ⊃ Contient (relation). \supseteq\supseteq ⊇ Contient ou est égal à (relation). \surd\surd √ Symbole racine (ordinaire). La commande &latex; \sqrt{..} compose la racine de l’argument, avec une barre qui s’étend pour couvrir l’argument. \swarrow\swarrow ↙ Flèche pointant au sud-ouest (relation). \tau\tau τ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \theta\theta θ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est \vartheta ϑ. \times\times × Signe de multiplication d’école primaire (binaire). Voir aussi \cdot. \to\to → Flèche en ligne simple vers la droite (relation). Synonyme : \rightarrow. \top\top ⊤ Taquet vers le haut ; dessus, plus grand élément d’un ensemble partiellement ordonné (ordinaire). Voir aussi \bot. \triangle\triangle △ Triangle (ordinaire). \triangleleft\triangleleft ◁ Triangle non-rempli pointant à gauche (binaire). Similaire : \lhd. Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez charger amssymb et utiliser \vartriangleleft (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \triangleright\triangleright ▷ Triangle non-rempli pointant à droite (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez à la place charger amssymb et utiliser \vartriangleright (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \unlhd\unlhd ⊴ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la gauche, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole normal de sous-groupe chargez amssymb et utilisez \vartrianglelefteq (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \unrhd\unrhd ⊵ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la droite, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire). Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole normal de sous-groupe chargez amssymb et utilisez \vartrianglerighteq (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). \Uparrow\Uparrow ⇑ Flèche vers le haut à ligne double (relation). Similaire : flèche vers le haut à ligne simple \uparrow. \uparrow\uparrow ↑ Single-line upward-pointing flèche, diverges (relation). Similaire : double-line up-pointing flèche \Uparrow. \Updownarrow\Updownarrow ⇕ Double-line upward-and-downward-pointing flèche (relation). Similaire : single-line upward-and-downward-pointing flèche \updownarrow. \updownarrow\updownarrow ↕ flèche haut et bas à ligne simple (relation). Similaire : flèche haut et bas à ligne double \Updownarrow. \upharpoonright\upharpoonright ↾ Harpon vers le haut avec crochet à droite (relation). Synonyme : \restriction. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \uplus\uplus ⊎ Union de multiensemble, un symbole union avec un symbole plus en son sein (binaire). Similaire : union \cup. En relation avec : opérateur de taille variable \biguplus. \Upsilon\Upsilon Υ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \upsilon\upsilon υ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \varepsilon\varepsilon ε Epsilon de ronde en bas de casse (ordinaire). Plus largement utilise en mathématique que la forme non variante epsilon lunaire \epsilon ϵ. En relation avec : « appartient à » \in. \vanothing\vanothing ∅ Symbole ensemble vide. Similaire : \emptyset. En relation avec : \revemptyset. Ceci n’est pas disponible en &tex; de base. En &latex; vous devez charger le paquetage amssymb. \varphi\varphi φ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est \phi ϕ. \varpi\varpi ϖ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est \pi π. \varrho\varrho ϱ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est \rho ρ. \varsigma\varsigma ς Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est \sigma σ. \vartheta\vartheta ϑ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est \theta θ. \vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ;\vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ; portillon/tourniquet ; barre verticale et un tiret (relation). Similaire : portillon inversé \dashv. \vee\vee ∨ Ou logique ; une forme de v pointant vers le bas (binaire). En relation avec : Et logique \wedge. Similaire : Opérateur de taille variable \bigvee. \Vert\Vert ‖ Double barre verticale (ordinaire). Similaire : barre verticale simple \vert. paquetage mathtools mathtools, paquetage Le paquetage mathtools vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez \DeclarePairedDelimiter\norm{\lVert}{\rVert} dans votre préambule, ceci vous donne trois variantes de commande pour faire des barres verticales correctement espacées horizontalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée $\norm*{M^\perp}$ alors la hauteur des barres verticales correspond à celle de l’argument, alors qu’avec \norm{M^\perp} les barres ne grandissent pas avec la hauteur de l’argument mais à la place reste de la hauteur par défaut, et \norm[commande-taille]{M^\perp} donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais sont de la taille donnée dans la commande-taille, par ex. \Bigg. \vert\vert | Barre verticale simple (ordinaire). Similaire : barre à double-ligne verticale \Vert. Pour usage tel qu’au sein de la définition d’un ensemble, utilisez \mid parce que c’est une relation. Pour une valeur absolue vous pouvez utiliser le paquetage mathtools et ajouter \DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert} à votre préambule. Ceci vous donne trois variantes de commande pour les barres simples verticales qui sont correctement espacées verticalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée $\abs*{\frac{22}{7}}$ alors la hauteur des barres verticales correspond à la hauteur de l’argument, alors qu’avec \abs{\frac{22}{7}} les barres ne grandissent pas avec l’argument mais à la place sont de la hauteur par défaut, et \abs[commande-taille]{\frac{22}{7}} donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais qui sont réglées à la taille donnée par la commande-taille, par ex. \Bigg. \wedge\wedge ∧ Et logique (binaire). Synonyme : \land. Voir aussi ou logique \vee. Similaire : opérateur de taille variable \bigwedge. \wp\wp ℘ « p » de Weierstrass, fonction elliptique de Weierstrass (ordinaire). \wr\wr ≀ Produit couronne (binaire). \Xi\Xi Ξ Lettre grecque en capitale (ordinaire). \xi\xi ξ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). \zeta\zeta ζ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). Les symboles suivants sont utilisés le plus souvent en texte simple mais &latex; fourni des versions pour être utilisés dans du texte mathématique. \mathdollar\mathdollar Signe dollar en mode mathématique : $. \mathparagraph\mathparagraph Signe paragraphe (pied-de-mouche) en mode mathématique : ¶. \mathsection\mathsection Signe section en mode mathématique : §. \mathsterling\mathsterling Signe livre sterling mode mathématique : £. \mathunderscore\mathunderscore Signe « souligné » en mode mathématique : _. Flèches flèches symboles, flèches math, flèches paquetage amsfonts amsfonts, paquetage paquetage latexsym latexsym, paquetage Voici les flèches disponibles en standard avec &latex;. Les paquetages latexsym et amsfonts en contiennent beaucoup plus. SymboleCommande\Downarrow \downarrow \hookleftarrow \hookrightarrow \leftarrow \Leftarrow \Leftrightarrow \leftrightarrow \longleftarrow \Longleftarrow \longleftrightarrow \Longleftrightarrow \longmapsto \Longrightarrow \longrightarrow \mapsto \nearrow \nwarrow \Rightarrow \rightarrow, or \to \searrow \swarrow \uparrow \Uparrow \updownarrow \Updownarrow Un exemple de la différence entre \to et \mapsto est : \( f\colon D\to C \) given by \( n\mapsto n^2 \). paquetage amscd amscd, paquetage paquetage tikz-cd tikz-cd, paquetage Pour faire des diagrammes cumulatifs il y a de nombreux paquetages, parmi lesquels tikz-cd et amscd. <literal>\boldmath</literal> & <literal>\unboldmath</literal> \boldmath \unboldmath gras, caractères, en mathématiques symboles, en caractères gras Synopsis (utilisés en mode paragraphe ou mode LR) : \boldmath \( math \) ou \unboldmath \( math \) \boldmath \unboldmath Ce sont des déclarations pour mettre en caractères gras les lettres et symboles dans math, ou pour contredire cela et revenir à la graisse normale (non-gras) utilisée par défaut. Elles ne doivent être utilisées ni en mode math, ni en mode math hors texte (voir Modes). Les deux commandes sont fragiles (voir \protect). Voici un exemple dans lequel chaque commande \boldmath a lieu au sein d’une \mbox : on a $\mbox{\boldmath \( v \)} = 5\cdot\mbox{\boldmath \( u \)$}$ ce qui signifie que \boldmath est seulement utilisé dans un mode texte, en l’occurrence le mode LR, et explique pourquoi &latex; doit basculer en mode math pour composer v et u. Si vous utilisez l’une ou l’autre des ces commande en mode math, comme dans Échec : \( \boldmath x \), alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Font Warning: Command \boldmath invalid in math mode on input line 11’ et ‘LaTeX Font Warning: Command \mathversion invalid in math mode on input line 11’. paquetage bm bm, paquetage La commande \boldmath est problématique par bien des aspects. Les nouveaux documents devraient utiliser le paquetage bm fourni par l’équipe du projet &latex;. Une description complète est hors du champ d’application de ce manuel (voir la documentation complète sur le CTAN) mais même le petit exemple suivant : \usepackage{bm} % dans le préambule ... on a $\bm{v} = 5\cdot\bm{u}$ illustre déjà que c’est une amélioration par rapport à \boldmath. Pseudo-gras avec des lettres évidées évidées, lettres évidées, lettres grasses Synopsis : \usepackage{amssymb} % dans le préambule ... \mathbb{lettre-capitale} Fournit les lettres mathématiques évidées utilisées traditionnellement pour noter les noms d’ensembles, comme les entiers naturels, relatifs, etc. Le nom \mathbb vient de « blackboard bold math » qu’on pourrait traduire par caractères mathématiques gras scolaires. Dans l’exemple suivant : \( \forall n \in \mathbb{N}, n^2 \geq 0 \) le \mathbb{N} donne le symbole gras scolaire ℕ, représentant les entiers naturels. Si vous utilisez autre chose qu’une lettre capitale alors aucune erreur n’est produite, mais vous obtiendrez des résultats étranges, y compris des caractères inattendus. Il y a des paquetages donnant accès à des symboles autres que les lettres capitales ; voir sur le CTAN. Math Calligraphic calligraphique, fontes scriptes, fontes fontes scriptes mathématiques Synopsis : \mathcal{lettres-capitales} Math Calligraphic Utilise une fonte scripte, Math Calligraphic. Dans l’exemple suivant l’identificateur du graphe est produit en sortie avec la fonte Math Calligraphic : Soit un graphe \( \mathcal{G} \). Si vous utilisez autre chose que des lettres capitales alors vous n’aurez pas une erreur mais vous n’aurez pas non plus une sortie en calligraphique math. Par exemple, \mathcal{g} produit en sortie une accolade fermante. Délimiteurs délimiteurs parenthèses crochets accolades Les délimiteurs sont les parenthèses, accolades, crochets, ou autres caractères utilisés pour marquer le début et la fin d’une sous-formule. Dans l’exemple suivant la formule a trois ensembles de parenthèses délimitant les trois sous-formules : (z-z_0)^2 = (x-x_0)^2 + (y-y_0)^2 Il n’est pas nécessaire que les délimiteurs se correspondent, ainsi vous pouvez saisir \( [0,1) \). Voici les délimiteurs usuels : DélimiteurCommandeNom ( ( Parenthèse gauche ) ) Parenthèse droite \} { ou \lbrace Accolade gauche \{ } ou \rbrace Accolade droite [ [ ou \lbrack Crochet gauche ] ] ou \rbrack Crochet droit \lfloor Crochet gauche de partie entière \rfloor Crochet droit de partie entière \lceil Crochet gauche d’arrondi supérieur \rceil Crochet droit d’arrondi supérieur \langle Chevron gauche \rangle Chevron droit / / Oblique, ou oblique vers l’avant \ \backslash Controblique, ou oblique vers l’arrière | | ou \vert Barre verticale \| ou \Vert Barre verticale double paquetage mathtools mathtools, paquetage Le paquetage mathtools vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez \DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert} dans votre préambule alors cela vous donne deux commandes pour les barres simples verticales (qui ne fonctionnent qu’en mode math). La forme étoilée, comme dans \abs*{\frac{22}{7}}, a la hauteur des barres verticales accordée à la hauteur de l’argument. La forme non-étoilée, comme dans \abs{\frac{22}{7}}, a les barres fixées à la hauteur par défaut. Cette forme accepte un argument optionnel, comme dans \abs[commande-taille]{\frac{22}{7}}, où la taille des barres est donnée par la commande-taille, par ex. \Bigg. En utilisant plutôt \lVert et \rVert pour les symboles, vous obtenez une notation de norme avec le même comportement. <literal>\left</literal> & <literal>\right</literal> \left \right délimiteurs appairés appairés, délimiteurs correspondantes, parenthèses correspondants, crochets délimiteur nul nul, délimiteur Synopsis : \left délimiteur1 ... \right délimiteur2 Fabrique des parenthèses, crochets, ou autres délimiteurs qui se correspondent. &latex; fabrique les délimiteurs juste assez hauts pour couvrir la taille de la formule qu’ils embrassent. L’exemple suivant fabrique un vecteur unitaire entouré par des parenthèses assez hautes pour couvrir les composantes : \begin{equation} \left(\begin{array}{c} 1 \\ 0 \\ \end{array}\right) \end{equation} Voir Delimiters, pour une liste des délimiteurs usuels. Chaque \left doit avoir un \right qui lui correspond. Dans l’exemple plus haut, si on ne met pas le \left( alors on a le message d’erreur ‘Extra \right’. Si c’est le \right) qu’on ne met pas, alors on obtient ‘You can't use `\eqno' in math mode’. paquetage amsmath amsmath, paquetage paquetage mathtools mathtools, paquetage Toutefois, il n’est pas nécessaire que délimiteur1 et délimiteur2 se correspondent. Un cas usuel est que vous désiriez une accolade d’un seul côté, comme ci-dessous. Utilisez un point, ‘.’, comme délimiteur nul : \begin{equation} f(n)=\left\{\begin{array}{ll} 1 &\mbox{si \(n=0\)} \\ f(n-1)+3n^2 &\mbox{sinon} \end{array}\right. \end{equation} Notez que pour obtenir une accolade comme délimiteur vous devez la préfixer d’une controblique, \{ (voir Reserved characters). (Les paquetages amsmath et mathtools vous permettent d’obtenir la construction ci-dessus avec un environnement cases). La paire \left ... \right fabrique un groupe. Une conséquence de cela est que la formule embrassée par la paire \left ... \right ne peut pas avoir de saut de ligne dans la sortie. Ceci inclut à la fois les sauts de lignes manuels, et ceux générés automatiquement par &latex;. Dans l’exemple suivant, &latex; insère un saut de ligne pour que la formule tienne entre les marges : Lorem ipsum dolor sit amet \( (a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z) \) Mais avec \left et \right : Lorem ipsum dolor sit amet \( \left(a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\right) \) &latex; n’insère pas de saut, ce qui a pour effet que la formule s’étende jusque dans la marge. Parce que \left ... \right fait un groupe, toutes les règles habituelles concernant les groupes s’appliquent. Ci-dessous, la valeur de \testlength réglée au sein de l’équation sera oubliée, en et sortie on a ‘1.2pt’. \newlength{\testlength} \setlength{\testlength}{1.2pt} \begin{equation} \left( a+b=c \setlength{\testlength}{3.4pt} \right) \the\testlength \end{equation} La paire \left ... \right affecte l’espacement horizontal de la formule embrassée de deux manières. La première est que dans \( \sin(x) = \sin\left(x\right) \) le membre de droite a plus d’espace autour du x. C’est parce que \left( ... \right) insère un nœud interne alors que ( ... ) insère un nœud ouvrant. La seconde manière dont l’espacement horizontal est affecté est que parce que la paire forme un groupe, la sous-formule embrassée sera composée à sa longueur naturelle, sans dilatation ni contraction pour que la ligne s’ajuste mieux. &tex; dilate les délimiteurs selon la hauteur et profondeur de la formule embrassée. Ci-dessous &latex; fait grandir les crochets pour qu’ils s’étendent sur toute la hauteur de l’intégrale : \begin{equation} \left[ \int_{x=r_0}^{\infty} -G\frac{Mm}{r^2}\, dr \right] \end{equation} Régler la taille manuellement donne souvent un meilleur résultat. Par exemple, bien que le filet ci-dessous ait une profondeur nulle, &tex; crée des délimiteurs qui s’étendent sous le filet : \begin{equation} \left( \rule{1pt}{1cm} \right) \end{equation} &tex; peut choisir des délimiteurs qui sont trop petits, comme dans \( \left| |x|+|y| \right| \). Il peut aussi en choisir de trop grand, comme ci-dessous : \begin{equation} \left( \sum_{0\leq i<n} i^k \right) \end{equation} Un troisième cas malheureux c’est quand on a une formule hors texte longue tenant sur plus d’une ligne et que vous devez accorder les tailles du délimiteur ouvrant et fermant ; vous ne pouvez pas utiliser \left sur la première ligne et \right sur la dernière parce qu’ils doivent se correspondre. Pour régler manuellement la taille des délimiteurs, voir \bigl & \bigr etc.. <literal>\bigl</literal>, <literal>\bigr</literal>, etc. \bigl \bigr Synopsis, l’un parmi : \bigldélimiteur1 ... \bigrdélimiteur2 \Bigldélimiteur1 ... \bigrdélimiteur2 \biggldélimiteur1 ... \biggrdélimiteur2 \Biggldélimiteur1 ... \Biggrdélimiteur2 (comme dans \bigl[...\bigr] ; strictement parlant il n’est pas nécessaire qu’ils soient appairés, voir ci-dessous), ou l’un parmi : \bigmdélimiteur \Bigmdélimiteur \biggmdélimiteur \Biggmdélimiteur (comme avec \bigm|), ou l’un parmi : \bigdélimiteur \Bigdélimiteur \biggdélimiteur \Biggdélimiteur (comme avec \big[). Produit des délimiteurs de taille réglée manuellement. Pour des délimiteurs de taille réglée automatiquement voir \left & \right). L’exemple ci-dessous produit des barres verticales externes légèrement plus grandes : \bigl| |x|+|y| \bigr| Les commandes ci-dessus sont dans l’ordre des tailles croissantes. Vous pouvez utiliser la taille la plus petite comme \bigl...\bigr dans un paragraphe sans que cela ait pour effet que &latex; écarte les lignes. Les tailles plus grandes sont destinées aux équations hors texte. Voir Delimiters, pour une liste des délimiteurs usuels. Dans la famille des commandes en ‘l’ ou ‘r’, il n’est pas nécessaire que délimiteur1 et délimiteur2 se correspondent. Les commandes en ‘l’ ou ‘r’ produisent délimiteurs ouvrant et fermant qui n’insèrent aucun espace horizontal entre un atome précédent et le délimiteur, alors que les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ insèrent un peut d’espace (parce que chaque délimiteur est réglé comme une variable ordinaire). Comparez les deux lignes dans l’exemple ci-dessous : \begin{tabular}{l} \(\displaystyle \sin\biggl(\frac{1}{2}\biggr) \) \\ % bon \(\displaystyle \sin\bigg(\frac{1}{2}\bigg) \) \\ % mauvais \end{tabular} La gestion typographique traditionnelle est sur la première ligne. Sur la seconde ligne la sortie a de l’espace supplémentaire entre le \sin et la parenthèse ouvrante. Les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ donnent cependant l’espacement correct dans certaines circonstances, comme avec la grande ligne verticale dans l’exemple ci-dessous : \begin{equation} \int_{x=a}^b x^2\,dx = \frac{1}{3} x^3 \Big|_{x=a}^b \end{equation} paquetage amsmath amsmath, paquetage (beaucoup d’auteurs préfèrent remplacer \frac par la commande \tfrac du paquetage amsmath), et comme avec cette grande oblique : \begin{equation} \lim_{n\to\infty}\pi(n) \big/ (n/\log n) = 1 \end{equation} Contrairement à la paire \left...\right (voir \left & \right), les commandes décrites ici et en ‘l’ ou ‘r’ ne forment pas un groupe. Strictement parlant il n’est pas nécessaire qu’elles soient appairées, et donc vous pourriez écrire quelque chose du ce genre : \begin{equation} \Biggl[ \pi/6 ] \end{equation} Les commandes en ‘m’ sont pour les relations, les choses qui sont au milieu d’une formule, comme ceci : \begin{equation} \biggl\{ a\in B \biggm| a=\sum_{0\leq i<n}3i^2+4 \biggr\} \end{equation} Points de suspensions, horizontaux ou verticaux points de suspension Les points de suspension sont les trois points (habituellement trois) indiquant qu’un motif se prolonge. \begin{array}{cccc} a_{0,0} &a_{0,1} &a_{0,2} &\ldots \\ a_{1,0} &\ddots \\ \vdots \end{array} &latex; fournit ces types de points de suspension : \cdots\cdots Des points de suspension horizontaux élevés au centre de la ligne, comme dans ⋯. Utilisés comme dans : \( a_0\cdot a_1\cdots a_{n-1} \). \ddots\ddots Des points de suspension en diagonale, ⋱. Voir l’exemple plus haut d’un tableau array pour une utilisation. \ldots\ldots Points de suspension sur la ligne de base, …. Utilisés comme dans : \( x_0,\ldots x_{n-1} \). Un autre exemple est le tableau array donné plus haut. Un synonyme est \mathellipsis. Un synonyme du paquetage amsmath est \hdots. Vous pouvez également utiliser cette commande au-dehors du mode math, comme dans La boîte de vitesse, les freins, \ldots{} tout est cassé. (En mode paragraphe ou en mode LR un synonyme de \ldots est \dots). \vdots\vdots Points de suspension alignés verticalement, ⋮. Voir l’exemple plus haut avec un array pour une utilisation possible. paquetage amsmath amsmath, paquetage Le paquetage amsmath a la commande \dots pour baliser sémantiquement les points de suspension. L’exemple suivant produit deux sorties d’aspects distincts pour les deux premiers usages de la commande \dots. \usepackage{amsmath} % dans le préambule ... Supposons que \( p_0, p_1, \dots, p_{n-1} \) soit la liste de tous les nombres premiers. On remarque que \( p_0\cdot p_1 \dots \cdot p_{n-1} +1 \) n'est pas un multiple de l'un quelconque des \( p_i \). Conclusion : il y a un nombre infini de nombres premiers \( p_0, p_1, \dotsc \). Dans la première ligne &latex; regarde la virgule suivant \dots pour déterminer qu’il devrait produire en sortie des points de suspension sur la ligne de base. La seconde ligne a un \cdot qui suit \dots alors &latex; produit des points de suspension sur l’axe mathématique, verticalement centrés. Toutefois, le troisième usage n’a aucun caractère de suivi, aussi vous devez indiquer à &latex; que faire. Vous pouvez utiliser l’une des commandes : \dotsc si vous avez besoin de points de suspension appropriés pour suivre une virgule, \dotsb si vous avez des points de suspension qui conviennent quand il y a ensuite un opérateur ou un symbole de relation, \dotsi pour les points de suspension utilisés avec des intégrales, ou \dotso pour les autres cas. Lettres grecques grecques, lettres lettres grecques On ne donne les versions en capitale de ces lettres grecques que lorsque elle sont distinctes des lettres romaines capitales. SymboleCommandeNomα\alphaAlpha β\betaBêta γ, Γ\gamma, \GammaGamma δ, Δ\delta, \DeltaDelta ε, ϵ\varepsilon, \epsilonEpsilon ζ\zetaZêta η\etaÊta θ, ϑ\theta, \varthetaThêta ι\iotaIota κ\kappaKappa λ, Λ\lambda, \LambdaLambda μ\muMu ν\nuNu ξ, Ξ\xi, \XiXi π, Π\pi, \PiPi ρ, ϱ\rho, \varrhoRhô σ, Σ\sigma, \SigmaSigma τ\tauTau ϕ, φ, Φ\phi, \varphi, \PhiPhi χ\chichi ψ, Ψ\psi, \PsiPsi ω, Ω\omega, \OmegaOméga paquetage unicode-math unicode-math, paquetage Pour omicron, si vous utiliser la fonte par défaut de &latex; Computer Modern alors saisissez omicron juste comme ‘o’ ou ‘O’. Si vous désirez avoir le nom ou si votre fonte affiche une différence alors vous pouvez utiliser quelque chose du genre de \newcommand\omicron{o}. Le paquetage unicode-math comprend \upomicron pour un omicron droit et \mitomicron pour l’italique mathématique. Alors que le symbole de relation d’appartenance à un ensemble ∈ généré par \in est similaire à epsilon, il n’est jamais utilisé pour une variable. Fonctions mathématiques fonctions mathématiques math, fonctions En mode mathématique ces commandes produisent des noms de fonction en police romaine et avec l’espacement adéquat. \arccos\arccos Arccosinus, cosinus inverse \arcsin\arcsin Arcsinus, sinus inverse \arctan\arctan Arctangente, tangente inverse \arg\arg Angle entre l’axe des réels et un point dans le plan complexe \bmod\bmod Opérateur modulo binaire, utilisé comme dans \( 5\bmod 3=2 \) \cos\cos Cosinus \cosh\cosh Cosinus hyperbolique \cot\cot Cotangente \coth\coth Cotangente hyperbolique \csc\csc Cosécante \deg\deg Degrés \det\det Déterminant \dim\dim Dimension \exp\exp Exponentielle \gcd\gcd Plus grand commun diviseur \hom\hom Homomorphisme \inf\inf Infimum \ker\ker Noyau \lg\lg Logarithme en base 2 \lim\lim Limite \liminf\liminf Limite inférieure \limsup\limsup Limite supérieure \ln\ln Logarithme népérien \log\log Logarithme \max\max Maximum \min\min Minimum \pmod\pmod Modulo parenthésé, comme dans \( 5\equiv 2\pmod 3 \) \Pr\Pr Probabilité \sec\sec Sécante \sin\sin Sinus \sinh\sinh Sinus hyperbolique \sup\sup Supremum sup \tan\tan Tangente \tanh\tanh Tangente hyperbolique paquetage amsmath amsmath, paquetage Le paquetage amsmath ajoute des amélioration à certaines de ces commandes, et vous permet aussi de définir les vôtres propres. La documentation complète est sur le CTAN, mais en un mot, vous pouvez définir une opérateur identité avec \DeclareMathOperator{\identity}{id} qui est comme ceux donnés plus haut mais s’imprime en ‘id’. La forme étoilée \DeclareMathOperator*{\op}{op} règle tout indice supérieur ou inférieur pour être au-dessus et au-dessous, comme c’est la tradition pour \lim, \sup, ou \max. Accents mathématiques Accents mathématiques math, accents &latex; fournit diverse commandes pour produire des lettres accentuées en math. Elles diffèrent de celles concernant les accents en texte normal (voir Accents). \acute\acute accent aigu en math math, accent aigu Accent aigu mathématique \bar\bar accent barre suscrite en math accent macron en math math, accent barre suscrite math, accent macron Accent barre suscrite mathématique \breve\breve accent brève en math math, accent brève Accent brève mathématique \check\check accent caron en math accent háček en math Accent háček (caron) mathématique \ddot\ddot accent tréma en math accent diérèse en math Accent diérèse (tréma) mathématique \dot\dot accent point suscrit en math math, accent point suscrit Accent point suscrit mathématique \grave\grave accent grave en math math, accent grave Accent grave mathématique \hat\hat accent chapeau en math accent circonflexe en math Accent chapeau (circonflexe) mathématique \mathring\mathring accent rond-en-chef en math math, accent rond-en-chef Accent rond-en-chef mathématique \tilde\tilde accent tilde en math Accent tilde mathématique \vec\vec symbole vecteur en math Symbole vecteur mathématique \widehat\widehat chapeau large, accent, math accent mathématique, chapeau large Accent chapeau large mathématique \widetilde\widetilde tilde large, accent, math accent mathématique, tilde large Accent tilde mathématique Quand on place un accent sur un i ou un j, la tradition est d’en utiliser un sans point, \imath ou jmath (voir Math symbols). <literal>\accent</literal> \accent Synopsis : \accent numéro caractère Une commande primitive &tex; utilisée pour générer des caractères accentués à partir de diacritiques et de lettres. Le diacritique est sélectionné par numéro, un argument numérique, suivi par un espace, et ensuite un argument caractère pour construire le caractère accentué dans la fonte courante. Voici les caractères ‘e’ accentués. \accent18 e \accent20 e \accent21 e \accent22 e \accent23 e Le premier a un accent grave, le second a un caron, le troisième une brève, le quatrième un macron, et le dernier un rond-en-chef. Ce qui donne è ě ĕ ē e̊ La position de l’accent est déterminée par la fonte au moment de sa conception et ainsi le résultat de \accent peut différer d’une fonte à l’autre. Dans &latex; il est préférable d’avoir des glyphes pour les caractères accentués plutôt que de les construire en utilisant \accent. Utiliser des glyphes qui contiennent déjà les caractères accentués (comme dans le codage T1) permet d’obtenir une césure correcte alors que \accent désactive la césure (spécifiquement avec le codage de fonte OT1 dans lequel il n’y a pas de glyphe avec accent). Optionnellement il peut y avoir un changement de fonte entre numéro et caractère. Notez aussi que cette commande règle le paramètre \spacefactor à 1000 (voir \spacefactor). Une caractéristique inévitable de certaines lettres cyrilliques et de la majorité des lettres cyrilliques accentuées est qu’on doit les assembler à partir de multiples éléments (accents, modificateurs, etc.) alors même que \accent ne fournit qu’une combinaison entre une seul diacritique et une seule lettre. Il y a aussi des cas où les accents doivent apparaître entre des lettres que \accent ne prend pas en charge. Il y a d’autres cas encore comme les lettres I et J dont les points au dessus de leurs homologues en bas-de-casse entrent en conflit avec les diacritiques suscrits. L’utilisation de la commande \accent dans ces cas ne fonctionnera pas du fait qu’elle ne peut pas distinguer entre capitales et bas-de-casse. Sur- et sous-ligner sur-ligner souligner &latex; fournit des commandes pour sur-ligner ou souligner, ou pour placer des accolades au-dessous ou au-dessous d’une matière. \underline{texte}\underline{texte} A pour effet que texte, ce qui peut être ou non en mode mathématique, soit souligné. La ligne est toujours sous le texte, en prenant en compte les jambages, ainsi dans \(\underline{y}\) la ligne est plus bas que dans \(\underline{x}\). Cette commande est fragile (voir \protect). paquetage ulem ulem, paquetage Notez que le paquetage ulem fait du soulignement en mode texte et permet les sauts de ligne ainsi que plusieurs autres fonctionnalités. Voir sa documentation sur le CTAN. Voir aussi \hrulefill & \dotfill pour produire une ligne, pour des choses comme une signature. \overline{texte}\overline{texte} Met une ligne horizontale au dessus de texte. Fonctionne en mode mathématiques, et en dehors. Par exemple, \overline{x+y}. Notez que cette commande diffère de \bar (voir Math accents). \underbrace{math}\underbrace{math} Met une accolade au-dessous de math. Par exemple, le code (1-\underbrace{1/2)+(1/2}-1/3) met en vedette la partie qui s’annule. Attachez du texte à l’accolade en utilisant la commande indice inférieur, _, ou indice supérieur, ^, comme ci-dessous : \begin{displaymath} 1+1/2+\underbrace{1/3+1/4}_{>1/2}+ \underbrace{1/5+1/6+1/7+1/8}_{>1/2}+\cdots \end{displaymath} L’indice supérieur apparaît au-dessus de l’expression, aussi il peut sembler sans relation avec l’accolade du dessous. \overbrace{math}\overbrace{math} Met une accolade au-dessus de math. Par exemple, \overbrace{x+x+\cdots +x}^{\mbox{\(k\) fois}}. Voir aussi \underbrace. paquetage mathtools mathtools, paquetage Le paquetage mathtools ajoute une accolade par dessus ou par dessous, ainsi que des améliorations sur les accolades. Voir la documentation sur le CTAN. Espacement en mode mathématique espacement au sein du mode mathématique mode mathématique, espacement Quand il compose des mathématiques, &latex; insère l’espacement selon les règles normales pour les textes mathématiques. Si vous entrez y=m x alors &latex; ignore l’espace et dans la sortie le m est juste à côté du x, comme dans y=mx. Mais les règles de &latex; ont occasionnellement besoin de petits ajustements. Par exemple, dans l’intégrale la tradition est de mettre une petite espace supplémentaire entre le f(x) et le dx, obtenue ci-dessous avec la commande \, : \int_0^1 f(x)\,dx &latex; fournit les commandes qui suivent utilisables en mode mathématique. Beaucoup de ces définitions d’espacement sont exprimées dans l’unité mathématique mu donnée par 1 em = 18 mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques (voir Units of length). Ainsi, un \thickspace est typiquement de 5/18 fois la largeur d’un ‘M’. \; thickspace \; \thickspace Synonyme : \thickspace. Normalement 5.0mu plus 5.0mu. Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. \negthickspace \negthickspace Normalement -5.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu. Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. \: \> \: \> \medspace Synonyme : \medspace. Normalement 4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu. Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. \negmedspace \negmedspace Normalement -4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu. Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. \, espace fine fine, espace \, \thinspace Synonyme : \thinspace. Espace fine, normalement 3mu, c.-à-d. 1/6mu. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte (voir \thinspace & \negthinspace). Cette espace est très utilisée, par exemple entre la fonction et la variation infinitésimale dans une intégrale \int f(x)\,dx et, si un auteur fait cela, avant la ponctuation dans une équation affichée : La primitive est \begin{equation} 3x^{-1/2}+3^{1/2}\,. \end{equation} \! \! \negthinspace espace fine négative Une espace fine négative. Normalement -3mu. Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, la commande \! est utilisable seulement en mode mathématique mais la commande \negthinspace a toujours également fonctionné en mode texte (voir \thinspace & \negthinspace). \quad quad \quad Vaut 18mu, c.-à-d. 1em. Souvent utilisé pour l’espace entourant les équations ou expressions, par ex. pour l’espace entre deux équation au sein d’un environnement displaymath. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. \qquad \qquad Une longueur de 2 quads, soit 36mu = 2em. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. <literal>\smash</literal> espace vertical, mode mathématique mode mathématique, espace vertical Synopsis : \smash{sous-formule} Compose sous-formule en aplatissant sa boîte comme si sa hauteur et sa profondeur étaient nulles. Dans l’exemple suivant l’exponentielle est si haut que sans la commande \smash &latex; séparerait sa ligne de la ligne juste au-dessus, et l’irrégularité de l’espacement des lignes pourrait être visuellement malheureuse. Pour calculer la tétration $\smash{2^{2^{2^2}}}$, évaluer de haut en bas, comme $2^{2^4}=2^{16}=65536$. (À cause du \smash l’expression imprimée pourrait se superposer à la ligne du dessus, aussi vous voudrez sans doute attendre la version finale du document avant de faire de tels ajustements). Ce qui suit illustre l’effet de \smash en utilisant \fbox pour cerner la boîte que &latex; met sur la ligne. La commande \barrenoire fait une barre s’étendant de 10 points sous la ligne de base jusqu’à 20 points au-dessus. \newcommand{\barrenoire}{\rule[-10pt]{5pt}{30pt}} \fbox{\barrenoire} \fbox{\smash{\barrenoire}} La première boîte que &latex; place fait 20 points de haut et 10 points de profondeur. Mais la seconde boîte est traitée par &latex; comme ayant une hauteur et une profondeur nulles, même si l’encre imprimée sur la page s’étend toujours bien au-dessus et au-dessous de la ligne. La commande \smash apparaît souvent en mathématiques pour ajuster la taille d’un élément qui entoure une sous-formule. Ci-dessous la première racine s’étend sous la ligne de base alors que la seconde repose juste sur la ligne de base. \begin{equation} \sqrt{\sum_{0\leq k< n} f(k)} \sqrt{\vphantom{\sum}\smash{\sum_{0\leq k< n}} f(k)} \end{equation} Notez l’usage de \vphantom pour donner à la commande \sqrt un argument avec la même hauteur que la \sum (voir \phantom & \vphantom & \hphantom). Alors que le plus souvent on l’utilise en mathématique, la commande \smash peut apparaître dans d’autres contextes. Toutefois, elle n’assure pas le passage en horizontal. Ainsi si elle débute un paragraphe il est préférable de mettre en premier un \leavevmode, comme dans la dernière ligne de l’exemple ci-dessous : xxx xxx xxx \smash{yyy} % sans renfoncement de paragraphe \leavevmode\smash{zzz} % renfoncement normal de paragraphe paquetage mathtools mathtools, paquetage Le paquetage mathtools a des opérateurs qui fournissent un contrôle encore plus fin de l’aplatissement d’une boîte de sous-formule. <literal>\phantom</literal> & <literal>\vphantom</literal> & <literal>\hphantom</literal> \phantom \vphantom \hphantom espacement, mode mathématique horizontal, espacement vertical, espacement mode mathématique, espacement invisible, caractère caractère invisible Synopsis : \phantom{sous-formule} ou \vphantom{sous-formule} ou \hphantom{sous-formule} La commande \phantom crée une boîte de la même hauteur, profondeur et largeur que sous-formule, mais vide. c.-à-d. qu’avec cette commande &latex; compose l’espace mais ne le remplit pas avec la matière. Dans l’exemple ci-dessous &latex; met un espace blanc de la largeur correcte pour la réponse, mais il n’affiche pas la réponse. \begin{displaymath} \int x^2\,dx=\mbox{\underline{$\phantom{(1/3)x^3+C}$}} \end{displaymath} La variante \vphantom produit une boîte invisible de la même taille verticale que sous-formule, la même hauteur et profondeur, mais ayant une largeur nulle. Et \hphantom fabrique une boîte avec la même largeur que sous-formule mais de hauteur et profondeur nulles. Dans l’exemple suivant, la tour des exposants dans l’expression second opérande de la somme est si haute que &tex; place cette expression plus bas qu’il ne le ferait par défaut. Sans ajustement, les deux expressions opérandes de la somme seraient à des niveaux différents. Le \vphantom dans la première expression dit à &tex; de laisser autant de place verticalement qu’il fait pour la tour, de sorte que les deux expressions ressortent au même niveau. \begin{displaymath} \sum_{j\in\{0,\ldots\, 10\}\vphantom{3^{3^{3^j}}}} \sum_{i\in\{0,\ldots\, 3^{3^{3^j}}\}} i\cdot j \end{displaymath} Ces commandes sont souvent utilisées conjointement avec \smash. Voir \smash, ce qui inclut un autre exemple d’usage de \vphantom. paquetage mathtools mathtools, paquetage Les trois commandes en phantom apparaissent souvent mais notez que &latex; fournit nombre d’autres commandes affectant les tailles de boîtes qui pourraient être plus commodes, notamment \makebox (voir \mbox & \makebox) et également \settodepth (voir \settodepth), \settoheight (voir \settoheight), et \settowidth (voir \settowidth). De plus, le paquetage mathtools a beaucoup de commandes qui offrent un contrôle fin de l’espacement. paquetage amsmath amsmath, paquetage Les trois commandes produisent une boîte ordinaire, sans aucun statut mathématique spécial. Ainsi pour faire quelque chose comme attacher un indice supérieur vous avez à donner un tel statut, par exemple avec la commande \operatorname du paquetage amsmath. Alors que la plupart du temps on les utilise en mathématiques, ces trois commandes peuvent apparaître dans d’autres contextes. Toutefois, elles ne provoquent pas le passage de &latex; en mode horizontal. Ainsi si l’une de ces commandes débute un paragraphe alors vous avez typiquement à la précéder d’un \leavevmode. <literal>\mathstrut</literal> \mathstrut espacement, mode mathématique vertical, espacement mode mathématique, espacement invisible, caractère caractère invisible étai mathématique Synopsis : \mathstrut L’homologue de \strut pour les mathématiques. Voir \strut. Entrer $\sqrt{x} + \sqrt{x^i}$ donne en sortie une seconde racine plus haute que la première. Pour ajouter de l’espace vertical supplémentaire sans aucun espace horizontal, de sorte que les deux aient la même hauteur, utilisez $\sqrt{x\mathstrut} + \sqrt{x^i\mathstrut}$. La commande \mathstrut ajoute la hauteur verticale d’une parenthèse ouvrante, (, mais aucun espace horizontal. Elle est définie comme \vphantom{(} : voir \phantom & \vphantom & \hphantom pour plus ample information. Son avantage par rapport à \strut est que \mathstrut n’ajoute aucune profondeur, ce qui est le plus souvent ce qui convient pour les formules. Utiliser la hauteur d’une parenthèse ouvrante est juste une convention ; pour un contrôle complet de la quantité d’espace, utilisez \rule avec une largeur. Voir \rule. Styles mathématiques math, styles Les règles de &tex; pour composer une formule dépendent du contexte. Par exemple, au sein d’une équation hors texte, l’entrée \sum_{0\leq i<n}k^m=\frac{n^{m+1}}{m+1}+\mbox{termes d'ordre inférieur} donnera une sortie où l’indice de sommation sera centré sous le symbole de sommation. Mais si cette même entrée est en ligne dans le texte, alors l’indice de sommation est déporté sur la droite plutôt que au-dessous, de sorte qu’il n’écarte pas les lignes alentour. De même, dans un contexte en hors texte, les symboles au numérateur et dénominateur seront plus grands que pour une formule en ligne dans le texte, et en hors-texte mathématique les indices supérieurs et inférieurs sont plus écartés que pour une formule mathématique en ligne dans le texte. &tex; utilise quatre styles mathématiques. style affichage – Le style affichage est pour une formule en hors texte sur une ligne séparée, comme avec \begin{equation} ... \end{equation}. style texte – Le style texte est pour une formule en ligne dans le texte, comme avec ‘ainsi nous avons $ ... $’. style script – Le style script style est pour les parties d’une formule dans un indice inférieur ou supérieur. style scriptscript – Le style scriptscript est pour les parties d’une formule à un second niveau (ou plus) de placement d’indices inférieurs ou supérieurs. \displaystyle \textstyle \scriptstyle \scriptscriptstyle &tex; détermines un style mathématique par défaut mais vous pouvez l’emporter dessus avec une déclaration de \displaystyle, ou \textstyle, ou \scriptstyle, ou \scriptscriptstyle. Dans l’exemple suivant, la fraction sur la ligne ‘Arithmetique’ aura l’air recroquevillée. \begin{tabular}{r|cc} \textsc{Nom} &\textsc{Séries} &\textsc{Somme} \\ \hline Arithmetique &$a+(a+b)+(a+2b)+\cdots+(a+(n-1)b)$ &$na+(n-1)n\cdot\frac{b}{2}$ \\ Géometrique &$a+ab+ab^2+\cdots+ab^{n-1}$ &$\displaystyle a\cdot\frac{1-b^n}{1-b}$ \\ \end{tabular} Mais à cause de la déclaration \displaystyle, la fraction de la ligne ‘Géometrique’ sera facile à lire, avec des caractères de la même taille que le reste de la ligne. Un autre exemple est que, comparé à la même entrée sans la déclaration, le résultat de : on obtient $\pi=2\cdot{\displaystyle\int_{x=0}^1 \sqrt{1-x^2}\,dx}$ aura un signe intégrale bien plus haut. Notez que dans cet exemple le \displaystyle ne s’applique qu’à une partie de la formule, celle qui est délimitée entre accolades, comme ‘{\displaystyle ...}’. Le dernier exemple est une fraction continue. \begin{equation} a_0+\frac{1}{ \displaystyle a_1+\frac{\mathstrut 1}{ \displaystyle a_2+\frac{\mathstrut 1}{ \displaystyle a_3}}} \end{equation} Sans la déclaration \displaystyle, les dénominateurs seraient en style script et scriptscript. (Le \mathstrut améliore la hauteur des dénominateurs ; voir \mathstrut). Recueil de diverses commandes utiles en math math, miscellanées miscellanées en math &latex; contient moult facilités pour les mathématiques. En voici quelques-unes qu’on n’a pas pu classer ailleurs. Caractère deux-points <literal>:</literal> & <literal>\colon</literal> deux-points, caractère : (pour les math) \colon Synopsis, l’un parmi : : \colon En mathématiques, le caractère deux-points, :, est une relation. Avec des rapport de côtés \( 3:4 \) et \( 4:5 \), le triangle est rectangle. paquetage amsmath amsmath, paquetage De base &latex; définit \colon pour produire le caractère deux-points avec l’espacement approprié pour une ponctuation, comme dans la notation de construction d’ensemble \{x\colon 0\leq x<1\}. paquetage amsmath amsmath, paquetage Mais le paquetage largement utilisé amsmath définit \colon pour être utilisé dans la définition de fonctions f\colon D\to C. Ainsi si vous désirez utiliser le caractère deux-points comme une ponctuation, utilisez alors \mathpunct{:}. <literal>\*</literal> multiplication discrétionnaire symbole de multiplication, saut de ligne discrétionnaire \* Synopsis : \* Un symbole de multiplication discrétionnaire, sur lequel un saut de ligne est autorisé. En l’absence de saut, la multiplication est indiquée implicitement par un espace, alors qu’en cas de saut un symbole × est imprimé immédiatement avant le saut. Ainsi \documentclass{article} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage{french} \begin{document} Mais \(A_3 = 0\), ainsi le produit de tous les termes de \(A_1\) à \(A_4\), c.-à-d.\ \(A_1\* A_2\* A_3 \* A_4\), est égal à zéro. \end{document} produit une sortie de ce type (on a omis une partie du texte pour faire apparaître la césure au même endroit que dans une sortie &tex;)  : Mais A_3 = 0, ainsi […] de A_1 à A_4, c.-à-d. A_1 A_2 \times A_3 A_4, est égal à zéro. <literal>\frac</literal> fraction \frac Synopsis : \frac{num}{dén} Produit la fraction num divisé par dén. Utilisé comme : \begin{displaymath} \frac{1}{\sqrt{2\pi\sigma}} \end{displaymath}. En mode mathématique en ligne cela ressort petit ; voir la discussion de \displaystyle (voir Math formulas). <literal>\sqrt</literal> carrée, racine racines radical \sqrt Synopsis, l’un parmi : \sqrt{arg} \sqrt[nième]{arg} Produit la représentation de la racine carrée, ou optionnellement de la racine nième, de arg. L’argument optionnel nième détermine quelle racine produire, c.-à-d. saisissez $\sqrt[3]{x+y}$ pour la racine cubique de x+y. La taille du radical croît avec celle de arg (au fur et à mesure que la hauteur du radical croît, l’angle sur la montant de gauche devient plus abrupt, jusqu’à pour un arg suffisamment haut, devenir vertical). &latex; a un symbole \surd séparé pour faire une racine carrée sans are (voir Math symbols). <literal>\stackrel</literal> pile, math relation, texte au-dessus \stackrel Synopsis : \stackrel{texte}{relation} Place texte au dessus de relation. Pour mettre un nom de fonction au-dessus d’une flèche entrez \stackrel{f}{\longrightarrow}. Modes modes Au fur et à mesure que &latex; traite votre document, en tout point il est dans l’un parmi six modes. On peut les classer en trois catégories de deux modes chacune, les modes horizontaux, les modes mathématiques, et les modes verticaux. Certaines commandes ne fonctionnent pas dans tous les modes (en particulier, beaucoup de commandes ne fonctionnent que dans les modes mathématiques), et des messages d’erreur y font référence. mode paragraphe Mode paragraphe (appelé mode horizontal en &tex; de base) est le mode dans lequel &latex; se trouve lorsqu’il traite du texte ordinaire. Il fragmente votre texte en lignes pour former un paragraphe et détermine les positions des sauts de ligne, de sorte que les sauts de page puissent être effectués en mode vertical. C’est le mode dans lequel &latex; est la plupart du temps. mode gauche-à-droite (left-to-right) mode LR Le mode LR (de l’anglais Left-to-Right, c.-à-d. gauche-à-droite ; appelé mode horizontal restreint en &tex; de base), ce mode est en vigueur quand &latex; se met à fabriquer une boîte avec une commande \mbox. Comme en mode paragraphe, &latex; considère la sortie qu’il produit comme une chaîne de mots avec des espaces entre eux. Contrairement au mode paragraphe, en mode LR &latex; ne démarre jamais une nouvelle ligne, il continue juste à progresser de la gauche vers la droite. (Bien que &latex; ne se plaigne pas qu’une boîte LR puisse être trop longue, quand il a fini et essaie ensuite de mettre cette boîte dans une ligne, il peut se plaindre si la boîte résultante est trop grande pour tenir dans la ligne). mode math Mode math, &latex; est dans ce mode quand il est en train de générer une formule mathématique. mode math d’affichage Mode math d’affichage, &latex; est dans ce mode quand il est en train de générer une formule mathématique hors texte. (Les formules hors texte diffèrent quelque peu des formules en ligne. un exemple est que le placement des indices sur \int diffère entre les deux situations). mode vertical – mode vertical Mode vertical, &latex; est dans ce mode quand il est en train de construire la liste des lignes et d’autres matières pour fabriquer la page à sortir, ce qui comprend l’insertion des sauts de page. C’est le mode dans lequel &latex; quand il démarre un document. mode vertical interne Mode vertical interne, ce mode est en vigueur quand &latex; se met à fabriquer une \vbox. Il ne comprend pas l’insertion de sauts de page, ce qui fait de lui l’analogue vertical du mode LR. Par exemple, si vous commencez un article en &latex; avec ‘Soit \( x \) un ...’ alors voici les modes : d’abord &latex; démarre tout document en mode vertical, ensuite il lit le ‘S’ et commute en mode paragraphe, et puis la commutation suivante survient sur le ‘\(’ où &latex; passe en mode math, et puis quand il quitte la formule il revient en mode paragraphe. interne, mode paragraphe externe, mode paragraphe Le mode Paragraphe a deux sous-cas. Si vous utilisez une commande \parbox ou une minipage alors &latex; est mis en mode paragraphe. Mais il n’insérera pas de saut de page à cet endroit. Au sein de l’une de ces boîtes, appelées parbox, &latex; est en mode paragraphe interne. Une situation plus habituelle, quand il peut faire des sauts de page, est le mode paragraphe externe (voir Page breaking). <literal>\ensuremath</literal> Synopsis : \ensuremath{formule} La commande \ensuremath assure que formule est composée en mode mathématique. Par exemple, vous pouvez redéfinir des commandes qui d’ordinaire ne peuvent être utilisées qu’en mode mathématique, de sorte qu’elles puissent être utilisées à la fois en mode mathématique et en texte simple. \newcommand{\dx}{\ensuremath{dx}} Dans $\int f(x)\, \dx$, le \dx{} représente une variation infinitésimale. Attention : la commande \ensuremath est utile mais ce n’est pas la panacée. \newcommand{\alf}{\ensuremath{\alpha}} Vous obtenez un alpha en mode texte : \alf. Mais comparez l'espacement correct de $\alf+\alf$ avec celui de \alf+\alf. Le mieux est de composer toute matière mathématique en mode mathématique. Styles de page styles de page page, styles Le style d’une page détermine où &latex; place les composantes de cette page, telles que l’en-tête et le pied de page, et le corps de texte. Ceci inclut les pages de la partie principale du document mais inclut également les pages spéciales telles que la page de titre d’un livre, une page d’index, ou la première page d’un article. paquetage fancyhdr fancyhdr, paquetage Le paquetage fancyhdr est très utile pour construire des styles de page. Voir sa documentation sur le CTAN. <literal>\maketitle</literal> titres, fabrication \maketitle Synopsis : \maketitle La commande \maketitle génère un titre. Dans les classes standardes le titre apparaît sur une page séparée — hormis dans la classe article où il est au sommet de la première page. (Voir Document class options), pour plus ample information sur l’option titlepage de classe de document). L’exemple qui suit illustre la commande \maketitle apparaissant à sa place habituelle, immédiatement après \begin{document}. \documentclass{article} \title{Construction d'un réacteur nucléaire en n'utilisant que des noix de coco} \author{Jonas Grumby\thanks{% Avec le soutien de Ginger Grant de la Roy Hinkley Society.} \\ Skipper, \textit{Minnow} \and Willy Gilligan\thanks{% Remerciement à la fondation Mary Ann Summers et à Thurston et Lovey Howell.} \\ Second, \textit{Minnow} } \date{26 septembre 1964} \begin{document} \maketitle Assieds toi un peu pour entendre ce conte, le conte d'un voyage fatidique. Partis de ce port sous les tropiques, à bord de ce petit navire. Le second était un vieux loup de mer, le Skipper, courageux et sûr. Cinq passagers firent voile ce jour-là, pour une balade de trois heures. Une balade de trois heures. ... Vous donnez à &latex; l’information nécessaire à la production du titre en faisant les déclarations suivantes. Elles doivent se faire avant le \maketitle, soit dans le préambule, soit dans le corps du document. \author{nom1 \and nom2 \and ...}\author{nom1 \and nom2 \and ...} auteur, pour la page de titre \\ (pour \author) \and (pour \author) Obligatoire. Déclare l’auteur, ou les auteurs du document. L’argument est une liste d’auteurs séparés par des commandes \and. Pour séparer les lignes au sein d’une seule entrée d’auteur, par exemple pour donner l’institution ou l’adresse de l’auteur, utiliser une double controblique, \\. Si vous omettez la déclaration \author alors vous obtiendrez un avertissement ‘LaTeX Warning: No \author given’. \date{texte}\date{texte} date, pour la page de titre Optionnel. Déclare que texte est la date du document. Le texte n’est pas nécessairement dans un format de date ; cela peut être un texte quelconque. Si vous omettez \date alors &latex; utilise la date courante (voir \today). Pour omettre la date, utilisez plutôt \date{}. \thanks{texte}\thanks{texte} remerciements, pour la page de titre crédits, note en bas de page Optionnel. Produit une note en bas de page. Vous pouvez l’utiliser dans l’information sur l’auteur pour insérer des remerciement comme illustré dans l’exemple plus haut, mais vous pouvez également l’utiliser dans le titre, ou en tout lieu où une marque de note en bas de page est susceptible de se trouver. Cela peut être un texte quelconque et donc vous pouvez l’utiliser pour n’importe quoi, comme pour imprimer une adresse mél. \title{texte}\title{texte} titre, pour la page de titre \\ (pour \title) Obligatoire. Déclare que texte est le titre du document. On obtient des sauts de ligne au sein de texte avec une double controblique, \\. Si vous omettez la déclaration \title alors la commande \maketitle produit l’erreur ‘LaTeX Error: No \title given’. Pour fabriquer votre propre page de titre, voir titlepage. Vous pouvez soit la créer pour une unique fois ou l’inclure comme faisant partie d’une commande \maketitle redéfinie. (Beaucoup d’éditeurs fournissent une classe à utiliser à la place de article et formatant le titre selon les exigences de leur maison). <literal>\pagenumbering</literal> \pagenumbering numérotation de page, style style de numérotation de page Synopsis : \pagenumbering{style} Spécifie le style des numéros de page, et réinitialise également le numéro de page. Le style de numérotation est reflété sur la page, et aussi dans la table des matières et d’autres références de page. Cette déclaration a une portée globale, ainsi son effet ne s’arrête pas à une fin de groupe comme une accolade fermante ou une fin d’environnement. Dans l’exemple suivant, avant la rubrique ‘Principale’ les pages sont numérotées ‘a’, etc. À partir de la page contenant l’appel à \pagenumbering fait dans cette rubrique, les pages sont numérotées ‘1’, etc. \begin{document}\pagenumbering{alph} ... \section{Principale}\pagenumbering{arabic} ... L’argument style peut prendre les valeurs suivantes (voir aussi \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol) : arabic nombres arabes : 1, 2, … roman Nombres romain en bas de casse : i, ii, … Roman Nombres romain en capitales : I, II, … alph Lettres en bas de casse : a, b, … Si vous avez plus de 26 pages alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’. Alph Lettre en capitales : A, B, … Si vous avez plus de 26 pages alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’. gobble paquetage hyperref hyperref, paquetage &latex; ne produit pas de numéro de page en sortie, bien qu’il ne soit pas réinitialisé. Les références à cette page sont également à blanc. (Ceci ne fonctionne pas avec le paquetage populaire hyperref, de sorte que pour empêcher le numéro de page d’apparaître une alternative est d’utiliser \pagestyle{empty} ou \thispagestyle{empty}.) Traditionnellement, si un document a des matières préliminaires — préface, table des matières, etc. — alors les pages y sont numérotées en chiffres romains bas de casse. Les pages de la matière principale d’un document sont en chiffres arabes. Voir \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. Si vous désirez changer l’emplacement du numéro de page sur la page, voir \pagestyle. Si vous désirez changer la valeur du numéro de page, alors manipulez le compteur page (voir Counters). <literal>\pagestyle</literal> \pagestyle en-tête de page pied de page style d’en-tête et pied de page Synopsis : \pagestyle{style} Déclaration spécifiant comment les en-têtes et pieds de page sont composés à partir de la page courante. paquetage fancyhdr fancyhdr, paquetage Une discussion avec un exemple suivent. À noter tout d’abord que le paquetage fancyhdr est actuellement la manière standarde de manipuler les en-têtes et pieds de page. Les nouveaux documents pour lesquels on désire quoi que ce soit d’autre que les options standardes listées ci-dessous devraient utiliser ce paquetage. Se référer à sa documentation sur le CTAN. Valeurs pour style : plain L’en-tête est vide. Le pied de page ne contient qu’un numéro de page, centré. empty L’en-tête et le pied de page sont tous deux vides. headings Place des en-têtes et pieds de page sur chaque page. Le style de document spécifie ce qu’ils contiennent ; voir la discussion plus bas. myheadings En-têtes personnalisés, spécifiés via les commandes \markboth ou \markright. Discuter la motivation du mécanisme de &latex; vous aidera à faire fonctionner les options headings ou myheadings. Le document source ci-dessous produit un article, en recto-verso, avec le style de page headings. Sur les pages de gauche de ce document, &latex; désire (en plus du numéro de page) le titre de la rubrique de niveau \section en cours. Sur les pages de droite &latex; désire le titre de la rubrique de niveau \subsection en cours. Quand il fabrique une page, &latex; obtient ces informations à partir des commandes \leftmark et \rightmark. De sorte que c’est aux commandes \section et \subsection de stocker ces informations là. \documentclass[twoside]{article} \pagestyle{headings} \begin{document} ... \section{Section 1} ... \subsection{Subsection 1.1} ... \section{Section 2} ... \subsection{Subsection 2.1} ... \subsection{Subsection 2.2} ... Supposez que la seconde rubrique de niveau \section tombe sur une page de gauche. Même si quand la page commence elle est dans la première rubrique de niveau \section, &latex; placera ‘Section 2’ dans l’en-ête de la page de gauche. Quant à l’en-tête de droite, si aucune rubrique de niveau \subsection ne commence avant la fin de la page de droite alors &latex; laisse en blanc l’en-tête de droite. Si une rubrique de niveau \subsection apparaît avant que la page de droite ne finisse alors il y a deux cas. Si au moins une rubrique de niveau \subsection commence sur la page de droite alors &latex; place dans l’en-tête de droite le titre de la première rubrique de niveau \subsection commençant sur cette page de droite. Si au moins l’un parmi 2.1, 2.2, …, commence sur la page de gauche mais qu’aucune ne commence sur la droite alors &latex; place dans l’en-tête de droite le titre de la dernière rubrique de niveau \subsection à avoir commencé, c.-à-d. celle qui est en cours pendant la page de droite. Pour accomplir cela, dans un article en recto-verso, &latex; fait que \section génère une commande \markboth réglant \leftmark à ‘Section 2’ et réglant \rightmark à un contenu vide. Et, &latex; fait que \subsection génère une commande \markright, réglant \rightmark à ‘Subsection 2.1’, etc. Ci-après on trouvera les descriptions de \markboth et \markright : \markboth{en-tête-gauche}{en-tête-droite}\markboth{en-tête-gauche}{en-tête-droite} Règle l’information d’en-tête à la fois sur la page de gauche et sur celle de droite dans le cas d’un style de page headings ou myheadings. Un en-tête en-tête-gauche de page de gauche est généré par la dernière commande \markboth avant la fin de la page. Un en-tête en-tête-droite de page de droite est généré par le premier \markboth ou \markright, s’il y en a un, de la page, ou sinon par le dernier se trouvant avant cette page. \markright{en-tête-droite}\markright{en-tête-droite} Règle l’en-tête de la page de droite, en laissant celle de gauche inchangée. <literal>\thispagestyle{<replaceable>style</replaceable>}</literal> \thispagestyle La commande \thispagestyle fonctionne de la même manière que la commande \pagestyle (voir section précédente) à ceci près qu’elle change en style pour la page courante seulement. Espaces espaces espace blanc &latex; a beaucoup de façons de produire de l’espace blanc (ou rempli). Certaines d’entre elles conviennent mieux à du texte mathématique à ce propos, voir Spacing in math mode. <literal>\enspace</literal> & <literal>\quad</literal> & <literal>\qquad</literal> \enspace \quad \qquad Synopsis, l’un parmi : \enspace \quad \qquad Insère un espace horizontal de 1/2em, 1em, ou 2em. Le em est une longueur définie par les auteurs de polices de caractères, généralement considérée comme la largeur d’un M capital. Un avantage de décrire l’espace en termes d’em est que cela peut être plus portable d’un document à l’autre qu’utiliser une mesure absolue telle que des points (voir Lengths/em). L’exemple suivant met l’espace adéquat entre les deux graphiques. \begin{center} \includegraphics{souriredefemmes.png}% \qquad\includegraphics{souriredemecs.png} \end{center} Voir Spacing in math mode, pour \quad et \qquad. Ce sont des longueurs utilisées depuis des siècles en typographie et donc dans de nombreux cas seraient un meilleur choix que des longueurs arbitraires, comme celles que l’on obtient avec \hspace. <literal>\hspace</literal> \hspace Synopsis, l’un parmi : \hspace{longueur} \hspace*{longueur} La commande \hspace ajoute la quantité d’espace horizontal longueur. L’argument longueur peut être positif, négatif, ou nul ; ajouter une longueur négative d’espace revient à retourner en arrière. C’est une longueur élastique, c.-à-d. qu’elle peut contenir une composante plus ou minus, ou les deux (voir Lengths). Comme l’espace est dilatable ou contractible on l’appelle parfois glue. L’exemple suivant fabrique une ligne dans laquelle ‘Nom~:’ est à 2,5cm de la marge de droite. \noindent\makebox[\linewidth][r]{Nom~:\hspace{2.5cm}} La forme en * insère de l’espace horizontal non suppressible. Plus précisément, quand &tex; découpe un paragraphe en lignes, tout espace blanc — glues ou crénages — qui se trouve à un saut de ligne est supprimé. La forme étoilée évite ceci (techniquement, elle ajoute un objet invisible non-supprimable devant l’espace). Dans l’exemple suivant : \documentclass[a4paper]{article} \begin{document} \parbox{.9\linewidth}{Remplir chaque blanc~: Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de \hspace*{2.5cm} et aux principes de la \hspace*{2.5cm} nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, \ldots} \end{document} le blanc de 2,5cm suivant ‘principes de la’ tombe au début de la ligne. Si vous enlevez la * alors &latex; supprime le blanc. Ci-dessous le \hspace sépare les trois graphiques. \begin{center} \includegraphics{lion.png}% le commentaire empêche l'ajout d'un espace \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{tiger.png}% \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{bear.png} \end{center} Parce que l’argument de chaque \hspace comprend minus 0.25cm, chacun peut se contracter un peu si les trois figures sont trop larges. Mais chaque espace ne peut contracter plus que 0,25cm (voir Lengths). <literal>\hfill</literal> \hfill La commande \hfill de remplissage produit une “longueur élastique” qui n’a aucun espace naturel mais peut s’allonger ou se rétrécir horizontalement autant que nécessaire. \fill Le paramètre \fill est la longueur élastique elle-même (c.-à-d. pour parler technique, la valeur de glue ‘0pt plus1fill’) ; ainsi, \hspace\fill équivaut à \hfill. <literal>\hss</literal> \hss horizontal, espace espace horizontal espace horizontal dilatable espace, insérer de l’espace horizontal Synopsis : \hss Produit un espace horizontal indéfiniment dilatable ou contractible (cette commande est une primitive &tex;). Les auteurs &latex; devraient chercher en premier la commande \makebox pour obtenir les effets de \hss (voir \mbox & \makebox). Dans l’exemple suivant, le \hss de la première ligne a pour effet de coller le Z à droite, le superposant au Y. Dans la seconde ligne, le Z dépasse sur la gauche, et se superpose au X. X\hbox to 0pt{Z\hss}Y X\hbox to 0pt{\hss Z}Y Sans le \hss vous auriez quelque chose du genre ‘Overfull \hbox (6.11111pt too wide) detected at line 20’. <literal>\spacefactor</literal> Synopsis : \spacefactor=entier \spacefactor Influence le comportement de &latex; en termes de dilatation / contraction de glue. La plupart des documents de niveau d’utilisateur ne font pas usage de cette commande. Alors que &latex; compose la matière, il peut dilater ou contracter les espaces entre les mots. (Cet espace n’est pas un caractère ; on l’appelle la glue inter-mot ; voir \hspace). La commande \spacefactor (issue de &tex; de base) vous permet, par exemple, d’avoir l’espace après un point qui se dilate plus que l’espace après une lettre terminant un mot. Après que &latex; a placé chaque caractère, ou filet ou autre boîte, il règle un paramètre qu’on appelle le facteur d’espace. Si ce qui suit en entrée est une espace alors ce paramètre affecte la quantité de dilatation ou de contraction pouvant survenir. Un facteur d’espace plus grand que la valeur normale signifie que la glue peut se dilater davantage, et moins se contracter. Normalement, le facteur d’espace vaut 1000. Cette valeur est en vigueur après la plupart des caractères, et toute boîte qui n’est pas un caractère, ou formule mathématique. Mais il vaut 3000 après un point, un point d’exclamation, ou d’interrogation, il vaut 2000 après un caractère deux-points, 1500 après un point-virgule, 1250 après une virgule, et 0 après une parenthèse fermante ou un crochet fermant, ou un guillemet anglais fermant double, ou simple. Finalement, il faut 999 après une lettre capitale. Si le facteur d’espace f vaut 1000 alors l’espace de glue sera de la taille normale d’une espace dans la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point, cela vaut 3,3333 points). Sinon, si le facteur d’espace f est supérieur à 2000 alors &tex; ajoute la valeur d’espace supplémentaire définie pour la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point cela vaut 1,11111 points), et ensuite la valeur de dilatation normale de la police est multipliée par f /1000 et la valeur normale de contraction par 1000/f (pour Computer Modern Roman en 10 point elles valent 1,66666 et 1,11111 points). Par exemple, considérez le point à la fin de Le meilleur ami d'un homme est son chien. Après celui-ci, &tex; place un espace supplémentaire fixé, et également permet à la glue de se dilater trois fois plus et de se contracter par 1/3 fois plus que la glue après ami, ce mot ne se terminant pas sur un point. Les règles de fonctionnement des facteurs d’espace sont en fait encore plus complexes car elles jouent d’autres rôles. En pratique, il y a deux conséquences. Tout d’abord, si un point ou une autre ponctuation est suivie d’une parenthèse ou d’un crochet fermant, ou d’un guillemet anglais fermant simple ou double, alors l’effet sur l’espacement de ce point se propage à travers ces caractères (c.-à-d. que la glue qui suit aura plus de dilatation ou de contraction). Deuxièmement, si la ponctuation suit une lettre capitale alors son effet n’est pas là de sorte que vous obtenez un espacement ordinaire. Ce second cas affecte également les abréviations qui ne se terminent pas par une lettre capitale (voir \@). Vous pouvez utiliser \spacefactor seulement en mode paragraphe ou en mode LR (voir Modes). Vous pouvez voir la valeur courante avec \the\spacefactor ou \showthe\spacefactor. (Commentaire, ne concernant pas vraiment \spacefactor : si vous avez des erreurs du genre de ‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode’, ou ‘You can't use `\spacefactor' in math mode.’, ou ‘Improper \spacefactor’ alors c’est que vous avez probablement essayer de redéfinir une commande interne. Voir \makeatletter & \makeatother.) <literal>\@</literal> \@ arobe point terminant une phrase point terminant une abréviation point, espacement après Synopsis : lettre-capitale\@. Traite un point comme terminant une phrase, là où &latex; penserait sinon qu’il fait partie d’une abréviation. &latex; pense qu’un point termine une abréviation si le point suit une lettre capitale, et sinon il pense que ce point termine une phrase. Par défaut, en justifiant une ligne &latex; ajuste l’espacement après un point terminant une phrase (ou après un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un caractère deux-points) plus qu’il n’ajuste l’espace inter-mot (voir \spacefactor). Cet exemple montre les deux cas dont il faut se souvenir : Les chansons \textit{Red Guitar}, etc.\ sont de Loudon Wainwright~III\@. Le second point termine la phrase, bien que précédé d’une capitale. On dit à &latex; qu’il termine la phrase en mettant \@ devant. Le premier point termine l’abréviation ‘etc.’ mais non la phrase. Le controblique-espace, \ , produit un espace en milieu de phrase. Ainsi donc : lorsqu’on a une capitale suivie d’un point qui termine une phrase, alors on met \@ devant le point. Cela vaut même s’il y a une parenthèse droite ou un crochet, ou un guillemet droit simple ou double, parce que la portée de l’effet sur l’espacement du point n’est pas limitée par ces caractères. Dans l’exemple suivant Utilisez le \textit{Instructional Practices Guide}, (un livre de la MAA)\@. on obtient l’espacement inter-phrase correctement après le point. La commande \@ ne convient que pour le mode texte. Si vous l’utilisez hors de ce mode alors vous obtiendrez ‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode’ (voir Modes). Commentaire : le cas réciproque c’est lorsque un point termine une abréviation dont la dernière lettre n’est pas une capitale, et que cette abréviation n’est pas le dernier mot de la phrase. Pour ce cas faites suivre le point d’une controblique-espace, (\ ), ou un tilde, (~), ou \@. Par exemple Nat.\ Acad.\ Science, Mr.~Bean, et (fumier, etc.\@) à vendre (notez que dans le dernier cas \@ est placé avant la parenthèse fermante). <literal>\frenchspacing</literal> & <literal>\nonfrenchspacing</literal> \frenchspacing \nonfrenchspacing espacement inter-phrase Synopsis, l’un parmi : \frenchspacing \nonfrenchspacing La première déclaration a pour effet que &latex; traite l’espacement entre les phrases de la même manière que l’espacement entre les mots d’une phrase. L’effet de la seconde est de revenir au traitement par défaut où l’espacement entre les phrases se dilate ou contracte davantage (voir \spacefactor). Dans certaines traditions typographiques, y compris l’anglaise, on préfère ajuster l’espace entre les phrases (ou les espaces suivant un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un point virgule) plus que l’espace entre les mots du milieu de la phrase. La déclaration \frenchspacing (la commande vient de &tex; de base) commute vers la tradition où tous les espaces sont traités de la même façon. <literal>\normalsfcodes</literal> \normalsfcodes espacement inter-phrase Synopsis : \normalsfcodes Réinitialise les facteurs d’espacement de &latex; à leur valeur défaut (voir \spacefactor). Controblique-espace <literal>\ </literal> \SAUTDELIGNE \ESPACE \TABULATION \ (controblique-espace) \ (controblique-espace) \ESPACE Cette rubrique concerne la commande qui consiste en deux caractères, une controblique suivie d’un espace. Synopsis : \ Produit un espace. Par défaut elle produit de l’espace blanc de longueur 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt. Quand vous tapez un ou plusieurs blancs entre des mots, &latex; produit de l’espace blanc. Mais ceci diffère d’un espace explicite, comme illustré ci-dessous : \begin{tabular}{rl} Un blanc~:& fabrique de l'espace\\ Trois blancs~:& à la suite\\ Trois espaces~:&\ \ \ à la suite\\ \end{tabular} Sur la première ligne &latex; met de l’espace après le deux-points. Sur la deuxième ligne &latex; compte les trois blancs comme un seul pour mettre un seul espace blanc, de sorte que vous obtenez après le deux-points le même espace que dans la première ligne. &latex; compterait de la même façon un seul espace blanc si l’un ou plusieurs des blancs étaient remplacés par des caractères tabulation ou saut de ligne. Toutefois, la ligne du bas demandant trois espaces la zone en blanc est plus large. c.-à-d. que la commande controblique-espace crée une quantité fixe d’espace horizontal. (Notez que vous pouvez définir un espace horizontal d’une largeur quelconque avec \hspace; voir  \hspace). La commande controblique-espace a deux usages principaux. Elle est souvent utilisée après une séquence de contrôle pour l’empêcher d’avaler le blanc qui suit, comme après \TeX dans \TeX\ (ou \LaTeX). (Mais l’utilisation d’accolades a l’avantage de fonctionner systématiquement, que la séquence de contrôle soit suivie d’un blanc ou de tout autre non-lettre, comme dans \TeX{} (ou \LaTeX{}){} peut être rajouté aussi bien après \LaTeX qu’après \TeX). L’autre utilisation usuelle est de marquer qu’un point termine une abréviation et non une phrase, comme dans Prof.\ Fabre or Jean et al.\ (1993) (voir \@). Dans les circonstances normales, \tabulation et \sautdeligne sont équivalents à controblique-espace, \ . Veuillez aussi noter que de sorte à autoriser le renfoncement du code, dans les circonstances normales, &tex; ignore les blancs au début de chaque ligne. Ainsi l’exemple suivant imprime ‘À moi comte deux mots’: À moi, Comte, deux mots ! où l’espace blanc entre ‘Comte,’ et ‘deux’ est produit par le saut de ligne après ‘Comte’, et non par l’espace avant ‘deux’. <literal>~</literal> ~ espace insécable insécable, espace NBSP Synopsis : avant~après Le caractère tilde, ~, produit une espace insécable entre avant et après, c’est à dire une espace où un saut de ligne n’est pas autorisé. Par défaut l’espace blanc a une longueur de 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt (voir Lengths). Dans l’exemple suivant &latex; ne fait pas de saut de ligne entre les deux derniers mots. Remerciements au Prof.~Lerman. De plus, en dépit du point, &latex; n’utilise pas l’espacement de fin de phrase (voir \@). Les insécables empêchent qu’une fin de ligne sépare des choses là où cela prêterait à confusion. Ils n’empêchent par contre pas la césure (de l’un ou l’autre des mots de part et d’autre), de sorte qu’ils sont en général préférables à mettre deux mots consécutifs dans une \mbox (voir \mbox & \makebox). Ils sont aussi une question de goût, parfois très dogmatique, parmi les lecteurs. Néanmoins, on présente ci-après quelques usages, dont la plupart sont issus du &tex;book. – Entre l’étiquette et le numéro d’un énumérateur, comme dans les références : Chapitre~12, or Théorème~\ref{th:Wilsons}, ou Figure~\ref{fig:KGraph}. – Lorsque des alternatives sont énumérés en ligne : (b)~Montrez que $f(x)$ est (1)~continue, et (2)~bornée. paquetage siunitx siunitx, paquetage – Entre un nombre et son unité : $745.7.8$~watts (le paquetage siunitx a des fonctions spécifiques pour cela) ou 144~œufs. Ceci comprend le cas du quantième et du nom du mois dans une date : 12~octobre ou 12~oct. En général, dans toute expression où un nombre et une abréviation ou un symbole sont séparés par une espace : 565~ap.~\mbox{J.-C.}, ou 2:50~pm, ou Airbus~A320, ou 26~rue des Oliviers Road, ou \$$1.4$~billion. D’autres choix usuels sont l’espace fine (voir \thinspace & \negthinspace) et aucune espace du tout. – Quand des expressions mathématiques sont rendues en mots : égal~$n$, ou inférieur à~$\epsilon$, ou soit~$X$, ou modulo~$p^e$ pour tout~$n$ (mais comparez vaut~$15$ avec vaut $15$~fois la hauteur). Entre symboles mathématiques en apposition avec des noms : dimension~$d$ ou fonction~$f(x)$ (mais comparez avec de longueur $l$~ou plus). Quand un symbole est un objet étroitement lié à une préposition : de~$x$, ou de $0$ à~$1$, ou en commun avec~$m$. – Entre les symboles d’une série : $1$,~$2$, ou~$3$ ou $1$,~$2$, \ldots,~$n$. – Entre les prénoms d’une personne et entre des noms de famille multiples : Donald~E. Knuth, ou Luis~I. Trabb~Pardo, ou Charles~XII — mais vous devez donner à &tex; des endroits où faire un saut de ligne, par exemple comme dans Charles Louis Xavier~Joseph de~la Vall\'ee~Poussin. <literal>\thinspace</literal> & <literal>\negthinspace</literal> \thinspace \negthinspace fine, espace espace fine fine, espace, négative espace fine négative Synopsis, l’un parmi : \thinspace \negthinspace Produisent une espace insécable et non-élastique qui vaut 1/6 d’em et 1/6 d’em respectivement. Ce sont les équivalents mode texte de \, and \! (voir Spacing in math mode/\thinspace). On peut utiliser \, comme synonyme de \thinspace en mode texte. Une utilisation usuelle de \thinspace est en typographie anglaise comme l’espace entre des guillemets anglais simples emboîtés : Killick répondit : ``J'ai entendu le capitaine dire `Ohé du bâteau~!'\thinspace'' Une autre utilisation est que certains guides de style demandent un \thinspace entre les points de suspension et un point terminant une phrase (dans d’autres guides de style on considère que les points de suspension et/ou les points de suspension et le quatrième point suffisent). Une autre utilisation spécifique au style est entre les initiales, comme dans D.\thinspace E.\ Knuth. paquetage amsmath amsmath, paquetage &latex; fournit diverses commandes d’espacement similaires pour le mode mathématique (voir Spacing in math mode). Avec le paquetage amsmath, ou depuis la parution 2020-10-01 de &latex;, elle sont utilisables aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique, y compris \! pour \negthinspace ; mais sinon, elles ne sont disponibles qu’en mode mathématique. <literal>\/</literal> \/ Correction italique Synopsis : caractère-précédent\/caractère-suivant La commande \/ produit une correction italique. C’est une petite espace définie par l’auteur de la fonte pour chacun des caractères (elle peut être nulle). Quand vous utilisez \/, &latex; prend la correction dans le fichier de métriques de fonte, la dilate/contracte de la même façon que la fonte si tant est que la taille de celle-ci fût dilatée/contractée, et ensuite insère cette quantité d’espace. Dans l’exemple ci-dessous, sans le \/, le caractère-précédent f italique taperait dans le caractère-suivant H romain : \newcommand{\logoentreprise}{{\it f}\/H} parce que la lettre f italique penche loin vers la droite. Si caractère-suivant est un point ou une virgule, il n’est pas nécessaire d’insérer une correction italique, puisque ces symboles de ponctuation sont d’une faible hauteur. Toutefois, avec les points-virgules ou les deux-points, de même qu’avec les lettres normales, elle peut être utile. On l’utilise typiquement à l’endroit où l’on passe d’une fonte italique ou inclinée à une fonte droite. Quand vous utilisez des commandes telles que \emph, \textit ou \textsl pour changer la fonte, &latex; insère automatiquement la correction italique là où besoin est (voir Font styles). Toutefois, des déclarations telle que \em, \itshape ou \slshape n’insèrent pas automatiquement de correction italique. Les caractères droits peuvent aussi avoir une correction italique. Un exemple où elle est nécessaire est le nom pdf\/\TeX. Toutefois, la plupart des caractères droits ont une correction italique nulle. Certains auteurs de fonte n’incluent pas de valeur de correction italique même pour les fontes italiques. \fontdimen1 dimension de fonte, inclinaison fonte, dimension, inclinaison Techniquement, &latex; utilise une autre valeur spécifique à la fonte, appelé paramètre d’inclinaison (nommément \fontdimen1), pour déterminer s’il est possible d’insérer une correction italique, au lieu d’attacher cette action à des commandes particulières de contrôle de la fonte. Le concept de correction italique n’existe pas en mode mathématique ; l’espacement y est fait d’une façon différente. <literal>\hrulefill</literal> & <literal>\dotfill</literal> \hrulefill \dotfill Synopsis, l’un parmi : \hrulefill \dotfill Produit une longueur élastique infinie (voir Lengths) remplie avec un filet horizontal (c.-à-d. une ligne) ou avec des pointillés, au lieu d’espace blanc. L’exemple ci-dessous produit une ligne de 5cm de long : Nom:~\makebox[5cm]{\hrulefill} Quand on le place entre deux lignes à blanc cet exemple crée un paragraphe qui est justifié à gauche et à droite, et où l’espace au milieu est rempli avec des pointillés uniformément espacés. \noindent Capt Robert Surcouf\dotfill{} Saint-Malo Pour que le filet ou les pointillés aillent jusqu’au bout de la ligne utilisez \null au début ou à la fin. Pour changer l’épaisseur du filet, copiez la définition et ajustez là, comme ci-dessous : \renewcommand{\hrulefill}{% \leavevmode\leaders\hrule height 1pt\hfill\kern\z@} ce qui change l’épaisseur par défaut de 0.4pt à 1pt. De même, ajustez l’espacement inter-pointillé comme avec : \renewcommand{\dotfill}{% \leavevmode\cleaders\hb@xt@1.00em{\hss .\hss }\hfill\kern\z@} ce qui change la longueur par défaut de 0.33em à 1.00em. L’exemple suivant produit une ligne pour signer : \begin{minipage}{4cm} \centering Signature:\\ \hrulefill \end{minipage} La ligne fait 4cm de long. <literal>\bigskip</literal> & <literal>\medskip</literal> & <literal>\smallskip</literal> \bigskip \medskip \smallskip Synopsis, l’un parmi : \bigskip \medskip \smallskip Produit une certaine quantité d’espace vertical, grand, de taille moyenne, ou petit. Ces commandes sont fragiles (voir \protect). Dans l’exemple ci-dessous le saut suggère le passage du temps (tiré de L’océan d’or de Patrick O’Brian). Mr Saumarez aurait eu à lui dire quelque grossièreté, sans aucun doute : il était de nouveau comme chez lui, et c'était un plaisir. \bigskip « Cent cinquante-sept miles et un tiers, en vingt-quatre heures », dit Peter. Chaque commande est associée à une longueur définie dans le source de la classe du document. \bigskip\bigskip \bigskipamount La même chose que \vspace{\bigskipamount}, ordinairement environ l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes book et article est 12pt plus 4pt minus 4pt. \medskip\medskip \medskipamount La même chose que \vspace{\medskipamount}, ordinairement environ la moitié de l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes book et article est 6pt plus 2pt minus 2pt). \smallskip\smallskip \smallskipamount La même chose que \vspace{\smallskipamount}, ordinairement environ le quart de l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. la valeur par défaut pour les classes book et article est 3pt plus 1pt minus 1pt. Comme chaque commande est un \vspace, si vous l’utilisez au milieu d’un paragraphe, alors elle insère son espace vertical entre la ligne dans laquelle vous l’utilisez et la ligne suivante, et non pas nécessairement à l’endroit où vous l’utilisez. Ainsi il est préférable d’utiliser ces commandes entre les paragraphes. Les commandes \bigbreak, \medbreak, et \smallbreak sont similaires mais suggèrent également à &latex; que l’endroit est adéquat pour un saut de page (voir \bigbreak & \medbreak & \smallbreak. <literal>\bigbreak</literal> & <literal>\medbreak</literal> & <literal>\smallbreak</literal> \bigbreak \medbreak \smallbreak Synopsis, l’un parmi : \bigbreak \medbreak \smallbreak Produit un espace vertical grand, de taille moyenne ou petit, et suggère à &latex; que l’endroit est adéquat pour un saut de page. (Les pénalités associées sont respectivement −200, −100, et −50). Voir \bigskip & \medskip & \smallskip, pour plus ample information. Ces commandes produisent le même espace vertical mais diffèrent en ce qu’elles suppriment également un espace vertical précédent s’il est inférieur à ce qu’elles inséreraient (comme avec \addvspace). De plus, elles terminent le paragraphe où on les utilise. Dans cet exemple : abc\bigbreak def ghi jkl mno pqr on a en sortie trois paragraphes, le premier se termine en ‘abc’ et le deuxième commence, après un espace vertical supplémentaire et un renfoncement, par ‘def’. <literal>\strut</literal> \strut étai Synopsis : \strut Étai. Assure que la ligne courante a une hauteur d’au moins 0.7\baselineskip et une profondeur d’au moins 0.3\baselineskip. Pour l’essentiel, &latex; insère dans la ligne un rectangle de largeur nulle, \rule[-0.3\baselineskip]{0pt}{\baselineskip} (voir \rule). Le \baselineskip change avec la fonte courante ou sa taille. Dans l’exemple suivant le \strut empêche la boîte d’avoir une hauteur nulle. \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[5cm]{\strut} L’exemple suivant comprend quatre listes. Dans la première il y a un espace bien plus large entre les articles 2 et 3 qu’il n’y a entre les articles 1 et 2. La seconde liste répare cela avec un \strut à la fin de la deuxième ligne du premier article. \setlength{\fboxsep}{0pt} \noindent\begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}% Les deux dernières listes utilisent \fbox pour montrer ce qui se passe. La \parbox du premier article de la troisième liste ne va que jusqu’au bas du second ‘test’, or ce mot ne comprend aucun caractère descendant sous la ligne de base. Le \strut ajouté dans la quatrième liste donne sous la ligne de base l’espace supplémentaire requis. paquetage TikZ TikZ, paquetage paquetage Asymptote Asymptote, paquetage La commande \strut est souvent utile pour les graphiques, comme en TikZ ou Asymptote. Par exemple, vous pourriez avoir une commande telle que \graphnode{nom-nœud} qui ajuste un cercle autour de nom-nœud. Toutefois, à moins que vous preniez certaines précautions, prendre ‘x’ ou ‘y’ pour nom-nœud produit des cercles de diamètres différents parce que les caractères ont des tailles différentes. Une précaution possible contre cela serait que \graphnode insère \strut juste avant nom-nœud, et ne dessine le cercle qu’après cela. L’approche générale d’utiliser une \rule de largeur nulle est utile dans de nombreuses circonstances. Dans le tableau ci-dessous, le filet de largeur nulle empêche le haut de la première intégrale de taper dans la \hline. De même, le second filet empêche la seconde intégrale de taper sur la première. \begin{tabular}{rl} \textsc{Intégrale} &\textsc{Valeur} \\ \hline $\int_0^x t\, dt$ &$x^2/2$ \rule{0em}{2.5ex} \\ $\int_0^x t^2\, dt$ &$x^3/3$ \rule{0em}{2.5ex} \end{tabular} (Bien que la commande double controblique de terminaison de ligne dispose d’un argument optionnel pour changer la valeur de l’interligne correspondant, cela ne fonctionne pas pour résoudre ce problème. Changer la première double controblique en quelque chose du genre de \\[2.5ex] augmente l’espace entre la ligne d’en-têtes de colonne et le filet \hline, et l’intégrale de la deuxième ligne taperait encore dans le filet). <literal>\vspace</literal> \vspace espace verticale verticale, espace Synopsis, l’un parmi : \vspace{longueur} \vspace*{longueur} Ajoute l’espace verticale longueur. Celle-ci peut-être positive, négative, ou nulle. C’est une longueur élastique — elle peut contenir une composante plus ou minus (voir Lengths). L’exemple ci-dessous met de l’espace entre les deux paragraphes : Et je dormis. \vspace{1ex plus 0.5ex} L'aube fraiche d'un nouveau jour. (Voir \bigskip & \medskip & \smallskip, pour les espaces inter-paragraphes usuelles). La forme en * insère de l’espace vertical non suppressible. Plus précisément, &latex; supprime l’espace vertical au sauts de page et la forme en * a pour effet de conserver l’espace. Cet exemple ménage une espace entre les deux questions : Question~: trouver l'intégrale de \( 5x^4+5 \). \vspace*{2cm plus 0.5cm} Question~: trouver la dérivée de \( x^5+5x+9 \). Cette espace sera présente même si un saut de page survient entre les questions. Si \vspace est utilisée au milieu d’un paragraphe (c.-à-d. en mode horizontal), l’espace est insérée après la ligne comprenant la commande \vspace sans commencer un nouveau paragraphe. Dans cet exemple les deux questions sont espacées uniformément verticalement sur la page, avec au moins 2,5cm d’espace sous chacune d’elle. \begin{document} 1) Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la \vspace{2.5cm plus 1fill} 2) Où est donc passé ce chien ? Je le cherche partout \vspace{2.5cm plus 1fill} \end{document} <literal>\vfill</literal> \vfill dilatation verticale infinie verticale infinie, dilatation Finit le paragraphe courant et insère une longueur élastique verticale (voir Lengths) qui est infinie, de sorte qu’elle puisse se dilater ou se rétrécir autant que nécessaire. On l’utilise souvent de la même façon que \vspace{\fill}, à ceci près que \vfill finit le paragraphe courant, tandis que \vspace{\fill} ajoute un espace vertical infini sous sa ligne sans tenir compte de la structure du paragraphe. Dans les deux cas cet espace disparaît à la fin de la page ; pour éviter cela voir \vspace. Dans l’exemple qui suit la page est remplie, de sorte que les lignes en haut et en bas contiennent le texte ‘Chien perdu !’ et que le troisième ‘Chien perdu !’ est exactement à mi-chemin entre eux. \begin{document} Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \end{document} <literal>\addvspace</literal> \addvspace espace vertical espace vertical, insérer Synopsis : \addvspace{long-vert} Ajoute un espace vertical de longueur long-vert. Toutefois, si il y a deux ou plus \addvspace à la suite, alors elles ajoutent seulement l’espace nécessaire à fabriquer la longueur naturelle égale au maximum des long-vert correspondant. Cette commande est fragile (voir \protect). La longueur long-vert est une longueur élastique (voir Lengths). L’exemple suivante illustre l’usage de la commande. L’environnement picture dessine une échelle sur laquelle deux filets sont posés. Dans un document &latex; de classe standarde article la longueur \baselineskip vaut 12pt. Comme l’indique l’échelle, les deux filets sont écartés de 22pt : la somme des \baselineskip et de 10pt provenant du premier \addvspace. \documentclass{article} \usepackage{color} \begin{document} \setlength{\unitlength}{2pt}% \noindent\begin{picture}(0,0)% \multiput(0,0)(0,-1){25}{{\color{blue}\line(1,0){1}}} \multiput(0,0)(0,-5){6}{{\color{red}\line(1,0){2}}} \end{picture}% \rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \par\addvspace{10pt}% \addvspace{20pt}% \par\noindent\rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \end{document} Si dans l’exemple précédent on décommente le second \addvspace, l’écart entre les deux filets ne croit pas de 20pt ; mais au lieu de cela l’écart devient la somme de \baselineskip et de 20pt. De sorte que \addvspace en un sens fait le contraire de ce que son nom laisse entendre — elle vérifie que des espaces verticaux multiples ne s’accumulent pas, mais qu’au lieu de cela seul le plus grand d’eux est utilisé. &latex; utilise cette commande pour ajuster l’espace vertical au-dessus ou au-dessous d’un environnement qui commence un nouveau paragraphe. Par exemple, un environnement theorem commence et finit avec une \addvspace de sorte que deux theorem consécutifs sont séparés par un espace vertical, et non deux. Une erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’ pointant sur un \addvspace signifie que vous n’étiez pas en mode vertical quand vous avez invoqué cette commande ; une façon pour sortir de cela et de faire précéder \addvspace d’une commande \par (voir \par), comme dans l’exemple plus haut. Boîtes boîtes Dans le fond, &latex; met des choses dans des boîtes et ensuite met ces boîtes sur une page. Aussi les commandes qui suivent sont centrales. paquetage adjustbox adjustbox, paquetage De nombreux paquetages sur le CTAN sont utiles pour la manipulation de boîtes. Un ajout utile aux commandes décrites ici est adjustbox. <literal>\mbox</literal> & <literal>\makebox</literal> \mbox \makebox boîte fabriquer une boîte césure, empêcher coupure de mot, empêcher Synopsis, l’un parmi les suivants : \mbox{texte} \makebox{texte} \makebox[largeur]{texte} \makebox[largeur][position]{texte} La commande \mbox crée un boîte, un conteneur pour de la matière. Le texte est composé en mode LR (voir Modes) ainsi il n’est pas coupé en plusieurs lignes. La commande \mbox est robuste, alors que \makebox est fragile (voir \protect). Comme texte n’est pas coupé en plusieurs lignes, on peut utiliser \mbox pour empêcher une césure. Dans l’exemple suivant, &latex; ne peut pas faire de césure dans le nom du char, ‘T-34’. Le char soviétique \mbox{T-34} est l'un des symboles de la victoire sur le nazisme. Dans les deux premières versions du synopsis, \mbox et \makebox sont sensiblement équivalentes. Elles créent une boîte juste assez large pour contenir le texte. (Elle sont comme le \hbox du &tex; de base). Dans la troisième version l’argument optionnel largeur spécifie la largeur de la boîte. Notez que l’espace occupé par le texte n’est pas nécessairement équivalent à la largeur de la boîte. D’une part, texte peut être trop petit ; l’exemple suivant crée une boîte d’une ligne entière de largeur : \makebox[\linewidth]{Examen du chapitre} où ‘Examen du chapitre’ est centré. Mais texte peut aussi être trop large pour largeur. Voir l’exemple plus bas pour des boîtes de largeur nulle. Au sein de l’argument largeur vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence aux dimensions de la boîte que &latex; obtient en composant texte : \depth, \height, \width, \totalheight (la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). Par exemple, pour fabriquer une boîte où le texte est dilaté au double de sa largeur naturelle vous pouvez écrire ceci : \makebox[2\width]{Get a stretcher} Pour la quatrième version du synopsis, la position du texte au sein de la boîte est déterminée par l’argument optionnel position qui peut prendre l’une des valeurs suivantes : c Centré (par défaut). l (Left) fer à gauche. r (Right) fer à droite. s (Stretch) dilate l’espace inter-mot dans texte sur la largeur entière ; texte doit contenir de l’espace dilatable pour que cela marche. Par exemple, ceci pourrait être le libellé d’un communiqué de presse : \noindent\makebox[\textwidth][s]{\large\hfil DÉPÊCHE\hfil IMMÉDIATE\hfil} Une utilisation courante de \makebox est de fabriquer des boîtes de texte de largeur nulle. Dans l’exemple suivant on place dans un questionnaire la valeur des questions à leur gauche. \newcommand{\pts}[1]{\makebox[0em][r]{#1 points\hspace*{1em}}} \pts{10}Quelle est la vitesse aérodynamique d'une hirondelle à vide ? \pts{90}Une hirondelle africaine ou européenne ? paquetage TikZ TikZ, paquetage paquetage Asymptote Asymptote, paquetage Le bord droit de la sortie ‘10 points ’ (notez l’espace finale après ‘points’) est juste avant le ‘Quelle’. Vous pouvez utiliser \makebox de la même manière quand vous faites des graphiques, comme en TikZ ou Asymptote, où vous mettez le bord du texte à une position connue, quelle que soit la longueur de ce texte. Pour des boîtes avec cadre voir \fbox & \framebox. Pour des boîtes de couleurs voir Colored boxes. Il y a une version apparentée de \makebox qui utilisée au sein de l’environnement picture, où la longueur est données en termes d’\unitlength (voir \makebox (picture)). Comme texte est composé en mode LR, ni une double controblique \\, ni \par ne produisent un saut de ligne ; par exemple \makebox{abc def \\ ghi} produit en sortie ‘abc defghi’ alors que \makebox{abc def \par ghi} produit ‘abc def ghi’, tout deux sur une seule ligne. Pour obtenir des lignes multiples voir \parbox et minipage. <literal>\fbox</literal> & <literal>\framebox</literal> \fbox \framebox Synopsis, l’un parmi : \fbox{texte} \framebox{texte} \framebox[largeur]{texte} \framebox[largeur][position]{texte} Crée une boîte dans un cadre englobant, c.-à-d. quatre filets entourant le texte. Les commandes \fbox et \framebox sont similaires à \mbox et \makebox, au cadre près (voir \mbox & \makebox). La commande \fbox est robuste, la commande \framebox est fragile (voir \protect). Dans l’exemple suivant \fbox{Avertissement ! Tout devoir non rendu obtiendra une note de zéro.} &latex; met le texte dans une boîte, le texte ne peut subir de césure. Autour de la boîte, séparés d’elle par une petit écart, quatre filets forment un cadre. Les deux premières invocations de la commande, \fbox{...} et \framebox{...}, sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième invocations, les arguments optionnels permettent de spécifier la largeur de la boîte comme largeur (une longueur), et la position du texte au sein de la boîte comme position. Voir \mbox & \makebox, pour la description complète, mais ci-après suit un exemple créant une boîte vide de 0,75cm de large. \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[0.75cm]{\strut}} Le \strut assure que la hauteur totale soit de \baselineskip (voir \strut). Les paramètres suivant déterminent la disposition du cadre. \fboxrule\fboxrule cadre, épaisseur du filet \fboxrule L’épaisseur des filets autour de la boîte englobée. Par défaut elle vaut 0.2pt. On la change avec une commande telle que \setlength{\fboxrule}{0.8pt} (voir \setlength). \fboxsep\fboxsep cadre, séparation d'avec le contenu \fboxsep La distance du cadre à la boîte englobée. Vaut par défaut 3pt. On la change avec une commande telle que \setlength{\fboxsep}{0pt} (voir \setlength). La régler à 0pt peut parfois être utile : cela met un cadre autour d’une image sans bordure blanche. {\setlength{\fboxsep}{0pt}% \framebox{% \includegraphics[width=0.5\textwidth]{prudence.jpg}}} Les accolades supplémentaires rendent local l’effet du \setlength. Comme avec \mbox et \makebox, &latex; ne fait pas de sauts de ligne au sein de texte. Mais l’exemple ci-dessous a pour effet que &latex; effectue des sauts de ligne pour fabriquer un paragraphe, puis encadre le résultat. \framebox{% \begin{minipage}{0.6\linewidth} « On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit, dit la reine. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois plus vite ! » \end{minipage}} Voir Colored boxes, pour des couleurs autres que noir et blanc. L’environnement picture a une version de la commande \framebox où les unités dépendent du \unitlength de picture (voir \framebox (picture)). <literal>\parbox</literal> \parbox paragraphe, mode paragraphe, dans une boîte Synopsis, l’un parmi les suivants : \parbox{largeur}{contenu} \parbox[position]{largeur}{contenu} \parbox[position][hauteur]{largeur}{contenu} \parbox[position][hauteur][pos-interne]{largeur}{contenu} mode paragraphe paragraphe, mode La commande \parbox produit une boîte de texte de largeur largeur. Cette commande peut être utilisée pour fabriquer une boîte à partir de petits morceaux de texte, et contenant un seul paragraphe. Cette commande est fragile (voir \protect). \begin{picture}(0,0) ... \put(1,2){\parbox{4.5cm}{\raggedright Le graphique étant une droite sur une échelle logarithmique, la relation est exponentielle.}} \end{picture} Le contenu est traité en mode texte (voir Modes) ainsi &latex; fait des sauts de ligne de sorte à former un paragraphe. Mais il ne fabriquera pas plusieurs paragraphes ; pour cela, utilisez un environnement minipage (voir minipage). Les options d’une \parbox (à l’exception du contenu) sont les mêmes que pour une minipage. Par commodité on rappelle ces options ici plus bas, mais se référer à minipage pour une description complète. Il y a deux arguments obligatoires. La largeur est une longueur rigide (voir Lengths). Elle règle la largeur de la boîte dans laquelle &latex; compose le contenu. Le contenu est le texte qui est placé dans cette boîte. Il ne devrait pas avoir de composants qui fabriquent des paragraphes. Il y a trois arguments optionnels, position, hauteur, et pos-interne. La position donne l’alignement vertical de la parbox relativement au texte alentour. La valeurs prises en charge sont c ou m pour que le centre selon la dimension verticale de la parbox soit aligné avec le centre de la ligne de texte adjacente (c’est le réglage par défaut), ou t pour accorder la ligne du haut de la parbox avec la ligne de base du texte alentour, ou b pour accorder la ligne du bas. L’argument optionnel hauteur l’emporte sur la hauteur naturelle de la boîte. L’argument optionnel pos-interne contrôle la position du contenu au sein de la parbox. Sa valeur par défaut est la valeur de position. Les valeurs possibles sont : t pour placer le contenu en haut de la boîte, c pour le centrer verticalement, b pour le place en bas de la boîte, et s pour le dilater verticalement (pour cela, le texte doit contenir de l’espace vertical élastique). <literal>\raisebox</literal> \raisebox Synopsis, l’un parmi les suivants : \raisebox{distance}{texte} \raisebox{distance}[hauteur]{texte} \raisebox{distance}[hauteur][profondeur]{texte} La commande \raisebox élève ou abaisse du texte. Cette commande est fragile (voir \protect). L’exemple suivant fabrique une commande pour noter la restriction d’une fonction en abaissant le symbole barre verticale. \newcommand*\restreinte[1]{\raisebox{-.5ex}{$|$}_{#1}} $f\restreinte{A}$ Le premier argument obligatoire spécifie la longueur dont le texte doit être élevé. C’est une longueur rigide (voir Lengths). Si elle est négative alors texte est abaissé. Le texte lui-même est traité en mode LR, aussi il ne doit pas contenir de saut de ligne (voir Modes). Les arguments optionnels hauteur et profondeur sont des dimensions. S’ils sont spécifiés, ils l’emportent sur les hauteur et profondeur naturelles de la boîte que &latex; obtient en composant texte. Au sein des arguments distance, hauteur, et profondeur vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence à la dimension de la boîte que &latex; obtient en composant texte : \depth, \height, \width, \totalheight (qui est la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). L’exemple suivant aligne deux graphiques sur leur bord supérieur (voir Graphics). \usepackage{graphicx,calc} % dans le préambule ... \begin{center} \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{lion.png}} \qquad \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{meta.png}} \end{center} Le premier \height est la hauteur de lion.png alors que le second est celle de meta.png. <literal>\sbox</literal> & <literal>\savebox</literal> \sbox \savebox boîte, sauvegarde Synopsis, l’un parmi les suivants : \sbox{cmd-boîte}{texte} \savebox{cmd-boîte}{texte} \savebox{cmd-boîte}[largeur]{texte} \savebox{cmd-boîte}[largeur][pos]{texte} Cette commande compose texte dans une boîte de la même façon qu’avec \makebox (voir \mbox & \makebox), à ceci près qu’au lieu de sortir la boîte résultante, elle la sauvegarde dans un registre boîte référencé par la variable nommée cmd-boîte. Le nom de variable cmd-boîte commence avec une controblique, \. Vous devez préalablement avoir alloué le registre boîte cmd-boîte avec avec \newsavebox (voir \newsavebox). La commande \sbox est robuste, alors que \savebox est fragile (voir \protect). L’exemple suivant crée et utilise un registre boîte. \newsavebox{\nomcomplet} \sbox{\nomcomplet}{Cadet Rousselle} ... \usebox{\nomcomplet} a trois maisons qui n'ont ni poutres, ni chevrons ! C'est pour loger les hirondelles, Que direz-vous d'\usebox{\nomcomplet} ? Un avantage de l’usage répété d’un registre boîte par rapport à une variable macro \newcommand est l’efficacité, c.-à-d. que &latex; n’a pas besoin de répéter la composition du contenu. Voir l’exemple plus bas. Les deux invocations de commande \sbox{cmd-boîte}{texte} et \savebox{cmd-boîte}{texte} sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième, les arguments optionnels vous permettent de spécifier la largeur de la boîte comme largeur, et la position du texte au sein de cette boîte comme position. Voir \mbox & \makebox, pour une description complète. Dans les commandes \sbox et \savebox le texte est composé en mode LR, aussi il n’a pas de sauts de lignes (voir Modes). Si vous utilisez ce qui suit alors &latex; ne produit pas d’erreur mais ignore ce que vous voulez faire : si vous entrez \sbox{\nouvreg}{test \\ test} et \usebox{\nouvreg} alors vous obtenez ‘testtest’, et si vous entrez \sbox{\nouvreg}{test \par test} et \usebox{\nouvreg} alors vous obtenez ‘test test’, mais ni erreur ni avertissement. La solution est d’utiliser une \parbox ou une minipage comme dans l’exemple qui suit : \newsavebox{\unreg} \savebox{\unreg}{% \begin{minipage}{\linewidth} \begin{enumerate} \item Premier article \item Second article \end{enumerate} \end{minipage}} ... \usebox{\unreg} En exemple de l’efficacité de réutiliser le contenu d’un registre boîte, ce qui suit place la même image sur chaque page du document en le plaçant dans l’en-tête. &latex; ne la compose qu’une fois. \usepackage{graphicx} % tout cela dans le préambule \newsavebox{\cachetreg} \savebox{\cachetreg}{% \setlength{\unitlength}{2.5cm}% \begin{picture}(0,0)% \put(1.5,-2.5){% \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=5cm]{companylogo.png} \\ Bureau du Président \end{tabular}} \end{picture}% } \markright{\usebox{\cachetreg}} \pagestyle{headings} L’environnement picture est bien adapté pour régler finement le placement. Si le registre \noreg n’a pas déjà été défini alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument> \noreg’. <literal>lrbox</literal> lrbox Synopsis : \begin{lrbox}{cmd-boîte} texte \end{lrbox} Ceci est la forme par environnement des commandes \sbox et \savebox, et leur est équivalente. Voir \sbox & \savebox, pour une description complète. Le texte au sein de l’environnement est sauvegardé dans un registre boîte auquel la variable cmd-boîte fait référence. Le nom de variable cmd-boîte doit commencer par une controblique, \. Vous devez avoir alloué ce registre boîte préalablement avec \newsavebox (voir \newsavebox). Dans l’exemple suivant l’environnement est commode pour entrer le tabular : \newsavebox{\jhreg} \begin{lrbox}{\jhreg} \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=1in]{jh.png} \\ Jim Hef{}feron \end{tabular} \end{lrbox} ... \usebox{\jhreg} <literal>\usebox</literal> \usebox boîte, utilise une boîte sauvegardée Synopsis : \usebox{cmd-boîte} La commande \usebox produit la boîte la plus récemment sauvegardée dans le registre boîte cmd-boîte par une commande \sbox ou \savebox, ou l’environnement lrbox. Voir \sbox & \savebox, pour plus ample information et des exemples. (Notez que le nom de la variable cmd-boîte commence par une controblique, \). Cette commande est robuste (voir \protect). Couleur couleur Vous pouvez colorer du texte, des filets, etc. Vous pouvez également colorer l’intérieur d’une boîte ou une page entière et écrire du texte par dessus. La prise en charge des couleurs se fait via un paquetage supplémentaire. Aussi, toutes les commandes qui suivent ne fonctionnent que si le préambule de votre document contient \usepackage{color}, qui fournit le paquetage standard. Beaucoup d’autres paquetages complètent également les possibilités de &latex; en matière de couleurs. Notamment xcolor est largement utilisé et étend significativement les possibilités décrites ici, y compris par l’ajout des modèles de couleur ‘HTML’ et ‘Hsb’. Options du paquetage <literal>color</literal> color options du paquetage options, paquetage color Synopsis (à mettre dans le préambule du document) : \usepackage[liste d'option séparées par des virgules]{color} Quand vous chargez le paquetage color il y a deux types d’options disponibles. Le premier spécifie le pilote d’impression. &latex; ne contient pas d’information sur les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier. Normalement vous ne devriez pas spécifier les options de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous vous reposez sur les valeurs par défaut de votre système. Un avantage de procéder ainsi est que cela rend votre document portable entre systèmes. Pour être complet nous incluons une liste des pilotes. Ceux présentement pertinents sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi et oztex sont pour l’essentiel des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes récent sont : dvipdf, dvipdfm, dviwin, dvipsone, emtex, pctexps, pctexwin, pctexhp, pctex32, truetex, tcidvi, vtex (et dviwindo est un alias de dvipsone). Les options du second type, autres que les pilotes, sont listées ci-dessous. monochrome Désactive les commandes de couleur, de sorte qu’elles ne produisent pas d’erreur, mais ne produisent pas non plus de couleurs. dvipsnames Rend disponible une liste de 68 noms de couleur qui sont d’usage fréquent, en particulier dans des documents qui ne sont pas modernes. Ces noms de couleurs étaient à l’origine fournis par le pilote dvips, d’où le nom de l’option. nodvipsnames Ne charge pas cette liste de noms de couleur, faisant faire à &latex; une toute petite économie d’espace mémoire. Modèles de couleur modèles de couleur Un modèle de couleur est une façon de représenter les couleurs. Les possibilités de &latex; dépendent du pilote d’impression. Toutefois, les pilotes pdftex, xetex, et luatex sont de nos jours de loin les plus largement utilisés. Les modèles ci-après fonctionnent pour ces pilotes. À une exception près ils sont également pris en charge par tous les autres pilotes d’impression utilisés aujourd’hui. Il est à noter qu’une combinaison de couleur peut être additive, ou soustractive. Les combinaisons additives mélangent les couleurs de la lumière, de sorte que par exemple combiner des intensités pleines de rouge, vert et bleu produit du blanc. Les combinaisons soustractives mélangent les pigments, tels que les encres, de sorte que combiner des intensités pleine de cyan, magenta et jaune produit du noir. cmyk Un liste séparée de virgule avec quatre nombres réel compris entre 0 et 1 inclus. Le premier nombre est l’intensité du cyan, le deuxième celle du magenta, et les autres celle du jaune et du noir. Un valeur du nombre de 0 signifie l’intensité minimale, alors que 1 correspond à l’intensité pleine. Ce modèle est fréquemment utilisé pour l’impression de couleur. C’est un modèle soustractif. gray Un unique nombre réel compris entre 0 et 1 inclus. Les couleurs sont des nuances de gris. Le nombre 0 produit du noir, alors que le 1 donne du blanc. rgb Une liste séparée de virgules avec trois nombres réels compris entre 0 et 1, inclusive. Le premier nombre est l’intensité de la composante rouge, le deuxième correspond au vert, et le troisième au bleu. Une valeur de 0 donnée au nombre signifie qu’en rien cette composante n’est ajouté à la couleur, alors que 1 signifie que cela est fait à pleine intensité. C’est un modèle additif. RGB (pilotes pdftex, xetex, luatex) Une liste séparée par des virgules avec trois entiers compris entre 0 et 255 inclus. Ce modèle est une commodité pour utiliser rgb étant donnée qu’en dehors de &latex; les couleurs sont souvent décrites dans un modèle rouge-vert-bleu utilisant des nombres dans cette plage. Les valeurs entrées sont converties vers le modèle rgb en divisant par 255. named On accède au couleur par des noms tels que ‘PrussianBlue’. La liste des noms dépend du pilote, mais tous prennent en charge les noms ‘black’, ‘blue’, ‘cyan’, ‘green’, ‘magenta’, ‘red’, ‘white’, et ‘yellow’ (Voir l’option dvipsnames dans Color package options). Commandes pour <literal>color</literal> color, commandes du paquetage Voici les commandes disponibles avec le paquetage color. Définir des couleurs couleur définir une couleur couleur, définir Synopsis : \definecolor{nom}{model}{spécification} Donne le nom nom à la couleur. Par exemple, après \definecolor{silver}{rgb}{0.75,0.75,0.74} vous pouvez utiliser cette couleur avec Hé ho, \textcolor{silver}{Silver}~!. Cet exemple donne à la couleur un nom plus abstrait, de sort qu’on puisse la changer sans que cela prête à confusion. \definecolor{logocolor}{RGB}{145,92,131} % RGB nécessite pdflatex \newcommand{\logo}{\textcolor{logocolor}{Les Brioches de Robert}} Il est fréquent que les couleurs d’un document soient définies dans son préambule, ou dans sa classe ou style, plutôt que dans le corps du document. Mettre du texte en couleur couleur coloré, texte texte en couleur Synopsis : \textcolor{nom}{...} \textcolor[modèle de couleur]{spécification de couleur}{...} ou \color{nom} \color[modèle de couleur]{spécification} Le texte affecté prend la couleur correspondante. La ligne suivante \textcolor{magenta}{Je suis Ozymandias, roi des rois~:} Voyez mon œuvre, ô puissants, et desespérez~! met la première moitié en magenta alors que le reste est en noir. Vous pouvez utiliser une couleur déclarée avec \definecolor exactement de la même façon dont nous venons d’utiliser la couleur prédéfinie ‘magenta’. \definecolor{CriseDeLaQuarantaine}{rgb}{1.0,0.11,0.0} Je considère l'idée de m'acheter une \textcolor{CriseDeLaQuarantaine}{voiture de sport}. Les deux formes de commandes \textcolor et \color diffèrent en ce que la première forme prend le texte à colorer en argument. Ceci est souvent plus commode, ou tout du moins plus explicite. La seconde forme est une déclaration, comme dans La lune est composé de fromage {\color{vert}}, de sorte qu’elle est en vigueur jusqu’à la fin du groupe ou de l’environnement courant. Ceci est parfois utile quand on écrit des macros, ou comme ci-dessous où on colore tout le contenu de l’environnement center, y compris les lignes verticales et horizontales. \begin{center} \color{blue} \begin{tabular}{l|r} HG &HD \\ \hline BG &BD \end{tabular} \end{center} Vous pouvez utiliser des couleurs dans les équations. Un document peut avoir \definecolor{couleurvedette}{RGB}{225,15,0} dans le préambule, et ensuite contenir cette équation : \begin{equation} \int_a^b \textcolor{couleurvedette}{f'(x)}\,dx=f(b)-f(a) \end{equation} Typiquement les couleurs utilisées dans un document sont déclarée dans une classe ou dans un style mais il arrive qu’on désire fonctionner au coup par coup. C’est le cas d’usage des secondes forme du synopsis. Des couleurs de \textcolor[rgb]{0.33,0.14,0.47}{violet} et {\color[rgb]{0.72,0.60,0.37}doré} pour l'équipe Le format de spécification de couleur dépend du modèle de couleur (voir Color models). Par exemple, alors que rgb prend trois nombres, gray n’en prend qu’un. La sélection a été \textcolor[gray]{0.5}{grisée}. Des couleurs au sein d’autres couleurs ne se combinent pas. Ainsi \textcolor{green}{une sorte de \textcolor{blue}{bleu}} se termine par un mot en bleu, et non pas dans une combinaison de bleu et de vert. Faire des boîtes en couleur couleur colorées, boîtes boîtes colorées Synopsis : \colorbox{nom}{...} \colorbox[nom modèle]{spécification couleur arrière-plan boîte}{...} ou \fcolorbox{couleur cadre}{couleur arrière-plan boîte}{...} \fcolorbox[nom modèle]{spécification couleur cadre}{spécification arrière-plan boîte}{...} Fabrique une boite avec la couleur d’arrière-plan indiquée. La commande \fcolorbox place un cadre autour de la boîte. Par exemple ceci : Nom~:~\colorbox{cyan}{\makebox[5cm][l]{\strut}} fabrique une boîte de couleur cyan qui fait cinq centimètres de long et dont la profondeur et la hauteur sont déterminées par le \strut (de sorte que la profondeur est -.3\baselineskip et la hauteur est \baselineskip). Ceci met un texte blanc sur un arrière plan bleu : \colorbox{blue}{\textcolor{white}{Welcome to the machine.}} La commande \fcolorbox utilise les mêmes paramètres que \fbox (voir \fbox & \framebox), à savoir \fboxrule et \fboxsep, pour régler l’épaisseur du filet et de la séparation entre l’intérieur de la boîte et le filet l’entourant. Les valeurs par défaut de &latex; sont 0.4pt et 3pt respectivement. L’exemple suivant change l’épaisseur de la bordure en 0,8 points. Notez qu’il est entre accolades de sorte que le changement cesse d’être en vigueur à la fin de la seconde ligne. {\setlength{\fboxrule}{0.8pt} \fcolorbox{black}{red}{En aucun cas ne tournez cette poignée.}} Faire des pages en couleur couleur colorée, page page colorée arrière-plan coloré Synopsis : \pagecolor{nom} \pagecolor[modèle de couleur]{spécification de couleur} \nopagecolor Les deux premières commandes règlent l’arrière-plan de la page, et de toutes les pages suivantes, à la couleur indiquée. Pour une explication de la spécification dans la seconde forme voir Colored text. La troisième fait revenir l’arrière-plan à la normale, c.-à-d. un arrière-plan transparent. (Si cela n’est pas pris en charge, alors utilisez \pagecolor{white}, bien que cela produit un arrière-plan blanc au lieu de l’arrière-plan transparent par défaut.) ... \pagecolor{cyan} ... \nopagecolor Graphiques graphiques graphics, paquetage Vous pouvez utiliser des graphiques tel que des fichiers PNG ou PDF dans vos documents &latex;. Vous aurez besoin d’un paquetage supplémentaire standard de &latex;. Cet exemple montre en bref comment : \include{graphicx} % dans le préambule ... \includegraphics[width=0.5\linewidth]{graphique.pdf} Pour utiliser les commandes décrites ici, le préambule de votre document doit contenir soit \usepackage{graphicx}, soit \usepackage{graphics}. (Le plus souvent, c’est graphicx qui est préférable.) Les graphiques peuvent être de deux types, matriciels ou vectoriels. &latex; peut utiliser les deux. Dans les graphiques matriciels le fichier comprend pour chaque position dans un tableau une entrée décrivant la couleur de celle-ci. Un exemple de ceci est une photographie en format JPG. Dans un graphique vectoriel, le fichier contient une liste d’instructions telles que ‘dessine un cercle avec tel rayon et tel centre’. Un exemple de ceci est le dessin d’une ligne produit par le programme Asymptote en format PDF. En général les graphiques vectoriels sont plus utiles car on peut les redimensionner sans pixélisation ou autres problèmes, et parce que la plupart du temps ils ont une taille plus petite. Il y a des systèmes particulièrement bien adaptés pour produire des graphiques pour un document &latex;. Par exemple, qui vous permettent d’utiliser les mêmes polices que dans votre document. &latex; comprend un environnement picture (voir picture) qui a des possibilités de base. En plus de cela, il y a d’autres façons d’inclure des commandes de production de graphiques dans le document. Deux systèmes pour cela sont les paquetages PSTricks et TikZ. Il y a aussi des systèmes externes à &latex; qui génèrent un graphique qu’on peut inclure en utilisant les commandes de ce chapitre. Il y a aussi deux autres systèmes qui utilisent un langage de programmation : Asymptote et MetaPost. Encore un autre système qui utilise une interface graphique : Xfig. Une description complète des ces systèmes est hors du champ d’application de ce document ; reportez vous à leur documentation sur le CTAN. Options du paquetage <literal>graphics</literal> graphics, options du paquetage options, paquetage graphics Synopsis (à placer dans le préambule du document) : \usepackage[liste d'option séparée par des virgules]{graphics} ou \usepackage[liste d'option séparée par des virgules]{graphicx} Le paquetage graphicx a un format pour les arguments optionnels passés à \includegraphics qui est commode (c’est le format clef/valeur), ainsi c’est le meilleur des deux choix pour les nouveaux documents. Quand vous chargez les paquetages graphics ou graphicx avec \usepackage il y a deux sortes d’options disponibles. La première est que &latex; ne contient pas d’information concernant les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier pilote d’impression. Normalement vous ne devriez pas spécifier l’option de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous reposer sur les valeurs par défaut du système. Un avantage de procéder ainsi et que cela rend les documents portables entre systèmes. Pour être complet voici une liste des pilotes. Ceux qui sont actuellement pertinents sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi and oztex sont essentiellement des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qu’on ne devrait pas utiliser pour de nouveaux systèmes sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi et oztex sont essentiellement des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes sont : dvipdf, dvipdfm, dviwin, dvipsone, emtex, pctexps, pctexwin, pctexhp, pctex32, truetex, tcidvi, vtex (et dviwindo est un alias de dvipsone). Ces pilotes sont stockés dans des fichiers avec une extension .def, tels que pdftex.def. La seconde sorte d’options est décrite ci-après. demo Au lieu d’un fichier d’image, &latex; met un rectangle de 150 pt sur 100 pt (à moins qu’une autre taille soit spécifiée dans la commande \includegraphics). draft Aucun des fichiers graphiques n’est affiché, mais au lieu de cela le nom du fichier est imprimé au sein d’une boîte de la bonne taille. De sorte à ce que la taille soit déterminée, le fichier doit être présent. final (Option par défaut) L’emporte sur toute options draft précédente, de sorte que le document afficher le contenu des fichiers graphiques. hiderotate Ne montre pas le texte ayant subi une rotation. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi une rotation). hidescale Ne montre pas le texte rétréci/dilaté. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi un rétrécissement/une dilatation.) hiresbb Dans un fichier PS ou EPS la taille du graphique peut être spécifiée de deux façons. Les lignes %%BoundingBox décrivent la taille du graphique en utilisant des multiples entiers d’un point PostScript, c.-à-d. des multiples entiers d’ 1/72 de pouce. Une addition plus récente au langage PostScript autorise les multiples décimaux, tel que 1.23, dans les lignes %%HiResBoundingBox. Cette option fait que &latex; lit la taille à partir de %%HiResBoundingBox plutôt que de %%BoundingBox. Configuration du paquetage <literal>graphics</literal> graphics graphics, paquetage configuration du paquetage graphics EPS, fichiers JPEG, fichiers JPG, fichiers PDF, fichiers graphiques PNG, fichiers Ces commandes configurent la façon dont &latex; recherche le graphique dans le système le fichier. Le comportement du code de recherche dans le système de fichier dépend nécessairement de la plateforme. Dans ce document nous couvrons GNU/Linux, Macintosh, et Windows, étant donné que ces systèmes ont des configurations typiques. Pour les autres situations consultez la documentation dans grfguide.pdf, ou le source &latex;, ou la documentation de votre distribution &tex;. <literal>\graphicspath</literal> \graphicspath Synopsis : \graphicspath{liste des répertoires entre les accolades} Déclare une liste de répertoires dans lesquels rechercher des fichiers graphiques. Ceci permet d’écrire plus tard quelque chose du genre de \includegraphics{lion.png} au lieu de donner son chemin. &latex; recherche toujours en premier les fichiers graphiques dans le répertoire courant (et dans le répertoire de sortie, si spécifié ; voir output directory). La déclaration ci-dessous dit au système de regarder ensuite dans le sous-répertoire img, et ensuite ../img. \usepackage{graphicx} % ou graphics; à mettre dans le préambule ... \graphicspath{ {img/} {../img/} } La déclaration \graphicspath est optionnelle. Si vous ne l’incluez pas, alors le comportement par défaut de &latex; est de rechercher dans tous les endroits où il recherche d’habitude un fichier (il utilise la commande \input@path de &latex;). En particulier, dans ce cas l’un l’un des endroits où il regarde est le répertoire courant. Mettez chaque nom de répertoire entre accolades ; en particulier, ci-dessus on a écrit ‘{img}’. Faites ainsi même si il n’y a qu’un seul répertoire. Chaque nom de répertoire doit se terminer par une oblique vers l’avant /. Ceci est vrai même sur Windows, où la bonne pratique est d’utiliser des obliques vers l’avant pour tous les séparateurs de répertoire puisque cela rend le document portable vers d’autres plateformes. Si vous avez des espaces dans votre nom de répertoire alors utilisez des guillemets anglais, comme dans {"mes docs/"}. Enfreindre l’une de ces règles aura pour effet que &latex; rapportera une erreur Error: File `filename' not found. Pour faire simple, l’algorithme est que dans l’exemple qui suit, après avoir regardé dans le répertoire courant, \graphicspath{ {img/} {../img/} } ... \usepackage{lion.png} pour chacun des répertoires listés, &latex; le concatène avec le nom du fichier et recherche le fichier ainsi nommé, eh cherchant img/lion.png et puis ../img/lion.png. Cet algorithme signifie que la commande \graphicspath ne recherche pas récursivement dans les sous-répertoires : si vous faites \graphicspath{{a/}} et que le graphique est dans a/b/lion.png alors &latex; ne le trouvera pas. Cela signifie aussi que vous pouvez utiliser des chemins absolus tels que \graphicspath{{/home/jim/logos/}} ou \graphicspath{{C:/Users/Albert/Pictures/}}. Toutefois, faire cela rend votre document non portable. (Vous pourriez préserver la portabilité en ajustant vos le paramètre TEXINPUTS du fichier de configuration des réglages système &tex; ; voir la documentation de votre système). Vous pouvez utiliser \graphicspath n’importe où dans le document. Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois. Sa valeur peut être affichée avec \makeatletter\typeout{\Ginput@path}\makeatother. Les répertoires sont à donner relativement au fichier de base. Pour faire clair, supposez que vous travaillez sur un document basé sur livre/livre.tex et qu’il contienne \include{chapitres/chap1}. Si dans chap1.tex vous mettez \graphicspath{{graphiques/}} alors &latex; ne cherchera pas les graphiques dans livre/chapitres/graphiques, mais dans livre/graphiques. <literal>\DeclareGraphicsExtensions</literal> \DeclareGraphicsExtensions Synopsis : \DeclareGraphicsExtensions{liste séparée par des virgules d'extensions de fichier} Déclare les extensions de nom de fichier à essayer. Ceci vous permet de spécifier l’ordre dans lequel les formats graphiques sont choisis quant les fichiers graphiques sont inclus en donnant le nom de fichier sans l’extension, comme dans \includegraphics{courbe_de_fonction}. Dans l’exemple qui suit, &latex; trouve les fichiers au format PNG avant les fichiers PDF. \DeclareGraphicsExtensions{.png,PNG,.pdf,.PDF} ... \includegraphics{lion} % trouve lion.png avant lion.pdf Du fait que le nom lion ne contient pas de point, &latex; utilise la liste d’extension. Pour chacun des répertoires dans la liste de chemins graphiques (voir \graphicspath), &latex; essaie les extensions dans l’ordre donné. S’il ne trouve aucun fichier correspondant après avoir essayé tous les répertoires et toutes les extensions, alors il renvoie une erreur ‘! LaTeX Error: File `lion' not found’. Notez que vous devez inclure le point au début de chaque extension. Du fait que les noms de fichiers sous GNU/Linux et Macintosh sont sensibles à la casse, la liste des extensions de fichier est sensible à la casse sur ces plateformes. La plateforme Windows n’est pas sensible à la casse. Vous n’êtes pas tenu d’inclure \DeclareGraphicsExtensions dans votre document ; le pilote d’impression a une valeur par défaut raisonnable. Par exemple, la version la plus récente de pdftex.def a cette liste d’extensions. .pdf,.png,.jpg,.mps,.jpeg,.jbig2,.jb2,.PDF,.PNG,.JPG,.JPEG,.JBIG2,.JB2 paquetage grfext grfext, paquetage Pour modifier cet ordre, utilisez le paquetage grfext. Vous pouvez utiliser cette commande n’importe où dans le document. Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois. On peut afficher la valeur courante avec \makeatletter\typeout{\Gin@extensions}\makeatother. <literal>\DeclareGraphicsRule</literal> \DeclareGraphicsRule Synopsis : \DeclareGraphicsRule{extension}{type}{extension taille-fic}{commande} Déclare comment gérer les fichiers graphiques dont le nom se termine en extension. L’exemple suivant déclare que tous les fichiers dont le nom est de la forme nomfichier-sans-point.mps doivent être traités comme une sortie de MetaPost, ce qui signifie que le pilote d’impression utilisera son code de gestion MetaPost pour traiter le fichier en entrée. \DeclareGraphicsRule{.mps}{mps}{.mps}{} La déclaration suivante \DeclareGraphicsRule{*}{mps}{*}{} dit à &latex; qu’il doit traiter comme une sortie MetaPost tout fichier avec extension non couverte par une autre règle, ainsi il couvre nomfichier.1, nomfichier.2, etc. Ici on décrit les quatre arguments. extension L’extension de nom de fichier à laquelle la règle considérée s’applique. L’extension commence au premier point dans le nom de fichier, en incluant le point. Utiliser l’astérisque, *, pour désigner la comportement par défaut pour toutes les extensions non déclarées. type Le type du fichier considéré. Ce type est une chaîne de caractères qui doit être définie dans le pilote d’impression. Par exemple, les fichiers avec les extensions .ps, .eps, ou .ps.gz peuvent tous être classifiés sous le type eps. Tous les fichiers de même type sont traités en entrée avec la même commande interne par le pilote d’impression. Par exemple, les types de fichiers reconnus par pdftex sont : jpg, jbig2, mps, pdf, png, tif. extension taille-fic L’extension du fichier à lire pour déterminer la taille du graphique, si un tel fichier existe. Elle peut être la même que extension mais aussi être différente. Considérons par exemple un graphique PostScript. Pour le rendre plus petit, il peut être compressé en un fichier .ps.gz. Les fichiers compressé ne sont pas lu simplement par &latex; aussi vous pouvez mettre l’information de boîte englobante dans une fichier séparé. Si extension taille-fic est vide, alors vous devez spécifier l’information de taille dans les arguments de \includegraphics. Si le fichier pilote a une procédure pour lire les tailles de fichier pour type alors elle est utilisée, sinon il utilise la procédure pour lire les fichiers .eps. (Ainsi vous pourriez spécifier la taille d’un fichier .bmp dans un fichier avec une ligne %%BoundingBox de style PostScript si aucun autre format n’est disponible). commande Une commande à appliquer au fichier. La plupart du temps on laisse cet argument vide. Cette commande doit commencer avec un caractère accent grave. Ainsi, \DeclareGraphicsRule{.eps.gz}{eps}{.eps.bb}{`gunzip -c #1} spécifie que tout fichier ayant une extension .eps.gz doit être traité comme un fichier eps, avec l’information de boîte englobante stockée dans le fichier ayant l’extension .eps.bb, et que la commande gunzip -c sera exécuté sur votre plateforme pour décompresser le fichier. Une telle commande est spécifique à votre plateforme. De plus, votre système &tex; doit autoriser l’exécution de commandes externes ; par mesure de sécurité les systèmes modernes restreignent l’exécution de commandes à moins que vous l’autorisiez explicitement. Se référer à la documentation de votre distribution &tex;. Commandes du paquetage <literal>graphics</literal> graphics, commandes du paquetage commandes, paquetage graphics Voici les commandes disponibles dans les paquetages graphics et graphicx. <literal>\includegraphics</literal> graphiques graphics, paquetage inclure des graphiques importer des graphiques EPS, fichiers JPEG, fichiers JPG, fichiers PDF, fichiers graphiques PNG, fichiers \includegraphics Synopsis pour le paquetage graphics : \includegraphics{nomfichier} \includegraphics[urx,ury]{nomfichier} \includegraphics[llx,lly][urx,ury]{nomfichier} \includegraphics*{nomfichier} \includegraphics*[urx,ury]{nomfichier} \includegraphics*[llx,lly][urx,ury]{nomfichier} Synopsis pour le paquetage graphicx : \includegraphics{nomfichier} \includegraphics[liste-à-clefs-valeurs]{nomfichier} \includegraphics*{nomfichier} \includegraphics*[liste-à-clefs-valeurs]{nomfichier} Inclut un fichier graphique. La forme étoilée \includegraphics* rogne le graphique à la taille spécifiée, alors que pour la forme non-étoilée toute partie du graphique en dehors de la boîte de la taille spécifiée se superpose à ce qui l’entoure. Dans cet exemple \usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{trace.pdf} \end{center} on incorpore dans le document le graphique dans plot.pdf, centré et à sa taille nominale. Vous pouvez aussi donner un chemin au fichier, comme dans \includegraphics{graphiques/trace.pdf}. Pour spécifier une liste de répertoire ou rechercher le fichier, voir \graphicspath. Si votre nom de fichier comprend des espaces, alors placer le entre guillemets anglais. Par exemple comme dans \includegraphics{"image complementaire.jpg"}. La commande \includegraphics{nomfichier} décide du type de graphique en segmentant nomfichier sur le premier point (‘.’). Vous pouvez utiliser nomfichier sans extension de nom de fichier, comme dans \includegraphics{turing} et &latex; essaie une séquence d’extension telle que .png et .pdf jusqu’à ce qu’il trouve un fichier avec cette extension (voir \DeclareGraphicsExtensions). Si votre fichier comprend des points avant l’extension alors vous pouvez les cacher avec des accolades, comme dans \includegraphics{{plot.2018.03.12.a}.pdf}. Ou, si vous utilisez le paquetage graphicx alors vous pouvez utiliser les options type et ext ; voir plus bas. Ces problèmes de noms de fichiers, et d’autres sont aussi traités par le paquetage grffile. L’exemple ci-après place un graphique dans un environnement figure de sorte que &latex; puisse le déplacer sur la page suivante si le faire rentrer dans la page courante rend mal (voir figure). \begin{figure} \centering \includegraphics[width=3cm]{rayonxpoumon.jpg} \caption{Ça saute aux yeux : vous ne devriez arrêter de fumer} \label{fig:rayon-x} \end{figure} L’exemple suivant place un graphique non flottant, de sorte à garantir qu’il apparaisse à ce point-ci du document même si cela oblige &latex; à dilater le texte ou à recourir à des zones blanches sur la page. Le graphique est centré est a une légende. \usepackage{caption} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{sans/images.png} \captionof{figure}{L'esprit de la nuit} \label{sans:images} % optionnel \end{center} L’exemple suivant place une boîte avec un graphique le long d’une autre boîte contenant du texte, les deux boîtes étant verticalement centrées : \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.4\textwidth]{trace}} \hspace{1em} \vcenteredhbox{\begin{minipage}{0.4\textwidth} \begin{displaymath} f(x)=x\cdot \sin (1/x) \end{displaymath} \end{minipage}} \end{center} Si vous utilisez le paquetage graphics alors les seules options disponibles concernent la taille du graphique (mais voir \rotatebox et \scalebox). Quand un argument optionnel est présent alors c’est [urx,ury] et il donne les coordonnées du coin en haut à droite de l’image, comme une paire de dimensions &tex; (voir Units of length). Si les unités sont omises, alors par défaut l’unité considérée est le bp. Dans ce cas, le coin en bas à gauche de l’image est supposé être à (0,0). Si deux arguments optionnels sont présents alors le premier est [llx,lly], et il spécifie les coordonnées du coin en bas à gauche de l’image. Ainsi, \includegraphics[1in,0.618in]{...} demande que le graphique soit placé de sorte a avoir 1 pouce de largeur et 0,618 pouces de hauteur et donc son origine est à (0,0). Le paquetage graphicx vous offre beaucoup plus d’options. Spécifiez les sous la forme de paires clef-valeur, comme ci-après : \begin{center} \includegraphics[width=3cm,angle=90]{lion} \hspace{2em} \includegraphics[angle=90,width=3cm]{lion} \end{center} Les options sont lues de gauche à droite. Ainsi le premier graphique ci-dessus est dilaté à une largeur de 3cm, et ensuite subit une rotation de 90degrés, alors que le second subit la rotation en premier et ensuite est dilaté à 3cm de largeur. Ainsi, à moins que le graphique soit parfaitement carré, à la fin les deux n’ont pas les mêmes largeurs et hauteurs. Il y a beaucoup d’options. Les principales sont listées en premier. boîte englobante englobante, boîte Notez qu’un graphique est placé par &latex; dans une boîte, qu’on désigne traditionnellement comme sa boîte englobante (distincte de la BoundingBox PostScript décrite plus bas). La zone sur laquelle le graphique s’imprime peut aller au delà de cette boîte, ou s’inscrire dans cette boîte, mais quand &latex; fabrique une page il assemble des boîtes, et celle-ci est la boîte allouée pour le graphique. width Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette largeur. Un exemple est \includegraphics[width=2.5cm]{trace}. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de &tex; (voir Units of length) et également il est commode d’utiliser \linewidth, ou, dans un document recto-verso, \columnwidth (voir Page layout parameters). Un exemple est qu’en utilisant le paquetage calc vous pouvez rendre le graphique 1cm plus étroit que la largeur du texte avec \includegraphics[width=\linewidth-1.0cm]{hefferon.jpg}. height Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante est de cette hauteur. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de &tex; (voir Units of length), et également il est commode d’utiliser \pageheight et \textheight (voir Page layout parameters). Par exemple, la commande \includegraphics[height=0.25\textheight]{godel} rend le graphique d’une hauteur d’un quart de celle de la zone de texte. totalheight Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette hauteur plus profondeur. Ceci diffère de la hauteur si le graphique a subi une rotation. Par exemple, s’il a subi une rotation de -90 degrés alors il a une hauteur nulle mais une grande profondeur. keepaspectratio Si réglé à true, ou juste spécifié comme ci-dessous \includegraphics[...,keepaspectratio,...]{...} et que vous donnez en option à la fois width et height (ou totalheight), alors &latex; rendra le graphique aussi grand que possible sans le déformer. C’est à dire que &latex; assure que le graphique n’est ni plus large que width ni plus haut que height (ou totalheight). scale Facteur par lequel dilater/contracter le graphique. On peut rendre graphique à deux fois sa taille nominale avec \includegraphics[scale=2.0]{...}. Ce nombre peut prendre n’importe quelle valeur ; un nombre entre 0 et 1 contracte le graphique et un nombre négatif lui applique une réflexion. angle Applique une rotation au graphique. L’angle est exprimé en degrés et dans le sens antihoraire. La rotation est effectuée autour de l’origine donnée par l’option origin ; s’y référer. Pour une description complète de la composition de matière ayant subi une rotation, voir \rotatebox. origin Le point du graphique autour duquel la rotation s’effectue. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères parmi : l pour gauche (left), r pour droite (right), b pour bas, c pour centré, t pour haut (top), et B pour ligne de base. Ainsi, saisir la commande \includegraphics[angle=180,origin=c]{moon} a pour effet de mettre la figure tête en bas en tournant autour du centre de l’image, alors que la commande \includegraphics[angle=180,origin=lB]{LeBateau} fait la rotation autour du point gauche de la ligne de base. (Le caractère c désigne le centre horizontal dans bc ou tc, mais le centre vertical dans lc rc). Le réglage par défaut est lB. Pour faire une rotation autour d’un point arbitraire, voir \rotatebox. Voici maintenant des options moins usuelles. viewport Désigne une sous-région du graphique à afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces et exprimés comme des dimensions &tex;, comme dans \includegraphics[.., viewport=0in 0in 1in 0.618in]{...}. Quand l’unité est omise, les dimensions sont par défaut en big points, bp. Elle sont prises relativement à l’origine spécifiée par la boîte englobante. Voir aussi l’option trim. trim Désigne les parties du graphique à ne pas afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces, et exprimés comme des dimensions &tex; dimensions, comme dans \includegraphics[.., trim= 0in 0.1in 0.2in 0.3in, ...]{...}. Ceci donne la quantité du graphique à ne pas afficher, c.-à-d. que &latex; rogne l’image de 0 pouce sur la gauche left, 0.1 pouce sur la bas, 0.2 pouce sur la droite, et 0.3 pouce sur le haut. Voir aussi l’option viewport. clip Si réglé à true, ou juste spécifié comme ci-dessous \includegraphics[...,clip,...]{...} alors le graphique est rogné à sa boîte englobante. Ceci revient au même que d’utiliser la forme étoilée de la commande, \includegraphics*[...]{...}. page Donne le numéro de page pour un fichier PDF multi-page. La valeur par défaut est page=1. pagebox Spécifie quelle boîte englobante utiliser pour les fichiers PDF parmi les suivantes mediabox, cropbox, bleedbox, trimbox, ou artbox. Les fichiers PDF n’ont pas la BoundingBox que les fichiers PostScript ont, mais peuvent spécifier jusqu’à quatre rectangles prédéfinis. La boîte mediabox donne les frontières du médium physique. La boîte cropbox est la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé quand il est affiché. La boite bleedbox la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé en production. La boîte trimbox est correspond aux dimensions désirées de la page finie. La boîte artbox est de l’étendue du contenu de la page ayant du sens. Le pilote règle la taille de l’image en se basant sur la cropbox si elle est présente, sinon il n’utilise pas les autres, avec un ordre de préférence propre au pilote. La boîte mediabox est toujours présente. interpolate Active ou désactive l’interpolation des images matricielles par la visionneuse. On peut régler l’option avec interpolate=true ou juste comme ci-dessous : \includegraphics[...,interpolate,...]{...} quiet N’écrit pas d’information dans le journal. On peut régler l’option avec quiet=true ou juste en la spécifiant avec \includegraphics[...,quiet,...]{...}, draft Lorsqu’on règle l’option avec draft=true ou juste ainsi \includegraphics[...,draft,...]{...} alors le graphique n’apparaît pas dans le document, ce qui permet éventuellement d’économiser l’imprimante couleur. À la place &latex; place une boîte vide de la bonne taille avec le nom du fichier imprimé dedans. Les options suivantes traitent de la boîte englobante pour les fichiers graphique de type PostScript Encapsulé, leur taille est spécifié avec une ligne %%BoundingBox qui apparaît dans le fichier. Elle a quatre valeurs donnant la coordonnée x inférieure, la coordonnée y inférieure, la coordonnée x supérieure, et la coordonnée y supérieure. L’unité est le point PostScript, équivalent au big point de &tex;, à savoir 1/72 de pouce. Par exemple, si un fichier .eps a la ligne %%BoundingBox 10 20 40 80 alors sa taille naturelle est 30/72 de pouce de large pour 60/72 de pouce de haut. bb Spécifie la boîte englobante de la région affichée. L’argument est constitué de quatre dimensions séparées par des espaces, comme dans \includegraphics[.., bb= 0in 0in 1in 0.618in]{...}. D’ordinaire \includegraphics lit les ces nombre BoundingBox dans le fichier EPS automatiquement, de sorte que cette option n’est utile que si la définition de la boîte englobante est absente du fichier ou si vous désirez la changer. bbllx, bblly, bburx, bbury Règle la boîte englobante. Ces quatre options là sont obsolètes, mais existent encore pour maintenir la rétrocompatibilité avec des paquetages anciens. natwidth, natheight Une alternative à bb. Régler \includegraphics[...,natwidth=1in,natheight=0.618in,...]{...} revient au même que régler bb=0 0 1in 0.618in. hiresbb Si réglé à true, ou juste spécifié comme dans \includegraphics[...,hiresbb,...]{...} alors &latex; recherche la ligne %%HiResBoundingBox plutôt que la ligne %%BoundingBox. (La ligne BoundingBox n’utilise que des nombres entiers naturels alors que la ligne HiResBoundingBox utilise des décimaux ; les deux utilisent une unité équivalente au big point de &tex;, 1/72 de pouce). Pour l’emporter sur un réglage précédent à true, on peut la régler à false. Les options suivantes permettent à l’utilisateur de l’emporter sur la méthode par laquelle &latex; choisit le type d’un graphique en fonction de son extension de nom de fichier. Par exemple avec \includegraphics[type=png,ext=.xxx,read=.xxx]{lion} le fichier lion.xxx est lu comme s’il s’agissait de lion.png. Pour plus ample information, voir \DeclareGraphicsRule. type Spécifie le type de graphique. ext Spécifie l’extension du graphique. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option type. read Spécifie l’extension du fichier lu. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option type. command Spécifie une commande à appliquer à ce fichier. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option type. Voir Command line options, pour une discussion sur l’activation de la fonctionnalité \write18 pour exécuter des commandes externes. <literal>\rotatebox</literal> rotation rotation, appliquer à un graphique rotation, appliquer à du texte \rotatebox Synopsis si vous utilisez le paquetage graphics : \rotatebox{angle}{matière} Synopsis si vous utilisez le paquetage graphicx : \rotatebox{angle}{matière} \rotatebox[liste-à-clefs-valeurs]{angle}{matière} Place matière dans une boîte et lui applique une rotation de angle degrés dans le sens antihoraire. L’exemple suivant applique une rotation de quarante-cinq degrés aux en-têtes de colonnes. \begin{tabular}{ll} \rotatebox{45}{Caractère} &\rotatebox{45}{alphabet marin} \\ A &ALPHA \\ B &BRAVO \end{tabular} Le matière peut être quoi que ce soit qui aille dans une boîte, y compris un graphique. \rotatebox[origin=c]{45}{\includegraphics[width=2.5cm]{lion}} Pour placer la matière auquel on désire appliquer une rotation, la première étape est que &latex; met matière dans une boîte, avec un point de référence sur la ligne de base à gauche. La deuxième étape est la rotation, par défaut autour du point de référence. La troisième étape est que &latex; calcule une boîte englobante de matière après rotation. Quatrièmement, &latex; déplace cette boîte horizontalement de sorte que son bord de gauche coïncide avec le bord de gauche de la boîte de la première étape (il n’est pas nécessaire qu’elles coïncident verticalement). Cette nouvelle boîte englobante, dans sa nouvelle position, est celle que &latex; utilisera au moment de composer cette matière. Si vous utilisez le paquetage graphics alors la rotation est autour du point de référence de la boîte. Si vous utilisez le paquetage graphicx alors voici les options qu’on peut mettre dans liste-à-clefs-valeurs, mais notez qu’on peut obtenir le même effet sans ce paquetage, excepté pour les options x et y. origin Le point de la boîte du matière autour duquel la rotation se produit. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères pris parmi : l pour gauche (left), r droite (right), b pour bas, c pour centre, t pour haut (top), et B pour ligne de base (baseline). Ainsi, la première ligne ci-dessous : \rotatebox[origin=c]{180}{LaLune} \rotatebox[origin=lB]{180}{LeBateau} retourne l’image haut en bas autour de son centre, alors que la seconde la retourne autour de l’extrémité gauche de sa ligne de base. (Le caractère c donne le centre horizontal dans bc ou tc mais donne le centre vertical dans lc ou rc, et donne les deux dans c). Le réglage par défaut est lB. x, y Spécifiez un point de rotation arbitraire avec \rotatebox[x=dimension &tex;,y=dimension &tex;]{...} (voir Units of length). Ces paramètres donnent le décalage relatif au point de référence de la boîte. units Cette clef vous permet d’utiliser une autre unité que celle par défaut, à savoir les degrés antihoraires. Régler units=-360 change la direction en degrés horaires, et régler units=6.283185 change l’unité en radians antihoraires. <literal>\scalebox</literal> graphiques, dilatation & contraction graphiques, changer d’échelle dilater contracter changer la taille texte, dilater texte, contracter texte, changer la taille \scalebox \reflectbox Synopsis : \scalebox{facteur horizontal}{matière} \scalebox{facteur horizontal}[facteur vertical]{matière} \reflectbox{matière} Applique une homothétie au matière. Dans l’exemple suivant on divise la taille par deux, à la fois horizontalement et verticalement, du premier texte, et on double la taille du second : \scalebox{0.5}{BOIS MOI} et \scalebox{2.0}{Mange Moi} Si vous ne précisez pas le facteur vertical optionnel, alors par défaut il prend la même valeur que le facteur horizontal. Vous pouvez utiliser cette commande pour changer la taille d’un graphique, comme dans : \scalebox{0.5}{\includegraphics{lion}} Si vous utilisez le paquetage graphicx alors vous pouvez accomplir la même chose avec les arguments optionnels d’\includegraphics (voir \includegraphics). La commande \reflectbox abrège \scalebox{-1}[1]{matière}. Ainsi, orizabus \reflectbox{orizabus} affiche le mot ‘orizabus’ immédiatement suivi de son image par réflexion selon un axe vertical. <literal>\resizebox</literal> graphiques, dilater graphiques, contracter graphiques, homothétie graphics, changer la taille dilater contracter homothétie changer la taille texte, dilater texte, contracter texte, homothétie sur du texte, changer la taille \resizebox Synopsis : \resizebox{longueur horizontale}{longueur verticale}{matière} \resizebox*{longueur horizontale}{longueur verticale}{matière} Étant donnée une taille, telle que 3cm, transforme le matière pour qu’il prenne cette taille. Si soit longueur horizontale soit longueur verticale est un point d’exclamation ! alors l’autre argument est utilisé pour déterminer un facteur d’échelle appliqué aux deux directions. Dans l’exemple suivant on rend le graphique 1,3cm de large et on le dilate/contracte verticalement selon le même facteur pour ne pas changer ses proportions. \resizebox{1.3cm}{!}{\includegraphics{lion}} La forme non étoilée \resizebox considère longueur verticale comme la hauteur de la boîte alors que la forme étoilée \resizebox* la considère comme la somme hauteur + profondeur. Par exemple, rendez le texte d’une hauteur+profondeur de 6mm avec \resizebox*{!}{6mm}{\parbox{9cm}{Cette boîte a à la fois de la hauteur et de la profondeur.}}. Vous pouvez utiliser \depth, \height, \totalheight, et \width pour vous référer aux dimensions originales de la boîte. Ainsi, rendez le texte d’une largeur de 5cm tout en lui conservant sa hauteur originale avec \resizebox{5cm}{\height}{Cinq centimètres}. Insertions spéciales &latex; fournit des commandes pour insérer les caractères qui ont une signification spéciale mais ne correspondent à aucun caractère simple que vous pouvez taper. Caractères réservés caractères réservés réservés, caractères caractères spéciaux spéciaux, caractères &latex; réserve les caractères suivant à un usage spécial (par exemple, le signe pourcent % sert aux commentaires) c’est pourquoi on les appelle caractères réservés ou caractères spéciaux. Ils sont chacun l’objet d’une discussion ailleurs dans ce manuel. # $ % & { } _ ~ ^ \ \# \$ \% \& \_ \{ \} Si vous voulez qu’un caractère réservé soit imprimé comme lui-même, dans la même police que le corps du texte, alors pour tous les caractères hormis les trois derniers de cette liste il suffit de les faire précéder d’une controblique \. Ainsi saisir \$1.23 produit $1.23 en sortie. \~ \^ \textbackslash Quant aux trois derniers caractères, pour faire un tilde dans la police du corps du texte utilisez \~{} (sans les accolades cela mettrait un accent tilde sur le caractère suivant). De même pour faire un accent circonflexe dans la police du corps du texte utilisez \^{}. Pour faire une controblique dans dans la police du corps de texte, saisissez \textbackslash{}. Pour produire les caractères réservés dans la police tapuscrite utilisez \verb!! comme ci-dessous (la double controblique \\ n’est là que pour aller à la ligne en sortie) : \begin{center} \# \$ \% \& \{ \} \_ \~{} \^{} \textbackslash \\ \verb!# $ % & { } _ ~ ^ \! \end{center} Capitales et bas de casse Capitales Bas de casse Casse de caractères Changer la casse de caractères Synopsis : \uppercase{texte} \lowercase{texte} \MakeUppercase{texte} \MakeLowercase{texte} Change la casse des caractères. Les commandes primitives de &tex; \uppercase et \lowercase ne fonctionnent que pour les 26 lettres sans diacritiques a-z et A-Z. Les commandes &latex; \MakeUppercase et \MakeLowercase changent aussi les caractères accessibles par des commandes telles que \ae ou \aa. Ces commandes \MakeUppercase et \MakeLowercase sont robustes, mais elles ont des arguments mouvants (voir \protect). Ces commandes ne changent pas la casse des lettres utilisées dans le nom d’une commande au sein de texte. Mais par contre elles changent la casse de tout autre lettre latine au sein de l’argument texte. Ainsi, \MakeUppercase{Soit $y=f(x)$} produit ‘SOIT Y=F(X)’. Un autre exemple est que le nom de tout environnement est changé, de sorte que \MakeUppercase{\begin{tabular} ... \end{tabular}} produit une erreur puisque la première moitié est changée en \begin{TABULAR}. &latex; utilise la même table pour changer la casse tout au long du document. La table utilisée est conçue pour le codage T1 ; ceci fonctionne bien avec les polices standardes de &tex; pour tous les alphabets latins, mais cause des problèmes avec d’autres alphabets. Pour changer la casse du texte qui résulte d’une macro au sein de texte il est nécessaire de faire un développement. Dans l’exemple qui suit la macro \Nomecole produit ‘UNIVERSITÉ DE MATHÉMATIQUES’. \newcommand{\nomecole}{Universit\'e de math\'ematiques} \newcommand{\Nomecole}{\expandafter\MakeUppercase\expandafter{\nomecole}} paquetage textcase textcase, paquetage Le paquetage textcase comble certaines des lacunes des commandes standardes \MakeUppercase et \MakeLowerCase de &latex;. paquetage mfirstuc mfirstuc, paquetage Pour mettre en capitale seulement la première lettre d’un mot, on peut utiliser le paquetage mfirstuc. paquetage expl3 expl3, paquetage Wright, Joseph Gérer toutes les règles concernant la casse spécifiée par Unicode, par ex. pour les scripts non latins, est une tâche bien plus conséquente que ce qui avait été considéré dans les &tex; et &latex; d’origine. Cela a été implémenté dans le paquetage expl3 à compter de 2020. L’article « Case changing: From &tex; primitives to the Unicode algorithm », (Joseph Wright, TUGboat 41:1, https://tug.org/TUGboat/tb41-1/tb127wright-case.pdf), donne un bon aperçu du sujet, passé et présent. Symboles appelés par leur position dans une police \symbol accéder à un caractère quelconque d’une police symboles d’une police, par leur numéro police, symboles par leur numéro Vous pouvez accéder à n’importe quel caractère de la police courante en utilisant son numéro avec la commande \symbol. Par exemple, le caractère espace visible utilisé dans la commande \verb* a le code décimal 32 dans la police standarde tapuscrite Computer Modern, ainsi on peut le taper avec \symbol{32}. Vous pouvez également spécifier le numéro en octal (base 8) en utilisant un préfixe ', ou en hexadécimal (base 16) avec un préfixe ", ainsi l’espace visible de code 32 en décimal pourrait tout aussi bien être écrit comme \symbol{'40} ou \symbol{"20}. Symboles en texte texte, symboles symboles texte paquetage textcomp textcomp, paquetage TS1, codage &latex; fournit des commandes pour générer divers symboles qui ne sont pas des lettres dans le cours du texte. Certaines d’entre elles, en particulier les plus obscures, ne sont pas disponibles en OT1. Depuis la parution de février 2020 de &latex; tous ces symboles sont disponibles par défaut ; avant cela, il était nécessaire d’utiliser le paquetage textcomp pour certains d’entre eux (techniquement, ce qui sont dans le codage de police TS1). \copyright\copyright \textcopyright\textcopyright droit d’auteur, symbole symbole droit d’auteur Le symbole « droit d’auteur », ©. \dag\dag obèle, dans le texte Le symbole obèle (dans le texte). \ddag\ddag double obèle, dans le texte Le symbole double obèle (dans le texte). \LaTeX\LaTeX &latex;, logo logo &latex; Le logo &latex;. \LaTeXe\LaTeXe &latex;2e logo logo &latex;2e Le logo &latex;2e. \guillemotleft («)\guillemotleft («) \guillemotright (»)\guillemotright (») \guilsinglleft (‹)\guilsinglleft (‹) \guilsinglright (›)\guilsinglright (›) guillemets double guillemets simple chevron gauche, guillemets chevron droit, guillemets chevron double, guillemets chevron simple, guillemets guillemets français français, guillemets Guillemets à chevron double et simple, utilisés communément en français : «, », ‹, ›. \ldots\ldots \dots\dots \textellipsis\textellipsis points de suspension suspension, points de Des points de suspension (trois points sur la ligne de base) : ‘…’. \ldots et \dots peuvent également être utilisés en mode mathématique. \lq\lq gauche, guillemet-apostrophe simple de ouvrant, , guillemet-apostrophe simple guillemet-apostrophe simple de gauche (ouvrant) : ‘. \P\P \textparagraph\textparagraph paragraphe, symbole Pied-de-mouche Signe paragraphe : ¶ (pied-de-mouche). \pounds\pounds \textsterling\textsterling livre, symbole sterling, symbole Livre sterling anglais : £. \quotedblbase („)\quotedblbase („) \quotesinglbase (‚)\quotesinglbase (‚) guillemet-virgule inférieur double guillemet-virgule inférieur simple inférieur, guillemet-virgule simple inférieur, guillemet-virgule double guillemet-virgule inférieur, simple et double Guillemet-virgule inférieur double et simple : „ et ‚. \rq\rq droite, guillemet-apostrophe simple fermant, guillemet-apostrophe simple droite, guillemet anglais simple fermant, guillemet anglais simple Guillemet-apostrophe simple de droite (fermant) : ’. \S\S \itemx \textsection section, symbole Signe section : §. \TeX\TeX logo &tex; &tex;, logo Le logo &tex;. \textasciicircum\textasciicircum circonflexe ASCII, dans le texte ASCII, circonflexe dans le texte circonflexe ASCII : ^. \textasciitilde\textasciitilde tilde ASCII, dans le texte ASCII, tilde dans le texte tilde ASCII : ~. \textasteriskcentered\textasteriskcentered astérisque centré, dans le texte centré, astérisque, dans le texte Astérisque centré : *. \textbackslash\textbackslash controblique, dans le texte Controblique : \. \textbar\textbar verticale, barre dans le texte barre verticale, dans le texte Barre verticale : |. \textbardbl\textbardbl barre verticale double, dans le texte barre, double verticale, dans le texte double, barre verticale, dans le texte Barre verticale double. \textbigcircle\textbigcircle Grand rond, symbole, dans le texte rond, grand symbole, dans le texte Symbole grand rond. \textbraceleft\textbraceleft accolade gauche, dans le texte gauche, accolade, dans le texte Accolade gauche : {. \textbraceright\textbraceright accolade droite, dans le texte droite, accolade, dans le texte Accolade droite : }. \textbullet\textbullet puce, dans le texte Puce : •. \textcircled{lettre}\textcircled{lettre} encerclée, lettre, dans le texte lettre dans un cercle, comme dans ®. \textcompwordmark\textcompwordmark \textcapitalcompwordmark\textcapitalcompwordmark \textascendercompwordmark\textascendercompwordmark Marque de mot composé (invisible). La forme \textcapital... à la hauteur de capitale de la fonte, alors que la forme \textascender... a la hauteur de hampe. \textdagger\textdagger obèle, dans le texte Obèle : \dag. \textdaggerdbl\textdaggerdbl obèle double, dans le texte double, obèle, dans le texte Double-obèle : \ddag. \textdollar (ou \$)\textdollar (ou \$) dollar, signe monnaie, dollar Signe Dollar : $. \textemdash (ou ---)\textemdash (ou ---) cadratin Cadratin : —. Utilisé pour la ponctuation, d’ordinaire similaire à une virgules ou des parenthèses comme dans « Les éliminatoires --- si vous assez de chance pour y arriver --- c'est comme si ça se passait d'un trait. » \textendash (ou --)\textendash (ou --) cadratin, demi demi-cadratin Demi cadratin : –. Utilisé pour les plages en anglais comme dans « see pages 12--14 ». \texteuro\texteuro euro, symbole monnaie, euro Le symbole monétaire Euro : €. paquetage eurosym eurosym, paquetage Pour un dessin alternatif du glyphe, essayez le paquetage eurosym ; de plus, la plupart des polices de nos jour sont fournies avec leur propre symbole Euro (Unicode U+20AC). \textexclamdown (ou !`)\textexclamdown (ou !`) point d’exclamation culbuté Point d’exclamation culbuté : ¡. \textfiguredash\textfiguredash caractère tiret numérique Tiret utilisé entre les nombres, Unicode U+2012. Défini dans la parution juin-2021 de &latex;. Quand utilisé avec pdf&tex;, approximé par un demi-cadratin ; avec un moteur Unicode, soit le glyphe est composé s’il est disponible dans la fonte courante, ou sinon l’avertissement habituel « Missing character » est inscrit au journal de compilation. \textgreater\textgreater supérieur à, symbole dans le texte Supérieur à : >. \texthorizontalbar\texthorizontalbar barre horizontale, caractère Caractère barre horizontale, Unicode U+2015. Défini dans la parution juin-2021 de &latex;. Comportement similaire à \textfiguredash ci-dessus ; l’approximation de pdf&tex; est un cadratin. \textless\textless inférieur à, symbole dans le texte Inférieur à : <. \textleftarrow\textleftarrow flèche gauche, left, dans le texte gauche, flèche, dans le texte Flèche gauche. \textnonbreakinghyphen\textnonbreakinghyphen trait d’union insécable, caractère insécable, caractère trait d’union Caractère trait d’union insécable, Unicode U+2011. Défini dans la parution juin-2021 de &latex;. Comportement similaire à \textfiguredash ci-dessus ; l’approximation de pdf&tex; est un trait d’union ASCII ordinaire (avec saut de ligne non-autorisé juste après). \textordfeminine\textordfeminine \textordmasculine\textordmasculine féminin, symbole ordinal masculin, symbole ordinal Ordinaux, féminin et masculin Ordinaux espagnols, féminin et masculin Symboles ordinaux féminin et masculin : ª, º. \textperiodcentered\textperiodcentered point centré, dans le texte centré, point, dans le texte Point centré : ·. \textquestiondown (ou ?`)\textquestiondown (ou ?`) point d’interrogation culbuté Point d’interrogation culbuté : ¿. \textquotedblleft (ou ``)\textquotedblleft (ou ``) guillemet-apostrophe double culbuté double, guillemet-apostrophe culbuté Guillemet-apostrophe double culbuté : “. \textquotedblright (ou '')\textquotedblright (ou '') guillemet-apostrophe de droite double double, guillemet-apostrophe de droite Guillemet-apostrophe de droite double : ”. \textquoteleft (ou `)\textquoteleft (ou `) guillemet-apostrophe simple culbuté simple, guillemet-apostrophe culbuté Guillemet-apostrophe simple culbuté : ‘. \textquoteright (ou ')\textquoteright (ou ') guillemet-apostrophe simple simple, guillemet-apostrophe Guillemet-apostrophe simple : ’. \textquotesingle\textquotesingle guillemet-apostrophe simple droit simple droit, guillemet-apostrophe droit, guillemet-apostrophe simple Guillemet-apostrophe simple droit. (Du codage TS1.) \textquotestraightbase\textquotestraightbase \textquotestraightdblbase\textquotestraightdblbase guillemet droit simple sur la ligne de base droit, guillemet simple sur la ligne de base guillemet droit double sur la ligne de base droit, guillemet double sur la ligne de base Guillemets droit simple et double sur la ligne de base. \textregistered\textregistered marque déposée, symbole symbole marque déposée Symbole « marque déposée » : ®. \textrightarrow\textrightarrow flèche droite, dans le texte droite, flèche, dans le texte Flèche droite. \textthreequartersemdash\textthreequartersemdash trois-quarts, cadratin cadratin, trois-quarts Cadratin « trois quarts ». \texttrademark\texttrademark marque de fabrique, symbole symbole marque de fabrique Symbole marque de commerce : ™. \texttwelveudash\texttwelveudash deux-tiers cadratin cadratin, deux tiers Deux-tiers cadratin. \textunderscore\textunderscore souligné, dans le texte tiret bas, dans le texte Tiret bas : _. \textvisiblespace\textvisiblespace visible, symbole espace, dans le texte espace visible, symbole, dans le texte Symbole espace visible. Accents accents signes diacritiques diacritiques, signes accentuées, lettres accentués, caractères &latex; a une prise en charge très large de beaucoup des scripts et langages du monde, à travers ce qu’offre le paquetage babel. Cette section ne tente pas de couvrir la totalité de cette prise en charge. Elle liste simplement les commandes &latex; cœur pour créer des caractères accentués, et plus généralement des caractères portant un signe diacritique. Les commandes \capital... produisent des formes alternatives pouvant être utilisées avec les lettres capitales. Elles ne sont pas disponible avec l’OT1. \" \capitaldieresis \" (accent tréma) \capitaldieresis accent tréma diacritique tréma Produit une tréma, comme dans ö. \' \capitalacute \' (accent aigu) \capitalacute accent aigu aigu, accent diacritique accent aigu Produit un accent aigu, comme dans ó. Dans l’environnement tabbing, pousse la colonne courante à droite de la colonne précédente (voir tabbing). \. \. (dot-over accent) accent point accent point suscrit accent point en chef diacritique point suscrit point en chef, diacritique point suscrit, diacritique Produit un point suscrit à la lettre qui suit, comme dans ȯ. \= \capitalmacron \= (macron accent) \capitalmacron macron, diacritique barre, diacritique barre par-dessus, accent Produit un macron (une barre) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ō. \^ \capitalcircumflex \^ (accent circonflexe) \capitalcircumflex accent circonflexe diacritique circonflexe circonflexe, accent circonflexe, diacritique chapeau, accent Produit un accent circonflexe (un chapeau) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ô. \` \capitalgrave \` (accent grave) \capitalgrave grave accent Produit un accent grave suscrit à la lettre qui suit, comme dans ò. Au sein de l’environnement tabbing, déplace le texte qui suit à la marge de droite (voir tabbing). \~ \capitaltilde \~ (accent tilde) \capitaltilde diacritique tilde tilde, diacritique Produit un diacritique tilde suscrit à la lettre qui suit, comme dans ñ. \b \b (accent barre-souscrite) diacritique barre-souscrite diacritique macron-souscrit barre-souscrite, diacritique macron-souscrit, diacritique Produit un diacritique barre souscrite à la lettre qui suit, comme dans o_. Voir aussi \underbar ci-après. \c \capitalcedilla \c (cédille) \capitalcedilla cédille, diacritique diacritique cédille Produit une cédille souscrite à la lettre qui suit, comme dans ç. \d \capitaldotaccent \d (dot-under accent) \capitaldotaccent diacritique point-souscrit Produit un point souscrit à la lettre qui suit, comme dans ọ. \H \capitalhungarumlaut \H (tréma hongrois) \capitalhungarumlaut accent tréma hongrois tréma hongrois, accent diacritique tréma hongrois tréma hongrois, diacritique Produit un long tréma hongrois suscrit à la lettre qui suit, comme dans ő. \i \i (i sans point) i sans point Produit un i sans point, comme dans ‘i’. \j \j (j sans point) j sans point Produit un j sans point, comme dans ‘j’. \k \capitalogonek \k (ogonek) \capitalogonek ogonek, diacritique diacritique ogonek Produit un ogonek, comme dans ‘ǫ’. Non disponible dans le codage OT1. \r \capitalring \r (ring accent) \capitalring accent rond en chef diacritique rond en chef rond en chef, diacritique Produit un rond en chef, comme dans ‘o*’. \t \capitaltie \newtie \capitalnewtie \t (tie-after accent) \capitaltie \newtie \capitalnewtie diacritique tirant suscrit diacritique double-brève-renversée accent double-brève-renversée double-brève-renversée, diacritique tirant suscrit, diacritique Produit un tirant suscrit, ou double brève renversée (utilisé pour la translittération du Cyrillique dans la romanisation ALA-LC). La commande \t attend que l’argument consiste en deux caractères. La forme \newtie est centrée dans sa boîte. \u \capitalbreve \u (brève, accent) \capitalbreve brève, accent brève, diacritique diacritique brève Produit un accent brève, comme dans ‘ŏ’. \underbar \underbar barre souscrite barre au-dessous Ce n’est pas vraiment un diacritique. Produit une barre au-dessous de l’argument texte. L’argument est toujours traité en mode horizontal. La barre est toujours à une position fixée sous la ligne de base, de la sorte elle traverse les descentes. Voir aussi \underline dans Over- and Underlining. Voir aussi \b ci-avant. \v \capitalcaron \v (brève, accent) \capitalcaron accent háček diacritique háček accent caron diacritique caron caron, diacritique Produit un accent háček (caron), comme dans ‘ǒ’. Lettres latines supplémentaires caractères spéciaux spéciaux, caractères caractères latins non diacrités lettres latines non diacritées Voici les commandes de base de &latex; pour insérer des caractères utilisés généralement utilisés dans des langages autres que l’anglais. \aa \AA \aa (å) \AA (Å) a rond-en-chef å et Å. \ae \AE \ae (æ) \AE (Æ) a, e dans l’a e dans l’a a e liés æ et Æ. \dh \DH \dh (ð) \DH (Ð) eth islandais eth, lettre islandaise Lettre islandaise eth : ð et Ð. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. \dj \DJ \dj \DJ d et D barre, lettre d capitale et bas-de-casse avec une barre traversant la hampe. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. \ij \IJ \ij (ij) \IJ (IJ) lettre ij, hollandais ij et IJ (à ceci près que les deux lettres apparaissent plus liées qu’ici). \l \L \l (ł) \L (Ł) l polonais ł et Ł. \ng \NG \ng \NG Lettre lapone eng, utilisée aussi en phonétique. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. \o \O \o (ø) \O (Ø) oslash ø et Ø. \oe \OE \oe (œ) \OE (Œ) o e liés o, e dans l’o e dans l’o œ et Œ. \ss \SS \ss (ß) \SS (SS) eszett lettre allemande s long ß et SS. \th \TH \th (þ) \TH (Þ) islandaise, thorn, lettre thorn, lettre islandaise Lettre islandaise thorn : þ et Þ. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. paquetage <literal>inputenc</literal> inputenc Synopsis : \usepackage[nom-codage]{inputenc} Déclare que le codage du texte du fichier d’entrée est nom-codage. Par défaut, quand ce paquetage n’est pas chargé, c’est UTF-8. Techniquement, la spécification du nom du codage est optionnelle, mais en pratique il n’est pas utile de l’omettre. codage des fichiers d’entrée caractère, codage de Unicode Dans un fichier informatique, les caractères sont stockés selon un schéma appelé le codage. Il y a de nombreux différents codages. Le plus simple est l’ASCII, il prend en charge 95 caractères imprimables, soit trop peu pour la plupart des langages du monde. Par exemple, pour composer un e tréma ‘ë’ dans un fichier source &latex; codé en ASCII, on utilise la séquence \"e. Ceci rendrait les fichiers source pour quoi que ce soit d’autre que l’anglais difficiles à lire ; et même pour l’anglais il est commode d’avoir un codage plus étendu. La norme moderne de codage, d’une certaine façon une réunion des autres, est l’UTF-8, l’une des représentations de l’Unicode. C’est le codage par défaut de &latex; depuis 2018. Le paquetage inputenc permet à &latex; de savoir quel codage est utilisé. Par exemple, la commande suivante dit explicitement que le fichier d’entrée est en UTF-8 (notez l’absence de tiret). \usepackage[utf8]{inputenc} Attention : n’utilisez inputenc qu’avec le moteur pdf&tex; (voir &tex; engines). (Les moteurs Xe&tex; et Lua&tex; supposent que le fichier d’entrée est codé en UTF-8). Si vous invoquez &latex; avec soit la commande xelatex soit la commande lualatex, et essayez de déclarer un codage distinct d’UTF-8 avec inputenc, comme par ex. latin1, alors vous obtiendrez l’erreur inputenc is not designed for xetex or luatex. Une erreur du paquetage inputenc telle que Invalid UTF-8 byte "96 signifie que le fichier d’entrée contient de la matière qui ne suit pas le schéma de codage. Souvent ces erreurs proviennent de la copie de matière issue d’un document utilisant un codage différent de celui du fichier d’entrée ; l’erreur donnée en exemple provient d’un guillemet anglais simple copié d’une page web utilisant latin1 vers un fichier d’entrée &latex; utilisant UTF-8. La solution la plus simple consiste à remplacer tout caractère non-UTF-8 avec leur équivalent UTF-8, ou d’utiliser une commande ou un caractère équivalent en &latex;. \inputencoding Dans certains documents, tel que des collections d’articles de revue écrits pas différents auteurs, changer le codage en milieu de document peut s’avérer nécessaire. Utiliser la commande \inputencoding{nom-codage}. Les valeurs les plus usuelles pour nom-codage sont : ascii, latin1, latin2, latin3, latin4, latin5, latin9, latin10, et utf8. <literal>\rule</literal> \rule Synopsis : \rule[élévation]{largeur}{épaisseur} la commande \rule produit un filet, c.-à-d. une ligne ou un rectangle. Les arguments sont : élévation De combien élever le filet (optionnel). largeur La longueur du filet (obligatoire). épaisseur L’épaisseur du filet (obligatoire). <literal>\today</literal> \today date d’aujourd’hui La commande \today produit la date d’aujourd’hui, par défaut dans le format ‘mois jj, aaaa’ ; par exemple, ‘July 4, 1976’. Elle utilise les compteurs prédéfinis \day, \month, et \year (voir \day & \month & \year) pour faire cela. Elle n’est pas mise à jour durant l’exécution de la compilation. Les extensions multilingues comme entre autres le paquetage babel ou la classe lettre localisent \today. Par exemple le code suivant produit ‘4 juillet 1976’ : \year=1976 \month=7 \day=4 \documentclass{minimal} \usepackage[french]{babel} \begin{document} \today \end{document} paquetage datetime datetime, paquetage Le paquetage datetime, entre autres, produit un large choix d’autres formats de date. Partitionner le fichier d’entrée partitionner le fichier d’entrée fichier d’entrée &latex; vous permet de partitionner un document de grande taille en plusieurs plus petits. Ceci peut simplifier son édition et permette à plusieurs auteurs d’y travailler. Cela peut aussi accélérer le traitement. Indépendamment du nombre de fichiers distincts que vous utilisez, il y a toujours un seul racine, fichier fichier racine fichier racine sur lequel la compilation &latex; démarre. L’exemple ci-dessous illustre un tel fichier avec cinq fichiers inclus. \documentclass{book} \includeonly{ % mettre en commentaire les lignes ci-dessous pour ne pas compiler le fichier pref, chap1, chap2, append, bib } \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document} Dans cet exemple on prend la matière de pref.tex, chap1.tex, chap2.tex, append.tex, et bib.tex. Si vous compilez ce fichier, et ensuite mettez en commentaire toutes les lignes au sein de \includeonly{...} hormis chap1, et compilez de nouveau, alors &latex; traite seulement la matière du premier chapitre. Ainsi, la sortie apparaît plus rapidement et est plus courte à imprimer. Cependant, l’avantage de la commande \includeonly est que &latex; retient les numéros de page et toute l’information de renvoi des autres parties du document de sorte qu’elles apparaissent correctement en sortie. Voir Larger book template, pour un autre exemple de \includeonly. <literal>\endinput</literal> \endinput Synopsis : \endinput Quand vous écrivez \include{nomfichier}, alors au sein de nomfichier.tex la matière qui vient après \endinput n’est pas incluse. Cette commande est optionnelle ; si nomfichier.tex ne comprend pas de \endinput alors &latex; lit tout le fichier. Par exemple, supposons que le fichier racine d’un document a un \input{chap1} que ce le contenu de chap1.tex est ce qui suit : \chapter{One} Cette matière apparaît dans le document. \endinput Ceci n'apparaît pas. Ceci peut être utile pour placer de la documentation ou des commentaires à la fin d’un fichier, ou pour éviter des caractères indésirables qui pourraient s’ajouter si le fichier est transmis dans le corps d’un courriel. C’est également utile pour déboguer : une stratégie pour localiser des erreurs est de placer un \endinput à mi-chemin en cours des fichiers inclus et de voir si l’erreur disparaît. Ensuite, sachant quelle moitié contient l’erreur, en déplaçant le \endinput à mi-chemin de cette zone circonscrit de plus près l’endroit où elle se trouve. Ainsi on trouve rapidement la ligne fautive. Après avoir lu \endinput, &latex; continue à lire jusqu’à la fin de la ligne, ainsi il est possible de faire suivre cette ligne par quelque chose qui sera tout de même lu. Ceci vous permet entre autre de fermer un \if... par un \fi. <literal>\include</literal> & <literal>\includeonly</literal> \include \includeonly Synopsis : \includeonly{ % dans le préambule du document ... nomfichier, ... } ... \include{nomfichier} % dans le corps du document Apporte de la matière d’un fichier externe nomfichier.tex dans un document &latex;. La commande \include fait trois choses : elle exécute \clearpage (voir \clearpage & \cleardoublepage), puis elle insère la matière à partir du fichier nomfichier.tex dans le document, ensuite fait encore un \clearpage. Cette commande ne peut apparaître que dans le corps du document. La commande \includeonly contrôle quels fichiers seront lus par &latex; lors des commandes \include suivantes. Sa liste de noms de fichier est séparée par des virgules, et la commande ne peut apparaître que dans le préambule, ou même plus tôt, par ex. dans la ligne de commande : elle ne peut pas apparaître dans le corps du document. Dans le document racine en exemple ci-dessous, constitution.tex, on inclut trois fichiers, preambule.tex, articles.tex, et amendements.tex. \documentclass{book} \includeonly{ preambule, articles, amendements } \begin{document} \include{preambule} \include{articles} \include{amendements} \end{document} Le fichier preambule.tex ne contient aucun code spécial ; vous avez juste extrait ce chapitre de consitution.tex pour le mettre dans un fichier séparé pour rendre son édition plus commode. \chapter{Préambule} Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, ... Exécuter &latex; sur constitution.tex fait apparaître la matière issue de ces trois fichiers dans le document mais génère également les fichiers auxiliaires preambule.aux, articles.aux, et amendements.aux. Ceux-ci contiennent de l’information telle que les numéros de page et les renvois (voir Cross references). Si maintenant vous mettez en commentaire les lignes de \includeonly contenant preambule et amendements et exécutez &latex; de nouveau alors le document résultant ne contiendra que la matière issue de articles.tex, mais pas celui de preamblue.tex ni de amendements.tex. Néanmoins, la totalité de l’information auxiliaire issue des fichiers omis est toujours là, y compris le numéro de la page où commence le chapitre. S’il n’y a pas de \includeonly dans le préambule du document, alors &latex; inclut tous les fichiers demandés par des commandes \include. La commande \include fabrique une nouvelle page. Pour éviter cela, voir \input (ce qui, cependant, ne retient pas l’information auxiliaire). Voir Larger book template, pour un autre exemple utilisant \include et \includeonly. Cet exemple utilise également \input pour certaine matière qui ne débute pas nécessairement sur une nouvelle page. Les noms de fichiers peuvent impliquer un chemin. \documentclass{book} \includeonly{ chapitres/chap1, } \begin{document} \include{chapitres/chap1} \end{document} Pour rendre votre document portable vis à vis des diverses distributions et plateformes vous devriez éviter les espaces dans les noms de fichier. Traditionnellement on utilise des tirets de 6 ou de 8 à la place. Néanmoins, pour le nom ‘amo amas amat’, ce qui suit fonctionne sous &tex; Live sur GNU/Linux: \documentclass{book} \includeonly{ "amo\space amas\space amat" } \begin{document} \include{"amo\space amas\space amat"} \end{document} et ceci fonctionne sous MiK&tex; sur Windows: \documentclass{book} \includeonly{ {"amo amas amat"} } \begin{document} \include{{"amo amas amat"}} \end{document} \include imbriqués non autorisés imbrication de \include non autorisée Vous ne pouvez pas utiliser \include au sein d’un fichier qui lui-même est inclus via \include, sans quoi vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: \include cannot be nested’. La commande \include ne peut pas apparaître dans le préambule ; sans quoi vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: Missing \begin{document}’. Si un fichier que vous incluez par \include n’existe pas, par exemple si vous tapez la commande \include{athiesme} par erreur à la place de \include{atheisme}, alors &latex; ne produit pas une erreur mais un avertissement ‘No file athiesme.tex.’ (Il crée également le fichier athiesme.aux). Si vous faites un \include du fichier racine dans lui-même alors vous obtenez tout d’abord ‘LaTeX Error: Can be used only in preamble’. Les exécutions suivantes donnent ‘TeX capacity exceeded, sorry [text input levels=15]’. Pour réparer cela, vous devez enlever l’inclusion \include{racine} mais aussi détruire le fichier racine.aux et exécuter de nouveau &latex;. \input \input Synopsis : \input{nomfichier} La commande \input a pour effet que le nomfichier spécifié soit lu et traité comme si son contenu était inséré dans le fichier courant à cet endroit. Si nomfichier ne se termine pas en ‘.tex’ (par ex., ‘toto’ ou ‘toto.tata’), on essaie en premier en ajoutant cette extension (‘toto.tex’ ou ‘toto.tata.tex’). Si aucun fichier n’est trouvé avec ce nom, alors on essaie le nomfichier original (c.-à-d. ‘toto’ ou ‘toto.tata’). Parties pré/postliminaires Table des matières etc. table des matières, création \tableofcontents .toc, fichier \listoffigures \listoftables .lof fichier .lot fichier Synopsis, l’un parmi ceux qui suivent : \tableofcontents \listoffigures \listoftables Produit une table des matières, ou une liste des figures, ou une liste des tableaux. Placez la commande à l’endroit même où vous voulez que la table ou liste apparaisse. Vous n’avez pas à la renseigner ; par exemple, typiquement les entrées de la table des matières sont automatiquement générées à partir des commandes de rubricage \chapter, etc. L’exemple ci-dessous illustre la première commande, \tableofcontents. &latex; produit une table des matières sur la première page du livre. \documentclass{book} % \setcounter{tocdepth}{1} \begin{document} \tableofcontents\newpage ... \chapter{...} ... \section{...} ... \subsection{...} ... \end{document} En décommentant la deuxième ligne on peut limiter la table à ne lister que les rubriques issues de \chapter et \section, mais pas celle issue de \subsection, parce que la commande \section a pour niveau 1. Voir Sectioning, pour les numéros de niveaux des rubriques. Pour plus ample information sur tocdepth voir Sectioning/tocdepth. Un autre exemple de l’utilisation de \tableofcontents est dans Larger book template. Si vous désirez un saut de page après la table des matières, insérez une commande \newpage après la commande \tableofcontents, comme ci-dessus. Pour fabriquer la table des matières, &latex; stocke l’information dans un fichier auxiliaire nommé fichier-racine.toc (voir Splitting the input). Par exemple, le fichier &latex; test.tex ci-dessous : \documentclass{article} \begin{document} \tableofcontents\newpage \section{Premièrement} \subsection{Deuxièmement} ... écrit la ligne suivante dans test.toc : \contentsline {section}{\numberline {1}Premièrement}{2} \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Deuxièmement}{2} L’indication section ou subsection donne le type de rubrique. Le crochet \numberline vous permet de changer la façon dont l’information apparaît au sein de la table des matières. Son unique argument, 1 ou 1.1, est le numéro de la rubrique alors que le reste du deuxième argument de \contentsline, Premièrement ou Deuxièmement, est le titre. Finalement, le troisième argument, 2, est le numéro de la page à laquelle les rubriques débutent. Une conséquence de cette stratégie de stockage de fichier auxiliaire est que pour obtenir correctement la page de table des matières vous devez exécuter &latex; deux fois, une fois pour stocker l’information et une fois pour l’obtenir. En particulier, la première fois que vous exécutez &latex; sur un nouveau document, la page de table des matières est vide hormis le titre ‘Table des matières’. Il suffit de l’exécuter de nouveau. Les commandes \listoffigures et \listoftables produisent une liste des figures et une liste des tables. Elles fonctionnent de la même façon que les commandes pour la table des matières ; notamment elles fonctionnent avec l’information stockée dans des fichiers .lof et .lot. Pour modifier le titre de la page de table des matières, inspirez vous la la première ligne de l’exemple suivant : \renewcommand{\contentsname}{Table des matières} \renewcommand{\listfigurename}{Tracé de courbes} \renewcommand{\listtablename}{Tableaux} paquetage babel babel, paquetage paquetage polyglossia polyglossia, paquetage De même, les deux autres lignes s’occupent des deux autres. Des paquetages d’internationalisation tels que babel ou polyglossia modifient les titres en fonction de la langue de base sélectionnée. paquetage tocloft tocloft, paquetage paquetage tocbibbind tocbibbind, paquetage Le CTAN a beaucoup de paquetages traitant de la table des matières et des listes de figures et de tableaux. L’un d’eux bien commode pour ajuster certains aspects du traitement par défaut, tels que l’espacement, est tocloft. Et tocbibbind permet d’ajouter automatiquement la bibliographie, les indexes, etc. à la table des matières. <literal>\@dottedtocline</literal> \@dottedtocline table des matières, crée une ligne pointillée Synopsis : \@dottedtocline{numnivrubrique}{renfoncement}{largeurnum}{texte}{numpage} Utilisée en interne par &latex; pour formater une ligne d’article dans la table des matières, table des figures ou table des tableaux. Les auteurs ne saisissent pas directement des commandes \@dottedtocline. Cette commande est typiquement utilisée par \l@section, \l@subsection, etc., pour formater le contenu de ces tables. Par exemple, le fichier article.cls contient ces définitions : \newcommand*\l@section{\@dottedtocline{1}{1.5em}{2.3em}} \newcommand*\l@subsection{\@dottedtocline{2}{3.8em}{3.2em}} \newcommand*\l@subsubsection{\@dottedtocline{3}{7.0em}{4.1em}} Dans cet exemple, on dirait \@dottedcline ne prend que trois argument. Mais en remontant le code on s’aperçoit qu’elle prend également les deux arguments finaux texte et numéro-page du synopsis d’appel de \contentsline (voir \contentsline). points de suite, pointillés dans la table des matières Entre la boîte du texte de titre de rubrique et la marge de droite, ces commandes \@dottedtocline insèrent des points de suite, c.-à-d. une ligne en pointillés uniformément espacés. L’espace inter-point est donné par la commande \@dotsep. Par défaut c’est 4.5 (exprimé en unités de longueur mathématique, ou mu, soit 1/18em. On peut le modifier avec \renewcommand, comme dans \renewcommand{\@dotsep}{3.5}. Dans la classe standarde book, &latex; n’utilise pas de points de suite pour articles de la table correspondant aux rubriques de niveau \part ou \chapter, et dans la classe article, il n’en utilise pas pour les articles de niveau \section. <literal>\addcontentsline</literal> \addcontentsline{ext}{unit}{texte} table des matières, ajouter manuellement un article Synopsis : \addcontentsline{ext}{unit}{texte} \contentsline Ajoute un article dans le fichier auxiliaire dont l’extension de nom est ext. L’exemple suivant a pour effet d’ajouter une ligne ‘Appendices’ à la table des matières : \addcontentsline{toc}{section}{\protect\textbf{Appendices}} elle apparaîtra au même niveau de renfoncement que les rubriques, sera en caractères gras, et recevra le numéro de page correspondant au point où la commande apparaît dans le fichier d’entrée. La commande \addcontentsline écrit de l’information dans le fichier nom-racine.ext, où nom-racine est le nom du fichier racine (voir Splitting the input). Il écrit cette information comme le texte de la commande \contentsline{unit}{texte}{numéro}, où numéro est la valeur courante du compteur unit (voir \contentsline). Le cas le plus fréquent est la table des matières et dans ce cas numéro est la valeur du compteur unit dans la première page produite où la commande \addcontentsline correspondante fut utilisée. Cette commande est invoquées par les commandes de rubricage \chapter, etc. (voir Sectioning), et aussi par \caption au sein d’un environnement flottant (voir Floats). Mais elle est aussi directement utilisées par des auteurs. Par exemple, un auteur écrivant un livre dont le style est d’avoir une préface non numérotée pourrait utiliser \chapter*. Mais cette commande ne produit pas d’article dans la table des matières, on peut alors l’entrer manuellement ainsi : \chapter*{Preface} \addcontentsline{toc}{chapter}{\protect\numberline{}Préface} Dans le fichier nom-racine.toc &latex; insère alors la ligne \contentsline {chapter}{\numberline {}Préface}{3} ; notez que le numéro de page ‘3’ est généré automatiquement par le système, et non saisi manuellement. Tous les arguments de \addcontentsline sont obligatoires. ext Typiquement c’est l’une des trois chaînes suivantes : toc pour la table des matières (« table of contents » en langue anglaise), lof pour la liste des figures (« list of figures »), ou lot pour la liste des tableaux (« list of tables »). L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information doit être écrite. unit Une chaîne dépendant de la valeur de l’argument ext, typiquement l’une des suivantes : toc Pour la table des matières, c’est le nom d’une unité sectionnelle : part, chapter, section, subsection, subsubsection, etc. lof Pour la liste des figures : figure. lot Pour la liste des tableaux : table. texte Le texte de l’entrée. On doit précéder de \protect toute commande fragile (voir \protect) y figurant. La commande \addcontentsline a une interaction avec \include (voir \include & \includeonly). Si vous les utilisez au même niveau comme dans \addcontentsline{...}{...}{...}\include{...}, alors les lignes dans la table des matières risquent de sortir dans un ordre erroné. La solution est de déplacer \addcontentsline dans le fichier qu’on inclut. Si vous utiliser une unit que &latex; ne reconnaît pas, comme la coquille dans l’exemple suivant \addcontentsline{toc}{setcion}{\protect\textbf{Appendices}} alors vous n’obtiendrez pas une erreur mais le formatage de la table des matières sera incohérent. <literal>\addtocontents</literal> \addtocontents{ext}{texte} Synopsis : \addtocontents{ext}{texte} Ajoute texte, qui peut être du texte ou des commandes de formatage, directement au fichier auxiliaire dont le nom a l’extension .ext. Cela est utilisé d’ordinaire pour la table des matières, mais aussi pour la liste des figures ou celle des tableaux. L’exemple suivant place un peu d’espace vertical dans la table des matières après l’en-tête ‘Table des matières’ : \tableofcontents\newpage \addtocontents{toc}{\protect\vspace*{3ex}} L’exemple suivant place le mot ‘page’, en caractères gras, au dessus de la colonne des numéros de page après l’en-tête. \tableofcontents \addtocontents{toc}{~\hfill\textbf{page}\par} \chapter{...} L’exemple ci-dessous ajoute une ligne annonçant l’œuvre d’un nouvel auteur : \addtocontents{toc}{% \protect\vspace{2ex} \textbf{Chapitres de N. Autre Auteur}\par} La différence entre \addtocontents et \addcontentsline est que cette dernière commande est strictement réservée aux lignes, comme le cas d’une ligne donnant le numéro de page pour le début d’un nouveau sous-ensemble des chapitres. Comme les exemples ci-dessus le démontrent, \addtocontents permet de la matière telle que de l’espacement. La commande \addtocontents a deux arguments, tous deux obligatoires. ext Typiquement l’un parmi : toc pour la table des matières, lof por la liste des figures, ou lot pour la liste des tableaux. L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information est à écrire. texte Le texte, et possiblement les commandes, à écrire. Les commandes de rubricage telles que \chapter utilisent la commande \addcontentsline pour stocker l’information. Cette commande crée des lignes dans le fichier auxiliaire en .toc qui contient les commandes \contentsline (voir \addcontentsline). Contrairement à elle, la commande \addtocontents place directement la matière dans ce fichier. La commande \addtocontents interagit avec \include (voir \include & \includeonly). Si vous les utilisez au même niveau, comme dans \addtocontents{...}{...}\include{...} alors les lignes de la table des matières risquent de sortir dans le mauvais ordre. La solution est de déplacer \addtocontents pour la mettre dans le fichier à inclure. <literal>\contentsline</literal> table des matières \contentsline \tableofcontents .toc, fichier \listoffigures \listoftables .lof, fichier .lot, fichier \l@chapter \l@section \l@subsection Synopsis : \contentsline{unit}{texte}{numéro-page} Utilisé en interne par &latex; pour composer un article dans une table des matières, table des figures, ou table des tableaux (voir Table of contents etc.). Les auteurs ne saisissent pas directement les commandes \contentsline. En général l’ajout de matière à ces tables est fait automatiquement par les commandes \chapter, \section, etc. pour la table des matières, ou par la commande \caption au sein d’un environnement \figure ou \table (voir figure et voir table). Ainsi, en supposant que le fichier racine est these.tex, et qu’il contient la déclaration \tableofcontents, la commande \chapter{Chapitre premier} produit quelque chose de ce genre dans le fichier these.toc : \contentsline {chapter}{\numberline {1}Chapitre premier}{3} Si le fichier contient la déclaration \listoffigures alors un environnement figure comprenant \caption{Essai} produira quelque chose de ce genre dans these.lof. \contentsline {figure}{\numberline {1.1}{\ignorespaces Essai}}{6} x Pour ajouter manuellement de la matière, utilisez \addcontentsline{typefic}{unit}{\texte}, où typefic est toc, lof, ou lot (voir \addcontentsline). paquetage tocloft tocloft, paquetage Pour manipuler la façon dont la matière de la commande \contentline est composé, voir le paquetage tocloft. paquetage hyperref hyperref, paquetage Notez que le paquetage hyperref change la définition de \contentsline (et de \addcontentsline) pour ajouter plus d’arguments, fabriquer des hyperliens. C’est la source de l’erreur Argument of \contentsline has an extra } quand on ajoute/supprime l’utilisation d’hyperref et qu’une compilation a déjà été faite. Pour réparer cette erreur, détruisez les fichiers .toc, .lof ou .lot, et exécutez de nouveau &latex;. <literal>\nofiles</literal> \nofiles Synopsis : \nofiles Empêche &latex; d’écrire quelque fichier auxiliaire que ce soit. Les seules sorties seront les fichiers .log et .pdf (ou .dvi). Cette commande ne peut être placée que dans le préambule. À cause de la commande \nofiles dans cet exemple aucun fichier .toc n’est produit. \documentclass{book} \nofiles \begin{document} \tableofcontents\newpage \chapter{...} ... &latex; n’efface pas les fichiers auxiliaires existants, de sorte que si vous insérer la commande \nofiles après avoir compilé le fichier et obtenu un fichier .toc alors la page de table des matières contiendra l’ancienne information. <literal>\numberline</literal> \numberline Synopsis : \numberline{\numéro} Compose son argument fer à gauche dans une boîte. Cela est utilisé au sein d’une commande \contentsline pour composer les numéros de rubrique (voir \contentsline). Par exemple, cette ligne dans un fichier .toc a pour effet que le 1.1 est composé fer à gauche : \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Motivation}{2} Par défaut, &latex; compose tout numéro de rubrique au sein d’une boîte de longueur \@tempdima. Cette longueur est réglée par les commandes \l@section, \l@subsection, etc. Pour Mettre les numéros de rubrique dans des boîtes de longueur naturelle utiliser le code \renewcommand{\numberline}[1]{#1~} avant \tableofcontents. Cette commande est fragile, aussi vous pourriez avoir besoin de la précéder d’un \protect (voir \protect). Un exemple est l’utilisation de \protect dans la commande suivante : \addcontentsline{toc}{section}{\protect\numberline {}Sommaire} de sorte à obtenir le \numberline dans la commande \contentsline dans le fichier .toc ainsi : \contentsline {section}{\numberline {}Sommaire}{6} (le numéro de page ‘6’ est ajouté automatiquement par &latex; ; voir \addcontentsline). Glossaires glossaires \makeglossary La commande \makeglossary active la création des glossaires. \glossary .glo, fichier La commande \glossary{texte} écrit un article de glossaire pour texte dans un fichier auxiliaire nommé avec l’extension .glo. \glossaryentry Plus précisément, ce qui est écrit est la commande \glossaryentry{texte}{numpage}, où numpage est la valeur courante de \thepage. Le paquetage glossary disponible sur le CTAN fournit une prise en charge de glossaires plus élaborée. Index index \makeindex \index .idx, fichier Si vous dites à &latex; les termes que vous voulez voir apparaître dans un index, alors il peut produire cet index, classé alphabétiquement et en maintenant automatiquement les numéros de page. Ce qui suit illustre les bases. \documentclass{article} \usepackage{makeidx} % Fournit les commandes d'indexation \makeindex % \usepackage{showidx} % Affiche les notes en marge des articles % de l'index ... \begin{document} ... Le théorème de Wilson\index{Théorème de Wilson} dit qu'un nombre $n>1$ est premier si et seulement si la factorielle de $n-1$ est congurente à $-1$ modulo~$n$.\index{congruence!et théorème de Wilson} ... \printindex \end{document} Comme illustré ci-dessus, on déclare des articles d’index avec la commande \index (voir \index). Quand vous exécutez &latex;, le \index inscrit son information, telle que ‘Théorème de Wilson’, et le numéro de page, dans un fichier auxiliaire dont le nom finit en .idx. Ensuite, pour classer par ordre alphabétique, et pour d’autre manipulations, on exécute un program externe, typiquement makeindex (voir makeindex), ce qui écrit un fichier dont le nom finit en .ind. Finalement, \printindex ramène cette information manipulée dans la sortie (voir \printindex). Ainsi, si le code de l’exemple plus haut est dans le fichier numth.tex alors exécuter ‘pdflatex numth’ sauvegarde l’information de l’article d’index et son numéro de page dans numth.idx. Et ensuite exécuter ‘makeindex numth’ classe par ordre alphabétique et sauvegarde les résultats dans numth.ind. Finalement, exécuter de nouveau ‘pdflatex numth’ affiche l’index désiré, à l’endroit où la commande \printindex est dans le code source. Il, y a beaucoup d’options pour contrôler la sortie. Un exemple est que le point d’exclamation dans \index{congruence!et théorème de Wilson} produit un article principal pour ‘congruence’ avec un sous-article pour ‘et théorème de Wilson’. Pour plus d’information, voir makeindex. Les commandes \makeindex et \printindex sont indépendantes. Ne pas mettre le \makeindex arrête que &latex; sauvegarde les articles d’index dans le fichier auxiliaire. Ne pas mettre le \printindex a pour effet que &latex; n’affiche pas l’index dans la sortie. paquetage showidx showidx, paquetage paquetage multind multind, paquetage indexes multiples multiples, indexes Nombre de paquetages existent concernant l’indexation. Le paquetage showidx a pour effet que chaque article d’index est affiché dans la marge sur la page où le \index apparaît. Ceci peut être utile pour préparer l’index. Le paquetage multind, avec d’autres, prend en charge les indexes multiples. Voir aussi l’article de la FAQ &tex; sur ce sujet, https://www.texfaq.org/FAQ-multind, et le sujet CTAN, https://ctan.org/topic/index-multi. Produire l’index manuellement index, production manuelle theindex Les documents qui sont brefs et statiques peuvent avoir un index produit manuellement. L’exemple ci-dessous produit une page séparée intitulée ‘Index’, en format à deux-colonnes. environnement theindex theindex, environnement \begin{theindex} \item acorn squash, 1 \subitem maple baked, 2 \indexspace \item bacon, 3 \subitem maple baked, 4 \end{theindex} Notez que l’auteur doit saisir les numéros de page, ce qui est rébarbatif et résulte en des numéros inexacts si le document change. C’est pourquoi dans la plupart des cas des méthodes automatisées telles que makeindex sont préférables. Voir Indexes. \item \subitem \subsubitem \indexspace Toutefois nous couvrons ces commandes pour être exhaustif, et parce que les méthodes automatisées sont basées sur elles. Comme l’exemple l’illustre, un article principal utilise \item, un sous-article \subitem, et le niveau le plus bas utilise \subsubitem. Les lignes à blanc entre les articles sont sans effet. L’exemple ci-dessus inclut \indexspace pour produire un espace vertical dans la sortie que certains styles utilisent avant le premier article commençant avec une nouvelle lettre. <literal>\index</literal> \index .idx, fichier Synopsis : \index{chaîne-article-index} Déclare un article dans l’index. Cette commande est fragile (voir \protect). Par exemple, comme décrit dans Indexes, une façon d’obtenir un index du code ci-dessous est de compiler le document avec pdflatex test, puis de traiter les articles de l’index avec makeindex test, et ensuite de compiler de nouveau avec pdflatex test. % fichier test.tex ... W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... fonction d'Ackermann\index{Ackermann!fonction} ... taux de croissance\index{Ackermann!fonction!taux de croissance} index, articles, sous-articles Les trois articles obtiendront un numéro de page, comme dans ‘Ackermann, 22’. &latex; formate le deuxième comme un sous-article du premier, sur la ligne du dessous et renfoncé, et le troisième comme un sous-article du deuxième. On ne peut pas imbriquer les articles au delà du troisième niveau de sous-articles. (Si vous ajoutez \index{Ackermann!fonction!taux de croissance!comparaison} alors makeindex dit ‘Scanning input file test.idx....done (4 entries accepted, 1 rejected)’ et le quatrième niveau est silencieusement absent de l’index). Si vous saisissez un deuxième \index avec la même chaîne-article-index alors vous obtiendrez un unique article d’index avec deux numéros de page (à moins qu’il se trouve que les deux soient sur la même page). Ainsi, ajouter comme pour Ackermann.\index{Ackermann} plus loin dans le même document que ci-dessus donnera un article d’index du genre de ‘Ackermann, 22, 151’. Notez aussi que vous pouvez saisir les articles d’index dans un ordre quelconque, ainsi par exemple \index{Ackermann!fonction} peut arriver avant \index{Ackermann}. index, plage de pages Obtenez une plage de page en sortie, du genre de ‘Hilbert, 23--27’, comme avec le code ci-dessous : W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... D~Hilbert (1862--1943)\index{Ackermann!Hilbert|(} ... désapprouvait son mariage.\index{Ackermann!Hilbert|)} Si le début et la fin de la plage de pages sont égaux alors le système ne donne qu’un seul numéro de page, et non une plage. Si vous indexez des sous-articles mais sans article principal, comme dans \index{Jones!programme} et \index{Jones!résultats}, alors la sortie est l’article ‘Jones’ sans virgule ni numéro de page, suivi de deux sous-articles, du genre de ‘programme, 50’ et ‘résultats, 51’. voir et voir aussi, articles d’index index, articles, « voir » et « voir aussi » \seename \alsoname paquetage babel babel, paquetage paquetage polyglossia polyglossia, paquetage On génère un article d’index qui dit ‘Voir’ en utilisant un caractère barre verticale : \index{Ackermann!function|see{fonction de P\'eter}}. On peut également obtenir ‘voir aussi’ avec seealso. (Le texte ‘voir’ est défini par \seename, et ‘voir ausi’ par \alsoname lorsqu’on charge un paquetage d’internationalisation tel que babel or polyglossia, et que la langue sélectionnée est le français, sinon par défaut c’est ‘see’ et ‘see also’, on peut aussi les redéfinir directement avec quelque chose du genre de \renewcommand{\seename}{cf.} \renewcommand{\alsoname}{ibid.}). La production du mot ‘voir’ fait partie d’une fonctionnalité plus générale. Après la barre verticale vous pouvez mettre le nom cmd d’une commande \cmd à un argument, comme dans \index{group|textit} (notez l’absence de controblique sur la commande \textit) et le système appliquera cette commande au numéro de page dans l’article d’index, donnant ici quelque chose du genre de \textit{7}. Vous pouvez aussi définir vos propres commandes comme dans \newcommand{\pagecours}[1]{{\color{blue}#1}} et ensuite \index{Ackermann!function|pagecours} donnera un numéro de page en bleu (voir Color). Voici in autre exemple, moins pratique : \newcommand\pageindex[1]{#1, \thepage} ... Epimenides.\index{self-reference|pageindex} qui crée une article citant le numéro de page dans le listing de l’index. Les deux fonctions décrites plus haut peuvent être combinées, comme dans : \index{Ackermann!fonction|(pagecours} ... \index{Ackermann!fonction|)} ce qui en sortie produit un article d’index du genre de ‘fonction, 23--27’ où la plage de numéros de page est en bleu. Considérez un article d’index tel que ‘β-testeur’. Le saisir telle que $\beta$-testeur aura pour effet qu’il sera classé selon le signe dollar. Vous pouvez le saisir en utilisant une arobe, comme dans \index{bêta-testeur@$\beta$-testeur}. Lorsque vous spécifiez un article avec une arobe qui sépare deux chaînes, pos@texte, alors pos donne la position alphabétique de l’article alors que texte produit le texte de l’article. Un autre exemple est que \index{Saint Michael's College@SMC} produit un article d’index ‘SMC’ classé dans un autre endroit que son épellation donnerait naturellement. Pour mettre le caractère !, @, | ou " dans un article d’index, échappez le en le précédant d’un guillemet anglais double, ". (Le guillemet double est ignoré pour le classement alphabétique). paquetage index index, paquetage Nombre de paquetages sur le CTAN apportent des fonctionnalités supplémentaires allant au-delà de celles fournies par makeidx. L’un deux est index qui permet d’avoir des index multiples et contient une commande \index*{index-entry-string} qui imprime la chaîne-article-index en plus de l’indexer. \indexentry idx, fichier La commande \index écrit l’information d’indexation dans le fichier nom-racine.idx. Plus spécifiquement, elle écrit le texte de la commande \indexentry{chaîne-article-index}{num-page}, où num-page est la valeur du compteur \thepage. Il peut arriver, lorsque la commande \printindex perd les pédales, que vous ayez à détruire ce fichier pour repartir de bases saines. Si vous oubliez l’accolade fermante sur une commande \index alors vous obtiendrez un message du genre de : Runaway argument? {Ackermann!function ! Paragraph ended before \@wrindex was complete. <command>makeindex</command> index, traitement makeindex, programme .ind, fichier .idx, fichier Synopsis, l’un parmi : makeindex nomfic makeindex -s fichier-style nomfic makeindex options nomfic0 ... Trie l’information d’index dans le fichier auxiliaire, et fait d’autres traitements dessus. C’est un programme en ligne de commande. Il prend en entrée un ou plusieurs fichiers bruts d’index, les fichiers nomfic.idx, et produit en sortie le ficher d’index fini, le fichier nomfic.ind qui est l’entrée de \printindex (voir \printindex). .isty, fichier index, fichier de style makeindex, fichier de style La première forme de la commande suffit pour beaucoup d’usages. La deuxième permet de formater l’index en utilisant un fichier de style d’index, un fichier .isty. La troisième forme est la plus générale ; voir la documentation complète sur le CTAN. Ci-dessous on donne un exemple d’un fichier .isty simple : % book.isty % $ makeindex -s book.isty -p odd book.idx % creates the index as book.ind, starting on an odd page. preamble "\\pagestyle{empty} \\small \\begin{theindex} \\thispagestyle{empty}" postamble "\n \\end{theindex}" La présente description ne couvre que certaines des possibilités du fichier-style. Pour une liste complète voir la documentation sur le CTAN. Un fichier de style consiste en une liste de couples : spécificateur et attribut. Ils peuvent apparaître dans le fichier dans un ordre quelconque. Tous les attributs sont des chaînes, sauf mention du contraire. Les chaînes sont entourées de guillemets anglais doubles, ", et la longueur maximale d’une chaîne est de 144 caractères. Le \n représente un saut de ligne et le \t une tabulation. Les controbliques sont échappées avec une autre controblique, comme cela : \\. Si une ligne commence avec un signe pourcent, %, alors c’est un commentaire. preamblepreamble Préambule du fichier d’index de sortie. Définit le contexte dans lequel l’index est formaté. Vaut par défaut : "\\begin{theindex}\n". postamblepostamble Postambule du fichier d’index de sortie. Vaut par défaut : "\n\n\\end{theindex}\n". group_skipgroup_skip \indexspace Traditionnellement les articles d’index sont répartis en groupes, typiquement un groupe pour les articles commençant pas la lettre ‘a’, etc. Ce spécificateur donne ce qui est inséré quand un nouveau groupe commence. Vaut par défaut : "\n\n \\indexspace\n" (\indexspace est une commande qui insère une longueur élastique, par défaut 10pt plus5pt minus3pt). lethead_flaglethead_flag Un entier. Il commande ce qui est inséré pour un nouveau groupe ou une nouvelle lettre. Lorsqu’il vaut 0 (ce qui est le réglage par défaut) alors rien d’autre que group_skip n’est inséré avant le groupe. S’il est positif, alors pour une nouvelle lettre les attributs lethead_prefix et lethead_suffix sont insérés, avec cette lettre en capitale entre eux. S’il est négatif, alors ce qui est inséré est la lettre en bas de casse. Vaut par défaut 0. lethead_prefixlethead_prefix Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le préfixe inséré devant l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : "" lethead_suffixlethead_suffix Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le suffixe inséré après l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : "" item_0item_0 C’est ce qui est mis entre deux articles de niveau 0. Vaut par défaut : "\n \\item ". item_1item_1 Mis entre deux articles de niveau 1. Vaut par défaut : "\n \\subitem ". item_2item_2 Mis entre deux articles de niveau 2. Vaut par défaut : "\n \\subsubitem ". item_01item_01 C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1. Vaut par défaut : "\n \\subitem ". item_x1item_x1 C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1 dans le cas où l’article de niveau 0 n’a pas de numéro de page (comme dans \index{aaa|see{bbb}}). Vaut par défaut : "\n \\subitem ". item_12item_12 C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2. Vaut par défaut : "\n \\subsubitem ". item_x2item_x2 C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2 si l’article de niveau 1 n’a pas de numéro de page. Vaut par défaut : "\n \\subsubitem ". delim_0delim_0 Délimiteur mis entre une clef de niveau 0 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", ". delim_1delim_1 Délimiteur mis entre une clef de niveau 1 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", ". delim_2delim_2 Délimiteur mis entre une clef de niveau 2 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", ". delim_ndelim_n Délimiteur mis entre deux numéros de page de la même clef (quel que soit le niveau) . Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", ". delim_rdelim_r Délimiteur mis entre le numéro de début et le numéro de fin d’une plage de numéros de page deux numéros de page. Vaut par défaut : "--". line_maxline_max Un entier. Longueur maximale d’une ligne d’article d’index dans la sortie au delà de quoi la ligne est repliée. Vaut par défaut : 72. indent_spaceindent_space Ce qui est inséré au début d’une ligne repliée. Vaut par défaut : "\t\t". indent_lengthindent_length Un nombre. La longueur d’un renfoncement de ligne repliée. La valeur par défaut d’indent_space est de deux tabulations, et chaque tabulation compte pour huit espaces de sorte que la valeur par défaut est 16. page_precedencepage_precedence Un document peut avoir différents types de numérotations des pages. Par exemple, un livre peut avoir des matières préliminaires dont les pages sont numérotées en chiffres romains bas de casse alors que les pages de la matière principale sont en chiffres arabes. Cette chaîne spécifie l’ordre dans lequel ils apparaissent dans l’index. La commande makeindex prend en charge cinq types différents de numérotation : romain bas de casse r, numérique ou arabe n, alphabétique bas de casse a, romain capital R, et alphabétique capital A. Vaut par défaut : "rnaRA". xindy, programme Il y a plusieurs autres programmes faisant le même travail que makeindex. L’un d’eux est xindy (https://ctan.org/pkg/xindy), qui fait de l’internationalisation et peut traiter des documents balisés en utilisant &latex; et plusieurs autres langages. Il est écrit en Lisp, hautement configurable, à la fois en termes de balise et en termes d’ordre d’assemblage du texte, comme décrit dans sa documentation. xindex, programme Un programme d’indexation plus récent prenant en charge l’Unicode est xindex, écrit en Lua (https://ctan.org/pkg/xindex). <command>\printindex</command> index, impression \printindex Synopsis : \printindex Place l’index dans la sortie. paquetage makeidx makeidx, paquetage Pour obtenir un index vous devez en premier inclure \usepackage{makeidx} dans le préambule du document et compiler le document, et ensuite exécuter la commande système makeindex, puis de nouveau compiler le document. Voir Indexes, pour plus de détails et un exemple d’usage de \printindex. Des lettres lettres, écrire des écrire des lettres Synopsis : \documentclass{letter} \address{adresse expéditeur} \signature{nom de l'expéditeur} \begin{document} \begin{letter}{adresse destinataire} \opening{apostrophe} corps-de-la-lettre \closing{texte de salutation} \end{letter} ... encore des lettres ... \end{document} Produit une ou plusieurs lettres. Chaque lettre est dans un environnement séparé letter, dont l’argument adresse desinataire contient souvent plusieurs lignes séparées par une double controblique (\\). Par exemple, vous pourriez avoir : \begin{letter}{Ninon de l'Enclos \\ l'hôtel Sagonne} ... \end{letter} Le début de l’environnement letter réinitialise le numéro de page à 1, et le numéro de note en bas de page à 1 aussi. Les adresse expéditeur et nom de l’expéditeur sont communs à toutes les lettres, qu’il y en ait une ou plus, ainsi il est préférable de mettre ces déclarations dans le préambule. Comme avec l’adresse du destinataire, souvent adresse expéditeur contient plusieurs lignes séparées par une double controblique \\. &latex; place le nom de l’expéditeur sous la salutation, après un espace vertical pour la signature manuscrite traditionnelle ; il peut aussi contenir plusieurs lignes. Le corps de chaque environnement letter commence par une commande \opening obligatoire telle que \opening{Madame, Monsieur,}. Le texte corps-de-la-lettre est du code &latex; ordinaire et peut donc tout contenir de la liste énumérée à des formules mathématique en hors texte, à ceci près que la commandes de rubricage telles que \chapter qui n’ont pas lieu d’être au sein d’une lettre sont indisponibles. Chaque environnement letter se termine typiquement par une commande \closing telle que dans \closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.}. \\ (pour les lettres) de la matière supplémentaire peut venir après le \closing. Vous pouvez préciser qui est en copie de la lettre avec une commande comme \cc{Le Patron\\Le Patron du Patron}. Il y a une commande \encl similaire pour spécifier une liste de pièces jointes. Et, vous pouvez ajouter un postscriptum avec \ps. Par défaut &latex; renfonce la signature et la salutation \closing la précédant d’une longueur valant \longindentation. Celle-ci vaut par défaut 0.5\textwidth. Pour les aligner à gauche, il suffit de spécifier \setlength{\longindentation}{0em} dans votre préambule. Pour fixer la date utilisez quelque chose comme \renewcommand{\today}{2015-10-12}. En plaçant ce code dans votre préambule, il s’appliquera à toutes les lettres du document. Cet exemple est avec un seul environnement letter. Les trois lignes marquées en commentaire comme optionnelles sont typiquement omises. \documentclass{letter} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{french} \address{Rue de l'expéditeur \\ Ville de l'expéditeur} \signature{Nom de l'expéditeur\\ Titre de l'expéditeur} % optionnel : \location{Boîte Postale 13} % optionnel : \telephone{(102) 555-0101} \begin{document} \begin{letter}{Nom du destinataire \\ Adresse du destinataire} \opening{Monsieur,} % optionnel : \thispagestyle{firstpage} I ne suis pas intéressé à faire affaire avec vous. \closing{Je vous prie, Monsieur, de recevoir mes salutations distinguées.} \end{letter} \end{document} Ces commandes sont utilisées avec la classe letter. <literal>\address</literal> \address Synopsis : \address{adresse-expéditeurs} Spécifie l’adresse de retour telle qu’elle apparaît sur la lettre et sur l’enveloppe. Séparez des lignes multiples au sein de adresse-expéditeurs avec une double controblique \\. Parce qu’elle peut s’appliquer à des lettres multiples cette déclaration est souvent placée dans le préambule. Toutefois elle peut être faite n’importe où, y compris au sein d’un environnement letter individuel. Cette commande est optionnelle : sans la déclaration \address la lettre est formatée avec un espace à blanc en haut de sorte à pouvoir être imprimée sur du papier à en-tête pré-imprimé. (Voir Overview, pour les détails concernant votre implémentation locale). Avec la déclaration \address, elle est formatée comme une lettre personnelle. En voici un exemple : \address{Stephen Maturin \\ The Grapes of the Savoy} <literal>\cc</literal> \cc copie, liste des personnes en, dans une lettre liste des personnes en copie, dans une lettre Synopsis : \cc{premier nom\\...} Produit une liste de noms de personnes mis en copie de la lettre. Cette commande est optionnelle. Si elle est présente, alors elle vient typiquement après le \closing. En cas de ligne multiple, séparez les avec une double controblique \\, comme dans : \cc{Président \\ Vice-président} <literal>\closing</literal> \closing lettres, salutation fin d’une lettre Synopsis : \closing{texte} D’ordinaire à la fin d’une lettre, au dessus de la signature manuscrite, il y a un \closing (bien que cette commande soit optionnelle). Par exemple : \closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de ma confiance.} <literal>\encl</literal> \encl pièces jointes, liste Synopsis : \encl{ligne1\\ligne2} Déclare une liste d’une ou plus de pièces jointes. <literal>\location</literal> \location Synopsis : \location{texte} Le texte apparaît centré au bas de chaque page. Il apparaît seulement si le style de la page est firstpage. <literal>\makelabels</literal> \makelabels Synopsis : \makelabels Crée une feuille d’étiquettes d’adresses à partir des adresses des destinataires, une pour chaque lettre. Cette feuille sera sortie avant les lettres, avec dans l’idée de la copier sur une feuille vierge de vignettes autocollantes. Cette commande est à mettre dans le préambule. Vous pouvez personnaliser les étiquettes en redéfinissant les trois commandes \startlabels, \mlabel et \returnaddress dans le préambule. Ces commandes ne sont pas à appeler directement par l’utilisateur, c’est la classe letter qui les appelle. La commande \startlabels compose la page sur laquelle les étiquettes sont imprimées en termes de largeur, de hauteur, et de nombre de colonnes, etc. La commande \mlabel{adresse expéditeur}{adresse destinataire} est appelée pour chaque lettre du document avec deux arguments : Le premier, adresse expéditeur, est le contenu courant de la macro \returnaddress Le second, adresse destinataire, est l’adresse du destinataire telle que passée en argument à l’environnement letter. La définition par défaut de \mlabel ignore le premier argument, c’est à dire que si vous placez seulement un \makelabels dans le préambule, la feuille d’étiquettes ne contiendra des étiquettes que pour les destinataires. Si vous désirez imprimer une étiquette d’adresse expéditeur et d’adresse destinataire pour chaque lettre, vous devez faire deux choses : La première est de redéfinir \mlabel pour fabriquer deux étiquettes au lieu d’une, vous pouvez pour cela mettre ce qui suit dans le préambule : \newcommand*\originalMlabel{} \let\originalMlabel\mlabel \def\mlabel#1#2{\originalMlabel{}{#1}\originalMlabel{}{#2}} Ceci ne suffit toutefois pas, parce que la première des deux étiquettes est vide, vu que la définition par défaut de \returnaddress l’est. La seconde est de redéfinir \returnaddress pour contenir l’adresse de l’expéditeur, vous pouvez faire cela en plaçant dans le préambule : \renewcommand*\returnaddress{\protect\fromname\\\protect\fromaddress} <literal>\name</literal> \name \name{June Davenport} Le nom de l’expéditeur, à imprimer sur l’enveloppe avec l’adresse de retour. <literal>\opening{<replaceable>texte</replaceable>}</literal> \opening lettres, commencer Synopsis : \opening{texte} Cette commande est obligatoire. Elle commence la lettre, en suivant le \begin{letter}{...}. L’argument obligatoire texte est le appel texte d’appel de votre lettre. Par exemple : \opening{Dear John,} <literal>\ps</literal> \ps postscriptum, dans une lettre Synopsis : \ps{texte} Utilisez la commande \ps pour commencer un postscriptum dans une lettre, après \closing. <literal>\signature{<replaceable>texte</replaceable>}</literal> \signature Synopsis : \signature{première ligne \\ ... } \signature Le nom de l’expéditeur. Cette commande est optionnelle, quoique son inclusion soit habituelle. Le texte de l’argument apparaît à la fin de la lettre, après la clôture et après une espace verticale pour la signature manuscrite traditionnelle. Séparez des lignes multiples avec une double controblique \\. Par exemple : \signature{J Fred Muggs \\ White House} La valeur par défaut de &latex; pour l’espace verticale space du texte de \closing au texte de \signature est 6\medskipamount, ce qui vaut six fois 0,7em. Cette commande est d’ordinaire dans le préambule, de sorte à s’appliquer à toutes les lettres du document. Pour qu’elle ne s’applique qu’à une seule lettre, placez la au sein d’un environnement letter et avant le \closing. Vous pouvez inclure un graphique dans la signature, par exemple avec \signature{\vspace{-6\medskipamount}\includegraphics{sig.png}\\ My name} (ceci nécessite d’écrire \usepackage{graphicx} dans le préambule). <literal>\telephone</literal> \telephone Synopsis : \telephone{numéro} C’est le numéro de téléphone de l’expéditeur. Déclaré typiquement dans le préambule, où il s’applique à toutes les lettres. Ceci apparaît seulement si le style de page (pagestyle) firstpage est sélectionné. Dans ce cas, il apparaît en bas à droite de la page. Entrée/sortie console entrée/sortie console <literal>\openin</literal> & <literal>\openout</literal> \openin \openout \closein \closeout fichier, ouverture fichier, fermeture ouvrir un fichier Synopsis : \openin numéro=nomfichier ou : \openout numéro=nomfichier Ouvre un fichier pour y lire, ou pour y écrire. Pour la plupart des moteurs, le numéro doit être entre 0 et 15, comme dans \openin3, dans Lua&latex; numéro peut être entre 0 et 127. Ici &tex; ouvre le fichier le fichier presidents.tex en lecture. \newread\fichierpresidents \openin\fichierpresidents=presidents \typeout{fichierpresidents vaut \the\fichierpresidents} \read\fichierpresidents to\presidentligne \typeout{\presidentligne} La commande \newread alloue des numéros de flux d’entrée de 0 à 15 (il y a aussi une commande \newwrite). La variable \fichierpresidents est plus facile à mémoriser mais sous le capot ce n’est rien de plus qu’un numéro ; le premier \typeout donne quelque chose du genre de ‘fichierpresidents vaut 1’. De plus, \newread garde la trace de l’allocation de sorte que si vous en utilisez trop alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘! No room for a new \read’. Le second \typeout produit la première ligne du fichier, quelque chose du genre de ‘1 Bonaparte, Louis-Napoléon’. D’ordinaire &tex; n’essaie pas d’ouvrir le fichier jusqu’à la prochaine éjection de page. Pour changer cela, utilisez \immediate\openin numéro=nomfichier ou \immediate\openout numéro=nomfichier. Fermez les fichiers avec \closein numéro et \closeout numéro. La façon dont &latex; manipule les noms de fichiers varie selon les distributions, et peut même varier d’une version à l’autre d’une même distribution. Si le nom de fichier n’a pas d’extension alors &tex; y ajoute un .tex. L’exemple suivant crée presidents.tex, y écrit une ligne, et le ferme. \newwrite\fichierpresidents \openout\fichierpresidents=presidents \write\fichierpresidents{1 Bonaparte, Louis-Napoléon} \closeout\fichierpresidents Mais les noms de fichier avec un point peuvent causer des problèmes : si &tex; tombe sur un nomfichier comme presidents.dat il se peut qu’il cherche d’abord presidents.dat.tex et ensuite presidents.dat, ou bien le contraire. La documentation de votre distribution devrait en dire plus, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais pour assurer une portabilité complète le mieux et d’utiliser des noms de fichier ne contenant que les vingt-six lettres ASCII (insensible à la casse) et les dix chiffres, ainsi que les tirets de 8 ‘_’ et de 6 ‘-’, et en particulier sans point ni espace. Pour \openin, si &tex; ne peut pas trouver le fichier alors il ne produit pas une erreur. Il ne fait que considérer que ce flux n’est pas ouvert (ce qu’on peut vérifier avec \ifeof ; on peut également recourir à la commande \InputIfFileExists, voir Class and package commands). Si vous essayer d’utiliser le même numéro deux fois, &latex; ne produit pas d’erreur. Si vous essayer d’utiliser un mauvais numéro, alors vous obtiendrez un message d’erreur du genre de ‘! Bad number (16). <to be read again> = l.30 \openin16=test.jh’. <literal>\read</literal> \read fichier, lecture d’un lire un fichier lecture d’un fichier Synopsis : \read numéro tomacro Fait que la commande macro contienne la ligne suivante d’entrée du flux de texte numéro, comme dans \read5 to\data. L’exemple suivant ouvre le fichier mel.tex en lecture, me le contenu de la première ligne dans la commande \courriel, et ensuite ferme le fichier. \newread\fichierreception \openin\fichierreception=mel \read\fichierreception to\courriel \typeout{Adresse mél : \courriel} \closein\fichierreception Si numéro est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si aucun fichier avec ce numéro n’est ouvert, ou si le fichier est à sa fin, alors \read prend son entrée à partir du terminal. Notez, cependant, que la méthode naturelle en &latex; de prendre en entrée à partir du terminal est \typein (voir \typein). Pour lire un fichier entier en une fois utilisez \input (voir \input) ou \include (voir \include & \includeonly). paquetage datatool datatool, paquetage Une raison usuelle de vouloir lire d’un fichier de données est de faire du publipostage. CTAN a plusieurs paquetage pour cela ; parmi lesquels datatool. <literal>\typein[<replaceable>cmd</replaceable>]{<replaceable>msg</replaceable>}</literal> \typein Synopsis : \typein[\cmd]{msg} \typein tape msg sur la console et fait que &latex; s’arrête et attend que vous saisissiez une ligne d’entrée, en la terminant par un retour chariot. Si l’argument optionnel \cmd est omis, l’entrée tapée est traitée comme si elle avec été incluse dans le fichier d’entrée à la place de la commande \typein. Si l’argument \cmd est présent, cela doit être un nom de commande. Ce nom de commande est alors défini, ou redéfini, pour se développer en le texte en entrée qui a été tapé. <literal>\typeout{<replaceable>msg</replaceable>}</literal> \typeout Synopsis : \typeout{msg} Tape msg sur le terminal et dans le journal (fichier log). Les commandes dans msg qui sont définies avec \newcommand ou \renewcommand (entre autres) sont remplacées par leurs définitions avant d’être tapées. Les règles usuelles de &latex; pour le traitement de plusieurs espaces comme un seul espace et pour ignorer les espaces après un nom de commande s’appliquent à msg. Une commande \space dans msg provoque un unique espace tapé, indépendant des espaces qui l’entourent. Un ^^J dans msg tape un saut à la ligne. <literal>\write</literal> \write Synopsis : \write numéro{chaîne} Écrit chaîne vers le fichier journal (.log), vers le terminal, ou vers un fichier ouvert par \openout. Par exemple, \write6 écrit vers le flux textuel numéro 6 Si le code suivant apparaît dans le fichier fichierbase.tex alors cela ouvre le fichier fichierbase.jh, y écrit ‘Bonjour tout le monde !’ et un saut le ligne, et ferme ce fichier. \newwrite\monfichier \immediate\openout\monfichier=\jobname.jh % \jobname est le nom % de base du fichier racine ... \immediate\write\monfichier{Bonjour tout le monde !} ... \immediate\closeout\monfichier \newwrite Le \newwrite alloue un numéro de flux, en lui donnant un nom symbolique pour se faciliter la vie, de sorte que flux \newwrite\monfichier\the\monfichier produit quelque chose du genre de ‘flux 3’. Ensuite \openout associe le numéro de flux avec le nom de fichier fourni. Et puis à la fin &tex; exécute \write3 ce qui place la chaîne dans le fichier. journal, écrire vers le fichier terminal, écrire vers le -1, écrire dans le flux numéro Typiquement numéro est compris entre 0 et 15, parce que typiquement les auteurs &latex; suivent l’exemple précédent et le numéro est alloué par le système. Si numéro est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si il n’est pas associé à un fichier ouvert alors &latex; écrit chaîne vers le fichier journal. Si numéro est positif alors en plus &latex; écrit chaîne vers le terminal. Ainsi, test \write-1{Bonjour tout le monde !} place ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de ligne dans le fichier journal (c’est ce que la commande \wlog fait ; voir \wlog). Et \write100{Bonjour tout le monde !} met la même chose dans le fichier journal mais aussi met ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de ligne dans la sortie terminal. (Mais 16, 17, et 18 sont des valeurs spéciales de numéro ; voir ci-dessous.) Lua&tex;, 256 flux de sortie dans Dans Lua&tex;, au lieu de 16 flux de sortie il y en a 256 (voir &tex; engines). \@auxout \@mainaux Utilisez \write\@auxout{chaîne} pour écrire vers le fichier .aux courant qui est associé soit au fichier racine soit au fichier inclus courant ; et utilisez \write\@mainaux{chaîne} pour écrire le fichier .aux principal. Ces noms symboliques sont définis par &latex;. Par défaut &latex; n’écrit pas chaîne vers le fichier immédiatement. C’est ainsi parce que, par exemple, vous pourriez avoir besoin de \write pour sauvegarder le numéro de page courant, mais au moment où &tex; rencontre une commande \write typiquement il ne connaît pas quel est le numéro de page, puisque il n’a pas encore découpé la sortie en pages. Ainsi, vous utilisez \write dans l’un des trois contextes suivants : \immediate\write\@auxout{chaîne} %1 \write\@auxout{chaîne} %2 \protected@write\@auxout{}{chaîne} %3 \write immédiat \immediate\write Avec le premier, &latex; écrit chaîne vers le fichier immédiatement. Toutes les macros dans chaîne sont développées à fond (exactement comme dans \edef de sorte que pour empêcher le développement vous devez utiliser \noexpand, un toks, etc. mais avec la différence que vous devez utiliser # au lieu de ##). \write retardé élément extraordinaire \shipout et développement Avec le deuxième, chaîne est stockée dans la liste courante des choses (comme un élément « extraordinaire » de &tex;) et conservé jusqu’à ce que la page soit éjectée et de la même manière les macros ne sont pas développées jusqu’à l’éjection (\shipout). Au moment du \shipout, chaîne est développée à fond. \protected@write Le troisième, \protected@write, est semblable au deuxième sauf que vous pouvez utiliser \protect pour éviter le développement. Le premier argument qui est en plus vous permet d’insérer localement des définitions supplémentaires pour que plus de macros soient protégées ou pour avoir d’autres définitions spéciales pendant l’écriture. Voici un exemple simple de développement avec \write dans lequel chaîne contient une séquence de contrôle \triplex que l’on a définie comme le texte ‘XYZ’ : \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=test.jh \newcommand{\triplex}{XYZ} \write\fichierjh{test \triplex test} Ceci résulte en ce que le fichier test.jh contienne le texte ‘test XYZtest’ suivi d’un saut de ligne. \write, flux 16, 17, 18 Les cas où numéro vaut 16, 17, ou 18 sont spéciaux. À cause du comportement de \write quand numéro est hors de l’intervalle de 0 à 15 qu’on a déjà décrit plus haut, dans Plain &tex; \write16 et \write17 étaient parfois utilisés pour écrire dans le fichier journal et le terminal ; toutefois, dans &latex;, la façon naturelle de faire ceci est d’utiliser \typeout (voir \typeout). La commande \write18 est encore plus spéciale ; les systèmes &tex; modernes l’utilisent pour passer des commandes au système d’exploitation (voir \write18). saut de ligne, dans \write ^^J, dans \write D’ordinaire \write produit en sortie une unique ligne. On peut y insérer un saut de ligne avec ^^J. Ainsi, l’exemple suivant produit deux lignes dans le fichier journal : \wlog{Les lignes parallèles ont beaucoup en commun.^^JMais elles ne se rencontrent jamais.} paquetage answers answers, paquetage Un cas usuel dans lequel des auteurs tentent d’écrire dans leur propre fichier est pour les réponses à des exercices, ou dans quelque autre situation où vous désirez écrire en sortie verbatim, sans développer les macros. CTAN a plusieurs paquetages pour cela ; parmi lesquels answers. <literal>\write</literal> et la sécurité sécurité et \write \write et sécurité La possibilité d’écrire dans des fichiers soulève des problèmes de sécurité. Si vous compilez un fichier &latex; téléchargé et qu’il écrase votre fichier de mots de passe alors vous serez à juste titre embêté. Ainsi par défaut les systèmes &tex; ne vous autorisent à ouvrir en écriture que les fichiers qui sont dans le répertoire courant ou dans un sous-répertoire. L’exemple suivant \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=../test.jh produit une erreur du genre de : Not writing to ../test.jh (openout_any = p). ! I can't write on file `../test.jh' répertoires parents, impossible d’écrire vers Il est possible d’avoir une telle erreur lorsqu’on essaie d’utiliser une commande telle que \include{../nomfichier} puisque &latex; va essayer d’ouvrir ../nomfichier.aux. La solution la plus simple est de placer les fichiers inclus dans le même répertoire que le fichier racine, ou dans des sous-répertoires. <literal>\message</literal> \message Synopsis : \message{chaîne} Écrit chaîne vers le fichier journal en .log et le terminal. Typiquement, les auteurs &latex; utilisent \typeout (voir \typeout) qui permet d’utiliser \protect sur toute commande fragile au sein de chaîne (voir \protect). Mais la commande \typeout insère un saut de ligne à la fin de chaîne contrairement à \message, aussi cette dernière peut être utile. Dans l’exemple ci-dessous dans le corps du document avant\message{Un Deux}\message{Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après dans certaines circonstances (voir ci-dessous) &latex; écrit ce qui suit à la fois vers le terminal et le fichier journal. Un Deux Trois Quatre Les pouces vont se battre. Un ^^J produit un saut de ligne. Aussi, dans le document en sortie, on a entre ‘avant’ et ‘Après’ un seul espace (issu de la fin de ligne suivant ‘Les}’). Alors que \message vous permet de mieux contrôler le formatage, un truc à piger c’est que &latex; peut très bien bousiller ce formatage là en insérant des sauts de ligne selon ce qu’il a déjà sorti. Comparez ce corps de document, où le ‘Deux’ a été déplacé, à celui donné en exemple plus haut. avant\message{Un}\message{Deux Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après La chose suivante peut se produire : lorsque &latex; produit les messages en sortie vers le terminal, le message avec ‘Un’ désormais plus court tient à la fin de la ligne de terminal, et du coup &latex; saute de ligne juste après lui et avant le ‘Deux Trois’. Ce saut de ligne apparaît également dans le fichier journal. Cette insertion de saut de ligne peut déprendre de, par exemple, la longueur des noms complet des fichiers inclus. C’est pourquoi il est difficile de produire des lignes formatées précisément et d’une façon qui soit portable, et de même de demander que votre message commence au début d’une ligne. <literal>\wlog</literal> \wlog Synopsis : \wlog{chaîne} Écrit chaîne vers le fichier journal .log. \wlog{Pour tout n différent de 0, et tout x, (sin x)/n vaut six.} \wlog{Ben oui, il suffit de simplifier par n.} D’ordinaire chaîne apparaît sur une seule ligne séparée. Utilisez ^^J pour insérer un saut de ligne. \wlog{C'est Helvetica qui téléphone à Times Roman :} \wlog{Change de ligne !^^JJe t'entends très mal.} <literal>\write18</literal> \write18 externes, commandes commandes exécutées depuis &latex; système, commandes exécutées depuis &latex; interpréteur de commandes du système d’exploitation, accès à Synopsis : \write18{commande_shell} Émet une commande vers l’interpréteur du système d’exploitation. Le système d’exploitation exécute la commande et l’exécution de &latex; est bloquée jusqu’à ce que cela soit fini. paquetage Asymptote Asymptote, paquetage La séquence suivante (sur Unix) \usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \newcommand{\numerofig}{1} \immediate\write18{cd pix && asy figure\numerofig} \includegraphics{pix/figure\numerofig.pdf} exécute Asymptote (le programme asy) sur le fichier pix/figure1.asy, de sorte que le document peut par la suite lire le graphique en résultant (voir \includegraphics). Comme pour tout \write, ici &latex; développe les macros contenues dans commande_shell de sorte que \numerofig est remplacé par ‘1’. Un autre exemple est que vous pouvez exécuter automatiquement Bib&tex; au début de chaque exécution de &latex; (voir Using BibTeX) en incluant \immediate\write18{bibtex8 \jobname} comme première ligne du fichier. Notez que \jobname se développe par défaut en le nom de base du fichier racine, ou bien l’argument de l’option --jobname si celle-ci est passée sur la ligne de commande. Il peut arriver que vous ayez besoin de plusieurs étapes pour obtenir l’information désirée. L’exemple suivant insère en entrée une liste de tous les fichiers PDF du répertoire courant (voir aussi texosquery plus bas) : \immediate\write18{ls *.pdf > tmp.dat} \input{tmp.dat} Le comportement standard de tout \write est d’attendre jusqu’à la prochaine éjection de page avant de développer les macros ou d’écrire dans le flux (voir \write). Mais il se peut que vous désiriez que cela soit immédiat. Pour cela, utilisez \immediate\write18{commande_shell}. Autoriser l’usage de commandes système au sein d’un fichier &latex; pose des problèmes de sécurité évidents. Si vous télécharger un fichier depuis la Toile et qu’il contient des commandes pour détruire tous vos fichiers, cela vous rendrait bien malheureux. Le réglage standard dans les distributions modernes est d’interdire l’accès complet à l’interpréteur de commande du système d’exploitation. Vous pouvez l’autoriser, si vous êtes sûr qu’il n’y a pas de danger, en compilant avec latex --enable-write18 nomfichier (voir Command line options). (L’option --shell-escape est un synonyme dans &tex; Live.) restreint, accès shell restreint, accès interpréteur de commande du système d’exploitation Au lieu de l’accès complet, les distributions modernes par défaut utilisent une version restreinte qui permet à certaines commandes de fonctionner, telles que celles qui font tourner Metafont pour générer les polices manquantes, même si vous n’utilisez pas l’option enable-write18. Par défaut cette liste de commandes autorisées est courte et ne fait figurer que les commandes qui sont sous contrôle des mainteneurs de la distribution (voir Command line options). Certains paquetages ont besoin d’exécuter des commandes système externes. Par exemple sagetex vous permet de faire faire des calculs ou tracer des graphiques au logiciel de mathématiques Sage, puis d’incorporer ces sorties dans votre document. Pour cela vous devez exécuter &latex; avec la fonction \write18 pleinement débridée. /bin/sh, utilisé par \write18 sh, utilisé par \write18 cmd.exe, utilisé par \write18 SHELL, environnement, variables de SHELL, variables d’environnement Le texte commande_shell est toujours passé à /bin/sh sur les systèmes d’exploitation unixiens, et à l’interpréteur de commande DOS cmd.exe sur Windows. &latex; ignore tout réglage d’un autre interpréteur de commande par l’utilisateur, ainsi que la variable d’environnement SHELL. paquetage texosquery texosquery, paquetage système, information exploitation, information système de locale, information, du système répertoire, listage, du système Si votre besoin c’est d’avoir de l’information sur le système, comme le nom du système d’exploitation, celui de la locale, ou le contenu d’un répertoire, alors jeter un coup d’œil au paquetage texosquery qui fournit une interface commode et sûre pour cela, contrairement aux exemples donnés plus haut utilisant \write18 à l’état brut : https://ctan.org/pkg/texosquery. Interface ligne de commande ligne de commande, interface interface ligne de commande CLI Synopsis (depuis la ligne de commande d’un terminal) : pdflatex options argument Exécute &latex; sur argument. À la place de pdflatex vous pouvez aussi utiliser (pour une sortie PDF) xelatex, ou lualatex, ou (pour une sortie DVI) latex ou dvilualatex, entre autres (voir &tex; engines). L’exemple suivant exécute &latex; sur le fichier these.tex produisant en sortie these.pdf. pdflatex these .tex, extension par défaut Notez que .tex est l’extension par défaut des noms de fichier. pdf&tex; est une évolution du programme original &tex;, comme le sont Xe&tex; et Lua&tex; (voir &tex; engines). Ils sont complètement rétrocompatibles. Mais le programme original avait son propre format de sortie, DVI, alors que les plus récents peuvent produire directement un PDF en sortie. Ceci leur permet de profiter des fonctions supplémentaires des PDF tels que les hyperliens, la prise en charge de formats modernes d’images tels que JPG et PNG, et les programmes de visionnage que l’on trouve de partout. En bref, si vous exécutez pdflatex ou xelatex ou lualatex alors par défaut vous obtenez un PDF et avez accès à toutes ses fonctions modernes. Si vous exécutez latex, ou dvilualatex, alors vous obtenez un DVI. La description faite ici suppose pdflatex. Voir Command line options, pour une sélection des options de ligne de commande les plus utiles. Quant à argument, le cas habituel est qu’il ne commence pas par une controblique, dans ce cas le système le prend pour un nom de fichier, et compile ce fichier. Si argument commence avec une controblique, alors le système l’interprète comme une ligne d’entrée à &latex;, ce qui peut être utilisé pour obtenir certains effets spéciaux (voir Command line input). Si vous ne donnez aucun arguments ni options alors pdflatex invite à saisir à partir du terminal. Vous pouvez vous échapper de cela en entrant CTRL-D. Si &latex; trouve une erreur dans votre document alors par défaut il s’arrête et vous interroge à ce propos. Voir Recovering from errors, pour un aperçu de quoi faire. Options passées à la ligne de commande options passée à la ligne de commande On décrit ici les options de ligne de commande qui sont pertinentes pour rédaction ordinaire de documents. Pour une liste complète, essayez d’exécuter ‘latex --help’ depuis la ligne de commande. Avec nombre d’implémentations on peut spécifier les options de ligne de commande avec un préfixe ‘-’ ou ‘--’. C’est le cas à la fois pour &tex; Live (y compris Mac&tex;) et MiK&tex;. Ici on utilise les deux conventions indistinctement. Si une option prend une valeur, celle-ci peut être spécifiée soit comme un argument séparé (‘--truc bidule’), ou comme un argument unique avec un signe = (‘--truc=bidule’), à condition qu’il n’y ait aucun espace autour du =. On utilisera en général la syntaxe en =. --version ligne de commande, option -version Affiche la version courante, comme ‘pdfTeX 3.14159265-2.6-1.40.16 (&tex; Live 2015/Debian)’ ainsi qu’une petite quantité d’information supplémentaire, et se termine. --help ligne de commande, option -help Produit un message bref d’utilisation servant d’aide-mémoire et se termine. --interaction ligne de commande, option -interaction=mode batchmode scrollmode errorstopmode nonstopmode z&tex; compile un document en l’un parmi quatre modes possibles d’interaction : batchmode, nonstopmode, scrollmode, errorstopmode. Dans le mode errorstopmode (le mode par défaut), &tex; s’arrête à chaque erreur et demande une intervention de l’utilisateur. Dans le mode batchmode il n’imprime rien sur le terminal, on défile sur les erreurs comme si l’utilisateur appuyait RETURN à chaque erreur, et les fichiers manquants entraînent la terminaison de la tâche. Dans le mode nonstopmode, les messages de diagnostic apparaissent sur le terminal mais comme dans le mode batchmode il n’y a pas d’interaction avec l’utilisateur. Dans le mode scrollmode, &tex; s’arrête en cas de fichiers manquants ou d’entrée clavier, mais pour nulle autre raison. Par exemple, en démarrant &latex; avec cette ligne de commande : pdflatex -interaction=batchmode nomfichier on élimine la plupart des sorties terminal. jobname nom de fichier de la tâche courante --jobname ligne de commande, option -jobname=chaîne Règle la valeur du nom d’ouvrage de &tex; à la chaîne de caractères chaîne. Le fichier journal et le fichier de sortie s’appelleront chaîne.log et chaîne.pdf. voir Jobname. répertoire de sortie pour tous les fichiers externes sortie, pour tous les fichiers externes, répertoire de --output-directory ligne de commande, option -output-directory=répertoire Écrit les fichiers dans le répertoire répertoire. Il doit déjà exister. Ceci s’applique à tous les fichiers externes créés par &tex; ou &latex;, tels que le fichier .log de l’exécution, les fichiers .aux, .toc, etc., créés par &latex;, de même que le fichier de sortie principal .pdf ou .dvi lui-même. Lorsqu’il est spécifié, le répertoire de sortie répertoire est aussi vérifié en premier automatiquement pour tout fichier lu en entrée, de sorte que les fichiers externes peuvent être relus en entrée, si désiré. Le vrai répertoire courant (dans lequel &latex; été lancé) demeure inchangé, et est également vérifié pour trouver les fichiers en entrée. shell escape \write18, activation --enable-write18 ligne de commande, option --disable-write18 ligne de commande, option --shell-escape ligne de commande, option --no-shell-escape ligne de commande, option --enable-write18 --disable-write18 --shell-escape --no-shell-escape Activation et désactivation \write18{commande_shell} (voir \write18). Les deux premières options sont prises en charge à la fois par &tex; Live et MiK&tex;, alors que les deux suivantes sont des synonymes pris en charge par &tex; Live. Activer cette fonction a des implications lourdes de sécurité, puisque cela permet à un fichier &latex; d’exécuter n’importe quelle commande. Ainsi, par défaut, le \write18 non restreint n’est pas autorisé. (Le réglage par défaut de &tex; Live, Mac&tex;, et MiK&tex; est d’autoriser l’exécution d’un nombre limité de programmes en relation avec &tex;, et qu’elles distribuent). Pa exemple, si vous invoquez &latex; avec l’option no-shell-escape, et que dans votre document vous appelez \write18{ls -l}, alors vous n’obtenez pas d’erreur mais votre fichier journal dit ‘runsystem(ls -l)...disabled’. --halt-on-error ligne de commande, option -halt-on-error Arrête le traitement sur la première erreur. --file-line-error ligne de commande, option --no-file-line-error ligne de commande, option -file-line-error -no-file-line-error Active ou désactive le style nomfichier:numéroligne:erreur des messages d’erreur. Ces options ne sont disponibles qu’avec &tex; Live ou Mac&tex;. Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande code entré sur la ligne de commande entré, code sur la ligne de commande Au sein de l’invocation de ligne de commande pdflatex options argument vous pouvez spécifier du code &latex; arbitraire en entrée en commençant argument par une controblique (ce qui est pris en charge par tous les moteurs). Ceci permet de faire certains effets spéciaux. paquetage hyperref hyperref, paquetage Par exemple, ce fichier (qui utilise le paquetage hyperref pour les hyperliens) peut produire deux types de sortie, l’un pour une consultation sur document papier et l’autre pour une consultation sur écran. \ifdefined\paperversion % dans le préambule \newcommand{\urlcolor}{black} \else \newcommand{\urlcolor}{blue} \fi \usepackage[colorlinks=true,urlcolor=\urlcolor]{hyperref} ... \href{https://www.ctan.org}{CTAN} % dans le corps ... Lorsqu’on compile ce document book.tex avec la ligne de commande pdflatex book le lien ‘CTAN’ sera en bleu. Mais si on le compile avec pdflatex "\def\paperversion{}\input book.tex" alors le lien sera en noir. On utilise des guillemets anglais double pour empêcher l’interprétation des symboles par l’interpréteur de ligne de commande (désigné également par shell). (Ceci fonctionne généralement à la fois sur les systèmes Unix et Windows, mais il y a nombre de particularités dans l’usage des guillemets par les shells, lisez donc la documentation de votre système si besoin est). De même, à partir d’un seul fichier principal.tex vous pouvez compiler deux versions distinctes. pdflatex -jobname=etudiants "\def\etudiants{}\input{principal}" pdflatex -jobname=professeurs "\def\profs{}\input{principal}" L’option jobname est là parce que sinon les deux fichiers en sortie s’appelleraient principal.pdf et le second écraserait le premier. (voir Jobname). Dans cet exemple on passe l’option draft au paquetage graphicx : pdflatex "\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\input{aa.tex}" de sorte que les fichiers graphiques ne sont lus que pour l’information de dimension de boîte englobante, mais remplacés dans le PDF par une boîte de même taille ne contenant que le nom de fichier, ce qui accélère le temps de compilation, et économise l’encre d’imprimante. Un autre exemple classique est de cribler certains chapitres à la compilation en les passant à \includeonly dans la ligne de commande. Ainsi, supposons qu’on a un fichier racine livre.tex ainsi formé : \documentclass{book} \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document} En compilant livre.tex avec la ligne de commande suivante : pdflatex '\includeonly{chap1}\input{livre} seul le chapitre contenu dans chap1.tex sera produit en sortie. Voir Splitting the input. Dans ce dernier exemple, on force la date au 14 juillet 1789 : pdflatex '\day=14 \month=7 \year=1789 \input revolution' Ainsi, si le fichier revolution.tex contient ceci : \documentclass[french]{minimal} \usepackage{babel} \begin{document} \today\ c'est la révolution ! \end{document} alors vous aurez en sortie un truc du genre : 14 juillet 1789 c’est la révolution ! Nom d’ouvrage de &tex; nom d’ouvrage (jobname) jobname, nom d’ouvrage document, nom racine racine du nom du document fichier racine racine, fichier Exécuter &latex; crée plusieurs fichiers, dont la sortie principale en PDF (ou DVI) et bien d’autres. Ces fichiers sont nommés selon ce qu’on appelle le nom d’ouvrage. Le cas le plus fréquent est aussi le plus simple : la commande pdflatex these crée these.pdf et aussi these.log et these.aux. Ici le nom d’ouvrage est these. En général, &latex; est invoqué comme moteur-latex options arguments, où moteur-latex est pdflatex, lualatex, etc. (voir &tex; engines). Si arguments ne commence pas par une controblique, comme c’est le cas ci-dessus avec these, alors &tex; insère un argument \input en tête de la liste d’arguments arguments et considère le texte formé en joignant les éléments de cette liste séparés par des blancs comme un code source pris en entrée. Ainsi la ligne de commande pdflatex these conduit &latex; à compiler le code source suivant : \input these Ceci permet de faire une indirection vers le fichier these.tex qui est censé contenir l’entièreté du code source à compiler, et qu’on appelle à ce titre fichier racine (voir Splitting the input). On appelle nom racine le nom du fichier racine, sans l’extension .tex s’il en a une. Voir \input, pour la gestion de l’extension .tex. Notez bien, que si on a toujours un nom d’ouvrage, on n’a pas systématiquement de nom racine. En effet, dès lors qu’on a du code &latex; passé sur la ligne de commande (voir Command line input), l’entièreté du code compilé n’est pas issu d’un seul fichier. En supposant ici et ci-après que le shell est bash, et donc que les guillemets anglais simples ou doubles sont interprétés par le shell (voir (info "(bash) Quoting")), considérez par exemple ligne de commande suivante : pdflatex '\documentclass{article}\input' corps Dans l’exemple précédent, on ne peut pas considérer corps.tex comme un fichier racine, puisqu’il ne peut pas être compilé de façon autonome vu qu’il ne contient pas la commande \documentclass. Par abus de langage on continue toutefois de parler de fichier racine si le code &latex; passé en ligne de commande ne sert qu’à configurer la façon dont le fichier est compilé, comme dans : pdflatex '\PassOptionsToClass{printout}{beamer}\input' mapresentation mapresenation.tex contient une présentation beamer, et on veut juste la compiler de façon adéquate pour une impression plutôt que pour une projection. Voici par contre un exemple extrême où on n’a pas de fichier racine, considérez la ligne de commande : pdflatex fic "Bonjour tout le monde~!" '\end{document}' ce qui conduit pdflatex à compiler le code source suivant : \input fic Bonjour tout le monde~! \end{document} À supposer que fic.tex soit un fichier contenant \documentclass{minimal}\begin{document} le résultat sera un document PDF nommé fic.pdf et contenant le texte ‘Bonjour tout le monde !’. Dans la mesure où on n’a pas systématiquement de fichier racine, la règle que &tex; utilise pour déterminer implicitement le nom d’ouvrage, c.-à-d. lorsqu’il n’est pas spécifié explicitement par l’option -jobname (voir Command line options), est que le nom d’ouvrage soit le nom du fichier correspondant à l’argument passé au premier \input rencontré durant la compilation, débarrassé de l’extension .tex s’il en a une. Dans l’exemple précédent, le nom d’ouvrage est donc bien fic. Voir aussi plus bas la primitive \jobname pour une dérogation à cette règle. Ce qui précède vaut également si &tex; est en mode interactif, la seule différence est alors que arguments n’est pas passé entièrement sur la ligne de commande, mais saisi interactivement par l’utilisateur. Par exemple si dans le shell vous tapez la ligne de commande pdflatex, puis qu’à l’invite de &tex; vous tapez these, vous aurez le même résultat que dans le premier exemple donné, à savoir si vous aviez tapé directement pdflatex these depuis le shell. Dans la même veine, la seule différence si arguments commence avec une controblique est que le \input n’est pas inséré, et donc pdflatex "\input" these est sensiblement équivalent à pdflatex these. Il y a deux autres possibilités pour le nom d’ouvrage. Pour ce qui est de la première, il peut être directement spécifié avec l’option -jobname, comme dans pdflatex -jobname=monnom (voir Command line input pour un véritable exemple). texput, nom d’ouvrage par défaut repli, nom d’ouvrage La seconde possibilité est texput, c’est la valeur par défaut de repli si aucun autre nom n’est disponible pour &tex;. Par exemple si aucune option -jobname n’a été spécifiée et que la compilation s’arrête avant qu’une commande \input ne soit trouvée, alors le fichier journal s’appelle texput.log. \jobname Au sein du document, la primitive \jobname se comporte comme une macro qui se développe en le nom d’ouvrage. Quand le nom d’ouvrage contient au moins un blanc, un guillemet anglais est ajouté et début et fin de la chaîne renvoyée par \jobname et tout blanc est remplacé par un espace, c.-à-d. qu’un caractère tabulation est remplacé par un espace. De plus, au cours du développement, tous les caractères sont de catcode 12 (other), y compris les lettres qui normalement sont de catcode 11, mais à l’exception des espaces auquel un catcode 10 est attribué. \IfBeginWith* macro from xstring paquetage xstring xstring, paquetage À cause de cette situation des catcodes, utiliser le nom d’ouvrage dans une expression conditionnelle peut devenir compliqué. Une solution est d’utiliser la macro \IfBeginWith du paquetage xtring dans sa forme étoilée pour être insensible au catcode. Dans le texte suivant par exemple, la note en bas de page « dont la Respublica Bananensis Francorum. » n’est présente que si le nom d’ouvrage commence par moi-meme. Si une démocratie est juste un régime où les citoyens votent alors toutes les républiques bananières\IfBeginWith*{\jobname}{moi-meme}% {\footnote{dont la Respublica Bananensis Francorum.}}{} sont des démocraties. Redéfinir \jobname dans le code source avec un \renewcommand peut s’avérer vain et risqué. Tout d’abord, si c’était ce qui vous cherchiez, cela ne changera pas le nom d’ouvrage au sens où les fichiers créés directement par le moteur continuent à utiliser le nom d’ouvrage original : il s’agit notamment du fichier de sortie principale .pdf ou .dvi, du journal de compilation .log et du fichier de liste fichiers .fls si l’option -recorder a été utilisée. Par contre les fichiers auxiliaires .aux, .bib, etc. pourront être renommés car leur nom est produit par le noyau &latex; en développant \jobname et non directement par le moteur, mais à condition bien sûr que la redéfinition soit faite avant l’ouverture des fichiers en question. Le paquetage multibib utilise ce truc pour gérer plusieurs fichiers de référence bibliographique. La séquence de contrôle \jobname se comporte comme une macro, au sens où on peut faire dessus toutes les opérations qu’on ferait sur une macro, et notamment la développer, mais ce n’est pas une macro, c’est une primitive &tex;. Ainsi, une seconde règle de détermination du nom d’ouvrage est que le premier développement de \jobname fige le nom d’ouvrage. Dans l’exemple suivant de ligne de commande : pdflatex '\typeout{\jobname}\input' these le nom d’ouvrage sera la valeur par défaut texput, et non these. En effet le code &latex; \typeout{\jobname} a pour effet que \jobname est développé avant que le premier \input ne soit rencontré, et donc on déroge à la première règle énoncée plus haut, c.-à-d. que dans ce cas le nom d’ouvrage n’est pas donné par le premier \input. \documentclass, et nom d’ouvrage texput \RequirePackage, et nom d’ouvrage texput Cette seconde règle a pour autre conséquence que dans l’exemple suivant de ligne de commande : pdflatex '\documentclass{article}\input' corps le nom d’ouvrage sera également texput, en effet en sous-main les commandes \documentclass et \RequirePackage développent \jobname, et donc la seconde règle déroge à la première règle, celle du premier \input rencontré. Il est à noter que ce qui précède n’était pas vrai avec de vieilles versions de &latex; (approximativement) antérieures à 2020. Avec ces vieilles versions \documentclass et \RequirePackage faisaient un \input sans développement préalable de \jobname et donc dans l’exemple précédent le nom d’ouvrage aurait été article, ce qui était déroutant. Par ailleurs, l’équivalence entre pdflatex "\input" these et pdflatex these peut être mise en défaut lorsque le nom du fichier comprend un blanc. Comparer par exemple les deux lignes de commande suivantes : pdflatex '\input' 'to\space\space to' pdflatex 'to\space\space to' En remplaçant les espaces par des espaces visibles pour la clarté de l’exposé, la première ligne de commande qui a un \input explicite cherche un fichier to.tex, ou à défaut to, et ajoute à la suite de l’\input de ce fichier, le code source \space␣to, en effet le premier des deux \space est consommé par l’\input. Elle aura donc pour nom d’ouvrage to. La seconde, qui a un \input implicite, a par contre un comportement qui dépend de la distribution. Avec MiK&tex; elle est équivalente à la première. Mais avec &tex; Live, elle cherche un fichier to␣␣to.tex, ou à défaut to␣␣to, et n’ajoute rien à la suite de l’\input de ce fichier. Elle aura donc pour nom d’ouvrage "to␣␣to". Quand quelque chose se passe mal Si &latex; trouve une erreur dans votre document alors il vous produit un message d’erreur et vous invite à la saisie par un point d’interrogation, ?. Par exemple, exécuter &latex; sur ce fichier \newcommand{\NP}{\ensuremath{\textbf{NP}}} Le problème \PN{} est mis à prix à un million de dollars. a pour effet qu’il affiche ceci, et attende une saisie : ! Undefined control sequence. l.5 Le problème \PN {} est mis à prix à un million de dollars. ? Le plus simple est de saisir x et RETURN et de corriger la coquille. Alternativement vous pourriez saisir ? et RETURN pour voir les autres options. *’, invite invite ‘* \stop Il y a deux autres scénarios. Le premier est que vous ayez omis le \end{document} ou fait une faute de frappe dessus. Dans ce cas &latex; produit en invite ‘*’. Vous pouvez revenir à la ligne de commande en tapant \stop et RETURN. Le dernier scénario est que vous ayez fait une faute de frappe sur le nom de fichier. Par exemple, au lieu de pdflatex test vous auriez tapé pdflatex tste. ! I can't find file `tste'. <*> tste (Press Enter to retry, or Control-D to exit) Please type another input file name: Le plus simple est de saisir CTRL D (en appuyant sur les touches Contrôle et d simultanément), et d’ensuite retaper la ligne de commande correcte. Patrons de documents patron de document modèle de document Bien qu’ils soient illustratifs, ces patrons de document vous seront peut-être utiles. Davantage de ressources de patrons sont listées à https://tug.org/interest.html#latextemplates. Un patron <literal>beamer</literal> beamer patron et classe patron, beamer paquetage beamer beamer, paquetage La classe beamer crée des présentations en diapositives. Elle a de très nombreuses possibilités, mais voici un patron de base : \documentclass{beamer} \usepackage[latin1]{inputenc} \title{Patron pour la classe Beamer} \author{Alex L'Auteur} \date{31 juillet 2020} \begin{document} \maketitle % sans [fragile], n'importe quel code {verbatim} se prend des erreurs mystérieuses. \begin{frame}[fragile] \frametitle{Première diapositive} \begin{verbatim} C'est \verbatim! \end{verbatim} \end{frame} \end{document} Le paquetage Beamer sur le CTAN : https://ctan.org/pkg/beamer. Patron <literal>article</literal> patron (simple), article Un patron simple pour un article. \documentclass{article} \title{Patron de la classe article} \author{Alex Author} \begin{document} \maketitle \section{Première section} Du texte. \subsection{Première section, première sous-section} Encore du texte. \section{Deuxième section} Et du texte. \end{document} Un patron <literal>book</literal> patron, book Voici un patron simple pour un livre. Voir Larger book template, pour un patron plus élaboré. \documentclass{book} \title{Le Patron de la classe book} \author{Alex L'Auteur} \begin{document} \maketitle \chapter{Premier} Du texte. \chapter{Second} Et du texte. \section{Un sujet secondaire} La fin. \end{document} Un patron <literal>book</literal> plus élaboré patron book Voici un patron quelque peu élaboré pour un livre. Voir book template, pour un patron plus simple. Ce patron utilise un \frontmatter, \mainmatter, et \backmatter pour contrôler la typographie des trois zones principales d’un livre (voir \frontmatter & \mainmatter & \backmatter). Le livre a une bibliographie et un index. Il est également à noter qu’il utilise \include et \includeonly (voir Splitting the input). Lorsque vous travaillez sur un chapitre vous pouvez ne pas compiler tous les autres chapitres en mettant en commentaire les entrées correspondantes dans les arguments de \includeonly. Ceci accélère la compilation sans perdre aucune information telle que les renvois. (La matière qu’il n’est pas nécessaire de mettre sur une nouvelle page est inclus avec \input au lieu de \include ; mais ceci au dépens du bénéfice de maintenir les valeurs de renvois). \documentclass[titlepage]{book} \usepackage{makeidx}\makeindex \title{Book Class Template} \author{Alex Author} \includeonly{% % frontcover, preface, chap1, % appenA, } \begin{document} \frontmatter \include{frontcover} % maybe comment out while drafting: \maketitle \input{dedication} \input{copyright} \tableofcontents \include{preface} \mainmatter \include{chap1} ... \appendix \include{appenA} ... \backmatter \bibliographystyle{apalike} \addcontentsline{toc}{chapter}{Bibliography} \bibliography \addcontentsline{toc}{chapter}{Index} \printindex \include{backcover} \end{document} Traduction de la licence La traduction qui suit est donnée uniquement à titre informatif, et ne remplace pas le texte en anglais donné au début de ce document. Permission vous est donnée de distribuer des copies conformes de ce manuel à condition que les mentions du droit d’auteur et de permission soient préservées sur toutes les copies. Permission vous est donnée de copier et distribuer des versions modifiées de ce manuel dans les conditions d’une copie conforme, à condition que l’ensemble de l’ouvrage dérivé résultant soit distribué sous les termes d’une mention de permission identique à celle-ci. Permission vous est donnée de copier et distribuer des traductions de ce manuel dans une autre langue, dans les conditions ci-dessus pour les versions modifiées. Index des concepts Index des commandes